La Chambre D'Hôtel (2e Partie)
Tu es là, à genoux, dans cette même chambre dhôtel. Tu tes complètement dévêtu et tu portes docilement, comme je te lai ordonné, un masque en tissu te privant de tes yeux. Tu mattends, passif. Tu entends mes pas, tu sens mon parfum, ma présence autour de toi. La vue en moins, tous tes autres sens sont en éveil. Ton imagination fait le reste, tu peux presque deviner mon corps, ma douce peau, mes courbes féminines
Ce soir, tu te remets totalement à moi. Je peux faire ce que je souhaite de ton corps, tu me donnes tous les droits sur lui. Tu sais que si tu moffres ce que je veux, je te donnerai en retour ce que tu désires.
Je mapproche de toi lentement, profitant du spectacle que moffrent ta nudité et ta totale soumission. Jaime te regarder ainsi. Mes yeux sattardent sur la moindre partie de ton corps. Tu me donnes ce pouvoir de reluquer, observer, jauger, estimer, juger, aimer
Je suis nue devant toi, mais tu ne peux en profiter. Seul le souvenir quont tes yeux de mon corps attise ton désir, et tu devras ten contenter. Car cest tout ce que je toffrirai ce soir et tu le comprends.
Je me place à genoux derrière toi. Jembrasse ta nuque, ton dos. Tu sens mon souffle chaud sur ta peau. Mes mains caressent doucement tes épaules, descendent le long de tes bras. Je prends lun de tes poignets, le tire doucement vers larrière, le lie à ta cheville avec une corde. Ma bouche se déplace toujours dans ton dos, mes mains semparent de ton autre poignet, le liant solidement de la même façon à ton autre cheville. Tu te retrouves livré à moi, vulnérable, toujours à genoux et sans défense. Tu aimes cette sensation de laisser aller, de perte de contrôle, de don de soi. Je pourrais tinfliger les plaisirs et les supplices qui me plaisent. Ton seul rempart est maintenant la totale confiance que tu as en moi. Je peux te soumettre à tous mes caprices. Tu sais que ce ne sera que dans le but de te donner du plaisir.
Tu es donc à genoux près du lit, les poignets liés aux chevilles, dans limpossibilité de te déplacer.
Ma langue quitte alors ta bouche, glisse sur ton visage, puis dans ton cou. Ma bouche part à lexploration de ton corps. Sur ton torse, elle découvre tes tétons quelle titille, dabord doucement. Ils durcissent aussitôt, des frissons te parcourant tout le corps. Ma bouche sattarde sur lun de tes mamelons alors que je caresse lautre tendrement dun doigt.
Je délaisse alors tes mamelons pour descendre plus bas, lentement, trop lentement
Je dépose un chapelet de baisers autour de ton sexe, sur ton pubis, lintérieur de tes cuisses, ton scrotum
Jévite volontairement ta queue congestionnée qui implore pour obtenir plus. Tu gémis. La frustration sinfiltre à travers tout ton être, tu souffres et tu jouis de ce besoin lancinant de ma bouche sur ton gland. Tu aimes cette cruelle attente, autant que tu en souhaites la fin. Je continue ainsi, tu te languis. Comment mettre fin à ce petit jeu ? Tu es impuissant, tu nen as pas le pouvoir. Tu gémis un peu plus fort. Je profite de la situation, jaime contrôler ton corps. La tension monte de plus en plus en toi, les battements de cur sont plus vigoureux, tu sens le sang voyager dans tous tes membres, tu le sens pulser dans ton sexe tendu, tu peux deviner les larges veines gonflées quil arbore. Ton désir prend le dessus, tu ne réfléchis plus, tu oublies toutes les règles. Tu implores : « Sil-vous-plaît, Madame
Sucez-moi, je vous en prie.» Tu reprends un peu tes esprits alors quune petite gifle te cingle la joue. Ce nest pas la peine que je jajoute la moindre parole à ce geste. Tu prends conscience davoir pris la parole sans y avoir été invité. Tu sais que la punition va suivre. Et bien que tu narrives pas à y croire, cela texcite énormément.
Je minstalle derrière toi, ma main appuie sur ton dos, partant de ton sacrum pour remonter le long de ta colonne, tinclinant vers lavant.
Je méloigne alors. Tu restes immobile, toujours à genoux, penché vers lavant, avili. Tu mentends fouiller dans un sac, puis mes pas se rapprochent à nouveau. Je me déplace en cercle autour de toi, telle une lionne autour de sa proie. Les minutes ségrainent lentement au rythme de mes pas. Que vais-je faire de toi ? Tu es sous mon emprise. Crainte et désir fusionnent en ta poitrine. Tu aimes devenir ainsi vulnérable. Je me retrouve à nouveau derrière toi. Installé comme tu les, tu moffres ton joli petit cul. Un bruissement vibratoire parvient à tes oreilles. Tu as compris ce qui tattends, tu en as tellement envie. Le soudain contact de lobjet vibrant, froid et abondamment lubrifié te fait légèrement sursauter. Lobjet tournoie et fait pression sur ton anus, te procurant plaisir et volupté. Ton sphincter est soumis à de petites contactions involontaires, tout ton désir et ton plaisir se concentre maintenant sur cette petite zone de ton corps. Plus le jouet tournoie, plus il glisse et progresse en toi. Les vibrations te rendent fou, tu sens ton muscle céder peu à peu, tu veux être rempli, comblé. Le godemiché reste pourtant à lentrée, stimulant ton rectum dans lequel un vide naît et grandit peu à peu. Tu gémis bruyamment. A te voir ainsi, mon vagin est pris de petits spasmes de plaisir.
Le jouet franchit alors la barrière musculaire, simmisçant alors tout au fond de toi, alors que tu pousses un « Ahhhhhhh ! » de plaisir. Lobjet entame tendrement des aller-retour en toi, te comble et te vide, butte doucement sur ta prostate soumise à ces excitantes vibrations. Tu te sens possédé, conquis par ce godemiché qui te mènera inexorablement à la jouissance. Ton sexe est toujours ferme, au bord de lexplosion, sans même quil soit touché. Un filet translucide et visqueux pend à son extrémité. Tu tabandonnes aux sensations qui te submergent : « Ahhhh ! Ahhhh ! Ahhhh ! ».
Jenfonce le jouet profondément en toi avant de te redresser. Jordonne : « Contracte-toi autour du gode. » Tu texécutes, docile. La contraction amplifie ton plaisir. Je commande à nouveau : « Maintenant, relâche-toi. » Tu obéis. Je te demande de continuer à contracter puis relâcher. Ma langue sétale alors sur ton gland, lèche le liquide argenté qui sen écoule. Tu gémis. Mes lèvres enserrent alors ton sexe qui plonge au fond de ma gorge. « Ahhh, cest bon Madame ! » Jentame une fellation que tu nes pas prêt doublier. Tout en subissant ce doux traitement, ton rectum se serre et se détend toujours autour du jouet qui continue à vibrer sur ta prostate. Plus tu progresses dans les contractions et le plaisir, plus il devient difficile de céder la place au relâchement. Ton gland butte au fond de ma gorge, ma langue tournoie sur ton sexe, je me délecte de toi. Tu es envahi par lextase, tu luttes pour ne pas jouir tout de suite, mais ce combat devient de plus en plus pénible. Je te maintiens au bord du gouffre quest lorgasme. Tu nas quune envie, plonger dans cette petite mort qui veut prendre possession de toi. Tu contractes, tu relâches, ma bouche poursuit ses caresses. « Madame, je nen peux plus, je voudrais jouir. » Mais je suis sans merci. Ma bouche sapplique toujours à sa tâche, cette fois diminuant un peu le rythme, langoureuse, humide, chaude. Ma main att le godemiché, lui imprime de lents mouvements de va-et-vient. Le point de non- retour se fait sentir, tu supplies : « Madame, je vous en prie
». Ma bouche quitte ton sexe, ma main sempare de lui, et je te libère par une masturbation énergique: « Vas-y, jouis pour moi ! » Tu te laisses alors submerger par la jouissance, tu cries un orgasme puissant, giclant partout dans une explosion de plaisir : « Ahhhhhhhhhh !... ». Tu te laisses tomber vers lavant, toute énergie tayant quitté dun seul coup. Tu es paisible, assouvi. Tu mas comblée. Merci à toi.
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