Madame Ne Porte Pas De Culotte
En ce dimanche daoût, je berce ma solitude à travers les rues de ma ville natale, lorsque je perçois, venant de derrière moi, le bruit dune voiture qui ralentit nettement. Jentends le faible ronronnement de son moteur parvenir jusquà mes oreilles. Puis peu à peu, japerçois le capot qui se dessine sur mon même côté gauche. Puis la portière envahit alors mon champ visuel. Lautomobile modère encore un peu plus son allure, pour enfin sarrêter à ma hauteur. La vitre de la portière côté passager souvre électriquement, comme un rideau sur une scène dun théâtre, et un couple apparaît, comme venu de nulle part. La dame, avec de courts cheveux noirs plaqués comme un casque, me sourit de sa grosse bouche charnue, mais lexpression de ses yeux sombres est insaisissable.
Cest lhomme qui prend la parole. Cheveux très noirs, avec dépais sourcils et des traits réguliers, de larges épaules moulées dans une chemise blanche, il porte autour du cou une très belle cravate de couleur mauve.
- Bonjour Monsieur, je mexcuse de vous déranger.
- Mais vous ne me dérangez nullement, répondis-je.
- Vous habitez la ville ? lance-t-il.
- Oui !
- Voilà, je vous explique. Ma femme et moi sommes nouveaux dans votre belle cité, et nous sommes à la recherche dun bon restaurant, mais voilà : les seules brasseries que nous avons aperçues sont toutes fermées.
- Oui, je sais très bien. En période de vacances, tout est malheureusement clos.
- Si je vous suis bien, vous me dites quil ny a pas un moyen de se restaurer dans cette ville ? répondit-il.
- Exactement, dis-je, mais vous pouvez toujours sortir de lagglomération. À une quinzaine de kilomètres dici se situe une auberge qui, elle, est ouverte le dimanche, poursuivis-je.
- Et comment accédons-nous à cette auberge ? me demande la dame.
Je me mets alors à leur expliquer la route, en étant le plus précis possible. Lhomme ne fait manifestement aucun effort pour saisir ce que je dis, quant à la dame, elle joue la parfaite niaise, incapable de trouver une vache dans un couloir.
- Avez-vous une feuille de papier, sil vous plaît ?
- Non, je ne crois pas, répondit la dame, en ouvrant la boîte à gants.
Ce qui me permit dadmirer ses merveilleuses jambes gainées de noirs, montées sur des escarpins de la même couleur. Alors que jai mes yeux rivés sur les gambettes de son épouse, lhomme lance :
- Le meilleur moyen serait que lon vous invite à venir partager le repas en notre compagnie, nest-ce pas, Annie ?
- Oui, bien sûr, je ny vois pas dinconvénient, si Monsieur est daccord, Daniel, répondit la dame.
Je reste sans voix. Je suis pris au dépourvu, tant la surprise est grande. Mais pourtant il faut que je dise quelque chose. Je bafouille.
- Cest
très gentil
gentil de votre part
mais je sais pas
si je dois
accepter.
- Mais oui, cela fait plaisir à ma femme, nest-ce pas, Annie ?
- Exactement. Vous nous parlerez de votre belle ville, réplique-t-elle.
Je repousse maintes et maintes fois leur obstination de vouloir minviter, la trouvant même un peu déplacée. Mais ils insistent fortement, revenant à chaque fois à la charge. Jusquà ce que, par dépit, je succombe et accepte leur invitation, bien contre mon gré.
Je minstalle sur la banquette arrière, et Daniel démarre. Je le guide à travers les rues. Nous rejoignons de suite la route nationale qui va nous mener jusquà lauberge.
La grande salle du restaurant est pleine à craquer. Un maître dhôtel nous conduit à une table. Nous prenons possession du lieu. Annie, à peine assise sur ma droite, lâche un gros soupir qui manque de faire exploser son décolleté, et se tortille sur sa chaise. Daniel, en blazer à présent, se place en face de moi. Il commande une bouteille de champagne en guise dapéritif. Un dialogue à trois prend naissance. Nous discutons alors de tout et de rien. Je plonge dans le menu. Quelques instants plus tard, le serveur prend nos commandes, et cest le début de la valse des plats qui entrent dans la danse.
- Dites-moi
ce sont mes jambes qui vous font bander ainsi ? me dit-elle, froidement.
Un tel mot, dans ce contexte, dans sa bouche de femme honnête, me choque. Jessaye de répondre quand même.
- Non
voyons
cest un tout
vos yeux
- Bien sûr
Elle croise et recroise ses jambes, faisant adroitement remonter la jupe de son tailleur un peu plus haut, laissant apparaître le bord plus sombre de ses bas. En me regardant dans les yeux, elle complète:
- Vous nêtes pas un petit vicieux qui bande à la simple vue dune paire de bas sur des jambes de femme, nest-ce pas ?
Au crissement de ses bas, mon regard se porte malgré moi sur ses cuisses. Mes yeux sallument à cette vision révélatrice de ses bas.
- Je nentends pas votre réponse
- Je ne
Elle se penche légèrement vers moi, son parfum gagne mon esprit, déjà bien embrumé. Dune voix rauque, presque en murmure, elle dit :
- Pourtant vous aimez ce que vous voyez, nest-ce pas ?
Je nose soutenir son regard si proche. Je vois la dentelle sombre de son soutien-gorge à travers son fin corsage. Elle redresse mon menton dun doigt. Ses yeux me retirent toute volonté.
- Vous allez défaire votre braguette et me montrer létat de votre sexe.
Je ne panique pas devant cette demande. Mais aussi étrange que cela puisse être, cest le manque dintimité qui me fait peur. Pas cet ordre humiliant venu dune inconnue. Je sens même une douce chaleur envahir le creux de mon ventre.
- Tu aimes ce que je te fais, nest-ce pas ?
Je mabandonne malgré moi à sa caresse. Je ne réagis même pas au tutoiement. Ses doigts se font pinçants, marrachant une grimace de douleur.
- Ton sexe ! insiste-t-elle. Je veux voir ta verge, là, maintenant !
Je commence à défaire les boutons de ma braguette. Jen oublie même où je suis, ce que je fais. Ma verge dure jaillit devant elle, dans ce restaurant. Elle se recule un peu.
- Tu nas pas honte de bander comme ça devant une dame, petit vicieux ? Car cest ce que tu es, nest-ce pas ? dit-elle.
- Oh
je
oui.
- Dis-le
- Je
suis
je suis un petit vicieux.
- Voilà
cest bien
Elle prend son verre. Puis sinstalle plus confortablement, savourant sa victoire devant un homme qui, tout à lheure, était sûr de lui, et qui est à présent très gêné, avec sa verge offerte devant elle, excité de surcroît, et prêt à manger dans sa main.
À son retour, Daniel me propose un cognac que jaccepte volontiers. Nétant pourtant pas adepte de boissons alcoolisées, linstant est tout approprié pour amorcer mon initiation, alors quelle me regarde intensément, de son regard noir piquant de désir. Quelques instants plus tard, je sens son pied déchaussé venir caresser mon entrejambe. Retournant cette provocation et poussé par leffet « cognac », je glisse ma main sous la table pour aduler son pied doux, gainé malgré la moiteur de lair. La coquinerie nous gagne.
- Cétait très copieux ! sexclame Daniel.
- Oh oui ! Et délicieux, réplique Annie. Dis-moi, mon chéri, nous pourrions passer à la maison, avant de déposer Alain ?
Elle sempresse de demander laddition, afin de poursuivre cette mise en bouche peut-être, à labri des regards dinnocents. Une fois dans la voiture, je suis assis devant.
Installés dans de confortables fauteuils, Daniel et moi prolongeons notre conversation, Annie sabsentant quelques instants. Soudain, derrière Daniel, quelque chose bouge. Annie vient dapparaître. Elle est légèrement maquillée et porte à présent une petite nuisette en dentelle, couleur noire, sous laquelle elle est nue. À travers lensemble, je ne distingue pas la moindre trace de slip. La nuisette, très courte, laisse apparaître ses longues jambes fuselées, gainées de bas noirs arrêtés par des jarretières de couleur rouge, puis un buisson sombre, le tout chevauchant des sandales ouvertes à talons aiguille.
Le silence se fait minéral dans le salon. Je ne regrette nullement davoir cédé à leurs caprices. Elle tient un plateau de métal argenté supportant deux verres, une bouteille de liqueur et un seau à glace. Tout de suite, mon attention se concentre sur Annie. Cette dernière se penche au-dessus de la table, enfonce sa main dans le seau à glace, la retire pleine de glaçons. Elle laisse tomber ceux-ci dans les verres, où ils firent un tintement de clochette. Elle ouvre la bouteille et verse très lentement la liqueur de couleur verte, noyant les glaçons. Juste un filet. Pour faire durer le plaisir. Je laisse, malgré la présence de son mari (consentant), mes yeux fixés sur la longue jambe découverte, à cinquante centimètres à peine de moi. La jarretière rouge est une invitation à y poser la main !
Delle-même elle sarrête de verser, se redresse. Elle se détourne, marche vers la sortie et disparaît. Daniel me donne son aval pour que jaille la retrouver. Je prends mon verre, le bois dun trait, et maventure le long du couloir. Annie a laissé la porte de sa chambre ouverte. Un instinct secret doit lui dire quelle nest pas seule, quil y a une présence près delle, qui la regarde, qui lespionne. Annie vire sur elle-même, et pose son regard sur moi. Son corps oscille de sensualité. Elle est heureuse dêtre admirée dans tout lépanouissement de sa beauté. Elle doit avoir en elle une part dexhibitionnisme, le besoin de se dédier aux regards des hommes.
Elle porte ses mains sur les fines épaulettes. Nétant plus retenue, la nuisette coule lentement en direction du sol, entraînée par son propre poids, le long de son corps. La poitrine cabrée dabord, puis le ventre musclé, le triangle très poilu au niveau du sexe. Les jambes entières pointent ensuite. La nuisette tombe en corolle autour des pieds dAnnie. Elle lenjambe, balaye ses mules en deux secondes, et me fait signe dapprocher, et me disant :
- Retire-moi à présent mes bas, veux-tu !
Sans un mot, je magenouille à ses pieds. Je transfère la jarretière de sa jambe gauche vers le haut. Je roule sur lui-même la bande de dentelle de son bas. Le contact du voile puis celui de sa peau mélectrisent. À laide de mes deux mains, je love la fine maille jusquà la cheville. Délicatement, elle soulève un peu sa jambe, me soumet de nouveau son pied pour que jextirpe le nylon de sa peau. Ce que jexécute patiemment, laissant un doigt effleurer la plante de son pied. Jaccomplis la même initiation à sa jumelle. Elle prend, delle-même linitiative de retirer les deux jarretières, dun geste long et sensuel.
Elle prend alors place dans la douche. Elle dédie son beau corps à leau tiède. Je ne me prive pas dobserver son corps phénoménal dressé devant moi. Les jambes fuselées, légèrement écartées. Leau coule sur toute sa beauté en traînées brillantes qui précisent chaque courbe, accusent chaque creux, se glissent dans les replis les plus secrets, leur donnent des reflets dargent. La chair dAnnie vibre de sensualité. Elle est heureuse dêtre contemplée dans tout lépanouissement de son âge.
Un désir fou pour cette splendide salope massaille. Jai envie de la rejoindre sous la douche, de létreindre. Elle se tourne en tous sens, moffrant en détail ses formes. Le délire menvahit et jamorce de me dévêtir. Un après lautre, chacun de mes vêtements saccumule sur le sol. Plantée sous la douche, Annie suit mon strip-tease. Puis sans sollicitation, je prends à mon tour place sous la douche. Nos corps sassocient alors, nos membres senchevêtrent. Nos ventres se portent en avant, saniment dun mouvement de houle. Ma langue prompte se glisse entre les lèvres dAnnie. Sa langue me chasse, et tente une pénétration semblable. On demeure ainsi un long moment, les langues se croisent, fouillent ardemment les bouches. Nos lèvres sabsorbent, se soudent. Leau qui coule le long de nos visages se mêle à nos salives.
Annie halète. Très lentement, mon genou sinsinue entre ses cuisses. Son plaisir brille presque aussitôt. Elle demeure frémissante sous la douche. Ma bouche coiffe un mamelon dressé et je laspire. La pointe de chair grumeleuse se tend sous mes lèvres, se gonfle, sur le point déclater. Ma main rampe le long de son ventre frémissant, se fraye un chemin dans le buisson sombre, se fixe plus bas, sactive. Annie gémit. Ma bouche quitte sa poitrine, descend à son tour, frôle les flancs, mordille laine. Finalement ma tête plonge vers le sexe offert, mes lèvres prennent la place de mes doigts, attaquent la chair qui souvre, béante, goûtent à la sève. Le gémissement dAnnie se change en râle. Son plaisir passé, Annie néprouve plus pour moi que de lindifférence. Après tout, je ne suis que son jouet. Elle tend la main vers le robinet de la douche, le tourne, coupe net le débit de leau. Elle se détache de moi et se jette sur son lit sans sessuyer.
- Viens me sécher ! me lance-t-elle.
Je cueille au passage une épaisse serviette de bain et je mapproche dAnnie. Je mincline sur le lit, et frictionne son corps humide. Elle se tourne et se retourne complaisamment pour se donner tout entière aux frottements qui, peu à peu, se changent en caresses. Puis Daniel frappe à la porte et entre, avec un regard vers moi.
- Te voilà quand même ! Viens donc sur le lit, dit-elle à son époux.
Et elle me bouscule un peu pour faire une place à son mari sur sa gauche. Nous restons ainsi quelques minutes. Comme elle est très près de moi, ma main se pose sur un de ses seins et, discrètement, commence à le caresser. Daniel, en parfait homme soumis, est venu blottir sa tête sur lépaule de sa femme. Il voit ou devine mes caresses. Elle, qui a son bras le long de mon corps, sent mon membre au plus bas de son excitation. Elle se doute den connaître la cause. Faire lamour à une femme devant son époux est moins évident que lon pense.
Elle tourne alors lentement sa main et prend mon sexe. Elle effectue quelques pressions qui font, peu à peu, naître une érection bien timide. Elle me tend ses lèvres, je commence par un petit baiser. Puis très vite nos lèvres souvrent et le baiser devient plus ardent. Nos langues commencent leur doux ballet, ma main se fait plus pressante sur ses seins. Le mari nous observe, sans rien dire.
Ma main capitule sur son sein pour se placer sur son ventre. Ma bouche laisse choir la sienne pour déposer quelques baisers sur la base du sein. Ma bouche gravit très lentement, à chaque baiser, le haut du sein chaud. Lépoux nen perd pas une miette. Il me regarde avec un grand sourire en coin. Je devine quil aime être spectateur. Je poursuis ma montée. Annie a fermé un peu les yeux. Enfin ma bouche arrive sur le mamelon et y dépose un doux baiser. Très doucement, impatiente sans doute, elle cueille mon menton et le fait remonter un peu plus haut.
Je glisse ma main sur son bas-ventre et mon doigt rencontre un sexe brûlant et humide. Mes lèvres bordent le mamelon pour le sucer. Elle a fermé les yeux et se laisse faire, son souffle est plus fort. Je sens son sexe chercher les caresses discrètement.
Tendrement, elle passe son bras autour des épaules de Daniel. Il ne perd pas ma bouche des yeux. Dans son mouvement, Annie la rapproché delle. En caressant sa cuisse, je sens celle du mari à quelques centimètres. Par un désir bizarre, ma main passe de la cuisse de lépouse à celle de lépoux. Mes lèvres regagnent la bouche dAnnie sans aucune gêne pour le mari, tandis que ma main caresse doucement la cuisse de Daniel. Il ferme les yeux, mais ne fait aucun geste pour éviter ma main. Annie ne sest toujours pas rendu compte de ce qui se trame. Comme jabandonne son sexe, elle délaisse le mien pour venir se caresser elle-même très doucement.
Ma main passe des cuisses du mari au bas de son dos. Je passe sur ses fesses. Il me regarde toujours avec un grand sourire. Lentement, je déboutonne le bouton de son pantalon. Ma main glisse à lintérieur et vient toucher la peau douce de ses fesses. Mon doigt passe doucement entre les deux fesses, sans trop appuyer. Annie se rend compte de ce que je fais à présent. Elle arrête ses attouchements solitaires et agrippe mon sexe à présent bien raide. Elle regarde ma main dans le pantalon de son mari et elle me masturbe de plus en plus. Je la devine de plus en plus excitée. Elle présage le sexe dur de son époux.
- Tu es bien, Daniel ? souffle-t-elle.
Un petit gémissement et un hochement de tête confirment son état.
- Tu veux enlever ton pantalon ? lui lance-t-elle.
Sans attendre sa réponse, dun geste royal, je tire sur ce dernier et il prend le relais pour lenlever rapidement. Il reprend de suite sa position initiale. Je caresse à pleine main les fesses de lépoux. Jaccule ses fesses dun va-et-vient, qui ont pour effet de frictionner son sexe sur la douce peau de sa femme. Se tournant vers moi, elle me chuchote à loreille :
- Tu veux bien branler Daniel ?
- Ça te ferait plaisir ? lui demandé-je.
- Oh oui ! soupire-t-elle.
Ma main abandonne alors ses caresses et se glisse entre les deux époux. Je le pousse un peu. Il ne comprend pas tout de suite pourquoi. Mais lorsque je prends sa queue, il sécarte pour me laisser la place. Je commence une douce masturbation, en évitant de le faire jouir trop tôt. Soudain, elle se place entre nous deux, cessant par ce déplacement ma caresse sur la hampe de Daniel. Ce dernier est à présent face à elle. Ma position derrière Annie me permet de blottir mon membre bandé contre ses fesses. Elle sapproprie alors ma main, et demande à son mari de sapprocher un peu. Une fois ce dernier assez près, Annie dépose mes doigts sur le sexe de sa moitié, pour que je poursuive la masturbation.
Elle positionne ses bras autour du cou de son conjoint et y dépose de petits baisers, sur son front, ses paupières
Je me blottis de plus en plus entre ses deux sphères accueillantes. Elle abaisse sa main droite. La place sur la mienne qui branle doucement son homme. Sa main relaye peu à peu la mienne. Ses doigts, que je sais maintenant experts, prennent possession entièrement du sexe de sa moitié.
Jenfouis ma main entre les jambes dAnnie et mes doigts filent du clitoris, aux lèvres, à lanus dans une série de caresses effrénées, attisées par la vue du couple. Mon sexe est maintenant entre les cuisses de la dame. Elle soulève un peu une jambe de son époux. De ses doigts, elle amadoue ses bourses. Elle saide de sa rosée pour dilater lanus de son mari, quelle caresse. Je ne vois pas tout, mais à la réaction de son conjoint, je pense quelle force un peu lentrée. Dorénavant, elle emploie ses deux mains. Lune delles pratique une affectueuse masturbation et de lautre, elle flatte lanus. Nous sommes tous les trois au bord de la jouissance. Comme par instinct, il pose ses lèvres sur la bouche de sa femme. Je vois cette dernière recouvrir les lèvres de son époux, jimagine sa langue pénétrant fougueusement.
Ils jouissent ensemble bouche contre bouche, avec des gémissements. Le sperme de Daniel vient se jeter contre sa main. Il éjacule longtemps. Toujours bouche contre bouche, Annie approche son bassin pour recueillir les dernières gouttes de sperme sur son ventre. Ils poursuivent quelques instants leurs baisers en soufflant bruyamment. Sécartant de son mari, elle sessuie la main sur la serviette, et lui dit :
- Tu as aimé ?
- Oui, dit-il.
Il se lève du lit et se réfugie à son tour sous la douche.
Annie, sallonge sur le lit. Je passe mes doigts le long de ses cuisses, ma main atteint ses poils pubiens, que je caresse délicatement. Elle ouvre alors largement ses cuisses et plie un peu les jambes.
- Embrasse-moi, me dit-elle.
Je pose ma bouche sur la sienne. Sa main se pose sur mon cou. Je dépose ma langue jusquà effleurer sa bouche. La sienne vient à sa rencontre. Je la capture entre mes lèvres pour la sucer doucement. Je passe ma main derrière sa tête et plaque ses lèvres contre mes lèvres. Je lembrasse fougueusement. Ma langue entre profondément dans sa bouche et tourne autour de la sienne. Je linvite à se tourner sur le côté et mallonge.
Mon visage vient épouser ses fesses. Annie replie un peu une jambe pour moffrir un meilleur spectacle. Devant mes yeux, son anus, bordé de cette peau rose à peine plissée, me nargue. Le nez à quelques millimètres, je respire son odeur. Enivré par ce mélange darômes, savon et odeurs plus personnelles, je hume chaque parcelle de son cul. Elle gémit de plaisir. Jentrouvre la bouche et mapproche de son anus. Je souffle. Lair chaud flatte son orifice.
- Oh ! cest bon, Alain ! Encore, sil te plaît, gémit-elle.
À laide de mes lèvres, jenveloppe plus précisément son anus. Le duvet de ses fesses caresse ma bouche. Je dépose mille baisers autour de lanus. Elle place une de ses mains sur ses fesses pour les écarter et laisser plus de place à mes attouchements. Sa manuvre découvre encore plus son orifice. Je profite pour embrasser le tour de louverture. Jabandonne alors ma langue dessus. Elle pousse de petits gémissements. Ma langue et ma bouche dévorent doucement le cul dAnnie. Elle passe sa main entre ses jambes, insère son doigt entre mes lèvres, puis lintroduit dans son anus. Elle lenfonce doucement. Ma langue accompagne la cajolerie.
Les allers-retours de son doigt font maintenant mieux ressortir les odeurs personnelles dAnnie, ce qui ajoute à lexcitation. Pris dans nos ébats, nous navons pas remarqué le retour de Daniel. Nu comme nous, il se couche contre moi et, avec sa main droite, prend possession de mon sexe. Sa bouche vient se poser sur mon anus. Je lève une jambe pour permettre à sa langue de mieux approcher de mon orifice.
Annie saperçoit de la présence de son mari et elle lui tend mon sexe. Il le prend tendrement dans sa bouche, laissant ma caresse en suspens. À un moment, il se retire et se repositionne. Le couple partage un long baiser entre mes jambes. Je sens le mouvement de leurs têtes sur mes cuisses et sur mes bourses. De doux gémissements quétouffent leurs baisers viennent jusquà moi. Leurs gémissements plus clairs me laissent comprendre que leurs bouches sont séparées et quà présent ils se lèchent la langue, bouche ouverte.
Je sens les doigts fins dAnnie se saisir de mon membre, et la conduire entre leurs bouches pour une caresse stéréo. Je ne sais quelle langue, de Daniel ou dAnnie, me fait le plus frissonner.
Progressivement, Annie dirige ma hampe vers la bouche de Daniel. Cest une première pour moi : un homme est en train de me faire une fellation ! Et il sait sy prendre, les va-et-vient de sa bouche experte le long de mon sexe me tirent quelques soupirs de plaisir. Je pose une main sur son épaule et la lui passe dans les cheveux, ce quil semble apprécier car il se met également à me caresser les fesses et le torse, tout en continuant à me sucer. Tout à coup, mes yeux se rivent sur sa hampe qui bande très fort. Jai très envie de la toucher, de la branler, de la sucer. Et pourquoi pas ? Lidée de mabandonner ainsi à mes fantasmes conjugués à ses talents de pompeur ne tarde pas à mamener vers lextase, et je jouis bientôt dans sa bouche. Daniel avale mon sperme sans problème.
Puis je décide à ne pas laisser passer une chance qui ne se reproduira peut-être jamais. Je magenouille à mon tour face à lui et, après quelques caresses sur son sexe dont le gland pointe fièrement vers le ciel, je laisse, pour le plus grand plaisir de lépouse qui me regarde, ma main guider tout naturellement son membre dans ma bouche. Il est chaud et dur comme je limaginais, avec un goût prononcé de mâle. Cette odeur intime que lon dévoile malgré nous. Cette fragrance mexcite encore davantage, et je sens bientôt mon sexe se durcir à nouveau alors que je suce celui de Daniel avec énergie. Mes lèvres vont et viennent le long de sa verge tendue. Ses couilles sont lourdes et pleines dans ma main. Jai tant de fois imaginé cet instant ! À présent, je peux réaliser mon désir de posséder lobjet phallique. De temps à autre, je le mords, et il semble apprécier. Son halètement est là pour me le prouver. Je le laisse choir quelques secondes, pour donner quelques coups de langue bien placés sur ses bourses pleines ainsi que sur son gland violacé pour entretenir son émoi, comme jimaginais le faire dans mes nuits inexpérimentées.
- Aaah ! je vais jouir ! me supplie-t-il, dans un dernier râle. Branle-moi !
Je mexécute avec toute lapplication nécessaire à cette tâche et il décharge bientôt son sperme brûlant sur ma poitrine, où il létale un peu. Sensation inédite. Nous avons un temps oublié Annie, qui saffaire à ma toilette à laide de sa bouche. Mais déjà les jambes de Daniel se replient vers son torse. Il dégage son anus et le propose à mes soins, avec le plus grand naturel. Je prends une seconde pour me délecter de la vision de ce mâle, les quatre fers en lair, soumis, qui minvite dans une provocante posture à pénétrer son intimité la plus discrète et, de surcroît, devant son épouse.
Je crois rêver un instant. Je parcours dabord le tour de son anus de ma langue, tandis que mes mains, sur chacune de ses sphères, le maintiennent dans la bonne position. Il halète de plaisir et le jeu devient plus précis. En effet, ma langue, en parfaite exploratrice, visite maintenant toute la profondeur de sa mystérieuse caverne, que je pénètre ensuite dun doigt, puis deux, comme jimaginais le faire dans mes nuits les plus agitées.
- Défonce-moi ! me dit-il, suppliant.
Il y a des souhaits quon ne peut refuser. Il nen peut plus de désir, sa queue est de nouveau tendue au maximum et son trou, avide dêtre rempli, se dilate et se contracte dans lappel désespéré de son contraire. Je lui enfonce dun seul coup mon sexe dans le cul. Je suis moi-même au dernier seuil de lexcitation, mais je prends soin de ne pas me laisser toucher, pour ne pas hâter ma jouissance et terminer trop vite lexploration de son cratère anal. Dans mon effort, mes couilles viennent frapper contre son cul dans un bruit frénétique qui trahir la moiteur de nos corps empreints de désir. Je maccroche plus fort à ses hanches, mon sexe va-et-vient en lui, jusquà la garde, dans un état de bonheur inexprimable.
- Oh oui ! Vas-y ! Bourre-moi !
- Oui, bourre-le ! sexclame Annie.
Je me fais alors violent, cherchant à pénétrer toujours plus profond en lui dans mon désir de le posséder davantage. Il contracte son anus autour de mon sexe, comme pour me garder à jamais dans son corps. Je le branle de nouveau. Très vite, la jouissance nous ratt, dans un concert de cris et une violente explosion de sperme dont je ne me suis pas cru capable. Annie membrasse en riant presque de tout le bonheur que nous avons partagé. Moi, je me sens ivre, ivre de lamour que jai eu aujourdhui pour ce couple. Saoul deux.
Je suis noir de bonheur et je le suis toujours. Car nous sommes toujours en contact, à ce jour
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