Jeremy - Chapitre Iv - Partie Ii

- Oui, cela faisait un moment que j’ai envie de te le faire mais jusqu’à maintenant, je manquais de courage pour te le dire.

A la fin de cette phrase, je sentis mon cœur se remplir de cette chaleur si agréable qu’il avait l’habitude d’accueillir lorsque je songeais à ce magnifique garçon. Tranquillement et sans m’inquiéter le moins du monde, je négligeais volontiers son sexe qui se posa doucement sur son ventre, toujours aussi tendu par l’énergie vigoureuse qui l’animait. En me relevant tout en restant sur mes genoux, j’adressai une nouvelle question à mon bel ami.
- Tu veux que je prenne une certaine position qui te fais envie pour que tu me le fasses ou on avise ?
- Allonge-toi s’il te plait, me dit-il.

Obéissant, je quittai rapidement ma posture pour m’allonger de tout mon long sur le sol humide de ce bois qui se trouvait à proximité du fleuve. A ce moment, je ne me préoccupais nullement de salir mes vêtements avec de la terre et si ma mère m’aurait posé des questions à mon retour, je savais très bien que je n’aurais eu aucun mal à lui raconter quelques mensonges afin qu’elle me laisse tranquille. Dès que je m’étais installé, je pris soin de croises ses bras derrière ma tête afin de me composer un oreiller de fortune. Pendant ce temps, Jeremy se mit à genoux à son tour et s’installa à côté de mes jambes tendues. Ensuite, il attrapa le bouton de mon pantalon et l’ouvrit avec un rythme très calme.
Bizarrement, je le trouvais plutôt décontracté pour une telle expérience car c’était la première fois pour lui. Lors de ma première partie de jambe en l’air, j’étais tellement soucieux de vouloir bien faire les faire que mes mains ne cessèrent de trembler sous la nervosité. Pour son cas, tout semblait se dérouler paisiblement et ce constat s’affirma lorsqu’il commença à caresser la bosse qui déformait l’avant de mon boxer. Peu après, le jeune homme attrapa l’élastique de mon sous-vêtement et tira légèrement sur celui-ci afin de faire connaissance avec ce qui l’attendait.

Néanmoins, lorsque ma verge se dévoila, animée de sa vigueur, je me montrai silencieux car je n’ai jamais ignoré avoir un sexe plus petit que celui de mon amant.
Redoutant une réaction désagréable de sa part, je fus surpris lorsqu’il se montra silencieux et attrapa mon membre pour le masturber doucement tout en le décalottant avec certaines de ses caresses. Enfin, comme pour se jeter dans la gueule du loup, Jeremy se pencha légèrement en avant, ferma sa mâchoire autour de mon gland et ne perdit pas de temps pour donner ses premiers coups de langue. Discret, je me laissais faire totalement et appréciais de sentir l’humidité de sa bouche au bout de ma verge qui maintenant son érection à son maximum. Au fur et à mesure que les secondes s’écoulèrent, Jeremy l’enfonça de plus en plus dans sa bouche et je fus étonné de son habileté. Pourtant, j’étais sûr qu’il était novice dans ce genre d’expérience.
- C’est vraiment la première fois pour toi ? Lui demandai-je.
- Oui, me répondit-il tout en continuant à me sucer.
- C’est bizarre car j’aurais plutôt l’impression que tu es expert dans ce domaine.

Là, Jeremy abandonna ma verge de sa bouche pendant quelques secondes mais continua de me la cajoler en la masturbant. Ensuite, tout en me regardant droit dans les yeux, il s’accorda du temps afin de me répondre et d’éclaircir mes doutes.
- C’est peut-être grâce aux films de cul que je mate lorsque je me retrouve seul chez moi.
- J’en doute et je sais de quoi je parle. Tu es sûr que je suis le premier garçon avec qui tu t’amuses de cette façon ?
- Je te jure que oui.
- Dans ce cas, sache que tu es très doué.
- Merci.

Le jeune métisse s’apprêta à refaire disparaître ma tige à l’intérieur de sa bouche mais se ravisa pour me dire une dernière chose.
- Je ne pensais pas que j’aimerai autant te sucer. C’est très bon.

Et c’est avec un sourire sur mes lèvres que je lui répondis la chose suivante d’une voix posée :
- Elle est toute à toi donc, fais-toi plaisir.


Ni une ni deux, le garçon continua de me pomper l’organe tandis que je posai ma tête sur le sol afin de savourer ce délicieux moment. J’évitai d’exprimer ma joie car j’avais trop peur que nos camarades nous repèrent et sachent ce que nous étions en train de faire et sous cette crainte, je me devais de me montrer silencieux. Néanmoins, combien de fois devais-je planter mes ongles dans la terre humide tandis que mon corps se tortillait sous la langue bienfaitrice de mon jeune ami. Cette fellation dura de longues minutes et j’espérais sincèrement que ce moment s’achève par une éjaculation de ma part car je me concentrais pour offrir ce résultat à mon partenaire. Toutefois, mes oreilles distinguèrent des bruits, des éclats de voix mais aussi des rires.
A ce moment, Jeremy et moi n’avions aucun doute sur l’identité des personnes qui approchaient. C’était le reste du groupe qui avait abandonné leur baignade pour venir nous rejoindre car certains d’entre eux ne cessaient de prononcer nos prénoms. Très vite, je quittais ma position allongée pour m’assoir sur mon sied et avec la même vitesse, je portais mes mains sur mon entrejambe afin de la ranger dans mon boxer. Ensuite, je fermai le bouton et sa fermeture éclair pour me mettre debout quelques secondes plus tard. Bien sûr, Jeremy était le premier à se trouver sur ses jambes et c’était fébrile que nous attentions le retour des autres.
- Ben, vous êtes là ?

Lâcha le petit frère de Nicolas. Bien sûr qu’on était là mais on aurait aimé que vous veniez nous rejoindre bien plus tard. Du coup, Jeremy n’a pas pu continuer sa fellation et il était évident que j’étais resté sur ma faim. De ce fait, je regrettai beaucoup de m’être déplacé jusqu’ici avec cette bande car si j’avais su que je croiserais Jeremy, jamais je me serais pointé dans le secteur avec mes amis. Tout en souriant, le gamin s’approcha de moi et me demanda s’il ne nous dérangeait pas.
Afin d’éveiller aucun soupçon même si tout le monde se doutait que j’entretenais une relation bien plus amicale avec Jeremy, je lui répondis que non.
Pourtant, c’est le contraire que je pensais dans ma tête et en regardant mon partenaire, je constatai que je n’étais pas le seul à songer de cette façon. Alors que certains garçons de la bande montèrent sur un petit monticule de terre afin de regarder le fleuve qui coulait à notre proximité, j’attendais le bon moment pour m’éloigner d’eux une nouvelle fois afin de m’isoler avec mon amant. Cette occasion se présenta très vite et je prétextais qu’on avait besoin de se parler car si on s’était isolé auparavant, c’était parce qu’on s’était prit la tête et rien d’autres. Dès que je commençais à marcher, Jeremy m’emboîta le pas et on se foutait royalement de savoir si les autres allaient gober notre excuse bidon.
Peu de temps après, nous arrivons au pied d’un arbre au tronc plutôt frêle et cette fois, nous avons pris soin de bien nous cacher afin de ne pas être déranger par nos camarades. Dès qu’on était sûr que l’endroit était parfait pour abriter nos ébats, Jeremy s’allongea sur le sol et attendait patiemment que je m’occupe de lui. Je ne me fis pas prier très longtemps et une fois que j’étais à quatre pattes au-dessus de son corps, je descendis afin de placer mon visage à hauteur de son entrejambe. Dès que sa queue pointa hors de son pantalon, je l’enfonçai intégralement dans ma bouche et lui suça avec toute la gourmandise que je ressentais à son égard. Alors que ma langue passait sans cesse sur son gland, Jeremy exprima un besoin.
- Embrasse-moi s’il te plait.

Cette demande enchanta mes oreilles et lorsque mes lèvres se scellèrent aux siennes, je sentis sa langue se frayer un chemin pour entrer en contact avec la mienne. Dès qu’elles jouèrent l’une avec l’autre, je sentis le besoin de fermer mes paupières pour mieux apprécier ce geste affectif. Lorsqu’il se retira, un « je t’aime » de ma part fut exprimé et mon amant l’accepta en souriant, sans pour autant me le retourner. Ce n’était pas grave car je voulais lui prouver à quel point j’étais du genre patient.
Le jour où il ressentirait la même chose, j’étais persuadé qu’il n’aurait aucune honte à me le dire et j’avais hâte que ce moment se produise dans les jours ou les mois à venir.
Après ce geste affectueux, je retournai volontiers à ma petite affaire et l’attention que je lui portais vint à bout de sa résistance. Sur ma langue, je sentis les nombreux jets de sperme se déverser et comme à mon habitude, j’attendais que sa semence soit entièrement crachée avant de l’avaler. Ensuite, je me retirai et reprit ma position agenouillée pour savoir ce qu’il voulait faire par la suite. Tranquillement, Jeremy replaça correctement son sous-vêtement autour de sa taille ainsi que son pantalon qu’il ferma juste après et ensuite, il se mit debout. Suite à ce comportement, je compris que mon jeune ami ne poursuivra pas sa fellation et je fus très déçu.
Par contre, je me gardai bien de lui dire car j’ignorai totalement la réaction qu’il allait prendre et j’avais toujours cette peur de le voir s’éloigner de moi à chaque parole que j’avais l’audace de prononcer. Pourtant, j’aurais dû me rassurer suite à ses nouvelles initiatives et me dire que tout irait pour le mieux mais mon manque de confiance jouait beaucoup sur mes attitudes et je détestais agir de la sorte. Dès que j’étais debout, nous sommes tombés d’accord sur le fait qu’il était temps de rejoindre les autres afin de ne provoquer aucune mauvaise pensée dans leur esprit. Alors qu’il ouvrit la marche, je ne pus m’empêcher de poser mes yeux sur son postérieur qui ne cessa de danser sous mon regard. Vue comment notre relation évoluait mais surtout, que nos jeux sexuels changeaient dans le bon sens, je nourris l’espoir que son postérieur m’appartiendrait un jour.
Alors que je lui suivais au milieu des arbres qui composaient ce bois dans lequel l’air frais s’engouffrait, j’étais très loin de m’imaginer que non seulement, son cul sera à moi mais que le mien aussi sera à lui. Pour l’heure, je me disais que les fellations constiaient les seules pratiques de nos rapports et que je devais m’en contenter pour le moment, tout en essayant de lui proposer d’autres choses lorsque nous nous reverrons. J’aimais sincèrement ce garçon, du plus profond de mon cœur et je n’aurais pas hésité une seule seconde à sacrifier ma vie si je devais sauver la sienne. Il savait ce que je ressentais pour lui mais je ne pense pas qu’il fut capable de mesurer à quel point. Malgré nos ébats amoureux, j’aurais aimé passer davantage de temps avec lui pour faire des activités plus saines.
Je lui en faisais part régulièrement et de temps en temps, on passait des après-midi à marcher l’un à côté de l’autre dans les nombreuses rues que comprenait la ville dans laquelle il résidait. Le lendemain, j’ai dû retourner chez moi puisque mon séjour chez ma mère s’acheva et sur le chemin du retour, je n’attendais plus qu’une seule chose : être de retour afin de consacrer du temps à ce garçon qui savait faire battre mon cœur.

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