Orage

Cela s'est passé un jour d'été, le 16 aout exactement...

La journée avait été très chaude et très lourde, comme tous les jours je rentrais du boulot à pied, vers mon appartement. Un trajet d'une vingtaine de minutes qui me faisait du bien au moral, ainsi je passais devant le jardin municipal avec ses bosquets fleuris, devant les magasins et leurs commerçants que je connaissais plus ou moins depuis les cinq ans que je faisais le trajet.

La chaleur moite qui durait depuis deux jours déjà m'avait faite habiller d'une robe courte et légère qui mettait en valeur mes jolies formes de jeune fille de vingt six ans.

En cette fin d'après midi, des nuages noirs et menaçants s'étaient amoncelés, ceux-ci ne me disaient rien qui vaille et c'est d'un pas rapide que je quittais le travail et empruntais la rue Alfred de Musset. Cela ne faisait pas cinq minutes que je marchais que les premières gouttes de l'orage commencèrent à tomber. Sans parapluie deux options s'offraient à moi : me mouiller ou m'abriter ! Je choisis la première solution car j'avais un rendez vous plus tard dans la soirée que je ne voulais par rater. Mal m'en a pris !
La pluie se mit à tomber furieusement, une belle averse s'abattait sur moi ! Non seulement ma robe légère me collait désormais à la peau ne cachant plus rien de mes formes, mais celle-ci devenait transparente sous l'effet de l'eau ! Je passais en marchant rapidement devant le jardin municipal où les joueurs de pétanque abrités sous le kiosque à musique ne ratèrent pas une miette du spectacle que je leur offrais !

Certains sifflèrent, d'autres émirent tout haut des commentaires salaces sur mon compte. J'étais affreusement gênée mais en même temps mes instincts d'exhibitionniste refirent surface. Effectivement depuis longtemps mes rêves érotiques étaient souvent tournés vers le fait que je m'exhibe, je ne sais toujours pas vraiment d'où cela provient mais dans ces cas là je me réveille dans un état d'excitation prononcé et je dois porter une main à ma chatte pour calmer mon émoi.

Je n'avais jusque là jamais osé passer du rêve à la réalité, mon éducation et mon caractère de fille bien sage ne m'auraient jamais permis cela auparavant.

Là situation était donc assez catastrophique pour moi, j'offrais la vision aux passants abrités contre les vitrines ou dans les magasins d'une fille nue sous la pluie ! Je me mis à courir mais ma robe trop étroite pour cela craqua et tomba à mes pieds ! Rouge de honte et je dois bien le dire de plaisir de me montrer ainsi au regard des autres, je ramassais celle-ci et tenta de me cacher tant bien que mal avec le bout de tissu ! Tout cela pour donner le change bien sûr, je ne voulais pas que les gens aient l'impression que je le faisais exprès, il fallait que je leur fasse comprendre que c'était un accident ! Compatissant à mon malheur, les gens ne tournèrent pas pour autant leurs regards, bien au contraire ils fixaient avec avidité et envie les parties rebondies de mon corps.

Je vécu alors ces évènements comme dans un rêve devenu réalité et je sentis monter en moi une chaleur familière. J'avais l'impression de ne plus maitriser la situation quand je passais devant Mario l'épicier, un trentenaire beau et viril que j'avais repéré depuis longtemps. Il me sourit, j'en tressailli de bonheur, je semblais alors perdre le contrôle de mon bras quand celui-ci laissa tomber à mes pieds ma robe... Je ne cachais désormais plus rien à Mario et me dirigeais doucement vers son magasin. Le commerçant m'ouvrit son épicerie et m'emmena dans l'arrière boutique. Sa femme était là, j'essayais de balbutier quelques explications. ..
Sans parler, le couple me déshabilla complètement en m'enlevant les deux dernières pièces de vêtements qui me restaient sur la peau, c'est-à-dire mon string et mon soutien gorge !

Je fus couchée sur une table, dès lors les deux époux me firent l'amour comme jamais. Je fus submergée par un plaisir intense ! Les grondements de l'orage s'ajoutèrent à l'irréalité de la situation. Nos cris de plaisirs se noyèrent dans l'assourdissant bruit de la grosse averse qui s'abattait sur la ville. La jeune fille bien sage que j'étais se transforma pour l'occasion en une femelle déchainée, ma passion était animale, mes gestes instinctifs, ma jouissance était brute et infinie, j'hurlais littéralement mon extase à la face du monde…

L'orgasme que j'ai ressentie ce jour là, jamais il ne fut aussi puissant et si depuis j'ai un petit ami, il s'étonne toujours de me voir si entreprenante les soirs d'orage !