Céline
Au jour de mes cinquante ans, je pouvais dire que javais réussi ma vie, même si je navais pas de Rolex, bien que jaurais pu men offrir une jolie. Je suis propriétaire dun salon de beauté, qui me satisfait pleinement, avec plus dune dizaine demployées. Côté sexualité, je ne tais pas mon homosexualité, mais je ne létale pas non plus en plein jour.
Dans ce domaine, jai commencé comme toutes les adolescentes de mon âge, par sortir avec des garçons. Celui qui me prit ma virginité à 18 ans, bien quil se soit montré tendre et attentionné, ne me fit pas connaître le grand frisson. Pour être sûre de mes murs, je me laissai encore séduire par plusieurs garçons, qui eux non plus, ne me firent pas connaître le septième ciel.
Jétais plutôt troublée par un joli décolleté, par de cuisses bien galbées, ou encore par un agréable fessier mis en valeur par une jupe bien ajustée. Cest dans les bras dune fille à peine plus âgée que moi, que je compris où je trouverais le plaisir et le bonheur. Depuis ce jour, bien que je ne sois pas du tout anti-mâle, aucun garçon na plus jamais posé les mains sur moi. Jai quelques très bons amis masculins qui connaissent ma vraie nature, et avec lesquels je partage souvent des moments inoubliables damitié et de connivence.
Côté travail, lorsque jai décidé douvrir un salon, les premiers mois ont été épouvantables. Au début, jai eu de nombreuses clientes dont très peu me sont restées fidèles. Après un an douverture, et avoir fait le bilan, jétais toute prête à mettre la clé sous la porte. Cest grâce à Céline qui ma ouvert les yeux, et ma fait comprendre ce que je devais faire, si je ne voulais pas mettre fin à mon rêve.
A cette époque, lhomosexualité nétait pas vraiment tolérée comme de nos jours. En plus, il était hors de question pour moi de mélanger travail et plaisir, léthique que je métais fixée me linterdisait.
Céline, une cliente que je navais jamais vue au salon, avait prit rendez-vous avec moi pour un massage.
- Je vois que je te fais de leffet, tu tes rendu compte que tu men faisais également, tu men ferais encore davantage en retirant ta blouse.
Son annonce me laissa sur le derrière, je nosais plus bouger. Elle continua encore :
- Si cela te gêne, regarde je vais ôter mon maillot, comme cela nous serons à égalité.
Linstant daprès, mon regard se posa sur ses seins mis à nu, et qui mexcitaient comme pas possible. Jétais tellement troublée par cette vision, que je ne me rendis même pas compte que Céline avait tiré délicatement sur la ceinture de ma blouse. Comme je ne portais jamais de soutien-gorge, ma cliente pût découvrir le haut de mon anatomie. Nous nous retrouvâmes toutes les deux uniquement vêtues de nos bas de sous-vêtements.
Sa main caressât doucement mes cuisses avant de monter doucement et tendrement vers mes fesses. Je ripostai mollement, en lui faisant valoir que je nétais pas attirée par les filles. Elle me répondit tendrement :
- Tu es de la même race que moi, de celles qui préfèrent les filles. Laisses-toi aller.
Elle avait su lire en moi, et sans que je ne len empêche, ses mains reprirent leur progression. Après avoir à peine effleuré mes fesses, sa main reprit sa lente progression vers mes seins. Une fois quelle les eut empalmé, son autre main saisit la mienne et la dirigea alors vers sa poitrine à elle.
Lorsque nous eûmes repris nos esprits, elle me dit simplement :
- Cest bien ton salon de beauté, mais si la majorité des femmes viennent ici pour être lespace dun moment plus désirables, il y en a qui cherchent le plaisir. Tu sais comme moi que les femmes de notre espèce doivent se cacher pour saimer. Si elles savent quelles peuvent trouver ce quelles cherchent ici, et quen plus la discrétion est garantie, tu vas gagner beaucoup dargent.
Sa diatribe mempêcha de dormir une bonne partie de la nuit. Elle avait raison, moi-même javais du mal à trouver des filles qui me donnaient du plaisir.
Céline revint me voir à peine huit jours plus tard :
- Jai contacté quelques amies qui aimeraient venir se faire masser chez toi. Quen penses-tu ? Je peux leur dire de venir ?
Une voix que je ne reconnus pas sortit de ma bouche.
- Pourquoi pas, on verra bien.
Cest ainsi quune nouvelle clientèle vint fréquenter mon salon. Mon carnet de rendez-vous sétoffait de semaines en semaines. De plus, cette clientèle si particulière attira également dautres femmes qui ignoraient tout de mes massages si spéciaux. Le bouche à oreille aidant, jen vins à être obligé de prendre une employée pour me seconder. Mais Lydia, cette dernière, ne soccupait que des soins « ordinaires ». Peu à peu, Myriam, puis Nadège vinrent étoffer le personnel du salon.
Malheureusement les demandes spéciales étaient de plus en plus importantes, seule je ny arrivais plus, il me fallait donc une employée pour ces extras. Dans létat actuel des choses, je ne pouvais pas me permettre une nouvelle embauche.
Je lui demandai de rester un soir après son travail, en lui annonçant que javais une proposition à lui faire. Elle ne parut pas choquée par ma demande, dautant quen même temps je lui proposai une augmentation, et je lui fis également comprendre que mes clientes savaient être généreuses si elles étaient satisfaites.
- Jaurais parié que ce que vous faisiez nétaient pas des simples massages. Me dit-elle.
Elle enchaîna alors :
- Jai eu une expérience une fois avec une fille, et cela ne ma pas déplu. Malheureusement, je nai jamais pu retenter lexpérience. Je veux bien essayer, mais jai peur de les décevoir, de ne pas être à la hauteur.
Lydia était très belle, il ne sest fallu de rien pour que je la prenne dans mes bras, et que je lui fasse tendrement lamour. Mais mon job demployeuse freina mes ardeurs, je ne serais plus crédible à ses yeux par la suite.
Jacceptai alors de lui présenter des clientes très tendres pour ses débuts. Ces dernières seraient dailleurs très heureuses dessayer une nouvelle masseuse.
Au fil des mois, javais mis assez de côté pour agrandir et embellir mon salon. La boutique dà côté était à vendre, jen fis lacquisition et fis faire les aménagements pendant la période estivale de fermeture.
Petit à petit, jaugmentai sensiblement ma clientèle et par la même mes collaboratrices. Lydia et moi ne suffisions plus à la demande, il me fallait une autre masseuse pour mes extras.
Mais cette fois javais décidé de profiter moi aussi des douceurs réservées habituellement à mes clientes.
- Madame, je ne comprends pas pourquoi les « roses » font plus de pourboire que les « blanches ».
Javais établi cette distinction dés louverture de mon nouveau salon agrandi, en référence à la couleur de leurs blouses. Les « roses » étaient celles qui acceptaient de faire les massages spéciaux. Elles nétaient que deux, Lydia et Myriam qui était passée elle aussi « de lautre côté ». Les blanches ne soccupaient que des soins ordinaires.
Je lui expliquai alors que cétait normal, quelles étaient les plus anciennes, et quelles avaient plus dexpérience que les « blanches »
Elle sembla se satisfaire de cette explication, mais revint à la charge quelques jours plus tard.
- Madame, je pense que les « roses » font dautres soins que nous. Jaimerais être formée comme elles à ces soins.
Elle ne devait pas se douter de quels soins il sagissait.
- Puisque tu insistes, je te montrerai demain.
Javais bien réfléchi depuis quelques jours à sa demande. Depuis quelques temps avec mes partenaires sexuelles, javais compris que ce qui mexcitait le plus était de soumettre mes partenaires à ma volonté. Pourquoi ne pas faire dune pierre deux coups : avoir une nouvelle collaboratrice pour les extras, et imposer mes désirs à Céline. Dautant quelle me rappelait physiquement un peu la première Céline.
Merci pour vos commentaires sur azkinato@laposte.net
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