Les 12 Servitudes D'Hélène (Épisode 3) -
Les 12 servitudes d'Hélène - l'esclave du pêcheur (3) -
Les jours passaient, mornes et contraignants. Esclave du pêcheur, êta était écrasée de
tâches du petit matin jusqu'au plus profond de la nuit. Elle dormait dans un recoin de
la cabane, les chevilles liées si fermement qu'elle n'était jamais parvenue à
desserrer les noeuds experts de son Maître. La corde épaisse blessait ses chevilles,
mais lui laissait assez de jeu pour pouvoir se déplacer à petits pas. Assez pour
travailler, mais pas assez pour s'enfuir. Tout autre qu'elle aurait vu ses plaies
s'infecter gravement. Mais êta, pour esclave qu'elle fut, n'en était pas moins sous
l'oeil attentif des Dieux. Elle pouvait souffrir, être tourmentée, blessée, fatiguée,
mais ses blessures guérissaient et sa fatigue s'estompait comme par magie, mais
cétait une magie divine ... Un bienfait à double tranchant, puisque à la fois ce
bienfait la protégeait, mais la contraignait à subir bien plus de tourments et
beaucoup plus souvent.
Au tout premier rayon de soleil, elle devait être la première debout, afin de préparer
les écuelles matinales du pêcheur de sa fille et de son fils... Ils dévoraient cette
pitance avec promptitude et permettaient à leur esclave de lécher le fond des écuelles
avant de se consacrer au nettoyage de la cabane. Puis sous la surveillance de la
fille, êta devait réparer les filets abîmés, vider les poissons et les mettre à
sécher, aller chercher du bois, cueillir des baies... Tout au long de la journée,
tandis que le pêcheur et son fils étaient en mer, la fille menait l'esclave à la
baguette. Une vraie baguette, taillée dans une jeune branche, souple et cinglante.
Elle adorait en frapper êta pour un oui, pour un non et le plus souvent pour rien,
juste pour la punir de rayonner d'une beauté qu'elle même parvenait à peine à
imaginer.
divine perfection. Bien que nue en permanence, malgré le ridicule de la démarche
maladroite que lui imposaient les liens, elle demeurait d'une sublime beauté, esthète
divin. La peau d'une blancheur parfaite, les seins lourds mais fermes, ses cheveux
dorés brillant au soleil, elle allait avec une grâce improbable malgré les déchets de
poissons collés à ses doigts, les zébrures des coups sillonnant sa croupe et son dos.
Parfois, la fille du pêcheur, qui était en réalité une jeune femme adulte à tendance
perverse, la sifflait et l'obligeait à se coucher sur le dos, venant alors s'asseoir
sur son si fin visage et lui ordonnant de la lécher longuement, jusqu'à souiller ses
fines lèvres de sa mouille odorante. D'autre fois, c'était pour se soulager que la
fille venait s'accroupir au-dessus d'êta, l'aspergeant de son urine jaunâtre dont
l'esclave garderait sur elle l'âcre odeur jusqu'au soir... Au retour des hommes, ce
sont de nouvelles contraintes qui attendaient la belle esclave. Fatigués, ils lui
faisaient transporter leurs prises depuis la barque jusqu'à la cabane, puis elle
devait vider les poissons et cuisiner les prises qui assureraient le repas du soir.
êta se devait de garder de côté tripes et entrailles, car c'est de ces restes immondes
qu'était constitué l'essentiel de sa pitance. Sauf lorsque, parfois, le pêcheur
décidait de la faire ramper jusqu'à lui pour lui tendre du bout des doigts un peu de
chair de poisson ou de pain. Après le repas, il arrivait que le pêcheur entraîne êta
jusqu'à la mer et lui ordonne de se laver dans leau des vagues venant se jeter sur le
sable la plage au soleil couchant... l'esclave devait alors se frotter de sable avant
d'entrer dans l'eau pour se rincer. Le pêcheur exigeait alors d'elle qu'elle prenne
des poses, qu'elle fasse saillir ses seins, lui offre sa croupe, qu'elle écarte ses
fesses pour exhiber son anus rose et frais.
dos, là où venaient mourir les vagues et se toucher longuement, usant de tous ses
doigts pour se faire jouir... êta ressentait un étrange plaisir à subir tous ces
avilissements. Même si elle ressentait profondément les humiliations, les punitions,
les coups et les pénétrations, même consciente d'être ainsi rabaissée au rang de bête,
elle en retirait une puissante jouissance.
Et même si elle détestait chacun des membres de cette famille qui usait et abusait
d'elle en permanence et sans aucun égard, elle les désirait aussi et attendait le
moment où lassé de ces jeux, le pêcheur lui ordonnerait de le rejoindre et souillerait
de sa queue épaisse un ou plusieurs des orifices dont la nature l'avait dotée afin
d'assouvir tous les désirs des mâles et, découvrait-elle un peu plus chaque jour, même
ceux des femelles. Ainsi passaient les jours. êta n'avait toujours aucune souvenance
du passé. Elle ignorait qui elle était et d'où elle venait. Les Dieux seuls, qui la
mettaient à l'épreuve, savaient qu'elle était en réalité celle que l'on avait nommée
La Belle Hélène et que son incroyable beauté était à l'origine de la plus grande
guerre jamais menée, à l'origine de la destruction, de l'anéantissement de
l'orgueilleuse cité de Troie. Que c'est pour punir cette prétentieuse beauté, qu'Une
Déesse jalouse avait maudit Hélène, la privant de toute mémoire et la livrant nue et
ignorante au plus funeste destin. Privée de tout, Hélène n'était plus qu'êta, baptisée
de la lettre dont elle portait un pendentif autour du cou...
Pour le pêcheur, elle n'était qu'une esclave ayant fui le massacre de la population
troyenne et il était de son droit le plus strict de s'en emparer et d'en user de
toutes les façons qu'il lui plairait. Et il ne s'en privait pas, retrouvant devant ce
corps superbe des ardeurs qu'il avait oubliées.
êta chaque jour et même plusieurs fois par jour. Il la prêtait aussi à son fils adulte
qui ne se privait pas de baiser cette beauté. Le pêcheur n'en était jamais lassé et
l'esclave malgré sa lassitude à l'issue d'exténuantes journées, s'offrait à lui avec
la science consommée d'une putain de haute volée. Car même si le pêcheur s'avérait le
plus répugnant et le plus pervers des êtres, êta lorsqu'il la prenait, était envahie
d'un incroyable désir de le combler. Sa tête lui criait non, mais son corps se
laissait emporter dans une spirale sans fin de plaisirs... Elle en perdait toute autre
volonté que celle d'être pénétrée, possédée, encore et encore. Et lorsque son Maître
abandonnait sa chatte dégoulinante, elle s'offrait alors à quatre pattes, tendant vers
lui sa croupe rebondie et sa raie pleine de promesses. Et lorsque, épuisé, il n'avait
plus qu'une envie, regagner sa couche, c'est avec sa bouche qu'êta, encore tentait de
ranimer en lui la flamme du désir ! A tel point que parfois, le pêcheur en venait à la
battre, avant que de rappeler son fils afin qu'il le relaie.
Le jeune homme était plus fringant que son père et baisait l'esclave jusqu'à une heure
avancée de la nuit, jusqu'à épuisement. Au fil des jours, les deux pêcheurs avaient de
plus en plus de mal à s'éveiller au matin. A tel point que la fille en vint à
organiser les ébats du père et de son frère. Et travaillant longuement sur un manche
de bois, elle sculpta un long olisbos bien lisse et bien épais, dont elle usait pour
pénétrer l'esclave et la forcer à jouir, à re jouir et à jouir encore... avant de lui
faire lécher l'instrument dégoulinant des plaisirs imposés. La vie aurait pu ainsi
durer toujours. êta n'aurait jamais pu s'échapper seule de l'emprise de ce lubrique
trio. Mais elle n'en était qu'aux prémices des douze épreuves, des douze servitudes
que les Dieux avaient prévu pour elle !
Et cest ainsi que la Volonté Divine commença car un soir, tandis qu'elle débitait en
tranches une pieuvre visqueuse, sous la surveillance cinglante de la fille et que les
deux hommes buvaient un verre de vin, un hennissement vint du lointain, annonçant que
le destin d'êta devait reprendre la route.
(à suivre)...
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