Fantasme Professionnel Iv

Au lendemain de sa séance avec Georges, Rosalie se leva de bonne heure. Elle voulait faire bonne impression sur le client et sur son employeur afin de pouvoir accéder aux hautes sphères de la direction du cabinet. La proposition de Maître Pittet l'avait complètement transformée. Elle, qui espérait trouver un emploi de simple assistante, souhaitait à présent détenir la totalité des parts de la société et se servir de son employeur pour soulager ses envies qui se faisaient de plus en plus perverses.

La jeune femme se prépara un petit déjeuner équilibré et, après avoir mangé, monta dans sa chambre et ouvrit le tiroir d’une commode ; après de longues hésitations, son choix se porta sur une petite culotte et un soutien-gorge bleus assortis d'un porte-jarretelles de la même couleur et de bas fumés. Rosalie posa les sous-vêtements sur son lit et se dirigea vers la salle de bain ; elle avait une heure devant elle avant de partir travailler.

Sous la douche, la jeune femme ne manqua pas de se toucher en se remémorant le magnifique cunnilingus que sa patronne lui avait prodigué et la fellation qu'elle avait faite à Georges la veille. Elle se prit également à s'imaginer en train de se servir de ses talents pour convaincre le client de son patron de confier ses capitaux à celui-ci.
Rosalie prit un peu de savon et l'étala sur son corps, non sans insister sur sa poitrine qu'elle caressa en rêvant de la comparer à celle de Charlotte, qu'elle imaginait flasque et tombante alors que la sienne était lourde et ferme.

La jeune femme continua de laver son corps en laissant ses délicieuses pensées couler librement dans son esprit, puis elle sortit de la cabine de douche et s'essuya en s'imaginant une nouvelle fois nue devant Georges qui comparait son corps à celui de son épouse.
La jeune avocate revêtit la lingerie qu'elle avait choisie et se regarda dans la glace. Satisfaite de l'effet pigeonnant du soutien-gorge, elle passa une robe bleu foncé et partit pour le cabinet des Pittet.



À son arrivée, Georges l'accueillit d'un simple « bonjour » et lui demanda ce qu'elle comptait faire pour amener leur éventuel client à se décider.

— Alors, Mademoiselle Frei ? Que comptez-vous réserver à notre client ?
— Je pense que vais me faire passer pour votre masseuse personnelle. Il sera sûrement un peu stressé : il faudra donc le détendre pour le mettre en condition. Il vous sera ainsi plus facile de le convaincre puisque sa décontraction vous détendra également. J'ai pris ce qu'il faut.
— Très bien, Mademoiselle Frei. Faites comme bon vous semble ; mais je veux conclure ce contrat. Bon, monsieur Edimbourg arrive dans une heure. Je vous laisse vous préparer.

Rosalie prépara son bureau afin qu'il serve de table de massage ; elle rangea les documents dans l'un des tiroirs et, afin d'assurer un bon confort au futur client, elle recouvrit la surface du meuble d'une couverture qu'elle avait prise de chez elle.

L’investisseur arriva bientôt. Rosalie entendit la voix de son patron le saluer puis, après quelques échanges banals sur leur santé respective, Rosalie entendit Georges proposer une « mise en bouche ».

— Vous me semblez un peu stressé, Monsieur. Voulez-vous quelque chose pour vous détendre ? Moi-même, il m'arrive de ressentir du stress durant mes déplacements. C'est pourquoi je me suis attaché les services d’une masseuse. Si vous souhaitez vous relaxer, elle est à votre disposition.
— C'est proposé si gentiment ; eh bien, pourquoi pas un massage avant les affaires ?
— Dans ce cas, si vous voulez bien me suivre…
Les deux hommes se dirigèrent vers le bureau de Rosalie, où ils pénétrèrent.

— Bonjour, Mademoiselle ; pourriez-vous faire bénéficier Monsieur Edimbourg d’un massage d'accueil ?

Rosalie acquiesça et Georges se retira de la pièce. La jeune femme jaugea le client : un homme d'environ soixante-quinze ans au crâne chauve parsemé de cheveux blancs sur les côtés ; des rides creusaient son visage aux yeux gris, auxquels la jeune avocate trouva du charme.


— Mettez-vous en sous-vêtements et allongez-vous sur la table, lui dit-elle d'une voix douce.

Monsieur Edimbourg obtempéra et la jeune femme commença à le masser. Elle commença par ses épaules puis descendit lentement le long de sa colonne vertébrale jusqu'à ses fesses, puis elle passa ensuite aux jambes de l’homme mûr, progressant le plus innocemment possible à l'intérieur des cuisses. Rosalie poursuivit son massage durant près de dix minutes avant de s’adresser à lui :

— Ça va mieux, Monsieur ?
— Oui, Mademoiselle. Merci.

L’homme se redressa mais ne put dissimuler la bosse qui déformait son caleçon. La jeune femme eut un petit rire entendu.

— Désirez-vous un massage là aussi ?

Monsieur Edimbourg ne répondit rien, surpris par la tournure que prenait son rendez-vous. Cependant, Rosalie n'eut pas besoin d'invitation pour comprendre que le client de son patron souhaitait au fond de lui qu'elle lui fasse du bien. La jeune femme entreprit de caresser à travers le caleçon la verge tendue, puis elle le fit glisser le long des jambes jusqu’à ce qu’un sexe de bonne taille se dresse devant son visage.

Professionnelle, la jeune avocate résista à la tentation de pousser un ronronnement de gourmandise. Elle se contenta de faire glisser sa robe au sol et de dégrafer son porte-jarretelles et son soutien-gorge, libérant sa lourde et généreuse poitrine.
Se saisissant du membre tendu, elle le masturba lentement avant de le prendre en bouche, pour le plus grand plaisir du client qui laissa échapper un râle. La jeune « masseuse » poursuivit ses va-et-vient sur le sexe de monsieur Edimbourg, faisant tournoyer sa langue sur son gland volumineux et massant d'une main les testicules gonflés par l'excitation, tandis que de l'autre elle caressait la toison pubienne poivre et sel.

Le sentant près d'éjaculer, Rosalie retira le sexe du septuagénaire de sa bouche et le coinça entre ses seins.
Sa branlette espagnole ne dura que quelques dizaines de secondes : dans un râle de plaisir, monsieur Edimbourg sentit son sexe palpiter contre la poitrine de la jeune femme, et quatre jets de sperme vinrent maculer les seins lourds de l’avocate. Elle étala la semence sur sa poitrine et lécha ses tétons en le regardant le vieil homme droit dans les yeux.
Apaisé, monsieur Edimbourg se rhabilla et félicita Rosalie pour sa performance.

— Votre patron a vraiment beaucoup de chance de vous avoir, petite coquine !

Elle sourit et regarda l'homme rejoindre le bureau de Maître Pittet.
Leur échange privé ne dura que quelques minutes ; les deux hommes sortirent du bureau et se serrèrent chaleureusement la main. Lorsque Monsieur Edimbourg fut sorti du cabinet, Georges se dirigea vers le bureau de Rosalie.

— Bravo, Mademoiselle Frei ! Vous avez réussi ; grâce à vous, nous avons un nouveau client : ce gros investisseur a accepté de placer ses capitaux chez nous.
— Vous m’en voyez ravie, Maître. Mais un succès tel que celui-ci mérite d’être arrosé !

Tout en prononçant ces paroles, Rosalie s’était agenouillée devant son employeur ; à présent, elle déboutonnait la braguette de Maître Pittet. Lorsqu’elle eut terminé, elle ouvrit la bouche et déploya sa langue humide. Répondant à cette invitation muette mais plus qu’explicite, Georges dégagea de son caleçon sa verge encore molle et en amena l’extrémité au contact de l’organe recouvert d’une douce muqueuse.

Cette vision d’un érotisme raffiné exacerba sa libido, donnant de l’ampleur à sa verge. Au fur et à mesure qu’elle se déployait sur le délicat support, le prépuce découvrait de plus en plus le gland qui, maintenant gorgé de sang, avait pris une teinte d’un mauve luisant. La progression du membre sur la langue procurait à l’avocat de voluptueuses sensations au niveau de son frein, provoquant un gonflement et un allongement accrus de son membre viril qui disparut à l’intérieur de la bouche de Rosalie, qui referma ses lèvres sur la hampe noueuse et entreprit de téter le gland volumineux.


— Non ! Pas comme ça !

L’ordre avait claqué, sec, brutal.

— Ouvrez votre bouche, Mademoiselle Frei, et tirez la langue.

Maître Pittet était un esthète. Même si les succions de sa jeune assistante venaient de lui procurer un plaisir indéniable, sa prédilection pour le voyeurisme lui dictait le comportement susceptible de lui donner un maximum de plaisir. Lorsque son gland violacé réapparut d’entre les lèvres de Rosalie, reposant sur le présentoir velouté, il le fit glisser de quelques millimètres seulement d’avant en arrière en un subtil va-et-vient, tout en surveillant la montée progressive de son plaisir. À présent, son membre tressautait et quelques gouttes de liquide transparent s’épanchèrent sur la langue de la jeune assistante. Georges recula de quelques centimètres pour que son frein prenne place juste sur l’extrémité dardée de la langue de Rosalie.

— Caressez-moi le frein de la pointe de votre langue. Et surtout, ne vous arrêtez pas !

L’avocate, attentive au plaisir de son employeur, s’exécuta docilement. Georges Pittet ahanait, le souffle court. Encore quelques secondes de ce délicieux traitement et sa verge se cabra, expulsant une longue traînée de sperme sur le front de son assistante. Désireux de ne pas gâcher son plaisir, il saisit son membre pour le maintenir en contact avec la pointe de la langue de Rosalie. Alors qu’il laissait échapper un feulement de soulagement, plusieurs longues salves de liquide crémeux vinrent tapisser le palais de la jeune femme. Les saccades succédaient les unes aux autres tandis que l’arrière-gorge de l’assistante se remplissait du sperme de son employeur. Lorsqu’elles cessèrent, Rosalie déglutit ostensiblement.

— À votre santé, Mademoiselle Frei ; voici un contrat arrosé comme il se doit !
— Maître, puis-je vous transmettre la demande d’une amie ?

L’avocat fronça les sourcils.

— À quel propos ?
— C’est mon ancienne camarade d’école qui est maître de conférences et praticien hospitalier ; elle subit un chantage : quelqu’un a pris des photos d’elle alors qu’elle se changeait sans précautions particulières.
— Mais… cela n’est pas de mon ressort : je ne traite que des affaires financières. Et puis des photos en sous-vêtements, ce n’est pas particulièrement compromettant.
— Telle que je connais Emmanuelle, elle aura eu quelques gestes plus sensuels ; et puis, elle ne porte pas toujours des dessous BCBG. Mais voilà une information qui pourrait vous intéresser : je sais que sa famille détient des comptes bancaires dans certains paradis fiscaux.
— Mademoiselle Frei, j’ai l’impression que vous pourriez apporter une affaire intéressante à notre cabinet. Trouvez donc un rendez-vous à votre amie, mais préparez-la correctement, si vous voyez ce que je veux dire...

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