Doly 4

Ce baptême du feu avait été pour moi, comme le rocher pour le poulpe, fraichement battu par le pêcheur. Mes chairs avaient été attendries et l’expérience psychique de cet abandon à des mains étrangères, cet apprentissage couteux du lâcher-prise, avaient véritablement transformés mon architecture psychologique. J’avais accepté la situation par amour pour Mathilde mais dans la meurtrissure de mon être, j’avais découvert un abîme dans lequel, vacillant, j’avais choisi de me laisser engloutir. De l’autre côté du miroir de la volonté, par delà l’appréhension de la négation de soi, s’étendaient les plaines infinies du renoncement, un nirvana de capitulation dont Mathilde était l’Hécate.
Je suivais nu, ma maitresse, dans les escaliers qui nous ramenaient à son appartement. Sans un mot, elle glissa les clés dans la serrure, laissa la porte entrouverte derrière elle et partit s’enfermer dans sa chambre. Je refermais la porte de l’appartement et m’effondrais sur le matelas de l’entrée.
Il était 11h et le réveil était douloureux. Mon cul et ma mâchoire me lançaient, j’avais de la peine à marcher. Mon corps semblait encore abandonné à la nuit et les muscles de mes jambes ne réagissaient que très intermittemment. Je me sentais comme un Pinocchio libéré trop prestement de ses fils sustenteurs. Malgré tout je décidais de préparer un brunch réparateur à Mathilde. Elle se leva vers midi, disparu dans la salle de bain pendant une bonne heure et vint finalement s’installer à la table de la cuisine. Ma petite attention semblait aller de soi, car Mathilde ne fit aucun commentaire, si ce n’est pour m’indiquer du doigt, ma place à ses pieds. Lorsque je fût, comme à ma mon habitude, agenouillé sur le carrelage froid de la cuisine, elle me chassa instantanément du revers de son pied gauche :
- Non mais t’es dégueulasse, tu veux me couper l’appétit ou quoi. Fais moi le plaisir d’aller te laver Doly, t’es une infection !
Je partis dans la salle de bain, et laissais Mathilde à son petit déjeuner.

Je pris soin de me raser, de me laver intégralement sans oublier mon fondement et lorsque je ressortis au bout de 30 minutes, Mathilde m’appela dans sa chambre. Elle me demanda de m’asseoir par terre entre ses jambes, mais cette fois, en lui tournant le dos. Elle posa une serviette éponge sur mes épaules et j’entendis le bruit d’un moteur électrique. Deux secondes plus tard une touffe de cheveux échoua dans la serviette et Mathilde l’accompagna d’une voix extrêmement douce :
- Tu seras tellement plus belle Doly. Tu es faite pour être nue et ces cheveux sont vraiment disgracieux maintenant. Je veux que tu sois parfaitement lisse.
Il fût un temps où j’avais été fière de ne pas trop souffrir de calvitie mais j’acceptais sans regrets la tonte de Mathilde. Des mèches dégringolaient de mes épaules et lorsque Mathilde arrêta la tondeuse, je sentis la fraicheur de la mousse à raser sur mon crâne imberbe. Le rasoir glissait au dessus de ma tête et finissait sa course moussue dans la serviette. Une fois terminé, Mathilde satisfaite de son oeuvre m'embarqua dans la salle de bain et me planta devant le miroir en pied. Elle se tenait derrière moi, sa tête sur mon épaule :
- Regarde comme tu es belle !
Ses mains courraient sur mon corps et soudain, sa main droite passa entre mes jambes. Elle se saisit de ma bite et la tira en arrière, la faisant disparaitre entre mes testicules, qui formaient deux espèces grandes lèvres :
- Voilà qui est parfait !
A ce moment, Mathilde me donna une sorte de string couleur chaire et m'expliqua :
- Tu remontes tes noix à l'intérieur et tu place ton zizi entre tes jambes, ensuite tu mets ce string qui maintient tout çà en place.
En effet, la mince bande de tissu maintenait parfaitement mon sexe entre mes jambes, retenue par une petite ficelle qui glissait entre mes fesses. Mes bourses, vidées de leurs testicules, pendaient de part et d'autre du string tel un sexe de femme, joliment dessiné. Je restais planté devant la glace médusé mais rassuré par les paroles de Mathilde :
- Tu es belle Doly et je suis fière de toi.
Tu t'es offerte hier comme la pute que tu m'avais promis d'être et je t'ai trouvée magnifique au milieu de ces mâles. Regarde toi dans cette glace ... Tu vois comme ta silhouette est sublime sans ton zizi inutile …
- Eh ben alors, répond petite trainée !
- Je suis tellement heureuse que Vous me trouviez belle !
- Ce n’est pas ce que je te demande, enfin, est-ce que toi, tu te trouves belle ?
Je me regardais à nouveau dans le miroir, me tournant de profil :
- Oui je me sens belle, Maitresse.
- Alors vient là que je te baise !
Mathilde était tout enjouée et m’emmena dans la salon, me positionna sur la table basse puis repartit à son bureau pour en revenir arnaché de son phallus en plastique. Je me sentais bien, prête à l'accueillir. J'étais heureuse de la voir aussi ravie, aussi désireuse de moi. Elle écarta simplement la ficelle qui fendait mes fesses et me pénétra avec fermeté. Ses mains agrippaient mes hanches et mon sexe, replié par le string entre mes jambes venait embrasser par intermittence la bite de Mathilde comme un simple clitoris qu'il était devenu. Mathilde s'enfonçait en moi et faisait claquer ses couilles de plastique contre mon cul. Remplie de sa fougue je me sentais comblée
- Vas-y Doly, fais moi entendre que tu aimes que je te baise !
- Oui maitresse j’aime quand Vous me faite l’amour. Je suis à Vous, mhhh, arghh, mhh, oui, mhhh
- C'est bien sale chienne ! Tu es faite pour être engrossée, hein !
- Je Vous aime arghh, mhhh, ah oui ...
Mon zizi se mit à couler entre mes jambes, lubrifiant un peu plus la bite de Mathilde, qui augmenta la quadence. Je redescendais de mon orgasme et Mathilde continua de me besogner encore 5 bonnes minutes. Je savais désormais m'accorder à son désir et continuer à l'accueillir passivement malgré mon plaisir éteint. Puis elle partit à la cuisine en m'interdisant de bouger. Elle revint avec les gants jaunes en caoutchouc qui me servent pour faire la vaisselle et fermant le poing elle me le ficha dans le cul.
Travaillé par le gode, mon anus n'eu aucune peine à accueillir sa main. Une fois à l'intérieure, elle me dit :
- Tu vois tu es ma marionnette maintenant. Je trouve çà drôle de te fouiller comme çà. Ton cul est vraiment gourmand, hein ?
J'étais tout à cette nouvelle sensation d'être ainsi emmanchée lorsqu'une claque magistrale s'abatit sur mes fesses.
- Tu réponds salope quand je te cause !
- Oh, oui maitresse excusez moi ...
- Laisse tomber !
Elle tentait de glisser sa deuxième main mais seuls le bout de ses doigts entraient. Elle retira sa main droite mais le gant (trop grand pour ses mains fines) resta fiché dans mon postérieur, ce qui la fit rire.
- Touche pas ! on dirait un castor chinois ! ah ah ah !
Elle se bascula en arrière sur le canapé, hilare, alors que je devais faire une mine de chien battu. Elle desserra les boucles de son gode ceinture, le descendit avec la culotte qu'elle portait sous son grand teeshirt (tenue légère qu'elle arborait souvent pendant ses journées cocooning) et m'agrippa les cheveux pour diriger ma tête sur son entrejambe. Je me mis au travail. Ses mains enfoncèrent ma tête plus profond encore afin que ma langue officie au niveau de son anus. Puis elle se saisit de la télécommande, enlaça ma tête de ses jambes et se mit à regarder son émission, "Comment çà va bien". Une heure plus tard, j'étais toujours le dos à la télévision et je buvais sa liqueur de plaisir.

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