Les Aventures De Martin : Un Été De Martin

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

En ce mois de juillet, il fait torride sur Paris. Dans son appartement rénové du Marais, au dernier étage sous les combles, Martin a chaud. Il dort entièrement nu ; a rejeté les draps. Couché sur le ventre, il montre son petit cul rose, ourlé de poils blonds, qui luisent dans le soleil. Dans la raie culière, ils se font plus abondants, pour rejoindre et auréoler la rondelle brunâtre. Sur les jambes et les avant-bras, il a aussi des poils dorés, qui font ressortir son bronzage. Ses couilles purpurines sont rasées. Mais au-dessus, sur son boudin blanc, il cultive un petit jardin bien frisé. Il soigne son pubis avec de l’huile de monoï, le peigne, l’épile. Et une raie verticale part vers le nombrilus, du plus bel effet.
Il gémit. Sa bite est écrasée sous son poids. Et Polichinelle commence à se réveiller. Sentant l’aiguillon, Martin, à demi endormi, le fait coulisser doucement sur le drap de dessous. Il bande ; s’assied au bord du lit et contemple son érection. Puis, il se dirige en bâillant vers la salle de bains et se met sous la douche. Le jet d’eau tiède lui fait du bien . Il achève de se masturber et lance une giclure de sperme blanc et épais sur le carrelage. Il se savonne le gland, puis son petit truduc. Il se sent propre, se sèche vigoureusement, et enfile un string rose, qui moule bien son service trois pièces. Il aime sentir ses fesses à l’air, et surtout, la sensation de la ficelle qui titille son anus.
Il passe un futal blanc, ses pieds nus dans des baskets blanches aussi, puis un polo Lacoste rose. Il se regarde dans le miroir, ébouriffe ses cheveux blonds avec un peu de gel. Ses yeux bleus lui renvoient l’image de sa gueule d’ange. Il s’aime.
En sifflotant, il prend son portefeuille, ses clés de voiture et se dirige vers le garage en sous-sol. Il a décidé de se rendre en banlieue, en bord de Seine, pour se rafraîchir. Sa Golf blanche décapotable.

Contact. Et, fouette, cocher !
Il connaît une guinguette sympa, qui affiche : « Men only ». Il peut y rencontrer des potes… Les pneus crissent sur le gravier du parking. Quelques mecs attablés devant un mojito ; d’autres, qui se baignent. On se croirait dans une nouvelle de Maupassant, ou dans un tableau de Renoir.
Derrière le comptoir trône le patron, Fabrice Poivre, dit « Fafa ». Sa chemise kaki est large ouverte sur un torse aux poils gris. C’est un ancien adjudant d’active, retraité à présent. Il avait pour mission d’instruire les jeunes recrues, métier qu’il adorait. Il les faisait suer à l’exercice, les engueulant, leur envoyant ses postillons à la gueule. Puis, le meilleur moment, la douche. « Allons, Messieurs, à poil, et que ça saute ! C’est moi qui mets l’eau chaude ! » . L’air de rien, derrière ses paupières lourdes, il les matait se désaper. Dans son slip crado, jaunâtre, raidi par le sperme séché, il ne pouvait s’empêcher d’épancher quelques gouttes. Il avait une bite courte, mais large, comme un saucisson polonais.
Et il regardait ces jeunes hommes de vingt ans ! D’abord, le treillis, puis le t-shirt, qui dévoilaient des torses glabres ou déjà velus, avec de petits tétons bruns. Le pantalon, les chaussettes. Et déjà, on voyait des jambes aux poils frisés. Restait le slip bien gonflé, promesse de tous les délices. Les recrues l’enlevaient, l’air gêné, puis se dirigeaient nus vers la douche collective. Certains ne pouvaient retenir une érection, qui faisait ressortir un bout pourpre, comme un chien mâle en chaleur.
L’adjudant matait tout ce petit monde, cette kermesse de fesses, de culs, de couilles, de bitounes ! Il les laissait s’amuser sous l’eau chaude, puis, il allait fouiller dans leurs vêtements. Il tâtait les caleçons, en portait à son nez, mais surtout, il regardait à l’intérieur s’il ne s’y trouvait pas un poil pubien oublié. Ah, un long noir bien frisé ! Il sortait alors de sa poche un sachet en plastique et y déposait sa proie.

C’est ainsi qu’il avait commencé sa collection : il était pubipilouphile, c’est-à-dire collectionneur de poils de bite. Il avait son « herbier », un grand cahier bleu à carreaux qui exhalait une odeur d’urine et de foutre. Il le respirait avec volupté. Car rentré chez lui, il prenait le poil frisé avec une pince à épiler, le scotchait sur une page avec du ruban adhésif, en indiquant le jour et la provenance.
A présent qu’il était retraité, l’adjudant Poivre faisait une fois par mois une virée dans la capitale, où il inspectait les pissotières des gares. Nullement dégoûté, quand il s’y trouvait seul, il mettait le nez dans les urinoirs. Souvent, il y trouvait son bonheur. Il avait ainsi des poils noirs, communs, des bruns, des roux qui sentaient le lait caillé, et les plus rares, des blonds ! Tout cela rejoignait son herbier …
Aussi, quand il vit arriver Martin, dans la blondeur de sa jeunesse, il tressaillit. Il le connaissait, mais, à cet instant, il fut pris d’une envie irrépressible. Son saucisson polonais lâcha quelques gouttes dans son calebard.
• Salut, Fafa !
• Ah, mon garçon, fait chaud !
• Oui, un verre de vin blanc !
Martin s’assied à la terrasse et regarde ces beaux mecs bronzés en maillot de bain moulant qui s’ébattent dans l’eau du fleuve. Il voudrait leur arracher ce morceau de tissu ridicule et se frotter à leur peau ! Martin est chaud comme une baraque à frites !
N’en pouvant plus, il va se coucher dans les herbes de la rive et enlève ses vêtements, ne gardant que son string. Il se fait hâler les fesses.
Alors, une ombre arrive derrière lui. Il se sent ceinturé ; on lui fait une clé dans le dos. C’est Fafa, l’adjudant, qui l’entraîne à l’arrière de la guinguette. Il perd connaissance.
Quand il reprend conscience, il se trouve dans une cave qui sent la vinasse, allongé nu et ligoté sur un chevalet en forme de croix de saint André. L’adjudant est devant lui.
Il a baissé son froc et son calesif, et branle d’une main son gros saucisson. Il avance vers Martin, la lippe baveuse, et lui caresse le pubis. Il prend un petit sac, sa pince à épiler, et lui arrache d’un coup sec ses plus beaux poils blonds. Il jubile. Martin est tétanisé. Ses couilles pendent entre ses jambes, mais son zizi est tout racrapoté par la peur. Et ce n’est pas tout. Car il sent un picotement étrange : l’adjudant lui a parsemé les burnes de sel. Et il a apporté avec lui une chèvre, qu’il tient en laisse !
La biquette s’avance, lui caresse les jambes avec sa barbiche, puis, elle se met à lécher le sel de sa langue râpeuse. C’est une décharge électrique ! D’abord agréable, et Martin rebande, puis, cela fait mal. Elle va lui arracher le scrotum, cette sale bête !
Heureusement, quelqu’un entre dans la pièce, se saisit d’une bouteille vide et, PAN, l’éclate sur le crâne du vicieux Fafa, qui s’écroule.
• Maxime !
• Oui, c’est moi, Martin. Tu es dans une sale position !
Maxime détache son ami, et donne un coup de pied dans les boules du vieux. Viens vite !
Martin s’enfuit, récupère ses vêtements, et se dirige à toute vitesse vers sa voiture, Maxime sur le siège passager. Lui, il est noiraud. Son bermuda laisse apparaître des poils bouclés. Martin lui caresse le genou en conduisant. Son vieux pote l’a sauvé !
Et les deux amis se dirigent vers Paris, qui brûle des feux du crépuscule. A présent, soirée pizzas !
Arrivé chez lui, Martin ouvre une bouteille de Montepulchiano d’Abruzzo. Tout en buvant, ils se caressent le torse et s’embrassent tendrement. La nuit sera chaude ! Le blond et le noir …

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BARON de BRABANT

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