Vient Le Temps Des Retrouvailles

Lorsque que l’idée de fêter les trente ans de Claire m’est venue, ma première pensée fut d’inviter son cousin (en fait, il est le fils de sa marraine, et par simplicité d’explication, elle dit qu’il est son cousin). Depuis le temps qu’elle m’en parlait, j’allais enfin pouvoir le voir en chair et en os. Mais voilà, il y avait un hic. Je ne savais pas comment le joindre, ce foutu cousin. À l’aide de quelques proches de Claire, j’ai pu rassembler des fractions de renseignements qui vont pouvoir m’aider à entamer mon début de recherche.

Je sais la ville où il demeure, mais pas son adresse, et qu’il est marié. Comme dit le proverbe, petit à petit l’oiseau fait son nid. Mais l’échéance de la date approche à grands pas et moi je piétine ; plus aucune piste pour approcher Roland. Sur l’avis d’un ami, je tente de téléphoner à la mairie de sa localité. Je tombe sur une voix de femme. Je lui fais perdre d’abord trente minutes de sa journée, le temps passé à lui exposer le contenu de ma démarche. Elle me précise alors qu’elle va joindre la personne concernée, lui donner mes coordonnées et qu’il en fera ce que bon lui semblera.

Les jours passent et pas de nouvelles. Puis un matin, alors que je n’espérais plus rien de ce côté, j’ai l’agréable surprise de l’avoir à l’autre bout du fil. En quelques mots je lui précise le pourquoi de ma démarche, il me donne l’assurance d’assister à la fameuse fête, accompagné de son épouse Cécile.

XXX

LE JOUR DE L’ANNIVERSAIRE

— Claire ! Il faut que tu viennes, un autre cadeau ! Mais pour ça, il faut que tu viennes sur le perron. Celui-là, je n’ai pas pu l’envelopper.

Ma phrase a l’air de la surprendre. Elle s’avance sur le devant de la salle et aperçoit Roland. Elle lui bondit dessus et le serre entre ses bras, le couvrant de bises. Le rituel des retrouvailles se déroule, politesse, éclats de rire, souvenirs, enfin tout le train-train habituel.

La soirée bat son plein et, mon verre à la main, je regarde toutes ces personnes déchaînées. Claire a disparu, il faut avouer que je ne la cherche pas non plus, lorsqu’une tornade s’abat sur moi par derrière, m’entraînant avec elle dans sa chute ! Surpris et abasourdi par le choc, je constate néanmoins, avec plaisir et soulagement, que la dite tornade est en fait Cécile, qui semble avoir un peu abusé de l’alcool.

— Oh ! Je m’excuse.

Je sens que ce qu’elle dit est sincère. Au moment de nous relever, je vois que quelque chose ne va pas chez elle, à la vilaine grimace qui déforme son visage.

— Ça ne va pas, Cécile ? lui dis-je.
— Non, je pense que je me suis fait mal à la cheville en tombant.

Je lui offre immédiatement mon aide afin de la soutenir et l’accompagner dans un endroit plus calme. Je jette un coup d’œil dans l’assistance pour repérer si j’aperçois son époux, mais point de Roland. Je la prends par la taille pour la soulager et je la guide dans une salle annexe où j’ai auparavant déposé les cadeaux de Claire et dont je suis le seul à posséder la clé. Elle peine vraiment à marcher et plus je la soutien, plus elle se laisse aller sur mon bras, si bien que ma main finit par toucher sa poitrine, premier émoi !

— Je vais te déposer dans un endroit à l’abri, et tout de suite après je vais avertir Roland.
— Oui, c’est très gentil de ta part.

Son Roland l’a délaissée pour d’autres occupations ! Au bout de quelques dizaines de mètres, je commence à faiblir physiquement et je ne sens plus les muscles de mon bras.

— Désolé, Cécile, je n’en peux plus. Je pense que je vais te prendre dans mes bras, si tu veux bien.

Je l’att aux cuisses et glisse mon bras sous son aiselle, ma main venant se caler sur son ventre, juste sous sa lourde poitrine .Enfin, arrivés devant la remise, je fais descendre la blessée sur le sol, je sors la clé de ma poche, j’ouvre la porte, j’allume et j’aide Cécile à entrer.
Je la soutiens pour l’asseoir sur une chaise. Pour me permettre de reprendre un peu mon souffle, je m’intéresse sommairement à sa cheville. Je m’agenouille à ses pieds.

— Je me permets de te déchausser ?
— Oui, bien sûr. Fais tout ce que tu veux, pour me soulager de cette douleur atroce !

Je soulève son pied douloureux et retire sa bottine droite, qui se défait facilement. Son petit pied glisse avec un petit bruit agréable à entendre. Mon adrénaline à cet instant monte en injectant une grosse quantité de sang à mon sexe qui se raidit. Elle porte des collants noirs à résille et je peux voir que ses ongles sont vernis en rouge, assortis à la jupe longue et étroite qu’elle porte. Les résilles mettent en valeur les courbes et les sillons de son petit pied. Je masse doucement la cheville touchée, du talon jusqu’au bas du mollet. Elle s’étire en arrière et je l’entends me dire :

— Que cela me fait du bien !

Je retire alors sa deuxième bottine. Pourquoi, je ne sais pas, et je caresse ses deux pieds maintenant. Elle s’abandonne totalement à son plaisir, soupire d’aise, indifférente au fait que la porte est restée ouverte depuis notre arrivée. Je suis de plus en plus excité, à la fois sidéré et émerveillé par ce spectacle dont je pense être le jouet. Je me sens complètement pris de court. Elle me déstabilise. J’essaie de me comporter normalement, mais je suis fasciné par le jeu qu’elle est en train de jouer avec moi. C’est contre mon gré que je libère ses petons. Elle remue alors ses doigts de pieds, en soupirant avec sensualité.

— Je me sens de mieux en mieux. Alain, tu es un vrai magicien. Dis, tu trouves mes pieds jolis ? Car Roland ne les trouve pas extra !

Je suis tellement embarrassé que j’en reste muet.

— Ne sois pas si timide ! ajoute Cécile en souriant, puis elle enchaîne : alors dis-moi la vérité, est-ce que tu trouves que mes pieds sont jolis ?
— Oui. Et je vais même te dire que je les embrasserais bien !

Pas surprise de ma réponse, elle lève alors ses pieds vers mon visage et me présente ses orteils pour que je les embrasse.
Je m’en saisis dans les mains, porte ses orteils pointés jusqu’à mes lèvres, et les embrasse délicatement l’un après l’autre. Du talon aux orteils, je me mets à caresser, frôler, masser et chatouiller ses magnifiques petits pieds. Cécile se tortille sur sa chaise et m’encourage à continuer. La magie de la résille me permet d’écarter les mailles afin que ma langue travaille et je décèle un point particulièrement sensible au creux de ses orteils, elle commence à haleter et à gémir à répétition.

Son geste me surprend : elle remonte sa jupe le long de ses jambes ! Je l’aide à la relever et par la même occasion, je me dirige vers la porte extérieure pour la fermer à clé. Lorsque je reprends ma place, ses doigts jouent à faire l’amour à son clitoris écartant son minuscule string tout trempé. Mon sexe se raidit encore plus, tandis que ma bouche avide soustrait de ses orteils leur goût salé. Mon cœur bat de plus en plus fort, j’ai du mal à me contrôler. Je lèche à présent ses plantes de pied sur toute leur longueur, à grands coups de langue et elle gémit, me suppliant de continuer.

Finalement elle laisse échapper un cri perçant d’extase et son corps s’agite de soubresauts convulsifs et violents. Son gros orteil encore dans ma bouche, je me redresse et me défroque, pour lui montrer mon sexe très excité. Je m’agenouille devant ma conquête et love mon visage entre ses cuisses. Je respire son odeur à travers le tissu. Ma bouche, mon nez, mes lèvres, ma langue ne cessent de la frôler et de s’enivrer de sa chair. Cécile respire de plus en plus fort. Je prends un réel plaisir à taquiner ses entrailles, d’etendre les bruits de mes mouvements dans son vagin amplifiés par sa siprine et cela jusqu’à ce qu’elle se mette à crier son orgasme, (ignorant totalement de se faire découvrir, mais la musique faisant son travail, il n’y avait aucun danger) serrant violemment ses cuisses sur moi et laissant échapper de son antre un flot de son jus.

Je me redresse, prends une jambe dans chaque main pour les écarter doucement à la verticale.
Je m’offre ainsi un panoramique de son buisson noir, au bord de la chaise, en équerre, merveilleusement érotique. Je m’enfonce progressivement en elle, m’accrochant à ses cuisses pour mieux la pénétrer, jusqu’à ce que nos pubis se heurtent. Cécile soupire, la bouche entrouverte. Puis je recule et commence un long mouvement de va-et-vient. Je profite aisément d’elle. Je regarde mon membre entrer et sortir, un vrai délice. Je sens le sexe de Cécile qui se comprime. Je n’en peux plus, mais je veux profiter du moment et retarder au maximum l’extase, je ralenti et respire lentement. Je recommence plusieurs fois la manœuvre, Cécile m’encourage à me lacher en elle, mais je tiens bon. Au bout de cinq ou six arrêt, je fini par me permette d’éjaculer, avec l’impression que du sperme va sortir par tous les orifices. L’orgasme le plus intense que j’ai jamais connu ! J’ai presque pu entendre un "slash !" Mon corps continue à se convulser et de longs jets de sperme gluant se répandent en elle.

Je suis exténué et mes jambes sont en coton, mais je me rhabille…

XXX

Je n’arrête pas de courir partout, ce soir c’est ma fête d’anniversaire pour mes trente ans, et il reste tant de choses à préparer, pourvu que je n’oublie rien ! La salle que nous avons louée est prête, je peux rentrer à la maison prendre une bonne douche et me préparer, pour repartir très vite accueillir nos invités.

À peine sortie de la douche, je me précipite dans la penderie, hésitant encore sur le choix de ma robe. Celle-là convient parfaitement, je veux prouver qu’à trente ans on peut encore être sexy et désirable ! Elle est noire avec un décolleté profond et les pans en sont taillés en biais, laissant apparaître le haut d’une de mes cuisses alors que l’autre jambe se cache en dessous du genou. Mon étole sur les épaules, je relève mes cheveux de telle façon que les boucles s’échappent de mon chignon et m’entourent le visage. Parfum, boucles d’oreilles, collier, enfin tout l’attirail d’une femme qui se respecte. Je suis prête. Alain m’attend sur place.

Dix-neuf heures, les premiers invités arrivent : mes copines d’école, mes collègues, ma famille, bref une cinquantaine de personnes. Pendant l’apéritif, Alain me fait ouvrir quelques cadeaux puis me dit de venir sur le perron de la salle. Un cadeau non emballé ! me dit-il en me prenant par le bras pour que je le suive.

Quelle n’est pas ma surprise en voyant Roland, qui me regarde en souriant ! Je me jette dans ses bras, nous ne nous sommes pas vus depuis douze ans. Après quelques rires et phrases échangées, il me présente sa femme Cécile.

Mais qui est Roland, me direz vous ? Il y a quelques années de cela, j’ai fait une partie de mon initiation sexuelle avec lui, lors de vacances en Provence que je passais chez eux. Il faut dire aussi que sa mère est ma marraine. J’avais beau être majeure j’étais très timide et n’osais pas aborder les garçons à cette époque. Mais je me suis rattrapée depuis… Ce jour-là, j’étais allongée au bord de la piscine. À part les cigales, je me sentais seule au monde, tellement c’était calme et reposant. Soudain, j’ai senti une ombre au-dessus de moi. Curieuse, j’ai ouvert les yeux et vu Roland qui me regardait en souriant. D’un coup je fus dans l’eau. Il m’y rejoignit aussitôt et s’approcha de moi, pour me prendre dans ses bras et m’embrasser. Serrée très fort contre lui, je sentais son corps frémir. Roland avait trois ans de plus que moi et j’étais fier qu’un beau garçon comme lui s’intéresse à moi, car étant très réservée je n’avais aucun copain garçon autre que mes deux voisins. Les garçons préfèrent les filles qui aiment se faire remarquer, elles sont peut-être plus consentantes à leurs yeux.

Notre étreinte se faisait de plus en plus folle. Prenant conscience qu’on pourrait être vus, il me prit par la main et m’invita à le suivre en direction de l’escalier menant à sa chambre. Une fois en haut, il ferma la porte à clef derrière lui et s’approcha de moi pour reprendre son étreinte. Que c’était bon de se sentir désirée ! Ses mains caressaient mon corps. Quand je sentis mon haut de maillot tomber, j’étais à demie nue devant lui. Mon cœur battait la chamade, j’avais envie de sentir sa main se glisser dans mon bikini mais il m’entraîna sur son lit, nos deux corps collés l’un à l’autre. C’est alors qu’il me repoussa, je le vis retirer son bas de maillot de bain et, pour la première fois de ma vie, je vis un sexe d’homme. J’étais surprise de découvrir son anatomie et il dût le remarquer.

Il me saisit la main pour la déposer sur sa verge.

— Caresse-la !

Ce que je fis, très maladroitement je pense. C’était chaud, dur. Voyant mon hésitation, il posa sa main sur la mienne pour me montrer la marche à suivre, sa verge se libérait de sa prison de peau pour aller s’y recacher et ainsi de suite. Au bout de quelques minutes, il lâcha ma main pour me saisir la tête et la diriger vers son pénis.

— Suce, vas-y !

J’entrepris donc de mettre son sexe dans ma bouche, je trouvais que ça avait un drôle de goût, d’urine, j’étais écoeurée . Sa main sur ma tête me dérangeait mais j’obéis à son désir, faisant des va-et-vient de son sexe dans ma bouche. Par moment son gland venait tout au fond de ma bouche et je sentais des haut-le-cœur me secouer, mais il ne semblait pas s’en soucier. Et d’un coup je me suis retrouvée avec un liquide bizarre dans la bouche, que je me suis empressée d’avaler tant il me dégoûtait, et sans comprendre ce qui venait de se passer.

Revenu à la réalité, Roland s’est vite excusé auprès de moi, me demandant de recracher mais trop tard. Vexée, je me suis vite sauvée malgré ses appels. Ne connaissant rien à l’anatomie de l’homme, j’avais cru qu’il m’avait uriné dans la bouche. Il m’a quand même rattrapée et s’est confondu en excuses. Je lui ai pardonné mais au fond de moi je me sentais bizarre. Les vacances se sont terminées et nous ne nous sommes revus qu’une fois depuis, peu de temps après mon mariage.

Souvent, avec Alain, nous parlons de cet épisode et nous imaginons ce qui aurait pu se passer si j’étais restée. J’aurais peut-être permis à Roland de prendre ma virginité, ou simplement de me caresser et de me lécher à son tour pour me donner un intense plaisir. Alors, le fait de le voir là, ce soir, pour mes trente ans, ça m’a fait un choc. Qu’a bien pu encore imaginer Alain ?

La fête bat son plein, l’alcool coule à flots, les rires des invités dus aux pitreries d’Alain résonnent dans ma tête, pendant que je m’affère à vérifier si personne ne manque de rien. Mais si, je ne trouve pas les bouteilles de champagne ! Je décide donc de faire un saut à la maison, qui se trouve à cinq cents mètres de là. Au moment où je m’apprête à partir, Roland m’interpelle, je lui explique la situation et il propose de m’accompagner. J’accepte volontiers, je vais pouvoir bavarder un peu plus calmement avec lui pendant le trajet que nous faisons à pied.

Arrivés à la maison, totalement déserte puisque mes parents sont à la fête, nous commençons notre recherche. Rien dans la cave, ni dans le garage. Peut-être à l’intérieur ?

— Ah, elles sont là, dans le frigo ! Je commençais à me poser des questions.
— Tu as peut-être pensé les prendre mais tu ne l’as pas fait.
— Oui, ce doit être ça.

Je savais bien que ce ne pouvait pas être ça, puisque j’avais mis les cartons de bouteilles dans le frigo de la salle pour qu’elles soient bien fraîches. Alain, c’est toi qui as manigancé quelque chose ; si tu crois que je ne te démasquerai pas ! Si c’est vraiment ce que tu veux, tu l’auras voulu, me dis je intérieurement.

— Puisqu’on est là avec ces bouteilles, eh bien on va en boire une tout les deux en parlant du bon vieux temps.

J’ouvre la bouteille avec son aide, verse le liquide dans deux flûtes et invite Roland à venir s’asseoir sur le canapé.

— Tu m’en veux encore, lui dis-je ?
— De quoi parles-tu ?
— Eh bien, tu sais… de… de la fois où je n’ai pas été correcte avec toi. Je me suis sauvée comme une voleuse. J’avais été très vexée, c’était la première fois que je découvrais le corps nu d’un homme et ce qui peut en découdre.
— Non, c’est moi qui n’est pas été correct avec toi, je m’y suis mal pris, j’ai été égoïste et je suis sincèrement désolé. Tu m’as fait un tel bien que je n’ai pas pu contenir ma jouissance.
— J’ai honte parce que, tu vas rire de moi mais tant pis, j’ai cru que tu m’avais uriné dans la bouche.
— C’est vrai ? me dit-il en riant. Tu ne connaissais rien au sexe alors ?
— Non. Une totale idiote à ce niveau !
— J’ai donc gâché ton innocence. Et dire qu’au contraire j’aurais pu en profiter pour te faire découvrir le plaisir que l’on peut ressentir grâce au sexe !

Je pose mon verre sur la petite table du salon et entreprends de lui montrer que mon ignorance a disparu. Je décide en effet de passer à l’action. Si c’est ce que tu veux, Alain, d’accord, tu l’auras voulu.

Sans qu’il ait pu le prévoir, même si cela faisait partie de ses fantasmes, tout comme pour moi, je pose ma main sur son pantalon, sentant immédiatement la bosse de son sexe qui m’indique que je lui fais toujours envie. La grosseur de son sexe à l’époque m’avait surprise, me paraîtra-t-il toujours aussi gros aujourd’hui ? Ce que je sens à travers son pantalon m’indique qu’il est bien membré. Je déboutonne sa chemise et la jette négligemment sur le sol. Ensuite, ma curiosité l’emportant, je déboutonne son pantalon et son pénis m’apparaît car il ne porte pas de sous-vêtement. Oh, quel beau sexe ! Que ce doit être bon de se faire limer par un tel membre !

Je veux prendre mon temps. Roland me regarde, je veux le rendre fou. À genoux, afin de le lui retirer je fais glisser son pantalon le long de ses jambes puis je les écarte et me positionne entre elles. J’approche mon visage de son attribut, ferme les yeux en laissant ma tête se promener pour apprécier les effluves de son sexe. Ma langue tente une sortie pour le goûter, puis continue une danse tout autour, comme pour le nettoyer. Mes lèvres le baisent tendrement, j’ouvre la bouche pour y insérer le gland et le caresse du bout des lèvres, jouant aussi avec ma langue, aspirant de temps en temps. Puis, petit à petit, son bâton de plaisir envahit totalement ma bouche. Je fais des va-et-vient et je l’entends gémir de plaisir.

Avec l’expérience, j’ai appris à détecter quand une éjaculation se prépare. Ce moment venu, je cesse mon petit manège car je compte bien, moi aussi, parvenir au plaisir, et je décide de retarder la chose pour lui. Afin de corser un peu le jeu, je retire l’étole de mes épaules et lui lie les mains dans le dos. Il me regarde d’un air surpris, je souris sournoisement.

Je m’allonge sur le canapé pour m’offrir à lui. Il doit à présent faire preuve d’imagination s’il veut aller jusqu’au coït final, sinon je le laisserai sur sa faim, comme moi douze ans plus tôt. Comme il est privé de ses mains, je retire moi-même mes escarpins car j’espère bien qu’il va s’occuper de mes petits pieds, comme le fait si bien mon adorable mari. Mais non, monsieur attaque directement, saisissant ma robe entre ses dents pour la faire remonter, sans aucune sensualité. Puis il fait de même avec ma jolie petite culotte en dentelle, mais pour la faire descendre cette fois-ci. Moi qui suis une amoureuse des sous-vêtements, au grand plaisir d’Alain, et qui en plus de mes pieds adore sentir les effluves que dégage le tissu à la fin de la journée !
Déçue par son attitude, je le laisse faire pour cibler un peu plus le personnage. Je le sens gêné sans ses mains. Mais là, mon petit père, il va falloir que tu te débrouilles ! Je sens mon sexe suinter, grâce à la première partie de mon petit jeu, et pour lui faciliter la tache j’ouvre un peu plus les jambes. Roland se penche vers mon minou et sort une langue timide, on dirait qu’il n’ose pas. Deuxième coup de langue de même nature. Jamais je n’ai vu un homme agir de la sorte !

— Allez, vas-y, fais-moi du bien avec ta langue, lui dis-je.
— Tu mouilles trop, il faudrait t’essuyer un peu.

Alors là, c’est la meilleure ! J’ai envie d’exploser de rire. Je vais commencer à croire que c’est un puceau que j’ai en face de moi, la bite en l’air, juste prêt à prendre son plaisir en lâchant la sauce et basta, le travail est accompli. Mais alors là, mon petit bonhomme, tu ne sais pas sur qui tu es tombé.

— T’occupe, et vas y, suce moi, mange moi, fourre ta langue dans tous les coins, aspire mon clito !

Sa langue se fait enfin un peu plus fouineuse, au fur et à mesure de mes encouragements. Je commence à prendre du plaisir et peux me laisser aller sans avoir à lui donner des recommandations. La situation érotique et excitante reprend sa place. Les yeux fermés, je l’imagine comme je l’avais espérée et prends plaisir au petit jeu que je viens de mettre en place. La situation m’excite énormément et je laisse monter en moi la jouissance, déversant dans sa bouche mon torrent de miel.

Reprenant mes esprits, je décide de passer à l’étape suivante et je lui détache les mains, mais pour les lui lier de nouveau, les bras en avant cette fois. Je lui demande de se mettre à quatre pattes sur le carrelage, ce qu’il exécute sans discuter, se sentant complètement dominé par la situation. Pendant ce temps, je vais chercher un petit accessoire qui me sera bien utile. À genoux derrière lui, je lui écarte les fesses et laisse couler un peu de salive afin de lubrifier son petit trou, qui, je suppose, n’a jamais dû subir ce que je vais lui faire. Mon index masse la rosette, tente une introduction mais monsieur résiste. Il faut que je le dilate un peu, alors je me mets debout et frotte ma petite chatte sur ses fesses. Ça m’excite et mon miel continue à couler, ce qui va m’aider dans mon jeu. Je me dandine, et l’entends gémir un peu, il commence à y prendre goût, ce con ! Cécile, attention à toi au retour à la maison, tu risques de prendre ton pied.

Je me remets face à son beau petit cul, je ne dois pas le nier, et commence à jouer de ma langue sur son orifice, et il aime ça. Alors je continue encore un peu, essayant d’y introduire le bout de ma langue et de le dilater. Ensuite j’utilise mon lubrifiant naturel et tente à nouveau d’y faire entrer mon doigt, et cette fois-ci il y pénètre sans aucune difficulté, mais son anneau me comprime un peu. Les mouvements de mon index en lui le font geindre. Je tente un deuxième doigt bien lubrifié, puis un troisième. Jamais je n’ai osé faire subir ça à Alain, mais là, je dois dire que je m’éclate, c’est moi qui domine. Son trou est béant. Profitant de cette ouverture totale, je me saisis de ma surprise, qui n’est autre que le sex toy qu’Alain m’a offert le matin même, et il est, je dois dire assez bien membré, avec en prime un télécommande de vibration. Je l’introduis dans la grotte de Roland. Il se contracte mais se laisse finalement faire. Faisant d’abord des mouvements circulaires, je continue par des va-et-vient, et ajoute les vibrations tout en enfonçant de plus en plus mon allié. Il gémit, puis crie, et enfin, dans un râle puissant, jouit.

Je retire l’objet de mes délires de son anus et constate les dégâts faits par son sperme éparpillé un peu partout au sol. Je lui ordonne de se mettre sur le dos au même endroit, il sera ainsi couvert de son plaisir, et je me positionne sur lui, frottant mon sexe sur le sien. J’adore ça, il ne me faut donc pas longtemps pour arriver à l’extase et, dans un dernier élan, j’urine sur tout son corps, chose qu’Alain a toujours voulu que je lui fasse et que je n’ose lui faire.

Je libère Roland et file prendre une douche. À mon retour, il est toujours sur le sol ; je lui indique la salle de bains et, pendant ce temps, je nettoie le salon des traces de notre passage.

Lorsqu’il revient, je fais mine de rien.

— Un carton de champagne chacun, et en route pour continuer la fête, lui dis-je.
— Je n’en reviens pas de ce que tu m’as fait. Mais quel pied !

De retour dans la salle, je vois Alain sur la piste de danse en compagnie de Cécile. Nous les rejoignons et reprenons nos partenaires respectifs pour un slow langoureux.

— Bon anniversaire, ma chérie ! J’espère que tu profites bien de cette soirée ?
— Oh, oui ! Je te remercie, et je te ferai un rapport complet, promis. Quant à toi, te connaissant, je pense que tu as dû t’amuser aussi bien que moi !

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