Colocation Ambiguë - Chapitre 4

Je me retrouvai vite allongée sur mon lit, quatre mains se baladant sur mon corps, ma chatte, mon cul. Comme hier, ils entrèrent un doigt chacun dans ma fente et mon petit trou. Puis deux. Théo se mit au-dessus de moi, j’avalai sa bite dure. Et alors que Théo s’amusait avec mon clito, Simon pressa son gland contre mes lèvres et me pénétra doucement.


Les va-et-vient, d’abord lents et en accord avec les caresses de Théo, s’accélérèrent jusqu’à me secouer d’un premier orgasme. Simon donna un dernier gros coup de reins avant de se retirer brusquement et de repousser mes jambes pliées sur les épaules de Théo pour relever un peu mon bassin. Il enfonça un pouce humide dans mon cul. Je coulai déjà un peu, je savais que j’allais de nouveau tremper le parquet s’ils continuaient à me faire du bien comme ça.


— T’aimes ça, hein ? me demanda-t-il, en frappant ma fesse droite.


Je poussai un petit cri de surprise et d’engouement. Il retira son pouce et pressa son gland contre mon olive pour l’écarter tout doucement. Je n’avais jamais été pénétrée par une aussi grosse bite. Mes godes étaient nettement moins larges, alors il eut du mal à entrer.


— Hmm… T’es si serrée, s’extasia-t-il.


Il s’enfonça jusqu’à la garde et s’immobilisa pour me laisser le temps de me détendre et me faire à sa largeur. Moi, j’avais abandonné ma pipe pour m’occuper du cul, désespérément vide, de Théo qui se sentait lésé. Je lui avais dit de fouiller dans mon tiroir et de choisir un plug. Il avait opté pour mon préféré, ni trop large, ni trop long, mais suffisant pour te remplir. Et vibrant. Il prenait son pied, j’y allais doucement, quand Simon commença les aller-retours dans mon petit trou, me faisant sursauter. J’enfonçai brusquement le plug dans celui de Théo qui se tordit de plaisir et éjacula sur ma poitrine.


— Merde, s’énerva-t-il. Fait chier !
— Désolé, souffla Simon, perdu dans le plaisir que lui procurait mon orifice étroit.


— Ça va revenir, t’inquiète pas, murmurai-je à Théo qui, frustré s’était assis sur le lit et nous regardait baiser d’un œil vide. On va s’occuper de te faire bander comme un cheval.
— On ?
— Plus on est de fous, plus on rit, parait-il.


Il sourit et caressa ma joue tendrement. J’aimais la tournure que ça prenait. J’aimais cette sensation d’être baisée comme une pute, mais en même temps aimée et adorée. Théo se rapprocha de moi pour que je puisse prendre sa demi-molle en main et continua à caresser mes cheveux avec tendresse tandis que Simon m’élargissait l’anus. Je sentais un nouvel orgasme poindre quand il se retira tout aussi brusquement que la première fois et s’éloigna de moi. Frustrée, j’étais prête à protester quand je le vis ouvrir mon tiroir et fouiller dans ma collection.


— T’as une de ces collections, remarqua-t-il. Si on avait su que t’avais ça plus tôt, on t’en aurais sûrement piqué un ou deux.


Théo pouffa de rire. Il avait toujours le plug vibrant dans le cul. Ça l’aidait à regonfler dans ma main. De temps en temps, je lâchai sa verge pour juste l’observer sauter de plaisir comme un poisson hors de l’eau.


Simon revint derrière moi. Il enfonça de nouveau sa bite dans mon petit trou, sans aucune douceur cette fois-ci. L’ouverture avait déjà été faite, il força l’entrée comme une brute et donna des coups de reins violents. Ses cuisses tapèrent contre mes fesses, je le sentis plus profond que jamais en moi. Je me redressai pour observer un peu ce spectacle de ce membre de chair qui entrait et sortait de moi comme un piston, quand je le vis, un de mes dildo à la main. Le rose, celui avec la ventouse. Pas très large, mais d’une bonne longueur. Souvent, je le ventousais à mon miroir ou au sol et je m’empalais dessus pour me faire jouir à toute vitesse. Je pouvais mieux contrôler les mouvements qu’avec mes mains et j’avais l’impression de me faire prendre par un vrai mec.
Je me demandais bien ce qu’il allait en faire.


Avec le gland en silicone, il me caressa le clito, puis descendit jusqu’à ma fente mouillée. Il la caressa à son tour avec le jouet. Puis, il poussa dessus pour le faire entrer dans mon vagin. Un cri rauque m’échappa en même temps qu’un nouvel orgasme très brutal. Je tentai de refermer les jambes, mais Théo avait été plus rapide que moi et me les maintenait écartées pour faciliter le passage du gode. Simon avait arrêté ses va-et-vient pour faire entrer le faux pénis. Il frappa le fond et alors seulement à ce moment-là Simon reprit ses coups de reins brusques en même temps qu’il agitait le toy dans ma chatte. J’étais comblée. Sa bite glissait de plus en plus facilement dans mon cul, aidée par les perles de mouilles qui suintaient de ma fente.


Comme hier, je m’abandonnai complètement au bon vouloir des garçons. Je n’étais plus maitre de moi-même. Je savais juste que j’aimais ça, plus que tout au monde.


Théo se leva tout à coup et se plaça derrière Simon. Il le poussa brusquement vers moi pour qu’il s’incline et lui tende son cul qui, le pauvre, n’avait pas pu être souillé la veille, à cause de moi. Le plug vibrant toujours au fond du sien, Théo entreprit de réserver le même sort à Simon que ce dernier me réservait.


Nos trois grognements d’extase se mêlaient divinement. Je pensai à la fenêtre de la cuisine encore ouverte et à la porte de ma chambre ouverte. Si les scouts étaient encore dans les parages, ils n’allaient pas être déçus.


En appui sur ses mains au-dessus de moi, Simon avait abandonné l’idée de bouger le toy dans ma chatte. De toute façon, sa simple présence, associée aux mouvements de sa bite dans mon cul suffisait à me faire décoller. Il se mit à gémir plus fort encore. Théo aussi. Ils allaient venir tous les deux.


— Je peux vous avaler, s’il vous plait ? Laissez-moi vous goûter encore, les implorai-je.

— Nan, gronda Théo. Pas cette fois… T’auras qu’à nous sucer tout à l’heure. J’aime bien venir dans le cul du Simon et lui lécher après.


Cette information m’excita davantage encore. Je voulais le voir à l’œuvre. Comme la foudre tombe, mon dernier orgasme me cloua sur le lit, en même temps que je sentais le liquide de Simon inonder mes entrailles.


On resta un moment immobiles tous les trois, encore emboités. Puis Théo recula et Simon se mit à quatre pattes à côté de moi. Encore sous l’effet de ces trois orgasmes, je me redressai péniblement pour trouver la force de voir Théo enfoncer sa langue dans le trou béant de Simon d’où coulait un liquide blanchâtre. Et ils s’allongèrent tous les deux à mes côtés, un bras sur mon ventre pour me serrer contre eux.


— Je suis tellement contente que ça soit arrivé, leur murmurai-je. Et vous êtes si beaux tous les deux quand vous baisez. Y a une telle communion entre vous…
— On l’aura tous les trois, cette communion, susurra Théo, avant de s’endormir sur mon épaule.


Simon continua à me caresser doucement la poitrine, avant de sombrer à son tour, me laissant rêveuse des jours avenirs. Tous les trois, on allait former une super équipe, je n’en doutais pas. Et j’avais hâte de voir comment notre relation évoluerait après ce week-end, quand les cours reprendraient en distanciel. On allait devoir retrouver une vie plus normale, sans baiser comme des bêtes pendant une heure après le petit-déjeuner. On allait pas pouvoir baiser comme ça toute la journée indéfiniment. Alors je m’imaginais vivre en couple avec eux deux. Et je m’endormis, ravie de me dire que, si j’avais passé quatre ans sans amour et sans sexe, j’allais passer de belles années avec deux fois plus d’amour et de sexe désormais. Ils m’aimaient. Je les aimais aussi. Peut-être pas encore comme eux, mais il ne me manquait pas grand-chose.

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