Tempêtes -1-
Tempêtes (1)
la neige
Confidences dune Amie
Québec, une fin daprès-midi de février.
Presque 17 heures, la noirceur est tombée, les lampadaires sont perdus dans un brouillard épais de flocons tourbillonnants poussés par un vent violent. Elle marche, tête baissée, la tournant souvent à gauche et à droite pour atténuer leffet des bourrasques cinglantes chargées de neige qui lui glacent le visage
des fois même, elle se retourne et simmobilise, tellement la morsure du vent de face est insoutenable.
Cest une grosse tempête, qui commence à se calmer, mais les rues sont impraticables, les autobus ne circulent plus, certains sont même immobilisés dans des bancs de neige qui se sont formés sous laction du vent. Les « grattes » allaient bientôt commencer à dégager partiellement les rues principales, mais ça prendra au moins trois à quatre heures avant que les bus reprennent graduellement du service
cest ce que la radio a annoncé avant quelle quitte son travail, recommandant aux gens de ne pas saventurer dehors, même à pied, les trottoirs nétant pas plus praticables que les rues.
Mais elle, elle a quand-même décidé de partir, à pied, laissant son auto dans le stationnement intérieur.
La neige et le froid, elle connait, elle est née dans ce pays aux hivers rigoureux
ce ne sera pas facile de marcher, mais elle avait déjà fait le trajet dans des conditions semblables, ça ne lui a jamais pris plus de deux heures, donc elle sera à la maison pour 20h, avant que Claude, son mari, ne soit rentré, car lui, il ne sera pas en retard, il travaille près de la maison.
Ce matin, il a été très clair : Nous sommes vendredi, une soirée entre amis est prévue, alors pas question que la tempête qui est annoncée serve de prétexte pour justifier un retard ! Malgré le mauvais temps, il savait quelle pouvait être là, donc il fallait quelle y soit !! Alors elle est partie, soucieuse de ne pas déplaire à son homme
son mari, qui règle sa vie et la dirige avec beaucoup plus de fermeté que de douceur, bien plus enclin aux punitions quaux câlineries!
Elle le craint, mais elle lui est tellement reconnaissante de ne pas lavoir quittée malgré la grande déception quelle lui a causée !
Cest elle la responsable, et depuis que le verdict est tombé, elle accepte toutes les conditions quil lui impose, si elle veut quil la garde
elle a tant à se faire pardonner !
Elle, cest Nadine, infirmière dans cet hôpital au cur du vieux Québec
le plus vieil établissement du genre en Amérique du nord (pour ceux et celles qui connaissent).
Des récits plus quérotiques et des cassettes (pas encore de dvd à lépoque) étaient les compléments de ses plaisirs
elle se suffisait
Toujours est-il quelle na pas franchi le pas. Même pendant les fréquentations, les rapprochements nont jamais été plus loin que les jeux de mains, accompagnés jusquà la conclusion, de baisers pendant lesquels leurs langues et leurs salives se mêlaient. Pas encore complètement affranchie des contraintes de la religion, elle se rappelait les propos terrorisants des prédicateurs de sa jeune adolescence dans une institution religieuse. Lair menaçant et le doigt accusateur, ils affirmaient sérieusement que la semence de lhomme était sacrée, et que provoquer son écoulement par des actions dégradantes vouait ses auteurs aux feux de lenfer pour léternité
même les animaux ne font pas ça !! Et les baisers
ah les baisers ! Ils étaient permis, mais ça ne devait pas être un échange de bouchées de viande
belle délicatesse dhypocrites et de frustrés envieux !!
Nadine na jamais cru à ces sornettes, mais dans une sorte de superstition inexpliquée, elle voulait que la révélation de devenir femme, soit marquée du sceau du mariage, même si elle naurait pas refusé, en attendant, que ce quelle sintroduisait dans lanus soit remplacé par quelque chose de plus mâle
que le gode qui avait succédé aux carottes laisse la place à la tige de chair quil lui demandait de caresser pour le soulager.
Elle imaginait à chaque fois quil se déciderait, relèverait sa robe ou sa jupe, lui ôterait sa culotte, lui caresserait les fesses avant de les écarter
de deux ou trois doigts, lui assouplirait le sphincter, ce muscle élastique, gardien de son petit trou, en élargirait laccès et le lubrifierait par des jets de salive
puis y présenterait sa queue raide, palpitante, et le caresserait de son gland avant de sy enfoncer, doucement mais fermement, de toute sa longueur, sans marquer de temps darrêt, jusquà ce que ses couilles, écrasées contre le bas de sa chatte, soient mouillées du jus qui sen écoule. Puis des va et vient rapides entrecoupés de courts moments où il resterait immobile, enfoncé bien profond, les mains crispées sur ses hanches, à lui faire mal, et enfin lextraordinaire sensation de sentir les giclées de son plaisir lui remplir lintérieur et provoquer sa propre jouissance
Hélas pour elle, tout ceci nétait quimagination, nourrie par ses lectures pornos qui devenaient les images de ses fantasmes. Elle aurait voulu lui dire que sil avait envie de la sodomiser en attendant de la baiser, elle ne demandait quà le rendre heureux
mais lui se contentait des masturbations presque quotidiennes quelle lui prodiguait après quil leut à peine fait jouir en la caressant tout juste ce quil fallait, et souvent elle se finissait elle-même tout en le branlant dune main, en imaginant que ce quelle tenait entre ses doigts remplaçait ceux de lautre main quelle se mettait dans le derrière.
Elle était vierge dans le sens généralement admis, mais dévorée denvies. Devant le manque dinitiatives de Claude, et instruite par ses lectures licencieuses, elle entrevoyait avec délices les pratiques sexuelles quelle lui ferait aimer.
Elle na pas eu besoin de le convertir à ses envies
il en savait beaucoup plus quelle, elle sen est vite aperçu
Il était même assez porté sur certaines perversions mais navait pas voulu se montrer sous son vrai jour avant quelle ne devienne vraiment sa femme
des fois quelle se refuse à ses demandes !
mais il sen promettait !
Et ça na pas tardé !!
Ils se sont mariés un samedi de mai
le matin. À 10 heures, à léglise, plus par tradition que par conviction
environ douze heures plus tard, le masque tombait. Elle faisait connaissance avec le vrai Claude, lobsédé de sexe, avec toutes ses fantaisies. Déjà, pendant le repas, quand les invités frappaient sur les verres pour les voir sembrasser, il lui murmurait des tendres cochonneries à loreille
ça la ravissait et la faisait rougir un peu
pas de gêne
denvie
elle se sentait humide
que le soir lui paraissait loin !
Presque 22h, petit buffet pour ceux qui retrouvaient lappétit, musique
danse, les invités étaient toujours tous là, tout le monde avait encore envie de samuser
les mariés avaient envie dautre chose
Avec des mines de conspirateurs, légèrement à lécart, Claude et sa tante Céline se parlaient à voix basse. Céline, née longtemps après le père de Claude, navait que six ans de plus que son neveu, et avec un air de famille assez prononcé, elle avait plutôt lair de sa sur. Elle aimait bien sa désormais « nièce », et cétait réciproque.
Cest elle qui allait les conduire à laéroport pour le départ vers Varadero. Les bagages étaient chez elle, Ils allaient sy changer, et en route pour le voyage de noce sous le soleil du Mexique. Le temps de dire au revoir à tout le monde sans sattarder (il ne fallait pas rater lavion), et on y va.
En voiture !
Céline tenait la portière ouverte aux jeunes mariés et aida Nadine à monter, puis se mit au volant. Ils arrêtent chez elle comme prévu, et après sêtre changés, repartent, avec trois valises
tiens, pensa Nadine il me semble quil ny en avait que deux ? bah
À peine étaient-ils installés sur la banquette, que Claude releva sa jupe blanche légère imprimée de petits soleils, et la tira par en arrière pour pouvoir la remonter et dégager ses fesses, qui reposèrent directement sur le cuir du siège.
Instinctivement, Nadine écarta les cuisses et la main de son mari, (eh oui, ça y était), sans trop de délicatesse, se posa sur la petite culotte déjà trempée qui était collée à son sexe. Le geste inattendu et un peu brutal la surprit, mais subitement, elle se trouva excitée comme jamais.
Elle se voyait comme les femmes des romans qui appréciaient dêtre traitées virilement par leurs hommes. Elle comprit tout de suite que le sien était de ceux-là, et elle sabandonna totalement
il pourrait faire delle tout ce quil voudra. Cétait plus que jamais vrai quelle se sentait vicieuse, elle voulait tout connaître
et elle nétait même pas encore dépucelée !!!
Claude écarta la culotte, passa deux doigts entre les grandes lèvres et lui massa lintérieur par des mouvements circulaires rapides, sans trop pénétrer, gratouillant au passage le clitoris durci.
- Tu mouilles
tu aimes çà hein ma douce
- Oui mon chéri, jaime
je taime
cest bon
cest bon
paroles banales, mais tellement vraies
elle navait pas encore le vocabulaire.
quelques gémissements, le ventre tendu vers la main
son premier orgasme de femme mariée, et elle navait même pas été baisée !!...
Il na pas arrêté, ses doigts glissaient dans lentrée de son vagin et remontaient dans sa raie sans appuyer, samusant à tirer quelques poils, elle sentait quil allait la toucher « là », où elle en avait tant envie. Elle essayait de souvrir encore plus, mais il ne sarrêta pas sur son petit nid de chaleur, mouillé de ce qui coulait de son ventre, et qui palpitait dans lattente de ses doigts
elle avait envie de lui dire
mais vas-y
vas-y donc, tes doigts, mets les sur mon cul, dessus
dedans
enfonce-les
Cette pensée lexcitait tellement, que toute frémissante, elle eut un nouvel orgasme, encore plus fort que le premier
je siège en cuir était luisant
5
Elle lexprimait pleinement, par des halètements sonores en tentant quand-même d ses petits cris par une main devant sa bouche
main que Claude remplaça par la sienne, pleine de son odeur et mouillée de son jus.
Elle avait lhabitude de se goûter elle-même, mais sur sa main à lui, cétait bien meilleur. Après lavoir léchée consciencieusement, partout entre les doigts
elle dit :
- Encore
encore
jaime ça
fais-moi encore lécher
- Bien sûr ma petite femme chérie, tu trouves çà bon, tu vas voir, tu vas aimer
plein de choses à te faire goûter
- Oui mon amour, demande-moi tout ce que tu voudras
jai envie de tout ce que je ne sais pas
te sucer, là, tout de suite, dis
tu veux ?
- et tu aimerais vraiment
tu avalerais ?
- Oh oui, jen rêve depuis longtemps
je nai jamais fait, mais tu mapprendras pour que ce soit bien
hein
Et cétait vrai quelle en rêvait, depuis le temps quelle le masturbait, placée sur le côté, inclinée vers lavant, combien de fois quand elle le sentait tendu, prêt à éclater, elle a eu la tentation de sagenouiller et de le faire gicler sur elle, nimporte où sur la figure
surtout dans la bouche
dans ces moments-là, elle sarrangeait pour en recevoir au moins sur une main, les deux si possible, et en se retournant, sans quil la voit, elle sempressait de gober les filaments de sperme qui pendaient de ses mains.
Elle fut ramenée à la réalité par la voix de Claude
- Non ma belle, pas tout de suite, plus tard
Je tai réservé une surprise
on ne prendra pas lavion aujourdhui
cette nuit, tu vas avoir les plus belles révélations de ta vie
- Et où on va ?
- Je tai dit
surprise !
- oh, sil te plait, dis-moi ...
Non ma douce, il faut que ça reste une surprise dit-il, en lui enlevant la main qui essayait douvrir sa braguette. Tout à lheure, tu auras tout ce que tu espères
peut-être même plus que tu imagines, ce sera le plus beau souvenir de ta nuit de noce, inoubliable
fais-moi confiance ma biche.
Toute à son excitation, Nadine, sur son nuage, sétait laissée aller, sans se soucier de Céline, qui conduisait. Il y avait de la musique , elle navait pas dû entendre, mais peut-être quelle avait vu
la femme de son neveu, cuisses écartées, sa petite jupe remontée à la taille, en train de se faire fouiller
Dans lobscurité toute relative, traversée par la lumière des phares des autres véhicules, elle se sentit rougir, essayant de voir dans le rétroviseur si elle apercevait les yeux de Céline
non, elle ny arrivait pas. Tous les reflets de lumière qui se croisaient len empêchaient.
Ah, et puis tant pis si elle avait vu !
à 31 ans, elle avait été mariée, elle avait vécu, elle devait savoir ce que cest
limpatience du sexe
dun soir de mariage
Elle en était là de ses souvenirs, en marchant dans la neige épaisse, quand elle a trébuché.
Dans cette petite rue, à labri du sens du vent, elle avait presque chaud mais les jambes lui faisaient un peu mal. Tombée sur le côté dans cette neige toute fraîche, cétait doux, elle était fatiguée, elle se sentait bien, elle a même failli sendormir!
le danger de sengourdir et de rester là !!
Heureusement, elle a réagi. Il ny avait pas dautres traces, elle était seule dans la rue, elle sest relevée et elle a repris sa marche, en même temps que le fil de ses souvenirs, interrompus par sa chute
ils étaient beaux
ils continuaient à défiler dans sa tête
comme si cétait hier
elle se les raconte au présent
cétait bien
cétait bon
En voiture pour la nuit de noce, je reconnais les pylônes du pont Pierre Laporte, nous allons donc traverser le fleuve (Saint-Laurent)
un petit bout dautoroute, sortie vers Saint-Nicolas, arrivés à S
on traverse le village, arrêt devant une très grande propriété.
Céline descend, appuie sur un bouton, parle dans linterphone, et les grilles souvrent.
La voiture entre et sarrête devant un petit perron de quatre marches Une dame sort de la maison, nous souhaite la bienvenue, et appelle un monsieur pour porter les bagages, puis nous la suivons jusquà notre chambre.
« Le Paradis »
cest écrit en belles lettres dorées sur la porte. Nous entrons, nos valises sont déjà là sur les supports
une jeune employée en tenue de soubrette arrive avec un chariot
bouteille de champagne dans un seau à glace et plusieurs plats, dun blanc un peu mat, peut-être en argent, surmontés de couvercles hauts et bombés, brillants
en-dessous, sûrement des amuse-gueules pour accompagner le champagne
quatre flûtes ?
bon, Céline va en déguster une avant de nous laisser, mais lautre
?
Drôle de chambre, plutôt petite, pas de lit ! À gauche et à droite, deux de chaque côté, de longs divans aux dossiers capitonnés de velours coupé orné darabesques sur fond vert et or
plusieurs fauteuils assortis, et au centre, une table basse, longue, assez large, recouverte de petits carreaux miroirs, et une psyché sur un bâti en érable doré.
Les murs, à gauche et à droite, sont cachés par des tentures vert pâle, au fond, aussi des tentures qui encadrent ce qui ressemble à une porte. La soubrette nous ouvre cette porte, et nous entrons dans une autre pièce où il y a un lit
rond! Avec plein de coussins dessus.
Je comprends, nous avons une suite, la première pièce, cétait lantichambre
Le lit est tellement grand, quil fait paraître la chambre petite. En rond elle aussi, tout autour, le mur est décoré de panneaux qui représentent des scènes érotiques, il y en a six, séparées par des tentures, là aussi vert pâle. La lumière est tamisée, Claude tourne un bouton, lintensité augmente, des plafonniers enveloppent le lit de lumière, comme des projecteurs au théâtre, jai limpression que les acteurs vont apparaître
puis je vois au plafond, au-dessus du lit, un immense miroir
je réalise que dans ce lit, en pleine lumière, les acteurs, ça va être NOUS, et nous serons aussi les spectateurs de nos ébats, nous allons nous voir nous aimer, nous caresser
baiser et nous exciter de notre reflet
Jai des flahs, des souvenirs de lectures cochonnes et de films xxx, je mimagine comme une vedette porno, mexhibant sans pudeur, filmée sous tous les angles en pensant que des gens vont payer pour sexciter et jouir en me regardant. Des visions de jets de sperme me traversent lesprit
le ventre me pique
me démange
je mouille, je sens des gouttes descendre à lintérieur de mes cuisses. Le devant de ma petite culotte est trempé, réduit à létat de cordon qui me rentre dans la fente
je voudrais me toucher, ou plutôt me faire toucher, je voudrais sucer
être baisée
enculée
nimporte quoi, mais il me faut quelque chose
même dans tous mes fantasmes, je navais jamais ressenti ça, je ne savais pas que lenvie de plaisir pouvait être aussi douloureuse.
Une main sur mes fesses et un baiser sous loreille me tirent de ma rêverie
- Alors ma chérie, ça te plaît ?
- Oh oui
si tu savais comme jai hâte, tas pas didées
- Tant que çà ?
- Oh
même plus !!
- Bientôt mon ptit cur, bientôt
En disant ça, sa main en bas de mon dos appuie plus fort, surtout un doigt par-dessus ma jupe, qui sinsère un tout petit peu entre mes fesses, y introduisant le tissu. Dans létat où jétais déjà, je nai pu retenir un petit gémissement
je réussis à me retenir, mais quil naille pas plus loin, sinon je vais offrir à Céline et à la soubrette le spectacle de la jeune mariée qui jouit de se faire doigter le cul le soir de ses noces
mais je pose quand-même une main sur la sienne pour lui montrer que jaime
de quelques légères pressions, tout en membrassant, il me fait savoir quil a compris.
La soubrette, qui dit se nommer Nadia demande si nous désirons autre chose
- Non merci, tout est parfait,
- Très bien, je vous souhaite un bon séjour, et si vous avez besoin de quoi que ce soit, appuyez sur la touche rouge du téléphone. Pour le petit déjeuner, cest la touche verte
je suis de service jusquà midi
et pour les verres monsieur, que dois-je faire ?
- Laissez en trois.
- Bien monsieur, bonsoir à vous, et vous aussi mesdames
- Merci Nadia, et cest entendu, nous appellerons si nous avons besoin.
Et elle part, retirant un verre du plateau en passant.
Je me dis, enfin!
vite, débouche le champagne, buvons avec Céline et quelle parte ! Comme sil avait deviné ma pensée, Claude vient de libérer le bouchon de son muselet, et en tournant, en douceur, le retire
juste le bruit de la pression qui séchappe, et sans en perdre une goutte, verse dans les flûtes
il men tend une, une à Céline, prend lautre
nous buvons, lui, une gorgée
il pose son verre, vient derrière moi, me prend par les hanches et me colle contre lui, je le sens, il est dur. Le feu reprend dans mon ventre, je tremble de ma main et de mes jambes, le champagne saffole dans mon verre, il fait des sauts, jusquà déborder
quelque gouttes coulent sur ma peau, cest froid, en plus de trembler, je frissonne dautre chose, mes tétons qui pointent au-dessus de mon soutien-gorge ouvert impriment leur relief sur mon léger corsage
mon verre penche dangereusement. Claude me le prend, il va le poser, mais non
doucement, dun petit filet, il le vide entièrement sur le haut de ma poitrine, ça coule entre mes seins, sur mon nombril, ça sinfiltre sous la ceinture, jusquen bas
en bas
à travers ma toison, se mélange à lhumeur de mon sexe
je nen peux plus, je crois devenir folle
Il me tient toujours contre lui, collé dans mon dos
lentement il mentoure de ses bras et déboutonne mon corsage
Céline nous regarde
« me » regarde, pose son verre et sapproche puis, comme des caresses, fait glisser la soie sur mes bras
pendant ce temps-là, Claude détache la ceinture de ma jupe, la pousse
la pousse vers le bas en laidant à passer le bombé de mes fesses et je sens le souffle léger de la jupe et du corsage qui viennent se rejoindre autour de mes chevilles Me voilà en petite culotte et en soutien-gorge, les seins reposant dans leur balconnet
les pointes tendues juste au-dessus
Céline sapproche, mentoure de ses bras, ça y est, elle va membrasser
jamais je nai eu un baiser de femme
je ferme les yeux, je sens sa joue contre la mienne, et ses mains en arrière qui séparent les agrafes, puis baissent les bretelles
elle ne membrasse pas, jaurais voulu
je veux
je veux
tout
tout.!!
Je sens une main de Claude qui descend ma culotte à mi-cuisses
et va toucher mon sexe, un peu serrée, je veux mécarter, la culotte men empêche, je lève un pied, jarrive à la faire glisser et à me libérer dun côté
la main passe entre mes cuisses, va
vient
des doigts jouent sur mes lèvres, les pincent
les écartent
pénètrent un peu, se retirent, reviennent, tournent
ça coule
oh là là
son pouce, je le sens qui appuie, il est mouillé de moi, tourne un peu à lentrée et senfonce entre mes fesses
jessaie de mouvrir le plus possible
il y est, en entier
un doigt me presse le clitoris
je jouis de cette main qui me tient en tenaille, surtout de ce pouce qui me sodomise, pas de paroles, que des gestes. Jai envie de mots crus
les entendre, les dire, je les pense, mais je nose pas. Céline me caresse délicatement les seins, en effleure les bourgeons
je viens de jouir
je ne voudrais pas que ça sarrête. Jai vraiment envie de sa bouche, de son baiser
elle sapproche, me prend la tête entre ses mains, en fermant les yeux jentrouvre les lèvres
jy sens la caresse de son souffle, puis le contact des siennes, léger
léger
et une promesse quelle me murmure
dans un baiser doreille ...
- Plus tard ma chérie
.plus tard
Je ne sais plus trop ce que le fais
je nai plus de volonté
que celle de me laisser aller à tout ce quils voudront
ce que javais lu si souvent est en train de marriver
pourvu quils narrêtent pas
je me sens capable de tout
Le lit est tout près, ils my allongent sur le dos, dinstinct je mécarte
Céline me passe une main sur les seins, sa langue mouille les tétons quelle mordille avec douceur, puis plus fort, ça fait un peu mal mais cest bon. Une main descend en me frôlant le ventre, jusquà labondance de mes poils, je tressaute et je mouille, je narrête pas. Elle y trempe des doigts, remonte les essuyer sur ma bouche, plusieurs fois puis vient me la lécher et membrasse !!
le goût de moi, nos langues qui senroulent
ça irradie jusque dans mon ventre
je nen peux plus davoir envie
Elle me relève par les épaules et massoit au bord du lit. Claude est encore habillé, la bosse au bas de son ventre est énorme
il sapproche, me touche presque
son érection emprisonnée à hauteur de mes yeux
juste quelques mots
- Veux-tu encore ?
-
?
Incapable de parler, ma réponse, ce sont mes mains
comme jai vu faire dans les films, je descends la fermeture, déboucle la ceinture
le pantalon tombe
le slip est tendu à craquer
un peu tiré sur un côté. il laisse apparaître une grosse boule velue
jy colle ma bouche, ma langue, je lèche, il sait ce qui me fait envie, il me laisse faire, il ne maide pas. Dans une main, à travers le tissu, je sens son membre, sa queue, raide comme du bois
Je me recule, agrippe la ceinture élastique du slip, et un peu brusquement je le descends
accroche le gland qui descend, puis libéré, remonte comme un ressort en me frappant le menton
je ne lavais jamais vu de si près ! Les mains autour de ses bourses, je mapprête à lengloutir
dune main Céline men empêche
elle se penche, de lautre prend la bite de mon mari
son neveu
trois courts va et vient entre ses lèvres
enduit le gland de sa salive et, mappuyant sur la nuque, le présente à ma bouche ouverte. Ça y est, je suce !
enfin, pas tout à fait, je suis plutôt prise par la bouche ! Claude me tient la tête et mimpose son rythme
et ce nest pas long ! Depuis le temps quil se retenait, il explose vite et fort
il éjacule sans retenue
tiens
tiens, avale
avale !
Je suis surprise tellement cest épais et abondant, cest ma première fois, je fais mon possible pour avaler, jémets des borborygmes mêlés de gargouillements
on dirait que je me gargarise
. Je réussis quand-même à déglutir plusieurs fois mais ne peut empêcher le sperme de déborder, je le sens sur le menton
Il se retire, jai envie de le lécher
encore une fois Céline men empêche et en prend possession
elle doit lavoir au fond de la gorge. Il na pas vraiment débandé, elle insiste sur le gland, je vois ses joues qui se creusent
elle doit aspirer les dernières gouttes. Elle se tourne vers moi, je vois des traces sur ses lèvres, elle lèche celles de mon menton et membrasse, un vrai baiser, un baiser cochon comme jen rêvais
dans nos bouches, tout se mélange
dans mon ventre, le désir de quelque chose me
vite
vite !!
Notre baiser a duré longtemps, Claude a eu le temps de se déshabiller, le spectacle a dû lui plaire, il a repris de la vigueur, et quelle vigueur !!Debout près de nous, il exhibe une queue « bandée dun bout à lautre » (expression apprise plus tard, dune amie, cétait sa façon de parler dune bite « extra raide »!
Céline me fait lever,
- Viens ma chérie, je vais te préparer.
- Me préparer ?
- Oui, viens
patience mon chéri, ce ne sera pas long, à Claude, elle dit « mon chéri »
Nous allons dans lantichambre, dun petit meuble que je navais pas remarqué, elle sort une serviette et létend sur un fauteuil
- Assieds-toi
Je suis nue, je comprends lutilité de la serviette. Elle me bande les yeux
- Pour que tu aies la surprise quand tu vas te découvrir
Jentends le bruit dune valise quon ouvre
Céline me prend un pied, je comprends quelle me met un bas, puis lautre, ses mains qui étirent, qui ajustent, qui lissent jusquentre mes cuisses
je mouille la serviette, javance mon ventre, dans lespoir dune caresse
non
Oh, des chaussures, je devine des escarpins à talons, le vais être belle
- Lève-toi
Une ceinture à la taille, quelque chose qui pend le long de mes cuisses
quelle fixe à mes bas, bien sûr, un porte-jarretelles
une robe qui me passe par-dessus la tête, et quelque chose comme une coiffe
elle enlève mon bandeau
quelle vision !!
Une vraie pute déguisée en mariée, non, plutôt une vraie mariée habillée comme une vraie pute ! Je ne pensais pas que ce serait en mariée, mais avoir lapparence dune pute, cétait un de mes rêves de luxure. Pas de culotte, juste la ceinture du porte-jarretelles
la robe, légère, transparente laisse voir mes seins et leurs grandes aréoles foncées
courte, on faisait plus que deviner la toison fournie et épaisse, brune, qui orne le bas de mon ventre, et je suis sûre quen arrière, elle ne devait pas cacher grand-chose de son prolongement tout aussi fourni dans la raie
- Viens ma belle, cest le moment
il tattend.
Il attend, assis au bord du lit, le sexe tendu au- dessus de ses mains en coupe, comme un présentoir, une offrande, jai envie de me jeter dessus
Je sens la main de Céline sur mon bras, elle est chaude
jaime la sentir sur moi
elle mattire sur le lit, je mallonge, je sens quelle glisse un coussin sous mes fesses et mécarte les cuisses. Dans le miroir je me vois offerte, impatiente dêtre prise, le sexe à la broussaille foncée au milieu de voiles blancs.
Paraît que ça fait toujours mal la première fois, il me semble que ça ne se peut pas, je suis si excitée, je mouille tellement
je ferme les yeux, dans lattente
Je sens des doigts qui mécartent, un souffle chaud
une bouche
une langue, il me lèche avant de me prendre, je regarde, je veux le voir
cest elle ! Je mabandonne, pas la force ni la volonté de résister, je veux jouir ! Jy suis presque, je me soulève pour me coller à elle, et elle se retire
oh non
continue
Dautre doigts me touchent, cest lui, je vois au-dessus de mon ventre son sexe vibrant qui me parle
me voilà
me voilà, au bord du plaisir, jessaie de mécarter encore plus pour le recevoir
il sapproche, me frôle, il va entrer
pas tout de suite
il se relève un peu
. et trouve la bouche de Céline qui lenduit de salive, pourtant ce nest pas nécessaire
il revient et senfonce doucement je ferme les yeux, sil faut avoir mal, jai hâte davoir mal
il doit sentir une résistance, il sarrête
une main de Céline descend sur mon clitoris, le pince entre deux doigts
je sens le plaisir monter et quand elle vient le caresser de sa langue, je jouis en criant presque tellement cest bon
cest à ce moment- là que je suis devenue vraiment la femme de mon mari.
en pleine jouissance
la douleur, si peu
le plaisir a été plus fort quelle
Il est resté longtemps en moi, tout entier, presque sans bouger, on ne parlait même pas, je nai pas senti son plaisir, peut-être quil attendait un peu pour me le faire sentir, en même temps quil men redonnerait ?
Céline, finalement retire sa petite robe. Je vois pour la première fois ses deux petits seins aux aréoles brunes et ses tétons, comme deux gros bonbons roses, un désir soudain, jai envie de la goûter
je tends la main pour lattirer, elle me présente elle-même un téton dans la bouche, puis lautre, ils sont durs
pendant que je les mordille tendrement, sa main me caresse
Claude bouge un peu, puis un peu plus, lespèce de petite brûlure intérieure a disparu
il va et vient un peu plus vite
un peu plus fort, jaccompagne ses mouvements, cest le bonheur, je fais lamour
mon homme me baise, il va me faire jouir !!
Non pas encore, il se retire, me retourne, me fait mettre à genoux, ses mains agrippent mes hanches et il me pénètre comme ça. Céline passe des doigts plus haut, elle en rentre un puis un autre, tourne en les écartant
un troisième
ça ne me fait pas mal
depuis le temps je men occupe je ne suis pas serrée de ce côté là
ses trois doigts me travaillent, je pousse des petits cris, comme si javais le hoquet
- Vas- y, elle est prête
Je ne réalise que lorsque je sens mon homme se retirer et appuyer son gland entre mes fesses
lhabitude de mon gode et la préparation de Céline
quand-même doucement, il pénètre sans forcer
mon rêve depuis si longtemps !! Je veux dire que cest bon, que jaime, je ne fais que ahaner
ses mouvements, à chaque poussée, ses
Tiens
Tiens, les doigts de Céline dans la chatte
en même temps que je le sens exploser dans mes profondeurs
je suis submergée par un tel orgasme, tant que jen perds connaissance
Les confidences de mon amie Nadine ne sarrêtent pas là
des tempêtes, il y en a eu dautres, et pas que de neige
je reviendrai vous les dire
NAT-LM - 11/2013.
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