Eric Et Emma 3

Eric et Emma 3 : Les masques tombent.

Note de l’auteur : Je vous conseille vivement, afin de parfaire votre compréhension du récit suivant, de lire les deux premières parties disponibles depuis ma fiche d’auteur. Bonne lecture (je l’espère).

La sensation était affreuse, le sang affluait beaucoup trop rapidement dans ses tempes, la privant d’une partie de ses sens. Il faut dire que les queues qui lui pilonnaient la bouche et le sexe n’aidaient pas à ce qu’elle se calme. Cette homme qui affairait sa langue sur son clitoris actuellement ressemblait vaguement a son mari, mais elle ne l’avais vu que de dos, pour ainsi dire, et l’espace de quelques secondes.
Mais l’anxiété sourdait dans ses tempes par l’excitation colossale de son système cardio-vasculaire, et le manque d’air se faisait sentir, puisque sa bouche était occupée par une queue au combien volumineuse. Elle commençait à suffoquer et cela se manifesta par une toux en étouffée. L’homme, tout a son propre plaisir, ne porta aucune attention a cet événement, mais deux mains se mirent à le tirer en arrière pour l’en dégager vivement. C’était Catherine, l’amie et maitresse d’Emma qui eu ce geste.
« Tu vois pas qui a un problème pauvre mec ! »
« Merde d’habitude elle adore être e il me semble ! Dégage de là connasse que je lui enfourne de nouveau ma queue dans la gorge »
« Dégage connard ! »
L’homme qui accompagnait Emma et Catherine le repoussa sèchement, il se rhabilla et partis en lançant des jurons.
Emma avait été assise sur un tabouret, les mains toujours attachées, elle ne pouvait enlever le bandeau qui lui ceignait les yeux, mais au moins elle pouvait reprendre son souffle.

« Ça va ma chérie ? » lui dit une voix familière.
« Eric, Eric était là, j’en suis sure ! »
« Quoi ? Eric ? Eric ton mari ? »
Catherine et Eric ne s’était jamais rencontrés, si il était là, elle ne pouvait le confirmer a son amie.


Elle entreprit de détacher Emma, qui immédiatement arracha le bandeau qui entravait son regard, a l’instar de quelqu’un reprenant son souffle après une apnée trop longue, sortant de l’eau en maintes éclaboussures.
Son regard balaya nerveusement la pièce, mais elle ne vit aucun signe de l’homme qui lui avait prodiguée ce cunnilingus.
« On arrête la pour aujourd’hui » fit-elle à Catherine.
« Tu es sure ma chérie ? » S’enquit Catherine.
« Oui, il faut que je rentre chez moi tout de suite, pour vérifier ma théorie ! »
« Bon, très bien.. » Catherine semblait déçue, mais ne voulais pas contrarier Emma plus avant.
Emma étais en train de se rhabiller, ce qui ne manqua pas de faire monter une clameur de protestation dans l’établissement. Les mâles en rut en voulaient pour leur compte, et voir que cela se terminait si vite les frustraient.
Le trio de que formait Emma Catherine et Marc, l’homme qui les accompagnait, se frayait difficilement un chemin dans la cohue générale que leur départ été en train de provoquer.
Les hommes présents cherchaient à les retenir, et Marc se demandait s’il n’allait pas bientôt jouer des poings pour se frayer un passage. Un homme tentât, au moment ou Emma allait sortir, de la retenir par son sac à main, ce qui la stoppa net dans son élan. Le nez du responsable s’écrasa dans un sinistre craquement, et il se retrouva à terre groggy, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
Il gisait par terre, reprenant ses esprits, et chercha l’auteur du coup mais s’aperçu que le trio était déjà partis. Tout a sa douleur, il vit que quelque chose était resté dans sa main. Il l’ouvrit et vit un petit porte-clefs bleu, à la chainette cassée.

Le trio s’engouffra dans la voiture de Marc, après un court périple à pied.
« Putain, tu peux m’expliquer ce qui t’as pris Emma ? Bordel ! »
« J’ai été surprise par quelque chose … »
« Et on peut savoir ce qui peut perturber une salope qui est capable de s’enquiller une quinzaine de bites d’affilés ? »
« Marc ! Va y doucement, merde » lui rétorqua Catherine.

« Peut être…. mais vous savez a quel point c’est long et chiant d’organiser des gang-bang de ce genre ? Et le patron du sex-shop, ça m’étonnerai qu’il nous accueil de nouveau a bras ouverts, surtout avec le mec qui doit être en train de ramasser ses dents a l’heure qu’il est ! »
« T’occupe et ramène moi chez moi le plus vite possible » Rétorqua Emma sur un ton agacé.
« Bordel !…. » Jura Marc en appuyant sur le champignon.
La BMW s’ébranla rageusement en direction des boulevards de Bordeaux.


Eric marchait très rapidement en direction du tram. Il ne pouvait encore vraiment courir, car bien qu’il ai récupérer une très grande partie de sa mobilité, l’accident n’en était pas moins récent, et quelques douleurs le rappelaient a l’ordre. Quand Emma avait commencé à suffoquer et qu’il vit qu’il y avait un problème, son instinct lui avait dicté de fuir, par crainte d’être découvert. Il était encore trop tôt pour les révélations, aussi il se hâtait à rentrer chez lui, il connaissait sa femme, et la première chose qu’elle ferait c’est rentrer a la maison.
Le tram lui semblait avancer avec la lenteur cathartique d’un escargot en panne de salive. Chaque arrêt, ponctué de la suave voix enregistrée qui égrenait le nom de chaque station, lui semblait une éternité.
Enfin sa station semblait poindre à une distance devenue visible depuis les vitres du tram.
Une fois sortit il se précipita le plus vite qu’il pouvait chez lui.
Il venait de refermer la petite porte qui jouxtait le grand portail de sa résidence, quand son cœur s’accéléra d’un coup. Un grincement caractéristique se fit entendre, quelqu’un était en train d’ouvrir le portail.
Il pressa le pas dans sa maison et montât les marches à en perdre haleine.
Eric rentra a toute allure dans la chambre conjugale, jeta son manteau dans le placard, ainsi que son tee-shirt, enfila le haut de son pyjama et…trop tard il entendait déjà Emma gravir les marches….

Emma pénétra dans la chambre conjugale où son mari faisait sa convalescence.
Elle le vit au lit, comme elle l’avait laissée quelques heures plus tôt. Elle le fixait avec un regard interrogatif.
Eric semblait avoir une respiration rapide et saccadée.
« Tout va bien mon chéri ? »
« Non j’ai assez mal aujourd’hui » et Eric ne mentait pas, son périple lui avait couté.
« Tu n’aurais pas désobéi au docteur en faisant un petit tour par hasard ? »
Le regard d’Emma était devenu franchement soupçonneux.
Eric était en position semi assise dans le lit, la couverture recouvrant juste la taille. Emma l’enjamba alors, à califourchon sur lui. Elle planta ses prunelles bleue acier dans les siennes.
« Pas du tout » répondit Eric sur un ton qui mourut sur ses lèvres, comme si il avait cherché à ramener a l’intérieur cette réponse insatisfaisante et dénuée de sincérité.
« Tu es absolument sur ? Tu n’as rien à me dire ? » lui dit elle d’une voix trop mielleuse pour être honnête. Eric se dit qu’à cet instant sa femme lui faisait figure d’un membre sexy de la STASI.
Eric était sur le point de craquer, ce regard bleu acier était plus pénétrant qu’une lame acéré. Il avait du mal à le soutenir.
Emma lécha de manière obscène les lèvres de son mari à plusieurs reprises, et Eric décela une drôle d’odeur, peut être un gout même, inhabituel.
La salope ! Elle avait sucée des queues et l’embrassait sans vergogne, l’odeur de stupre encore présente.
Emma avait sucée pas mal aujourd’hui, et elle savait qu’Eric le décèlerait, mais elle n’en avait cure !
Elle avait suffisamment de soupçons, mais pas de preuve qu’il savait vraiment. Aussi, son cher mari voulait jouer ? Qu’il en soit ainsi.
Elle commença à vouloir tirer sur la couverture, mais Eric, à bout, lui dit :
« Non arrête, c’est là que j’ai le plus mal, si il te plait ! »
Emma lui décocha un regard noir. Elle se leva, et sans un mot se dirigea dans la salle de bain.
L’eau de la douche se mit à couler. Eric était tétanisé par son expérience.
Mais avec quelle étrangère vivait-il depuis tant d’année ? Elle lui avait révélé bien des aspects de sa personnalité ces derniers temps, aspects qu’il ne connaissait pas d’elle. Il devait bouger, Emma avait bien faillit voir ses soupçons confirmés. Si elle avait tiré un peu plus la couverture, elle aurait vu un pantalon qui ne s’accordait en rien avec le haut de pyjama que portait son mari.
Eric s’assura qu’elle était bien sous la douche. Il commença à basculer une jambe et s’arrêta aussi sec dans sa course. Et si elle le guettait ? Faisant semblant pour le prendre sur le fait, encore habillé ?
Il tendit l’oreille. L’eau avait cessé de couler. Il entendit sa femme se savonner avec vigueur. Quel imbécile il faisait ! Elle y était vraiment, sauf que maintenant il ne disposait plus que tu temps de rinçage pour agir. Il allait devoir jouer serrer à l’ avenir. Elle aurait fait une redoutable joueuse de poker se dit-il. Il termina de passer son pyjama, et rangea promptement le désordre dans l’armoire avant de se recoucher.
Eric essaya de s’occuper pour se ressaisir. Il prit son ordinateur portable dans cette optique.
Emma sortit de la salle de bain, que l’ordinateur en question n’avais même pas passé l’écran d’accueil, jouant sa musique rébarbative ainsi que l’animation de sa fenêtre courbée, morcelée en 4 parties se rejoignant dans un concert de couleurs, si connu de par le monde.
Elle était nue. Son mari la regardait se disant qu’elle était belle à en mourir. Elle s’approchait de lui, féline. Eric déglutit avec peine. A quelle sauce allait-il être mangé cette fois ?
Elle remonta jusqu'à lui, se trouvant dans la même position que quand elle rentra quelques minutes plus tôt, alors qu’elle le questionnait. Elle mit l’objet gênant, l’ordinateur, sur le coté, appuyant au passage sur des touches déclenchant une série de sons plaintifs de la part de l’objet, comme si il se plaignait d’un tel dédain.
Elle recommença a embrasser son mari avec fougue. Leurs débauches de langues et de salive, agrémentées de bruits de succion, ressemblait a deux escargots en plein accouplement, chaud, humide et entremêlés.
Elle remonta le bassin a hauteur du visage de son mari, accompagnant le mouvement de sa femme en glissant un peu plus couché dans son lit.
Elle colla son sexe contre la bouche de son mari. Elle dit alors, sur un ton qui ne souffrait aucune contradiction :
« Tu vas me lécher jusqu'à ce que je jouisse, me suis-je bien fait comprendre ? »
Eric ne pouvait même pas protester, déjà à moitié par le sexe rempli de cyprine de sa femme. Il entreprit de faire ce qu’elle lui ordonnait. Il lécha avec application ses grandes lèvres humides, au petit gout épicé. Passant et repassant sur le clitoris. Après plusieurs minutes de ce traitement, Emma commençait émettre des halètements qui traduisaient son appréciation de celui-ci. Elle s’était dit que peut être, elle reconnaitrait sa façon de lécher, comme tout a l’heure au sex-shop. Mais elle se laissait maintenant entrainer par ses sens, et se moquait éperdument à cet instant de savoir si elle avait tord ou raison.
Elle sentait le plaisir monter petit à petit, puis l’orgasme arriva, dévastateur.
Elle descendit alors langoureusement sa tête vers le sexe de son mari, libérant son visage de sa prison humide. Emma commença une fellation diabolique. Eric se sentais aspirer avec une telle vigueur qu’il se demandait si elle n’allait pas faire passer ses épididymes par l’urètre. Des années d’expérience en avait fait une suceuse hors pair. Elle faisait jouer sa langue autour du gland comme une véritable succube. Eric aurait signé tout les contrats diaboliques de l’enfer avec chaque goutte de son sang en cet instant pour peu que ce geste ait prolongé d’une minute de plus cette fellation. Il était au bord de l’explosion, Emma, toute a son expérience le sentit, et accentua juste comme il fallait pour qu’il vacille. Il éjacula tout ce que ces pauvres testicules pouvaient contenir. Emma ne laissa pas une goutte lui échapper.
Ils se regardèrent avec complicité, un des rares instants d’échange de ces derniers temps.
Absorbés comme ils étaient, ils ne purent voir les yeux scrutateurs qui n’avait rien ratés de la scène qu’ils leur avaient offert, cachés par le noir de l’écran de veille de l’ordinateur, qui avait servi d’innocent intermédiaire. …

Le réveil fut douloureux pour Eric, il avait un petit peu trop tiré sur la corde la veille, et il le sentait ce matin. Une odeur douceâtre de viennoiseries chaudes embaumait la pièce. Elle venait d’en bas et il entendait sa femme s’affairer a la préparation d’un petit déjeuner.
Il n’en revenait pas de ce qu’il avait vécu ces derniers jours, ni même de l’audace effrontée dont pouvait faire preuve Emma. Il entendit le téléphone fixe de la maison sonner en bas et sa femme répondre prestement, Mais de l’étage il ne pouvait capter la conversation. Il alluma la télévision, se mettant sur la chaine d’information. Eric ne s’imaginait pas que ce geste aurais des répercussions sur sa vie entière, qu’il allait le ramener a une dure réalité. La journaliste à l’écran décrivait la faillite d’une grande banque américaine. Cette même banque possédait la société d’assurance d’Eric.
Toutes les actions qu’Éric possédait était dans son entreprise, entreprise qui allait s’effondrée sous peu, il le savait ! Il n’avait pas fait des études d’économie pour rien !
Il devait se rendre aujourd’hui a son bureau, chercher les titres d’action qui était là bas. Il y en avait pour quelques millions, et Eric n’avait cure que cela passe pour du délit d’initié quand il les aurait vendus.
Emma se tenait dans l’embrasure de la porte, portant le plateau du petit déjeuner.
« Bonjour mon chéri ! Comment ça va ce matin ? »
« Bien mon amour… »
« C’est un petit bien tout de même ! Tiens je nous ai préparé un petit déjeuner »
Eric se saisi d’un pain au chocolat, il était chaud, et le chocolat fondant a l’intérieur lui réchauffa le cœur.
« Ton chef, Hervé, a appelé tout à l’heure, il doit te remettre un dossier très important. Je dois passer à la réception de ton entreprise aujourd’hui pour le récupérer »
« Il t’as dit ce que c’était ? »
« Non, juste que c’était très important, je pense que je vais y passer dans la matinée, mais j’ai quelques courses à faire avant. »
« D’accord mon amour. »
Ils dégustèrent leur petit déjeuner. Emma fut la première prête, mini jupe simple, talons et bustier pas trop échancré, autant dire quel faisait figure de bonne-sœur sage au regard de ses standards habituels. Elle venait de quitter la maison pour ses occupations. Eric était tout à ses réflexions, se demandant comment il allait agir. Il devait se rendre a son entreprise très rapidement si il voulait récupérer ses titres afin de ne pas perdre son argent. Les cours de la bourse sont si fluctuants, faisant et défaisant des fortunes plus rapidement qu’il ne faut de temps pour même le penser.
Il se prépara donc et sortit. Il gagna le premier arrêt de tram, et pris celui-ci. Il aurait un changement place des quinconces, puis il monterait a bord de celui qui le conduirait a son entreprise dans le quartier Mériadeck. Son tram s’arrêta sur la fameuse place. Eric pris un journal gratuit mis a disposition des voyageurs, que quelques étudiants leurs tendaient en les hélant. Il détestait ces torchons, pratiquant très souvent la désinformation, ou tout du moins déformant les véritables nouvelles. Il s’installa dans le deuxième tram et entreprit de parcourir, avec un désintérêt certain, ce fameux journal. Il sortit son téléphone pour localiser Emma. Elle devait toujours porter son porte clef. Après trois interrogations infructueuses du logiciel, Eric pesta, les piles devait être à plat pensât-il, il ignorait qu’elle l’avait perdu lors de son périple au sex-shop. Tant pis, il essaierait de ne pas passer par l’entrée principale, mais par le parking de son entreprise, pour ne pas tomber sur sa femme qui pourrait potentiellement y être. Il continua sa lecture, espérant qu’elle permettrait de raccourcir la pesanteur de son voyage.

Elle n’aimait pas particulièrement son travail, puisqu’elle était, pour tous ces pontes de l’assurance, aussi insipide que le contenu de leur petit déjeuner, elle qui était l’hôtesse d’accueil de cette grande entreprise. Elle fut tirer de sa rêverie, mettant son chef dans des mises en scène toute plus humiliantes les unes que les autres, par le bruit caractéristique de talons de femmes. Avec une façon de marcher qui ne lui disait rien. En effet, au plus fort de l’ennui d’une journée type, elle s’amusait à reconnaitre le pas des employés, femmes comme hommes, mais là, ce pas ne lui disait rien. Elle sentait une grande assurance dans ce pas, dégageant également une certaine sensualité.
La femme se dressa devant elle, grande blonde, et très belle.
« Bonjour mademoiselle ! Emma Marshal, je suis la compagne de Mr Eric marshal qui travail ici comme courtier, j’ai été appelée ce matin par son supérieur afin de récupéré un de ses dossier, vous devez être au courant ? »
« Mr marshal ? Ha oui je vois qui c’est, c’est un des seul qui est gentil et poli avec moi, au moins je ne suis pas une simple potiche pour lui, il est différend des autres ! Comment va-t-il ? »
« Il se remet doucement de son accident. Bien êtes vous au courant de l’affaire qui nous intéresse ci-avant ? » Lui rétorqua Emma avec une pointe d’agacement à peine dissimulé.
L’hôtesse s’aperçue vite que Mme Marshal n’avait pas la sympathie de son mari, qu’elle croisait souvent dans certains couloirs, il avait toujours un mot gentil pour elle, transpirant la compassion pour cette femme que tout le monde méprisait du a son statut social.
« Mademoiselle ! »
Emma la tira de ses pensées.
« Non je ne suis pas au courant, je vais l’appeler tout de suite. » Lui rétorqua l’hôtesse avec un sourire et plein de condescendance.
« Oui ……..Oui monsieur, je le lui dis tout de suite ! »
« Mr Hervé Dubonnet va vous recevoir, il tenait à vous le remettre en personne. »
« Où est son bureau ? »
« Vous prenez l’ascenseur derrière L’accueil, troisième étage, bureau 106 »
Emma se mit immédiatement en quête du fameux ascenseur.
« De rien…. » Siffla a voix basse entre ses dents l’hôtesse d’accueil, oui décidemment elle détestait ce job.


Emma frappa porte du bureau 106. « Entrez ! » entendit-elle, ce qu’elle fit sans se faire prier.
« Bonjour Mme Marshal, réussi à dire avec peine Hervé, asseyait vous je vous prie ! »
Bon dieu Eric avait vraiment une perle se dit-il. Il l’avait déjà vu à quelques soirées organisées par l’entreprise, et elle lui avait chaque fois laissé un souvenir en béton, particulièrement dans son caleçon, Quelle bombe !
« Alors mr Dubonnet ? Quel est ce dossier si important qu’il ne faille même pas le laisser a ma disposition a l’accueil ? »
« Patience voyons, Mme Marschal ! Je vous offre quelquechose ? Café ? Thé ? Ou autre chose ? »
« Appeler moi Emma, si il vous plait….et je veux bien un café fort, sans sucre. »
Le café fut prestement préparé et servit. Emma trempa ses lèvre dans la boisson encore trop chaude, mais en bu tout de même une gorgée.
« Alors ? Je vous écoute ! » Lui dit-elle, pleine d’assurance.
« Voila Emma, je suis un peu….embêté ! Voyez-vous, je possède un fichier compromettant sur un de mes employés, et je ne sais que faire de celui-ci ! »
Emma retira ses lèvres de sa tasse brulante.
« Et en quoi cela me concerne-t-il ? »
Hervé tourna l’écran de son ordinateur vers Emma, qui sentit son poult accélérer ainsi que sa respiration. Elle trempa de nouveau ses lèvres dans le liquide brulant, pour tenter de se soustraire a ce que l’écran lui renvoyait. C’était ni plus ni moins ses ébats d’hier avec son mari, Eric !
Foutu ordinateur ! Pourquoi ne l’avait-elle pas refermée ?
Elle sentait ce que cet homme allait lui demander dans son fort intérieur, et, même si elle adorait le sexe, elle détestait ce genre d’homme, arriviste au possible !
« Cela vous plait-il ma chère ? Du grand cinéma non ? J’aime particulièrement le moment où l’actrice principale avale tout sans sourciller ! Comme j’aimerais que l’on me fasse la même chose ! Ho mais que suis-je distrait ! Il se trouve que j’ai quelqu’un ici présente qui se fera une joie de me prodiguer ce que je demande, si elle veut que son mari garde son poste ! »
Emma posa sa tasse sur le coin du bureau, sans mot dire. Là ce n’est pas elle qui menait la danse !
Elle commença à retirer son top et s’approcha doucement d’Hervé.
Il appuya sur la touche de son interphone.
« Qu’on ne me dérange sous aucun prétexte ! Et ce durant l’heure qui suit ! Entendu ? »
« Entendu monsieur. » Lui rétorqua une voix déformée à travers l’interphone.

Le tram annonçait enfin l’arrêt qu’Eric attendait. Il descendit et pris la direction de son entreprise.
Il devait faire vite, et que le moins de monde qu’il connaissait s’aperçoive de sa présence.
Il ne pouvait passer par l’accueil, trop risqué, aussi se dirigea-t-il à l’arrière du bâtiment vers une petite porte grise avec un digicode. Il pénétra par le parking et gravi les deux niveaux d’escalier a pied.
Il se dirigea vers l’ascenseur derrière l’accueil principal. Dans l’ascenseur il appuya sur trois.
Le tintement d’arrivée le fit sursauter. Il avait l’impression de faire un cambriolage, alors qu’il passait juste a son bureau, mais la sensation était étrange, un peu comme si tout le monde savait ses intentions et été là pour l’en empêcher. La porte s’ouvrit sur une belle petite brune au visage éteint, qui s’illumina en le voyant.
« Mr Marshal ! Comment aller vous ? Ça alors, quelle coïncidence, votre femme est présente aussi ici ! »
« Oui elle devait passer à votre accueil me chercher un dossier. »
« Elle est montée à la demande de mr Dubonnet dans son bureau, il y a une demi-heure de cela. »
« Ha bon ? » fit Eric, étonné.
« Je suis contente que vous alliez bien ! Je vous souhaite une bonne journée mr Marshal. »
« Allons, appelez moi Eric, et passer une excellente journée aussi, au moins votre joli sourire aura quelque peu aiguayé ma morne journée ! »
L’hôtesse regagna l’ascenseur, avec un contentement qui lui faisait du bien, il était vraiment sympathique, ce mr Marshal.
Eric se dirigea vers son bureau, le n°102. Il pénétra à l’intérieur et se mit face a son coffre fort personnel. Il composa le code d’ouverture et se saisit des titres qui l’intéressaient. Puis un doute s’insinua en lui, elle n’était plus à cela près après tout ! Il entreprit de se diriger vers le bureau 106…

Emma s’affairait depuis un bon moment sur la queue de se salopard d’arriviste pensât-elle, elle avait même, au début, pensée la lui mordre. Mais une chaleur caractéristique lui envahissait maintenant le bas ventre. Elle mouillait abondamment. Elle aimait être soumise malgré tout, et le fait qu’il la forçait l’excitait au plus haut point.
« Putain que tu suce bien espèce de salope ! Eric sait qu’il a une grosse salope à la maison ? »
Emma lui planta ses prunelles bleues droit dans les siennes en décrivant un large non avec la tête.
« Ho bordel quelle suceuse ! Je suis sur que tu le cocufie comme une vrai petite pute ! »
Là c’est un large oui avec le sourire qu’elle décrivit, sans se départir de sa fellation, qu’elle prodiguait comme une damnée.
« Je suis sur que tu adore le cocufié, hein ? T’as une belle tête de salope qui adore ça ! »
Toujours un oui enjôleur en guise de réponse.
« Aller lâche ma queue salope ! Et tourne toi que je t’encule bien fort, et tu sais quoi ? Je ne vais pas bouger de mon fauteuil, toi bien à quatre pattes, tu va imprimer le rythme, avec ton joli petit cul ! »
Elle s’exécuta de suite, et il la pénétra sans ménagement, puis ne bougea plus. Il lui administra une violente claque sur les fesses.
« Aller bouge toi salope, et plus vite que ça ! »
Elle se pilonnait elle-même sur cette queue qu’elle ne pensait pas être si bonne !
« J’ai une idée ma belle ! Tu va appeler ton mari tout de suite sur son portable et tu va lui parler de la pluie et du beau temps tout en continuant ! Et ne flanche pas ou ne raccroche pas trop tôt ! Tu as compris ? »
L’idée excita Emma de plus belle. Elle se faisait démonter par une belle queue et elle ne savait même pas si elle arriverait à parler correctement. Elle composa le numéro de son mari. Son cœur se serra en même temps que son anus sur la queue d’Hervé qui n’avait pas encore comprit la situation. En effet, presque immédiatement elle entendit une sonnerie de portable, tintée du bruit d’une porte que l’on pousse, laissant apparaitre dans l’embrasure un Eric avec un regard qu’elle ne lui connaissait pas……

A suivre (si vous le voulez bien ;-)

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