Syldavie : 1 - Vilain Petit Canard

Lors de mes histoires précédentes, je suis partie de situations réelles pour divaguer vers ce qui aurait pu arriver. Cette fois j'ai décidée de me livrer un peu plus en vous racontant vraiment la réalité.
Commençons par le commencement :
Mon pseudo, Syldavie, ne vient pas, comme beaucoup le pensent, du fait que je m'appelle Sylvie ! Mon vrai prénom je le garde pour moi. Si j'ai pris comme surnom Syldavie cela vient du fait que je suis d'origine, de par ma mère, d'un pays de l'Est (la Bulgarie). Je n'ai jamais mis les pieds là bas et je ne le connais que par les dires de ma famille maternelle, donc l'image que j'en ai est par beaucoup fantasmée, d'où le pseudo Syldavie : pays de l'Est imaginaire créé par Hergé dans le "Le Sceptre d'Ottokar ", une aventure de Tintin. De mes origines slaves j'ai gardée des pommettes hautes et un joli minois, par contre je ne suis pas grande de taille (1m65) et encore moins blonde. J'ai au contraire les yeux bien noirs très expressifs. Je suis menue : cinquante kilo, et je fais 95c de tour de poitrine. Bref, sans fausse modestie, je suis une jolie fille qui fait bien souvent retourner les hommes sur leur passage. Pourtant il n'en a pas toujours été ainsi et je peu dire que mon histoire est un peu celle du vilain petit canard, du moins c'est comme cela que je le ressens quand je me remémore mon adolescence.
Quand je revois les photos de quand j'avais environ douze ans on ne peut pas dire que j'étais une jolie fille : maigre, des lunettes (je n'en porte plus depuis mes dix-sept ans) et un air gauche, emprunté. J'étais très timide et n'osais pas prendre la parole en société. Au collège je ne parlais pas aux garçons et étais la fille effacée de la classe : le style coincée quoi ! Côté fantasmes, émois de jeune adolescente je n'en avais pas trop. Chez moi le sexe était tabou et personne n'évoquait jamais le sujet. J'étais donc très naïve et fleur bleue. Pourtant je me rappelle que je me masturbais et en éprouvais beaucoup de plaisirs, mais cela n'était pas lié à des images ou films que je me faisais dans ma tête, c'était juste physique, je recherchais juste une sensation.

Le soir au lit je prenais un coussin et le coinçais entre les cuisses, puis je frottais mon petit minou contre la couture ce qui me procurait du plaisir.
Quand on n'ose pas beaucoup parler on écoute plus les autres et petit à petit en écoutant les copines, la télé ou en lisant les magasines j'en ai appris un peu plus. Mes petits arrangements nocturnes ont pris le chemin de fantasmes plus consistants mais toujours pas bien définis : je ne me représentais pas bien le sexe d'un garçon, je n'en avais que des images parcellaires, floues. Mes rêveries étaient très "fleur bleue" . Un simple mot pouvait cependant éveiller en moi une émotion érotique, ainsi si j'entendais certains termes de la bouche d'une copine ou d'un acteur dans un film je me le répétais dans ma tête en me masturbant : certaines voix peuvent être très sensuelles quand elles prononcent le mot "sexe" "nichon" "bite" "queue" "cul" "fesses" "verge" "pénis" Mhhh... pénis!
A seize ans je n'étais toujours pas très "maline" et si côté physique ma poitrine s'était développée, j'assumais extrêmement mal ma féminité. Pour tout dire je ne savais pas très bien où se situait mon attirance sexuelle : fille ou garçon ? Je m'habillais toujours en jeans, j'avais une allure garçonne avec les cheveux très courts. Je n'avais jamais embrassé une autre personne, jamais eu de relation sentimentale avec qui que ce soit... J'en souffrais un peu et enviais en secret les filles extraverties, je les admirais et cela allait même jusqu'à ce que j'en désire certaines. De ce fait, quand je me doigtais, je le faisais autant en pensant à des hommes qu'à des filles.
Au Lycée, niveau études cela se passait bien et cela ma aidé à prendre un peu confiance en moi. J'ai fais connaissance avec des copines qui allaient par la suite me suivre à l'université. Celles-ci m'ont donné un exemple sur ce que c'était d'être féminine et en prenant exemple sur elles mon style vestimentaire à évolué.
L'année de terminale, l'année de mes dix-sept ans : je ne porte plus de lunettes, mes cheveux sont longs et je n'ai plus d'appareil dentaire (et oui j'avais oublié de le signaler pourtant celui-ci complétait à merveille le tableau du petit laideron que j'étais !).
C'est l'année aussi de mes premiers flirts...
D'abord lors d'une soirée, de façon banale, un garçon dont je n'aurais jamais soupçonné qu'il s'intéresse à moi me vole, à ma grande surprise, un baiser. Je suis sidérée et raide comme un piquet, j'ai des frissons mais pas de plaisir... De stress de mal faire, de mal m'y prendre. Pourtant il était doux et ne m'a fait aucune réflexion, au contraire il m'a en quelque sorte appris à embrasser, à mettre la langue ! Cela n'a duré que le temps de la soirée mais cette première m'enleva un poids, mon cœur était plus léger... J'étais capable de plaire et de provoquer du désir...
J'ai bien vue que les regards sur moi et mon corps avaient changés, ils se faisaient plus insistants et même pour certains plus lourds de sous-entendus. Lors de mes sorties en soirées ou en discothèque je flirtais de plus en plus souvent. Cela n'allait jamais bien loin, tout au plus des embrassades et des jeux de mains. J'aimais qu'ils me touchent les seins et ceux-ci étaient très réceptifs en pointant fièrement. Mais je ne me sentais pas encore assez bien dans ma peau, assez courageuse pour aller plus loin. Je me débrouillais toujours pour que les flirts durent le temps de la soirée, je n'avais jamais d'histoires plus longues, je n'en ressentais pas l'envie ni le besoin.
Je me masturbais beaucoup : tous les soirs, souvent le matin, dans mon bain ou sous la douche, dans les toilettes parfois... Je me suis masturbée discrètement dans le bus du Lycée, sur la plage l'été, à la piscine et même en classe. Je ne me suis jamais faite surprendre... Heureusement car j'en serai morte de honte !
Certaines petites manies, petits vices sont apparus à cette époque là. D'abord le plaisir de goûter ma mouille : de temps à autre j'aime bien porter à mes lèvres la cyprine qui inonde en quantité et facilement mon entrecuisse. J'aime aussi me mettre un doigt dans l'anus tandis que de l'autre main j'astique le clitoris. Je suis aussi pas mal voyeuse et aime regarder en cachette des films érotiques ou porno (à cette époque là je n'avais pas de pulsions exhibitionnistes, certainement que je n'étais pas assez bien dans mon corps, depuis les choses ont évoluées ;)
Autre petit "vice" qui est apparu à cette période : l'uro.
C'est un jour où je rentrais du Lycée, j'étais dans le bus et avait énormément envie de faire pipi, je me tortillais et me demandais si j'allais pouvoir tenir jusqu'à chez moi. J'étais très ennuyée, ma vessie me faisait souffrir mais en même temps bizarrement j'en éprouvais une drôle de sensation : un certain plaisir. J'eu juste le temps de sortir du bus que n'y tenant plus je lâchais tout sur le trottoir, debout, les jambes dégoulinantes d'urine... Je pense que personne ne m'a remarquée mais je courus bien vite chez moi, morte de trouille. Pourtant le même soir dans mon lit, je me repassais les images dans ma tête en me répétant : "j'ai fait pipi devant tout le monde" "j'ai pissée en pleine rue" "j'ai urinée sur un trottoir"... Ca m'excitait terriblement et ma petite chatte était autant mouillée de cyprine que de pipi quelques temps plus tôt !
Voilà j'arrête là pour l'instant : Je n'ai pas tout à fait dix-sept ans et je vais passer mon bac avec succès. La prochaine fois je vous narrerai la soirée durant laquelle j'ai fêtée ce même baccalauréat et l'été qui suivit.
Bises à tous, Syldavie.

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