Le Magasin De Lingerie
Il y avait peu de monde en ce samedi de Ste Claire. Les vitrines nétant pas ma tasse de thé, il fallait que je trouve absolument pourtant, une chose à offrir à mon épouse pour sa fête. Acheter oui, mais acheter sans savoir quoi me faisait déambuler dans les rues au hasard.
A travers la vitrine dun magasin de lingerie féminine, je distingue une femme qui ajuste un ensemble deux pièces affriolants à un mannequin. En fait, les dessous mintriguent moins que la femme qui sy affaire. Fins escarpins à talons qui lacent ses pieds bien faits. Elle a de beaux cheveux longs, quelle a noués en une queue de cheval. Une mini jupe ouverte sur des superbes cuisses et un chandail rose pâle.
Je suis en arrêt devant la vitrine ; elle me lance un regard de ses yeux verts et me sourit furtivement. Par réflexe, je lui rends son sourire. Dans mon effusion, je veux entrer dans la boutique, mais voilà, la porte est fermée.
Tandis que je retrousse chemin et allant chercher autre chose ailleurs, la porte souvre.
- Puis-je vous aider, minterpelle une voix douce derrière un sourire enchanteur.
- Oui et non. En fait, je ne sais pas. Jaimerais acheter quelque chose pour ma femme et en passant devant votre vitrine, je vous ai vue.
- Vous avez vu quelque chose qui vous plaisait ?
- Dans un sens oui, mais ne le prenez pas mal, il sagit de vous dans la boutique.
On ne pouvait pas faire mieux, pour une entrée en matière. Jaurais pensé que son sourire allait séteindre dun coup, mais au contraire, ce dernier prit presque vie derrière une rougeur charmante.
Cest un bien joli compliment que vous me faites. Et votre femme ? Quelle lingerie préfère-t-elle ?
- Pour dire vrai, je ne sais pas ! Par contre, jai une vague idée de ce que jaimerais quelle porte.
- Venez, peut-être trouverez-vous le cadeau que vous souhaitez pour elle ?
- Mais vous êtes fermé ?
- Ne vous inquiétez pas, je ré-ouvre pour vous.
Ce faisant, jentre dans le magasin. Elle dégage un doux parfum sucré qui menivre. Son cou appelle mes baisers. Je me surprends à rêver de son corps. Mes pensées ne me laissent pas de glace et je sens mon corps très vite réagir. Derrière moi, jentends la serrure de la porte se refermer à double tour.
La charmante vendeuse métale toute une série de lingerie fine, des plus classiques aux plus provocantes. Le tissu de lune delle est si fin quil ne peut guère cacher grand-chose. Je suis dans lembarras le plus complet sans savoir quoi choisir.
- Je suis désolé, lui dise-je, mais très sincèrement, je nai pas la moindre idée de ce qui peut lui aller. Habituellement, cest elle qui choisit sa lingerie et moi qui lapprécie sur elle. Je pense que ce modèle est bien, mais je ne sais pas.
- Oui je comprends, cest fréquent pour un homme. Attendez, jai ce quil vous faut.
Elle va au fond de son magasin, avançant dun pas nonchalant. Je laisse errer mon regard, admirant au passage les longues jambes fuselées et la cambrure de ses reins. Elle ouvre je ne sais quelle porte et disparaît. Moi, jessaye de trouver quel ensemble irait le mieux lorsquelle revient elle-même en petite tenue. Pour ma plus grande surprise, mais aussi ma joie.
- Cest très beau, affirmai-je.
- Vous voyez ? On se rend toujours mieux compte lorsquon a un modèle.
- Si je peux me permettre, pourriez-vous essayer cette tenue ?
Je lui tendais une combinette presque transparente avec la culotte assortie de couleur noire.
- Cest un peu plus osé, lui dis-je en la mangeant des yeux. Peut-être puis-je imaginer tout seul comment elle la portera.
Derrière un sourire salace elle prit lensemble et disparu sans dire un mot. Jétais à cet instant très impatient de la voir revenir. Quelques minutes dimpatience et là ce fut le grand boum, cela dépassait mes espérances.
- Cest superbe, lui dis-je. Je suis convaincu que cela va lui plaire.
- Ah vous croyez ? Et encore vous navez pas tout vu. Venez avec moi, il y a un miroir là-bas.
Dune démarche de félin, elle me précède pour le plus grand plaisir de mes yeux. Devant le miroir, la dentelle soyeuse danse sur elle au moindre de ses mouvements.
- Si elle se met devant une lumière comme moi, vous apprécierez encore mieux sa féminité. Votre femme a une belle poitrine ?
Ce faisant elle se mit de côté pour provoquer dans la lumière un contraste transparent.
- Ses seins sont tout aussi beaux que les vôtres, lui assurai-je.
Dans le contraste de la lumière, je devine sans mal la mousse de sa toison brune. Son regard croise le mien qui enveloppe son corps de douces pensées. Comme pour mieux se faire apprécier à mon regard, elle écarte légèrement les jambes. Le jeu de lumière qui traverse le voile rajoute à lérotisme du moment. Elle se retourne pour faire maintenant face au miroir. Toujours jambes légèrement écartées. Perchées sur ses talons, la vision est des plus troublantes. Je mapproche delle, hypnotisé par la fragilité de la scène.
- Je vous remercie. Vos lingeries sont magnifiques, mais je dois reconnaître que sans vous, elles seraient moins belles.
- Merci.
Lodeur de son parfum est presque oppressante et le spectacle de sa poitrine soulevant le voile avec régularité, mhypnotise. Je pose alors mon regard dans le sien, je glisse ma main sur son épaule.
- Vous permettez que je touche, pour que je me rende compte de la qualité du voile ?
Pas de réponse de sa part. Son regard, que le miroir me renvoie, scrute ce que je fais. Regard contre regard, au plus proche delle, en frôlements délicieux, mes bras lenlacent sans la toucher. Nous regardons mes mains envahir son corps sans jamais la toucher. Juste devant ses seins, mes mains miment de vraies caresses avant de descendre le long de ses hanches lentement, puis sur son ventre et enfin entre ses cuisses. Aucun toucher, rien que des sensations nées de lesprit.
- Vous navez pas besoin de ça pour être belle.
Ce faisant, les bretelles tombent nonchalamment au bas de ses épaules, alors que la combinette glisse dans un doux bruissement le long de son corps qui se dénude.
- Regardez comme vous êtes belle. Vos épaules sont frêles et douces.
Et ce faisant, je les caressais en douceur.
- Regardez vos seins. Ils sont magnifiques.
Et ce faisant, je les empoignais tendrement.
- Regardez vos hanches. Elles sont fines et délicates.
Ce faisant, jen embrassais chacun des cotés.
- Regardez votre ventre. Il est rondeur de féminité.
Ce faisant, jy déposais des baisers délicats.
- Regardez vos jambes. Elles sont longues et satinées.
Ce faisant, jen caressais leur longueur des deux mains.
- Regardez-vous. Vous navez besoin daucune lingerie pour être désirable.
Et ce faisant, je faisais glisser le charmant dessous jusquà ses talons aiguilles.
Le miroir renvoie sa nudité sans déformation. Mes doigts aspirent sa beauté des pieds à la tête. Ma bouche simprègne du parfum de sa peau, tandis que ma langue en goûte la saveur.
Jéprouve, à cet instant, une impression indéfinissable, une vague dexcitation qui me hérisse le poil. Malgré mon self-control, je sens une coulée de lave menvahir les reins.
Elle pose la pointe de son escarpin droit sur une chaise. Son regard plonge dans le mien avec un drôle de sourire. Pas besoin de longue phrase. Je magenouille à ses pieds. Mon esprit vagabonde fugitivement, une dernière barrière se dresse, faut-il arrêter là ? On peut encore renoncer, se séparer et en rire, comme une bonne blague que lon se serait jouée. Rien nest consommé. Linconnue a dû sentir mon hésitation, car elle appuie encore un peu plus son sexe contre moi, minvitant à y plonger ma bouche. Geste que je fais. Là, elle laisse échapper un faible murmure inintelligible que je mempresse dinterpréter comme un encouragement.
Je pose mes lèvres sur celles de sa chatte. Je respire lodeur douce de son corps tiède, où pointe à peine celle un peu plus pimentée de son sexe. Jembrasse sa vulve du haut en bas, et ma langue, en remontant, parcourt la fente de son sexe légèrement béant, le clitoris pointant un peu entre les lèvres.
Oh, toi, petit clito, ça va être ta fête ce midi ! Je remonte jusquà son clitoris. Madame se cambre sous la surprise, mais tend son ventre vers mes lèvres. Du bout de la langue, je titille son bouton qui pointe de plus en plus fort, sortant de son capuchon plissé. Alternant lèchements et suçotements, jentraîne linconnue dans des mouvements convulsifs du bassin, accompagnés de soupirs, de petits cris de plaisir, au rythme de ses sensations. Son clitoris est tendu comme une bite de petit garçon, je le prends dans ma bouche, je le suce, je laspire entre mes lèvres, ma langue en explore tous les recoins. Mes lèvres redescendent, je rentre ma langue dans la fente béante et goûte les sécrétions mielleuses de madame. Cest quelle a bon goût, en plus ! Je me régale de son jus, glissant ma langue au plus profond, parcourant les parois de son vagin.
Je penche la tête sur ma droite. Je vois la scène se refléter sur le miroir. Aussi, je mets un point de fantasme à lintégrer dans ma passion. La bouche grande ouverte, elle geint à voix haute, elle a les seins tendus, le ventre contracté. Quelle est belle quand elle fait lamour !
Mes lèvres remontent le long de sa fente, atteignent son clitoris rose que je reprends dans ma bouche. À nouveau, je le suce, le lèche, ma langue senroule autour de lui. Elle geint et râle en continu, elle ne contrôle plus les mouvements de son ventre qui oscille à la recherche dun plaisir total. Doucement, mais soudainement, je mordille son clitoris. La vendeuse se cambre violemment, sarc-boute, et elle jouit dun coup, la respiration coupée, tendue comme un arc. Je ne donne plus que de tous petits coups de langue qui lagitent à chaque fois dune décharge électrique et tend un peu plus son corps. Laissant enfin échapper lair de ses poumons, elle repose sa jambe au sol, les bras ballants, totalement comblée. Je reprends ma position initiale. Je lembrasse interminablement pour la première fois.
- Ma femme va beaucoup apprécier lensemble. Mais je crois quelle va encore plus apprécier la manière dont je me le suis procuré.
- Tu vas tout lui dire ?
- Nous ne nous cachons rien. Elle va même regretter de ne pas avoir été là.
Son regard étincelant dans le mien, je surprends un désir à moitié dissimulé.
- Si tu veux, rajoutai-je alors, tu peux le lui apporter toi-même ?
Un long regard dans le mien, elle me répond derrière un sourire complice.
- Si vous nous invitez pour un dîner, je suis daccord.
- Vous ?
- Oui, moi et mon ami.
- Cest entendu.
Jai déjà trouvé un cadeau, voire sans doute un deuxième un peu spécial. Il était près de 15 h, je rentrai chez moi.
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