De L'Épistolaire Au Réel

Deux ans … déjà deux ans que nous communiquons pas MSN.
Deux ans avec juste une ou deux photos et juste les mots qui s’envolent et qui trouvent leur écho dans nos esprits.

Nous apprenions à nous connaître doucement, silencieusement, un sourire béat aux lèvres devant l’écran et les émoticônes si sages.
Sages… voire . Nous nous racontions nos expériences, nos vies, nous glissions en conscience vers des rivages inconnus mais tellement excitants.
Nos échanges devinrent au fil du temps de moins en moins frileux, de moins en moins sages…
De plus en plus orientés, de plus en plus sexuels comme il se doit entre adultes consentants.

Moi, célibataire, elle, un peu trop mariée ... hélas . Moi à Paris, elle dans le Nord… encore hélas .

Echange de photos assez peu révélateur. Mais toujours cette impatience à se « voir » quotidiennement.
Elle me racontait ses rapports avec son mari et je m’étonnais qu’on puisse conclure en moins d’une demi heure tout compris !!!
J’avais du mal à m’imaginer la chose mais je me sentais vraiment désolé pour elle .
Au fil du temps, nous en sommes arrivés à jouer à « et si… »
Je lui proposais des histoires dont nous étions les protagonistes. Elle semblait à la fois gênée et excitée. Nous glissâmes doucement vers des récits fantasmées, des situations inédites pour nous.
Peu à peu, je la plaçais dans des situations de soumissions très soft où elle devait de laisser aller.

Vint le moment où nous avions été trop loin pour en rester là et où notre désir de passer dans le monde réel sa manifesta de manière plus soutenue… Nous convînmes d’un rendez vous.

Le cœur battant, je pris la route vers le Nord pour enfin voir mon épistolaire correspondante en chair et en os.
Les tempes bourdonnantes, nos regards se croisèrent et nous nous fîmes… la bise !!!
Nous avions convenu que nous nous verrions dans une chambre d’hôtel pour éviter de croiser des gens qui eurent pu la reconnaître.


Arrivé dans la chambre, nous nous sommes parlé, les yeux noyés dans le regard de l’autre.
Intense moment de réalité confondante de bonheur.
Excités, mais ne voulant pas rompre le charme, nous nous sommes pris dans les bras et nous nous sommes embrassés. Nos langues mêlées, nous avons profité de longs baisers tendres.
Quelques caresses échangées, toujours habillés mais terriblement excités.

Nous n’allâmes pas plus loin et je reparti vers Paris la tête pleine de papillons.

Nous reprîmes notre relation épistolaire impatients d’aller au delà… d’aller plus loin de nous découvrir vraiment, physiquement.

L’occasion nous fut donnée quelques temps plus tard. Nous savions tous les deux que cette fois-ci, nous allions « croquer la pomme », faire un accroc à sa robe de mariée.
Je repris le chemin émoustillé comme un jeune collégien se rendant à son premier rancard.

Arrivé sur place, la belle m’attendait. Intimidés par ce que nous allions faire, nous avons, cependant, su prendre notre temps pour s’embrasser tendrement et lentement se déshabiller l’un l’autre.
J’ouvris sa chemise découvrant une poitrine opulente et souple à peine cachée par la transparence voilée d’un soutien gorge rose. Ses mains s’égaraient dans les poils de mon torse découvert.
Le soutien gorge n’opposât aucune résistance et elle non plus. Le souffle court, elle me laissait la découvrir petit à petit. Mes doigts curieux s’aventuraient déjà vers la peau soyeuse de son ventre doux et replet un peu marqué des grossesses passées mais souple et qui vibrait tendrement.
Elle consentait et nos bouches soudées, les yeux ouverts, nous savourions cet instant où rien n’est encore fait et où tout reste à réaliser.

Ma main droite, avide de savoir glissât entre sa peau et l’élastique de la culotte assortie. Le voile ne cachait rien du jeu de mes doigts qui lissaient doucement les poils soyeux d’un sexe qui transpirait déjà et qui s’ouvrait sous l’inquisition de mon majeur fureteur.
Mes lèvres descendirent vers les pointes dressées de ses seins et j’aspirais doucement les enroulant de ma langue. Ma main libre, les caressait, en soulignait les contour pendant que mon majeur s’enfonçait tendrement entre ses lèvres suintantes et offerte.

Elle défit ma ceinture et descendit mon caleçon pour laisser apparaître mon sexe intensément impatient de franchir l’arche d’un bonheur rêvé, fantasmé au travers de nos textes.
Sa main me saisi le sexe et le branla tout doucement comme pour ne pas l’effrayer, comme pour l’apprivoiser.
Alors que nous nous regardions intensément, retardant le moment où nous laisserions nos yeux se poser ailleurs, nous laissions nos mains prendre pour nous tous les renseignements nécessaires : la texture de la peau, les moiteurs à peine dissimulées, la raideur franchement ostensible…
Je descendis en tendres baisers vers la fourche de ses jambes pour la goûter enfin (!).
Ma langue fit le tour des ses grandes lèvres, puis des petites, laissant son goût envahir mes papilles.
Je m’enhardi à la laisser pénétrer plus avant et me laissais aller à la boire complètement.

Sous les poussées de ma langue, elle s’assit puis s’allongea sur le lit en ouvrant grande les cuisses.
Belle dans cette offrande intime mais tant attendue, elle soupirait, alanguie et semblait heureuse.
Sans cesser ma libidineuse libation, mes mains emprisonnèrent ses seins, les caressèrent et en étirèrent lentement mais tendrement les pointes toujours dressées.
Ses soupirs accompagnaient les mouvements de ma langue agile et autoritairement curieuse.

Remontant près d’elle, je l’embrassais encore longtemps pendant qu’elle reprenait possession de mon sexe toujours tendu. Ses lèvres quittèrent les miennes pour m’embrasser dans le cou provoquant d’intenses frissons, glissèrent le long de mes épaules pour arriver sur mes tétons dressés, fiers et heureux de recevoir l’hommage de ses baisers. Descendant en longues trainées de tendresse, elle passa sur mon ventre s’arrêtant sur le nombril que sa langue fouilla.

Me regardant intensément, elle redressa mon sexe et vint y poser un baisers qui dérapa lentement sur le sommet de mon gland… ses lèvres s’ouvrirent et virent prendre possession de moi tout entier.
Sa langue mutine s’enroulant lentement autour de ma tige dure, alternant, les baiser tendres et les succions plus fortes et génératrices de frissons intenses, elle ne me quittait pas des yeux.
Soudain mû par un impérieux désir, je la remontais à mes côté, l’embrassais et la mettant sur le dos je vins m’installer entre ses jambes ouvertes.
Guidant mon sexe vers ses tendres moiteurs suintantes d’une impatience contenue si longtemps, je pénétrais enfin son sexe brulant… Elle gémit, soupira et lâcha dans un souffle « enfonce, enfonce »
Puis « Encore, plus loin enfonce toi hoooo putain que c’est bon ». Obéissant à ses tendres injonctions, je m’enfonçais le plus loin possible m’immobilisant au fond de son sexe trempé.
Elle se mit à bouger ses hanches de façon anarchique et désordonnée pour venir à la rencontre de mon sexe de mon corps et je repris lentement un rythme qu’elle aurait voulu plus rapide, plus profond et plus fort.
Je voulais retarder la montée de nos orgasmes, ignorant qu’elle ne pouvait pas jouir de cette façon.
J’allais doucement, prenant, le temps de musarder dans son corps tendu offert, affamé .
Ressortant entièrement de son sexe ouvert, je repris mes baisers fiévreux doux et chauds sur ses lèvres ouvertes sur une langue véloce mais qui savait si bien fouiller ma bouche.
L’embrassant dans le cou, je la fit tourner lentement sur le flanc embrassant chaque parcelle de sa peau/ Lorsqu’elle fut sur le ventre, je me reculais un peu, prenant ses hanches dans mes mains, je la relevait en levrette. Je la contemplais un long moment, me contentant de lui caresser la nuque, le dos Puis finalement les fesses. Je me penchais doucement lui écartant le lobe des fesses et passais ma langue au sommet de sa raie.

Elle m’avait déjà écrit qu’elle avait toujours refusé cela à son mari, mais j’avais l’impérieuse envie de la goûter entièrement. J’embrassais ses fesses, les écartais lentement et y plongeais ma langue qui descendait le long de cette raie offerte quoiqu’un peu réticente. Malgré tout, elle me laissa faire et je parvins à la lécher sur toute la longueur jusqu’à ce bijoux inviolé et qui était resté secret aux envies de son époux.
Je léchais en laissant mes doigts se glisser dans ses intimités bouillonnantes, impatientes et si généreusement ouvertes.
Me redressant, je guidais mon sexe dans le sien. Dans cette position, j’allais plus loi, plus profondément en elle gémissante, elle clamais « hooooo putain c’est boon vas-y encore ».
Je pensais qu’elle pourrais jouir de la sorte et j’entamais un rythme soutenu qui pour lui plaire, ne lui permettaient toujours pas de s’envoler. Je pris le parti, de profiter de cette tendre offrande. Ses fesses, somptueuses, vibraient au gré de mes mouvement amples et rapides.
Me retirant soudainement, je la retournais de nouveau et replongeais dans ce ventre qui se donnait à moi. Transpirant, soufflant , ahanant, j’enrageais de ne parvenir qu’à la faire gémir et pas à la faire jouir.
Après une longue chevauchée au cours de laquelle je voulais me retenir afin qu’elle puisse jouir avant moi, je m’allongeais près d’elle pour l’embrasser encore et encore.
Echangeant des mots doux et tendres, elle glissa lentement sa main sur mon sexe qui reprit une forme plus agressive, pleine d’un désir contenu. Ses lèvres redescendirent englobant ma raideur. Elle me suça longuement ne me quittant pas des yeux.
« Tu aimes sucer ma tendre ? » lui demandais-je.
« Hoooooo oui alors . C’est surtout toi que j’aime sucer »
Elle abandonna mon sexe dur et se redressant, elle le guida vers cette fente ouverte avide d’un plaisir que je désespérais pouvoir lui offrir.
Me chevauchant, telle une amazone, elle imprima rapidement le rythme approprié avec ses hanches pleines. Montant, descendant, mes mains sur ses hanches, j’accompagnais cette folle cavalcade. Son regard se perdit, devint plus flou, comme ailleurs, elle se mis à miauler d’abord doucement puis de plus en plus fort. Ses doigts s’agrippèrent à ma poitrine et elle se mis à me griffer comme une chatte devenue agressive, possessive et affamée. Elle miaulait et je ne parvenais pas encore à savoir si c’était sa façon de jouir ou si elle jouait.
Lorsqu’elle chercha à me mordre, je compris, que c’était SA manière à elle de jouir.
Elle était ailleurs, ses yeux semblaient regarder à travers moi, miaulant de plus belle, elle s’activait sur moi. Je lui pris les poignets éloignant ses griffes de ma peau. Je tentais de l’embrasser et elle essaya de me mordre la langue.
Cédant à cette folie, je la serrais contre mon corps en sueur et la mordis tendrement tentant de ne pas la marquer de mes dents. Son corps tremblait me secouant et faisant monter ma jouissance en même temps que la sienne prenait doucement fin.
Dans un sursaut, je la remis sur le dos puis replongeais en elle ses jambes sur mes épaules la sabrant à grand coups. Elle se laissait faire amollie momentanément pendant que j’allais et retournais en elle, jusqu’à jouir pleinement en elle. Nous restâmes un long moment l’un sur l’autre à s’embrasser tendrement pendant que nos corps apaisés s’alourdissaient amoureusement.
Elle s’excusa constatant, les traces qu’elle avait laissé sur mon corps. Elle m’avoua naïvement :
« Il n’y a que de cette façon que je peux jouir ». Je me lovais contre elle et l’embrassais.

L’heure vint de nous séparer et nous reprîmes nos chemins respectifs. J’avais vu qu’elle aimait tellement le sexe que je plaignais son mari de n’avoir pas su le voir …

Indiciblement, je savais aussi que nous avions entrepris un voyage vers l’inconnu mais qu’elle était aussi volontaire pour explorer d’autres horizons… Y parviendrions nous ?

Vous le saurez peut-être aussi si vous en avez envie.

Voudrez vous suivre le parcours d’une femme sage sur les chemins d’une autre sexualité ???

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