Une Prof Sous Chantage
1
Veronica est venue fêter mon trentième anniversaire. Souffler toutes ces bougies est un cap symbolique. Je quitte linsouciance de la vingtaine pour devenir une personne responsable. Cest lesprit serein que jappréhende ce changement de statue, car jai su profiter de mes jeunes années avec une désinvolture épanouissante. La visite de mon amie est une réelle surprise, car je navais pas envisagé de fêter lévénement. Je soupçonne ma sur aînée de ne pas être innocente à laffaire. Elle na jamais manqué un seul de mes anniversaires. Aussi, je trouve particulièrement étrange quelle ait eu un empêchement de dernière minute cette année. Je suis certaine quil sagit dun coup monté pour me laisser seule avec mon amie. En dehors de notre cohabitation et dune certaine ressemblance physique, ma sur et moi partageons un amour commun pour les femmes. Lune comme lautre, nous nous revendiquons lesbiennes.
Veronica est une femme à la silhouette élancée, mais à la poitrine généreuse. Sa peau blanche presque blafarde contraste avec sa longue chevelure ondulante dun noir de jais. Son corps sculptural que je jalouse affectueusement lui permettrait aisément dentreprendre une carrière dans le mannequinat. Nous nous sommes rencontrées dans un café situé non-loin de lécole où je travaille. Tout dabord, nous avons échangé quelques civilités, puis nos relations sont rapidement devenues plus chaleureuses. Nous nous sommes rapprochées. A plusieurs reprises, nous sommes allées déjeuner dans des brasseries ou voir des films au cinéma. Avant que nous puissions nous en rendre-compte, nous étions devenues inséparables. Mon célibat et mon attirance pour les femmes mont poussé à flirter quelques temps avec elle. Cependant, nous ne sommes jamais allées bien loin, car Veronica est mariée et mère de famille ! Elle ma confié être tentée par une expérience, mais que la raison et la bienséance len empêchent.
Pour dire vrai, je ne connais pas grand-chose de sa vie privée et cest mieux ainsi.
- Donnes-moi immédiatement ton verre que je le remplace par deux doigts de Bourbon, répliqué-je. »
Sur ces mots, nous éclatons de rire. La soirée poursuit son train et japprends que mon amie a trente cinq ans. Elle parait plus jeune. Nous buvons quelques coupes en discutant de choses et dautres, puis Veronica se lève dun bond. Elle me demande lautorisation de se servir de ma chaine stéréo. Jacquiesce dun hochement de tête et lobserve chercher un disque dans ma collection.
Elle se retourne brusquement en sexclamant : « Tu fréquentes des sites de rencontres ! » Un moment mest nécessaire pour comprendre ce quelle veut dire. Sous létagère des disques, lordinateur portable de ma sur est resté connecté à Internet. Amusée, je lui explique à qui appartient cet ordinateur à la coque de plastique rose avant dajouter : « Serais-tu jalouse ? » Pour toute réponse, je nobtiens quun sourire énigmatique. Dune démarche faussement hautaine, elle se dirige vers ma chaine stéréo, un disque à la main.
Perchée sur ses talons-aiguilles, Veronica campe fermement devant moi, tandis quune musique langoureuse nous enveloppe. Son regard plonge dans le mien avec une rare insolence, tandis que ses lèvres charnues me lancent un baiser. Une vague de chaleur sempare de moi, lorsquelle écarte les pans de sa veste blanche pour laisser apparaître un corsage brodé et immaculé. Dans un geste langoureux, elle bascule une épaule en arrière pour faire glisser une manche, puis recommence de lautre côté. La veste chute silencieusement sur le sol.
Sans me quitter des yeux, ses mains passent sur son ventre plat, puis remontent lentement vers sa poitrine. A travers le tissu tendu de son corsage, elle empoigne doucement ses propres seins pour les soupeser.
Evidemment, jai déjà vu certaines de mes amies en bikini sur la plage ou en sous-vêtements dans une cabine dessayage dun magasin. Cependant, les choses sont cette fois-ci très différentes. Veronica se déshabille expressément pour moi ! Elle moffre un strip-tease pour mon anniversaire.
Les hanches de mon amie se balancent de gauche à droite au gré de la musique. Ses mains parcourent les courbes envoûtantes de son buste, puis glissent jusquà sa minijupe. Veronica a tôt fait de la déboutonner et de la faire descendre en se contorsionnant langoureusement. Mes yeux sont écarquillés de stupeur. Elle sest toujours refusée à moi et aujourdhui, elle se retrouve en string et soutien-gorge blancs dans mon salon ! Je peine à y croire.
Je nai pas le temps de me remettre de mes émotions que mon amie sagenouille devant moi. Ses mains chaudes se posent sur mes genoux avant de remonter vers lourlet de ma jupe. Ses doigts palpent la chair de mes cuisses. Ny tenant plus, je lui caresse les seins à travers la dentelle de son soutien-gorge. Veronica écarte mes mains et entreprend de déboutonner mon chemisier. Elle fait preuve dune assurance que je ne lui connaissais pas et cela me plait beaucoup. Elle écarte les pans de mon vêtement pour mettre ma poitrine à nu.
Veronica me regarde droit dans les yeux, tout en donnant de petits coups de langue sur chacun de mes tétons. Des décharges de plaisir se propagent dans lensemble de mon corps, tandis que ma respiration saccélère. Mon amie se redresse sur les genoux pour se débarrasser de son corsage et de son soutien-gorge tout en se caressant ostensiblement la poitrine. Je suis véritablement enchantée par le cadeau danniversaire que moffre cette femme dordinaire si prude !
Avec un sourire charmeur, accompagné dune illade coquine, elle se couche sur moi. Ses seins sécrasent contre les miens. Ils roulent les uns sur les autres, tandis que le corps de Veronica ondule au rythme de la musique. Sa bouche vient à la rencontre de la mienne et nous échangeons un baiser passionné. Dans une profusion de salive, sa langue passe entre mes lèvres. Je froisse le tissu de sa minijupe en magrippant à ses belles fesses rebondies. Cette fois-ci, mon amie ne tente nullement de se soustraire à mon étreinte. Au contraire, elle se presse davantage contre moi.
Veronica arrache ses lèvres aux miennes encore entrouvertes, puis me regarde fixement en battant rapidement des paupières. Dun mouvement de la tête, elle jette en arrière sa longue chevelure noire, puis me murmure à loreille : « Allons dans ta chambre. » Je mexécute sans chercher à discuter.
2
Des rais de lumière orangée passent à travers les persiennes. Ma chambre est ainsi zébrée de bandes dombre et de lumière. Un rapide coup dil à mon réveil mindique quil est six heures-et-demi. Le soleil est en train de se lever et je métire longuement dans mes draps de soie. Des mains ne tardent guère à me caresser le dos, puis les flancs.
Alors que je me sens toujours un peu chiffonnée au réveil, Veronica demeure magnifique. Je glisse une main dans ses cheveux pour dégager son beau visage en disant : « Bonjour. As-tu passé une bonne nuit ?
- Cela a été lune des meilleures de ma vie, Noémie.
- Lune des meilleures, répété-je avec une petite moue boudeuse !
- Cela aurait pu être la meilleure, mais tu as refusé que jenfonce mes doigts et ma langue dans ton petit trou. Tu as perdu des points, ma belle.
- Je naime pas lorsquon touche à mon anus. Cest très certainement dû à mon éducation stricte, mais cela me met terriblement mal-à-laise.
- Jai du mal à te comprendre, soupire Veronica. Nous avons baisé pratiquement toute la nuit et je peux tassurer que tu es une fille complètement délurée. Tu mas fait découvrir des choses que je nimaginai même pas possibles ! Comment peux-tu être à la fois si prude et si dévergondée ? »
Je prends sa remarque pour un compliment et je laccepte avec enthousiasme. Il est vrai que cette nuit a été magique. Jen suis exténuée, mais tellement heureuse. Je ne me suis jamais autant donnée à une femme. Veronica est vraiment un être à part. Cest une fleur somptueuse qui pousse et sépanouie dans le jardin de la médisance et de lintolérance. Elle a su affirmer son attirance pour les femmes en me maintenant éveillée jusquaux premières lueurs de laube. Mon sexe est encore quelque peu endolori davoir tant jouit.
Dune main, je lui caresse délicatement la joue en lui souriant. « Cest un merveilleux cadeau danniversaire que tu mas offert, dis-je en refoulant des larmes de joie. Quas-tu dit à ton époux pour quil accepte que tu découches cette nuit ?
- Pour dire vrai, il ne laccepte pas. Je lai quitté la semaine dernière et je demande le divorce. »
Mon cur fait un bond dans ma poitrine et jécarquille de grands yeux ronds. Veronica a toujours tenu à ce que notre relation demeure secrète pour préserver sa famille. Aussi, sa révélation me stupéfie. Dun ton hésitant, je lui demande : « Pourquoi as-tu fait cela ?
- Jai rencontré quelquun, se contente-t-elle de répondre avec un sourire espiègle.
- Qui ?
- Cest une fille extraordinaire et je crois que jen suis tombée follement amoureuse. »
Devinant quelle parle de moi, je la saisis par la nuque pour lembrasser à pleine bouche. Nos langues se cajolent un long moment dans une profusion de salive. Cette déclaration damour est le plus beau des gestes daffection quelle puisse me témoigner. Il surpasse même la nuit torride que je viens de passer. Mon cur se met à battre la chamade, puis éclate en mille morceaux lorsque Veronica ajoute : « Elle sappelle Julie et je lai rencontré au centre commercial. »
Ma joie disparait comme une flamme que lon souffle. Ma lèvre inférieure se met à trembler nerveusement. Ma gorge devient affreusement sèche me rendant incapable de prononcer le moindre mot. En un instant, mon monde vient de sécrouler ! Je cligne plusieurs fois des yeux en la dévisageant, puis je parviens à rassembler mes forces pour bredouiller : « Tu
Tu me quittes également ! Pourquoi ?
- Nous avons vécu une magnifique aventure, Noémie. Dès le début, nous savions que notre relation ne durerait pas et pourtant jen suis venue à faire un choix de vie décisif. Grâce à toi, jai découvert celle que je suis réellement. Cest à toi que je le dois et je ne pourrai jamais toublier, Noémie. Cette nuit passée dans ton lit est bien plus quun simple cadeau danniversaire ; cest une façon de te remercier.
- Pour moi, cela ressemble plutôt à un cadeau dadieu. »
Une expression peinée passe sur le visage de Veronica. Mes aventures avec les femmes nont jamais perduré dans le temps et cela ma toujours plus ou moins convenu. Cependant, les choses sont quelque peu différentes en ce qui concerne la jeune femme allongée à côté de moi. Sa plastique parfaite ma tout de suite plu, mais cest à sa personnalité que je me suis la plus attachée. Insidieusement, je me suis mise à aimer notre relation secrète et peut-être également à aimer Veronica. Suis-je tombée amoureuse delle ? Devinant mes pensées torturées, Veronica membrasse tendrement les lèvres, puis me lance dans un murmure : « Jai pensé que je te devais lexpérience dune nuit avec moi avant de men aller. Je veux que tu gardes un agréable souvenir de notre relation. Prends bien soin de toi, Noémie. »
Sur ces mots, elle se lève du lit. Dans la lumière du matin, son corps nu est pareil à une apparition onirique. Sa taille fine et ses fesses rebondies vont me manquer autant que ses seins ronds et ses lèvres charnues. Elle me sourit par-dessus son épaule, tandis quun voile de tristesse se pose sur moi.
3
Autoritaire et implacable ! Cest ainsi que certains élèves aiment me décrire. Je sais que des sobriquets tels que Mademoiselle pince-sans-rire ou la harpie aux gros nichons sont utilisés pour me désigner dans la cour de récréation, mais cela mest égal. Force est dadmettre que jentretiens volontiers ma réputation par des répliques cinglantes et des regards assassins. Mon apparente sévérité massure un control presque absolue sur mes élèves. A défaut de respect, la crainte que je leur inspire est une garantie nécessaire au bon déroulement de mes cours. Je me nomme Noémie Fox et je suis professeure de littérature. Contrairement à ma vie privée, je suis parfaitement épanouie dans ma vie professionnelle.
Debout derrière mon bureau, jobserve attentivement mes élèves, avant de me présenter. Jentame ma troisième année denseignement et mon discours de bienvenue est sensiblement le même que celui des précédentes rentrées scolaires. Mes propos sont solennels, mais tous y prêtent une oreille attentive. Je parcoure la salle des yeux et suis frappée par lintensité du regard dun adolescent posé sur moi. Installé au deuxième rang, il me dévore littéralement des yeux en me faisant presque perdre le fil de mes idées. Je détourne rapidement le regard pour éviter de balbutier comme une idiote et je conclue mon discours par une menace dexclusion pour quiconque perturbe mes cours.
Je suis habituée à ce que les élèves redressent la tête en me voyant. Cest dautant plus vrai lorsquils me rencontrent pour la première fois. Javoue ne pas détester leffet que je produis sur eux. Jadore surprendre sur moi le regard troublé des garçons et envieux des filles. Jaime la raideur de leurs gestes lorsque je me penche sur leurs travaux. Toutefois, il y a quelque chose de différent chez cet adolescent. Il sagit de quelque chose me mettant mal-à-laise. Ses yeux sombres sont comme des charbons ardents sous les mèches brunes de ses cheveux.
Je mempare de ma liste délèves pour me donner de la contenance et débuter lappel. Un à un, les élèves se lèvent en mentendant prononcer leurs noms. Le garçon au regard de braise se met lentement debout lorsque jappelle Tony Milano, puis se rassoit sans me quitter des yeux. Son attitude me déstabilise quelque peu et je déglutis silencieusement, tandis quune sensation de chaleur sempare de mes reins. Les paupières plissées et les lèvres pincées, je le dévisage quelques instants avant de poursuivre lappel.
Il est surprenant de constater quen début dannée scolaire, la disposition des élèves dans la classe est toujours la même. Il y a les garçons dun côté et les filles de lautres. Il faut croire que leur timidité réciproque les empêche de se mélanger dès la rentrée des classes ! Cela mamuse, car je sais que dans quelques semaines des approches vont sopérer et que la disposition va changer du tout au tout. A cet âge, les adolescents nont quune seule chose en tête.
Je fronce les sourcils en constatant quun élève est absent. Je mapprête à indiquer son nom sur la feuille dabsence lorsque quelquun frappe à la porte. Un adolescent à la peau matte, arborant une impressionnante chevelure noire et crépue se tient dans lencadrement. Vraisemblablement originaire dun pays du Maghreb, il est de petite taille et ne semble pas sinquiéter de son retard. Ses grands yeux noirs me jaugent de la tête aux pieds et un sourire sardonique fend son visage juvénile. Il entre dans la salle en me disant : « Excusez-moi dêtre en retard, madame !
- Cest mademoiselle Fox, le corrigé-je sèchement. Je suppose que vous êtes Mohamed BenSalem, nest-ce pas ? Pouvez-vous mexpliquer la raison de votre retard ?
- Ce nest pas de ma faute, mademoiselle Fox. Cest mon réveil qui na pas sonné. »
Les élèves se mettent à rire et je réclame le silence pour rétorquer dun ton autoritaire : « Achetez-vous rapidement un nouveau réveil ou je vous colle en retenue tous les soirs jusquà Thanksgiving.
- Nous nous connaissons à peine et vous voulez déjà que nous passions toutes nos soirées ensembles, dit-il en me défiant du regard !
- Vous avez gagné, Mohamed ! Je vous mets un premier avertissement pour mauvais comportement. Je vous rappelle quau bout de trois avertissements, cest lexclusion. »
Il na pas le temps de répliquer que je lui indique aussitôt une place disponible au quatrième rang. Sans se départir de son sourire, Mohamed se contente de hausser les épaules et de sinstaller derrière la table désignée. Cette démonstration dautorité vient de faire passer lenvie de rire à mes élèves. Lassurance de Tony vient de voler en éclats et il baisse les yeux devant moi, le rouge aux joues. Maintenant, chacun sait à quoi sattendre avec moi.
Je minstalle sur ma chaise et cest au tour dun autre adolescent dattirer mon attention. Il est assis juste en face de mon bureau et saffale discrètement sur la table. Il occupe une place géographiquement stratégique dans cette salle de classe. Tous les ans, elle est occupée par un garçon qui se comporte de la même manière. Je sais pertinemment que depuis cette place, il peut à loisir observer mes longues jambes blanches sous ma jupe noire. Je me demande si les élèves qui occupent cette place ne vendent pas linformation dune année sur lautre ! Un rapide coup dil à ma liste délèves me permet didentifier ce jeune voyeur comme étant Erwan McGowan. Cest un adolescent grassouillet aux cheveux gras et au visage rubicond. Jespère sincèrement quil compense son physique ingrat par de bons résultats scolaires.
Je soupire lourdement, convaincue que certains de mes élèves vont me donner du fil à retordre. Néanmoins, un rapide coup dil sur lensemble de la classe me rassure. La plupart des adolescents paraissent angoissés de mavoir pour professeure et je suis prête à parier que ma réputation, ainsi que ma précédente démonstration y sont pour beaucoup. Leurs regards inquiets me confortent dans lidée quil ne risque pas dy avoir de stupides tentatives desbroufe dans ma classe !
Ce premier cours de lannée se déroule sans incident. Il na pas fallu longtemps à Tony pour retrouver son assurance et de poser à nouveau un regard appuyé sur mon corps. Pour le moment, je ne peux rien y faire et puis, ce nest pas déplaisant de plaire à des adolescents. Si je ne peux pas me soustraire aux yeux de Tony, ce nest pas le cas pour Erwan. Je donne lessentiel de mon cours en demeurant debout devant le tableau noir. Il aurait probablement aimé que je masseye pour observer mes jambes à loisir depuis la place quil occupe, mais je nen fais rien. Je le vois se redresser sur sa chaise, dépité. Cest confirmé, ces garçons ne pensent décidemment quà cela !
Avant que la sonnerie annonçant la fin du cours ne se fasse entendre, je leur dis : « Vous me rédigerez un texte dune page pour la semaine prochaine. Le sujet est : lappartenance. Cet exercice ne sera pas noté, mais je vous demande de vous y appliquer et ce, afin que je puisse identifier vos forces et vos faiblesses rédactionnelles. Vous pouvez traiter le sujet en évoquant un objet ou un animal appartenant à quelquun.
- Cest la rentrée des classes, proteste une élève au fond de la salle !
- Cest précisément pour cela que je vous donne ce devoir à faire. Je vous répète quil ne sera pas noté à la condition que vous le fassiez. Ceux qui prendront le risque de ne pas me le rendre, auront un F. »
Ma menace est accueillie par des soupirs accablants et des protestations que je fais taire dun simple regard. Lannée vient à-peine de commencer que mes élèves sont déjà fatigués par le travail que je leur donne à faire ! Cela leur promet une brillante réussite scolaire ! La sonnerie se fait entendre et mes élèves rangent précipitamment leurs affaires pour quitter la classe.
(Extrait autorisé à diffusion de mon ouvrage "Une prof sous chantage" publié aux éditions Edilivre.)
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