Ah... Scott !

Je suis étudiant en droit et les fins de mois étaient difficiles, jusqu'à ce que je retrouve, par hasard au coin d'une rue, Fabien, un ancien copain de classe. Ce jour-là, autour d'un café, il me parle de sa nouvelle vie, et surtout de son nouveau job : patron d'un service de conciergerie pour des clients fortunés qui sont prêts à payer très chers des prestations sur mesures et très personnelles.

Fabien me dit qu'il a besoin d'un chauffeur pour des missions ponctuelles, quelques heures, de temps en temps. Le salaire horaire est alléchant et ça n'empiètera pas sur mes études. Il me fait comprendre le lien étroit entre les pourboires et la satisfaction des clients.

Fabien dispose d'un solide réseau et il est très apprécié. Il connait très bien ses clients et je suis toujours précieusement ses conseils. J'adore ce job. Il a ses contraintes, mais je rencontre des tas de gens incroyables. Il se passe parfois sur la banquette arrière de ma limousine des choses extravagantes pour lesquelles, je le comprends très vite, je dois rester un spectateur discret.

Je fais une exception, un été. Un riche industriel écossais, client régulier, marie sa filleule. La semaine qui précède l'événement, je fais beaucoup d'aller-retour entre les divers palaces où logent les membres de la famille, les boutiques de luxe et le grand château loué pour l'occasion. La veille de la cérémonie, je charge devant un grand hôtel un jeune homme seul en tenue traditionnelle. Il est attendu pour la dernière répétition.

Sur le chemin, je l'observe dans le rétroviseur. Il soutient mon regard. Je me sens troublé mais je ne saurai dire pourquoi. Mon portable sonne. Quand je décroche, je reconnais l'homme qui a réservé mes services cette semaine. Il me demande si je peux lui rendre un service personnel… très personnel insiste-t-il et me motive avec une récompense très… conséquente !

- À l'arrière… il est à moi, c'est ma propriété.



C'est étrange… ces mots… sur ce ton… Je sens quelque chose en moi qui prend le contrôle. C'est difficilement descriptible. En d'autres circonstances, j'aurai trouvé ça inquiétant. Là, c'est… électrisant.

- Vous allez vous arrêter et passer à l'arrière. Je vous rappelle dans deux minutes.

Je stoppe dans une rue plutôt calme. Surtout, il y a une place pour la longue voiture. À l'arrière, je m'assois à côté de mon passager. Quand je claque la portière, tout devient silencieux. Seul le bruit du cuir qui craque quand nous bougeons donne un peu de relief à cette étrange atmosphère. Nous sursautons tous les deux quand mon portable sonne. C'est un appel vidéo cette fois-ci. Je l'accepte mais rien n'apparait sur mon écran. Mon correspondant me demande de poser mon téléphone debout à un emplacement précis. J'ajuste son orientation selon ses indications et reprend ma place.

- Remontez son kilt, me commande-t-il, doucement.

Je perçois d'abord un éclat métallique. Puis apparaît sa cage de chasteté qui emprisonne sa bite et ses testicules. Un cockring épais fermé par un petit cadenas maintient le tout en place. Les lumières de l'habitacle laissent deviner une peau douce et satinée. Il n'a pas un poil.

- La pochette qu'il a autour de la taille, fouillez dedans.

J'en retirais un gant en latex et un tube de gel. Je savais ce qu'il voulait, mais je n'avais jamais tenté cette expérience. Il vit mon hésitation et me fit comprendre qu'il n'appréciait pas. De nouveau, ce ton… et cette impression, comme s'il s'emparait de moi. Quelques mots d'anglais et mon compagnon bascule légèrement sur sa droite, se cale sur son coude et met son pied gauche sur le bord de la banquette. Les ordres s'enchaînent. "Il" décide de tout et impose le rythme. Me voilà maintenant à genoux, face à mon compagnon. Je dois ganter ma main droite et déposer une noisette de lubrifiant sur mon index. "Il" me laisse respirer trois fois et je dois caresser son anus puis entrer une phalange.
Je pousse encore un peu et dois replier mon doigt. Puis ressortir. Et recommencer. Son bassin s'anime de petits mouvements. Il se pince les lèvres.

- Deux doigts maintenant… plus profonds… et plus vite… plus vite… ralentissez… repliez-les… doucement… doucement… ressortez… recommencez…

Je sens la prostate qui durcie en roulant sous mes doigts. Lorsque quelques gémissements se font entendre, "Il" me commande de sortir. Je me redresse et caresse l'intérieur de ses cuisses. Je remonte jusqu'à son pubis imberbe. Je dois le faire maintenant avec le bout de mes doigts puis avec mes ongles, mais sans le griffer. Je dois aussi alterner avec de petites tapes. Le jeune homme étouffe ses cris avec sa main gauche. Son sexe a gonflé mais la cage le contraint. Au bout, là où peut s'échapper l'urine, pointe d'abord une perle. Rapidement, une guirlande décore sa cuisse tellement il mouille.

- Toute la main, maintenant, m'ordonne le téléphone. Et pas d'hésitation !

La sensation est étrange… comme si j'avais pris le coup qui devait mieux faire rentrer cet ordre. Je me sens flotter. Je regroupe tous mes doigts et je pousse pour faire rentrer ma main. J'ai l'impression que mon cœur va exploser. J'ai la tête qui tourne légèrement et je sens ma bite qui se rempli de sang. Je suis dedans maintenant. "Il" m'ordonne de ne pas bouger, puis de faire de petits mouvements. D'abord d'avant en arrière, ensuite vers le haut. Puis en même temps. L'homme autour de mon poing se redresse légèrement et me regarde. Ses yeux brillent d'un étonnant éclat et au moment où il allait ouvrir la bouche…

- Shut up !

Mon érection est maintenant légèrement douloureuse. Je cale mon coude droit prêt de mon sexe et je donne des coups de bassins pour accompagner mon bras, avec au bout ce cul qui avale ma main. Je suis les instructions et continue à caresser, griffer et tapoter ses cuisses et son bas ventre. Le jeune homme se tord pour mieux s'empaler et accompagner les mouvements de mon corps.


- Je veux ta main gauche sur sa gorge maintenant !

Les instructions sont précises. L'emplacement de ma main, de mes doigts, comment je dois serrer, combien de temps, quand je dois arrêter, puis recommencer. Je n'avais jamais ressenti une telle intensité. J'ai des traces de sa mouille plein mon pantalon. Il a même commencé à juter. Et je sens que mon boxer est trempé par le même cocktail.

- STOP !!!!

Je ne bouge plus. "Il" me commande de me retirer et de lui faire une petite toilette. "Il" me rappelle que sa chose a rendez-vous et raccroche. Je jette un dernier coup d'œil sur l'homme en kilt et reprends ma place au volant. Pendant le trajet, je jette quelques coups d'œil dans le rétroviseur, mais il regarde par la fenêtre. Arrivé à destination, je le vois s'éloigner et rejoindre son maître, qui me fait un grand sourire et me salue discrètement de la tête.

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