La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°223)
"Nat au château" Suite de l'épisode 222 précédent -
La domestique tête baissée s'avançait vers Nat et le garde, portant un plateau d'argent sur lequel reposaient deux mugs et une théière fumante. Son visage très légèrement maquillé, elle avait une attitude raide et digne, telle ces domestiques d'un autre temps qui impressionnaient toujours et rappelait à Nat lorsqu'elle visionnait de vieux films anglais. Le garde, imperturbable, terminait le bandage de la cheville de Nat, lorsque la servante trébucha légèrement, quelques gouttes de thé se déversant par-delà le plateau, par le bec de la théière. La femme se redressa promptement et se raidit, tenant devant elle le plateau comme un dérisoire rempart. Mais un rempart contre quoi se demandait Nat tandis que le garde se levait d'un bond sévère, se dressant de toute sa haute et large stature devant la frêle domestique. Il y eut un moment de lourd silence sous le regard réprobateur du garde qui s'écarta juste assez pour que la servante vienne servir un thé chaud à la jeune randonneuse toujours calée dans son fauteuil.
- "Merci" dit Nat très reconnaissante à la servante qui inclina la tête en signe de respectueux salut.
Puis elle alla déposer son plateau sur une table voisine et revint vers le garde qui était demeuré immobile et silencieux. Elle vint se placer devant lui, droite comme un piquet, les yeux baissés, comme une fautive, attendant une réprimande... Elle ne tarda pas ...
- Monsieur le Marquis, ton Vénéré Maître, exige un service absolument parfait !
- Je Vous demande pardon, Monsieur. J'ai commis une faute, répondit la servante d'une voix sourde mais assez fort pour que Nat ne rate rien...
- En effet... Et la sanction ne saurait attendre répondit le garde.
Nat contemplait ce spectacle, abasourdie. Mais où était-on et à quelle époque ! ? Quelle était cette situation d'un autre âge ? Qu'est-ce qui se préparait donc ? Et en sa présence ! Sans que plus un mot fut échangé, la domestique alla rejoindre la table et ayant relevé sa jupe afin de révéler une croupe nue, et des cuisses marquées de traces anciennes gainées de bas noirs, elle s'agrippa à la table, les reins cambrés et la croupe dressée.
- Non mais qu'est-ce que vous croyez faire !!? interpella-t-elle auprès du garde
- Appliquer la loi de Monsieur le Marquis sur Ses Terres", répondit-il froidement, en approchant de sa victime au cul nu et docilement offerte. Nat se leva et ressentit une fulgurante douleur à la cheville, qui ne l'empêcha pas de rejoindre le garde et de s'interposer
- Mais vous êtes fou !! Pas question de ça ! Je ne l'admettrai pas ! dit-elle rageuse, en plus je suis sûre que c'est interdit d'agir ainsi !
Le garde sourit et se retourna vers lesclave qui attendait sa punition sans mot :
- Chienne ! lança-t-il seulement, obtenant immédiatement une réponse venant de la table où se tenait la servante
- S'il Vous plait, Madame, il est nécessaire que Monsieur applique le châtiment que je mérite. je sais qu'il le faut
Nat bouillonnait se sentant bafouée :
- Mais non !!! Mais vous êtes tous fous !
La domestique répondit encore :
- Tout cela est naturel, Madame. je suis totalement consentante et même reconnaissante à Monsieur d'appliquer la correction que ma maladresse a provoquée. Il est important que j'apprenne à m'améliorer...
Nat n'en croyait pas ses oreilles, elle s'approcha de la femme qui n'avait pas changé de position, la croupe nue, la jupe relevée sur les hanches
- Mais il en va de votre dignité ! Ils n'ont pas le droit de vous traiter ainsi, voyons...
- Si, ils en ont le droit, bien sur. Et je ne désire rien d'autre... ne craignez rien pour moi, s'il Vous plait. Mais restez près de moi si vous voulez bien...
Nat rougissait maintenant; elle ne parvenait pas à comprendre cette résignation sereine dont faisait preuve la femme qui s'apprêtait à recevoir le fouet. Elle repensait à la scène de la veille, à cette même femme se faisant saillir comme une chienne.
- Fini les conciliabules ? demanda le garde en lissant les lanières de cuir... Bien ! C'est décidé, vous restez là ? (demanda-t-il à Nat qui confirma d'un léger hochement de tête) Alors je vais pouvoir commencer. j'avais prévu dix coups, mais pour votre intervention intempestive, elle en recevra 15 ! dit-il en abattant d'un geste sec le fouet sur les fesses. La voix de la femme s'éleva...
- Un !... Deux
Trois
Les quinze coups se succédèrent avec une terrible régularité et la femme fouettée comptait mécaniquement les coups qui peu à peu marquaient son cul de zébrures rouges et bleuissait la chair pâle de ses fesses... Nat assistait silencieuse à cette scène, comme paralysée. Un flot de pensées contradictoires s'entrechoquait dans sa tête. Elle était outrée par la dégradation que représentait ce que subissait cette femme sous ses yeux. Mais cette femme, justement, était manifestement consentante et semblait même désirer subir un tel traitement ! Comment pouvait-on supporter d'être ainsi avilie ? Nat avait presque peur de la réponse, car ce qu'elle éprouvait dans sa plus profonde intimité n'était pas sans la troubler. En effet, elle mouillait ! Elle ne pouvait pas sempêcher de sentir son excitation monter en elle à la vue de la scène et à chaque coup, cette excitation incontrôlable montait dun degré supplémentaire. Serrant de plus en plus fort la main de la suppliciée au fil des coups qui tombaient, elle ne pouvait s'empêcher de se contorsionner aussi discrètement que possible, car sa chatte devenait dégoulinante d'excitation !
-
Douze !...
Les secondes passaient et Nat était de plus en plus troublée. Elle ne pouvait détacher son regard de la croupe tuméfiée, marquée et ne pouvait s'empêcher de s'imaginer là à la place de lesclave.
-
Quinze !"...
Les coups cessèrent, sans qu'un mot de plus fut échangé la domestique ou plutôt lesclave libéra sa main qui portait la marque des doigts de Nat tant elle l'avait serrée, se redressa et lissa des deux mains l'arrière de sa jupe, se tournant vers le garde, elle s'inclina à genoux et baisa la main qu'il lui tendait et qui, quelques secondes auparavant tenait le fouet... Puis la servante inclina la tête vers Nat en lui décochant discrètement un timide sourire et elle quitta la pièce. Le garde allait ranger l'instrument quand Nat l'interpella :
- Et vous êtes fier de vous !? Vous avez prouvé quoi en la fouettant hein !? Quoi !!?
Le garde se tourna, un léger sourire narquois plissait ses lèvres :
- Je n'ai rien à prouver. Elle sait où est sa place, je connais la mienne. Il n'y a rien d'autre à dire...
Un long silence durant lequel le garde ne quitta pas Nat des yeux, la forçant ainsi à baisser le regard :
- Ou plutôt... Vous, qu'auriez vous à dire ?
Nat s'en voulait d'avoir baissé les yeux, elle se força donc à le regarder
- Rien, lança-t-elle en s'appliquant à un ton aussi dédaigneux que possible, seulement que je trouve cela... dégradant
Le garde sourit :
- Il est naturel de corriger une chienne, c'est ainsi
Mais vous ne m'avez pas semblée... indifférente cependant
Nat ne put s'empêcher de rougir et aucun mot ne sortit de sa bouche. Elle avait la gorge sèche... Le garde semblait s'amuser de la situation, ce qui ne faisait que rajouter au trouble de la jeune femme
- Voulez-vous m'accompagner au Château ? demanda-t-il d'une voix neutre. Nat se troubla plus encore
- Non ! elle avait répondu trop vite se dit-elle
- Pourtant, il y a peut-être des réponses que vous pourriez y trouver, répondit-il
- Des.
- Oui, des réponses, à des questions que vous n'aviez peut-être jamais osé vous poser... Il m'a semblé que tout cela ne vous laissait pas indifférente. Mais ! Oubliez cela, reposez vous et je vous reconduirai ensuite à votre véhicule, répondit le garde, Je vais chercher le 4x4 du Domaine garé plus loin... je n'en ai que pour quelques minutes.
Et il sortit, laissant la jeune femme à ses réflexions. Nat, assise dans le fauteuil savourait l'excellent thé vert et se perdait en conjectures. Elle laissa le mug vide glisser sur le sol et d'une main, défit le bouton de son short de toile; puis glissa sa main sur sa culotte qui était trempée de sa mouille... elle commença à se caresser au travers de la fine étoffe de son sous-vêtement en se remémorant les gémissements de la servante quelques minutes plus tôt... Elle s'imaginait nue, livrée aux mains épaisses du garde, aux lanières cinglantes du fouet... Elle avait chaud, elle frémissait... ses doigts devenaient poisseux de son plaisir qui s'écoulait. Le bruit d'un moteur à l'extérieur la fit sursauter et elle retira sa main pour referme en hâte son short, juste avant que le garde ne la rejoigne.
- Le 4X4 vous attend... prenez votre temps, si vous voulez vous reposer encore...
- Non ça ira, dit-elle en tentant de se lever avec difficulté.
Le garde s'approcha et l'aida à se relever. Elle se tenait maintenant droite au centre de la pièce, une étrange sensation lui nouant l'estomac. Elle hésitait, les mots du garde résonnaient dans sa tête, "des réponses ... des questions que je nai jamais osé me poser... le bruit des lanières sur la croupe de cette femme"... Elle demeurait là, immobile, muette... "des réponses... mais des réponses à quoi ?"... Le silence, le garde ne disait rien, ne bougeait pas... "des souvenirs... Histoire d'O... les marques rougies sur les fesses nues de la femme... des questions, pas osé..." Nat se sentait comme prise par un vertige immobile, ses pensées étaient multiples, brouillées "des réponses... Chienne ! être une chienne, consentante...fouettée... mon intimité poisseuse... le plaisir"... Nat avait toujours été intriguée par cet univers de cuir, d'acier, de chaînes et de conventions... "s'abandonner, obéir... ne plus rien décider... obéir... une chienne..." ... Quand elle sentit un poids sur son épaule, elle sursauta !
- Ca va ? lui demandait le garde qui venait de poser sa large main sur son épaule
- Oui, oui, merci
- Nous y allons ?
Nat hésitait... un "oui" lui brûlait les lèvres "oui partons loin d'ici", mais ce fut plus fort qu'elle et d'autres mots sortirent de sa bouche
- Euh... ce serait dommage d'être si près d'un aussi beau Château et de ne pas y jeter un coup d'oeil, non ? dit-elle dans un souffle Le garde sourit :
- Certes ! comme vous voudrez
! Eh bien, alors suivez moi, je vous emmène au Château de Monsieur le Marquis... dit-il...
- Comment sappelle Monsieur le Marquis, osa demander timidement Nat ?
- DEvans !.. Je vous emmène au Château de Monsieur le Marquis Edouard dEvans
(A suivre
)
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