Doly (Épisode 7)

Sur le retour de l’institut de beauté, ma tristesse et ma désillusion m’ont à dépasser mes craintes et interpeler Mathilde.
« - Maitresse, m’autorisez vous à parler ?
- Bien sûr Doly
- Je suis très gêné, Maitresse. Vous avez dit à l’esthéticienne que vous aviez un amant mais vous me disiez que vous partiez pour le travail. Pourquoi m’avez vous menti ?
- Doly, je ne t’ai pas menti. Simon est éditeur et je le vois aussi pour le travail. Mais pourquoi cela te gêne que je te mente ? Comme toutes les femmes j’ai mon jardin secret.
- Mais enfin, Mathilde …
- MAITRESSE, qu’est-ce qu’y t’arrive Doly ?
- Excusez moi Maitresse, mais vous me trompez avec ce Simon et cela me blesse.
- Tout d’abord je voudrais que tu prennes l’habitude de dire Monsieur Simon, avec le respect qu’il se doit et puis non, Doly, tu sais bien que je ne te trompe pas. Cela sous-entendrait que tu as quelques droits sur moi, et çà c’est tout simplement inimaginable, on est bien d’accord sur ce point ?
- Oui Maitresse mais …
- Il n’y a pas de « mais » Doly, je pense donc que le problème n’est pas là. Dis moi ce qui te dérange Doly ?
- C’est Monsieur Simon …
- Oh tu appréhendes de le rencontrer, alors ?
- Oui parce que je vous aime.
- Je le sais Doly, moi aussi je suis un peu fébrile à cette idée et pour te rassurer, je pense que Simon le sera également.
- Maitresse vous ne comprenez pas …
- Mais si enfin, fait moi confiance, Simon est quelqu’un de bien et puis on verra bien à la fin ! Cette discussion est close !
Je passais le reste du chemin à ruminer cette déplorable situation. Une fois arrivé à l’appartement, je me dévêtis sur le palier. Et étrangement, plutôt que de me sentir vulnérable, habitué par ces long mois d’éducation, je m’apaisais. Je me sentais enfin à ma place, rassuré par le fait d’être sa chose, par le fait qu’elle devenait enfin ma maitresse, que je vivais enfin ma relation intime avec Mathilde.

Elle était déjà installée sur le canapé et me demanda de la rejoindre :
« - Doly vient là que j’apprécie un peu le travail de cette chère Elisabeth. »
Je venais me placer à genoux face à elle, entre ses jambes. Et lorsque ses mains parcouraient mon corps, je ne pu m’empêcher de m’abandonner à ce plaisir et oublier totalement l’existence de Simon.
« - Tu es vraiment douce Doly, j’espère vraiment que tu lui plairas. Apporte moi mon téléphone que je l’appelle.
- S’il vous plaît Maitresse, vous n’allez pas appeler Monsieur Simon ?
- Bien sûr que si, tu es parfaite et j’ai tellement hâte qu’il te voit.
Elle avait dit çà en composant le numéro et je ne pu rien objecter car déjà elle me faisait signe de garder le silence.
« - Allo, Simon ? Comment vas-tu mon amour ? … Oui j’ai passé une excellente journée et toi ? … Dis moi, j’ai décidé d’improviser une petite soirée à la maison, avec Suzanne et Marjorie. Est-ce que tu peux être des nôtres ? … C’est super, à ce soir mon amour, je t’embrasse, je t’aime. »
Cette conversation avait fini de me pétrifier et pour la deuxième fois de la journée, je me mis à pleurer, en silence. Alors que Mathilde était toujours au téléphone, mais cette fois avec ses copines, elle me caressa la joue et me sourit. Puis me passant la main derrière la nuque, m’indiqua la direction de son entrejambe. Je m’appliquais alors de déboutonner son pantalon. Je le fis glisser avec sa culotte, jusqu’à ses chevilles. Je lui ôtais ses chaussures et finis de lui retirer son jean. Docilement je me mis à laper son sexe alors que sa main libre (l’autre étant occupée avec le téléphone) me guidait, imprimant à ma tête la pression qu’elle souhaitait.
« - Salut les filles ! Comment allez vous ? (…) Moi, super. Dites, vous faîtes quoi ce soir ? Parce que j’improvise une petite soirée avec Simon à la maison. Vous êtes des nôtres ? (…) Oui, bien sûr qu’elle sera là ! C’est justement pour faire les présentations et comme je suis un peu anxieuse je préfère vous savoir avec moi, les filles.
(…) oui, vous avez raison on devrait passer un bon moment tous les quatre. (…) bien sur qu’elle est là, entre mes jambes. Elle s’occupe de sa Maitresse ! (…) Jalouses ! Bon allez à ce soir, bisou. »
Mathilde laissa tombé le combiné sur le canapé et sa main droite rejoignit la gauche, agrippa mes cheveux pour enfoncer encore un peu plus, ma tête entre ses jambes. Quelques instants plus tard, elle jouissait sur mon visage et sa mouille se mélangea à mes larmes.

(…) Il était 21h à la pendule de la cuisine, alors que je m’affairais à apporter la dernière touche au dîner, quant on toqua à la porte.
« - Salut les filles, allez y entrez !

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