Idylle Naissante À L'Internat 2
Encore une fois sa réponse me pris de court. Je venais maintenant de me souvenir de son prénom. Julien, un garçon de la classe de Sarah qui ne faisait pas vraiment partie de notre cercle damis proches. Je lavais vu quelque fois à la cantine et à la bibliothèque mais notre connaissance sarrêtait là. Je me demandais bien quest-ce quil voulait entendre par ce « je te veux toi ». Je voulais men assurer rapidement et surtout éviter que quelquun surprenne notre conversation. Je remarquai que nous étions juste en face de la buanderie et je le poussai violemment à lintérieur. Une fois entré je verrouillai la porte et me retournai vers lui.
- Tu ne ferais pas ça, quel intérêt aurais-tu à nous dénoncer ?
- Oh aucun mais sachant la politique de linternat concernant les relations entre pensionnaires je pense que toi tu as intérêt à ce que personne ne le sache. Surtout étant donné votre
hum
particularité. Je ne pense pas que tu souhaites être séparée de Sarah.
Mon cur se serra rien quà cette pensée. Je navais pas le choix, je devais me plier aux exigences de Julien sinon Sarah et moi ne pourrions pas nous voir librement.
- Quest-ce que tu propose, vas-y parle.
- Eh bien je voudrais profiter de toi comme Sarah la fait.
- Tu te fous de moi, il y a plein dautres filles à linternat et je pense que vu ton physique tu ne dois pas avoir de mal à les mettre dans ton lit.
En effet Julien navait pas de complexe à avoir sur son physique. Grand brun, le corps élancé et musclé, les yeux bleus, un sourire enjôleur qui aurait pu me faire craquer avant que je ne découvre mon amour pour Sarah.
- Certes, mais ces autres filles ne sont pas toi, je ne pense pas que tu ais conscience de leffet que tu peux avoir sur les garçons.
En effet, je ny avais jamais pensé. Je ne métais jamais considéré comme une quelconque sorte de déesse. Au contraire je me trouvais plutôt quelconque. Pas très grande, mais svelte je naimais pas mon corps dont les hanches rondes me dérangeait particulièrement.
- Si tu le dis, mais supposons que tu puisses être intéressé par moi, qui te dis que moi jaccepterai de moffrir. Je pense que tu as vu ce qui sest passé tout à lheure.
- Mais je suis persuadé que si ton amour pour Sarah est aussi fort que jai pu le constater tout à lheure tu te plieras sans problème à mes exigences de peur de la perdre.
Je laissais échapper un long soupir. Ce quavait vu Julien lui avait été suffisant pour me percer à jour. Jétais capable de faire nimporte quoi pour ne pas avoir à me séparer de Sarah et ce petit malin semblait vouloir en profiter pour samuser.
- Ok, répondis-je dun ton agacé en commençant à soulever mon T-shirt.
- Attends pas comme ça. Il sapprocha de moi et mattrapa par la taille. Il approcha son visage du mien, avec lair de vouloir membrasser. Jeus un mouvement de recul.
- Stop mon ami, je suis daccord pour faire tout ce que tu veux sauf ça. Juste du sexe pas de sentiments, donc pas de baisers. Cest compris ?
Il recula lair penaud. Après tout peut être quil était plus intéressé quil semblait le dire. Je lattrapai par la main pour le faire approcher. Je retirai mon T-shirt et posait ses mains sur ma poitrine. Immédiatement je pensais aux mains de Sarah qui quelques heures auparavant avaient été placées au même endroit. Il saisit mes seins et les malaxa maladroitement. Je ne pus mempêcher de rire. La situation était pour le moins étrange. Si les mains de Julien ne me dégoutaient pas elles ne me faisaient pas grand effet. Seule la pensée de Sarah me permettait de me replonger dans une humeur plus sensuelle. Julien finit par prendre un de mes tétons dans sa bouche, il commençait à prendre confiance, et mon intimité, malgré la bizarrerie de la situation, commençait à être titillée.
- Tu nas pas à avoir honte, tu as été parfaite. Je me couvris le visage avec mes mains.
- Jai trahi Sarah.
- Tu nas trahi personne, noublie pas tu as fait ça pour elle, et tu ne pouvais pas tobliger à ne rien ressentir. Dune certaine manière il avait raison et je me sentis quelque peu soulagée.
- Daccord, mais un marché est un marché, jai fais ce que tu mavais demandé, maintenant tu va nous laisser tranquille Sarah et moi.
- Je suis un homme de parole, je ne dirais rien, mais nhésitez pas à mappeler si vous avez besoin dune présence, comment dire, plus masculine.
Il remit ses vêtements, me donna un petit baiser sur la bouche avant que jai le temps de réagir et sortit de la buanderie. Je me rhabillais également en pensant à sa proposition. Mon esprit était partagé, jaimais profondément Sarah mais je ne pouvais complètement me passer dun contact avec les hommes. Je me demandais si je pouvais lui raconter ce qui cétait passé. Je décidai de me taire pour le moment car je laimais par-dessus tout et je ne voulais pas tout gâcher. Je sortis de la buanderie et me dirigeai rapidement vers ma chambre. Il était tard et les événements de la journée mavaient épuisés. Je ne pensais quà une chose, me coucher et dormir.
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