Leslie La22
Leslie LA22 Laure, le journal intime - Il était question de réviser
Je me dépêche davancer à travers la foule des grands jours qui se presse sur le trottoir, baguenaude et pratique son sport favori, le lèche-vitrine. Je suis en retard, de mes grandes jambes nues chaussées descarpins dernière mode, cest à dire très pointus, et mises en valeur par une courte jupe qui froufroute au rythme de mes enjambées, jesquive les passants.
Un bon nombre dhommes se retournent sur son corps qui ne peut les laisser indifférents. Mon apparence provocante ne laisse pas insensible, et mon regard de petite vicieuse attire inéluctablement.
Je regarde toujours autour de moi avec provocation, osant même fixer droit dans les yeux les hommes qui me contemplent un peu trop longtemps, quitte à passer pour une allumeuse, ce que me reproche souvent mes copines, mais je suis comme ça et ce nest pas mes dix-huit printemps qui changeront grand-chose à ma façon de faire.
Au contraire, jaime allumée et susciter le désir...
En attendant, je me hâte car jai rencard chez Michel, mon copain de banc de lécole de pub et il ne souffre aucun retard. Ensemble, nous avons décidé de terminer les révisions avant les derniers partiels du trimestre, même si je préfèrerais menvoyer en lair plutôt que de réviser.
Cest la première fois que Michel minvite à venir chez lui.
Lui, si discret, si timide lui ma proposé de venir le rejoindre en rougissant jusquà la racine de ses blonds cheveux. Le visage pâle, les yeux cernés par un travail acharné, Michel est le prototype même du bon élève, du bon camarade de classe. Toujours ponctuel, toujours prêt à donner lexplication juste quand il le faut et doté de ce chic pour faire rire les filles, cette touche dhumour quelles aiment tant. Personne ne lui connaît de conquête, aussi, bien des bruits, des plus divers aux plus saugrenus courent-ils sur son compte. Mais jai toujours eu un faible pour lui et je me fiche pas mal des rumeurs.
En franchissant le seuil de la maison, je me retrouve dans limmense hall dentrée de la maison bourgeoise des parents de Michel, où une jolie soubrette en corsage et jupe noire, courte et un tablier blanc par-dessus, et le petit bonnet blanc de circonstance pour son occupation, me reçoit avant de mintroduire dans le salon.
Je patiente, au pied dun vaste escalier, lorsquune silhouette un peu évanescente, cheveux longs aux mèches argentées, déshabillé vaporeux, apparait au premier en haut de lescalier.
Une main fine agrippe la rambarde, lautre main effectue une série de signes et décrit de petits gestes dimpatience vers elle. Sans paroles, je comprends que cest une invite à monter vers cette femme et après un semblant dhésitation, je grimpe les marches quatre à quatre.
Devant elle, la silhouette presque hiératique, avec un sourire bienveillant sur des lèvres minces et pâlottes, suit dune paire dyeux gris ma montée. Dun simple geste elle lui indique lentrée dune pièce et je précède mon hôtesse, pénètre dans une vaste chambre, au lit défait, aux lumières naturelles tamisées.
Une légère odeur de rose plane dans la chambre, alors je me plante au milieu de la pièce et me tourne vers cette femme qui ferme avec douceur la porte.
- Bonjour, je suis Laure, je viens voir Michel.
- Je sais, je suis Hélène, sa mère et Michel ma parlé de vous et de vos révisions. Mais il a dû sabsenter et ma prié de vous faire patienter
- Il en a pour longtemps, parce que je peux revenir ?
- Non, cela devrait être rapide, enfin je ne sais pas, mais je vous en prie, asseyez-vous, en attendant.
Cela dit dune voix douce, et un geste alangui plein de sensualité accompagne la voix et désigne dans un coin de la pièce un sofa et deux bergères qui entourent une table basse. Dans la pénombre, je navais pas distingué cet aménagement et minstalle dans lune des bergères, posant son sac à mes pieds, serrant les jambes et tirant sur ma courte jupe pour rester descente, tandis que mon hôtesse sinstalle sur le sofa, prenant une position à moitié allongée, alanguie dans le silence qui sinstalle.
Je suis intriguée par cette femme, serait-elle la mère de Michel ?
Michel ne mavait jamais soufflé mot sur sa mère, mais bien plus sur son père, chirurgien de renom.
Pour rompre le silence, je finis par racler ma gorge avec discrétion puis, après avoir avalé une goulée dair, je lance :
- Voulez-vous que je vous laisse, je reviendrais un autre jour, quand Michel sera disponible ?
- Non, non
Restes, jaime la compagnie des jeunes filles et cela rompt un peu ma solitude.
Puis la mère de Michel, avec une voix emplie de sensualité se lance dans une explication sur le ton de la confidence et me dit :
- Tu sais, Laure, les journées sont longues dans cette grande maison, seule, attendant le retour dun mari omniprésent, qui ne me satisfait plus depuis bien longtemps, heureusement quil y a Annette, ma bonne qui ta ouvert tout à lheure et qui soccupe de moi lorsque je lui demande, alors quand je peux avoir une jolie jeune fille comme toi près de moi, je profite de linstant
Jécoutais avec attention, ne comprenant pas trop la fin de son explication, alors elle rajouta :
- Voilà, tu sais tout
Enfin tout ce quil y a à savoir, pour le moment
Je ne comprenais pas plus, mais un doute sest installé en moi, où voulait-elle en venir avec ses propos chargés de sous-entendus, elle dit encore :
- Enfin, ne sois pas trop peinée, Laure. Je peux tappeler Laure ? Hein ? La vie est belle, surtout pour une jeune fille comme toi !
Tout en terminant de me parler, Hélène, avec grâce et lenteur, changea de position.
De demi-allongée, elle glisse sous elle une jambe quelle replie et garde lautre toujours tendue sur le coussin du sofa. Dans ce geste gracile, elle retrousse doucement son vaporeux déshabillé et me laisse entrevoir une cuisse blanche, nue jusquà laine et dans un rapide coup dil, je peux même apercevoir lombre de la toison pubienne.
Je reste un peu médusée de cette vision, ne sachant plus où regarder ni quelle attitude adopter.
Je sens monter en moi une bouffée de chaleur et ressent un vague malaise.
Surprise par cet accueil, les propos ambigus et la situation dans laquelle je me trouve, je mapprête à parler, ouvrant la bouche quand le doigt impérieux dHélène me fait signe de me taire.
Et muette, je reste les yeux fixés sur la main qui va-et-vient sur la cuisse blanche, écarte de plus en plus haut le voile de tissu pour montrer une hanche, puis un ventre légèrement rebondi et enfin une toison pubienne noire.
Le ballet de la main, aux doigts fins semble séterniser à la limite des poils et de la peau, avant daller jouer dans les poils pubiens.
Je crois rêver et comme dans un rêve, je vois les doigts plonger dans son intimité et jai à cet instant la certitude quelle va se branler, devant moi !
Bien que je sois au courant des attouchements entre filles pour lavoir déjà pratiquer avec dautres filles, je navais encore jamais vu de femme de lâge dHélène, la mère du copain, sexciter de la sorte et se donner en spectacle à une étrangère, serait-elle exhibitionniste ?
Je suis surprise, mais après tout, si cest son plaisir, je nai rien contre quelle se donne du plaisir devant moi, dautant que je sens une douce moiteur envahir mon bas ventre, et humecter mon sexe et entre les lèvres de mon sexe qui shumidifient, je sens même poindre mon clitoris qui se développe et prend ses aises.
Je me serais même caresser si josais.
Mais pour linstant, je reste les yeux braqués sur la main dHélène et les doigts qui caressent son ventre, sans oser bouger de peur de mettre fin à cette scène improbable.
Maintenant, Hélène a fermé les yeux pour mieux savourer sa caresse.
Face à moi, elle se caresse avec, sans nul doute possible, lespoir de se faire jouir, elle prend du plaisir dans ses caresses, essayant peut-être de mexciter et susciter lenvie de faire naître en moi le désir.
Je pense, compte tenu quelle ne cache pas ses envies, que dans son entourage, on la prend pour une originale, une nympho. Que ce ne doit pas être la première fois quelle ose laudacieuse caresse de son sexe devant une inconnue, une jeune fille, avec qui sait un secret espoir, celui de finir en une partie saphique et pouvoir profiter dun corps de jeune fille qui jouira entre ses bras.
Mes yeux restent rivés à la main dHélène qui fouille son intimité de plus en plus nettement, ses doigts ont largement écartés les deux lèvres brunes de son intimité, lèvres maintenant enduites dhumidité intime qui laissent voir lentrée rose tendre, brillant de cyprine, de sa chatte. Caché par la paume de sa main, je ne distingue pas le clitoris, mais lécartement des cuisses laisse apparaître la rondelle brune aux légères boursouflures de lanus dHélène qui se contracte et se détend au rythme de la caresse de ses doigts.
Cette vision, cette caresse indécente, les légers spasmes de lanus dHélène, mexcitent de plus en plus et je tente de me calmer, mais mon excitation samplifie au rythme des soupirs dHélène, provoquant des crispations qui agitent mon bas ventre et mon entrecuisse, et je sens la pointe de mes seins devenir plus dure et frotter contre le voile léger de mon soutien-gorge, ce qui accentue mon excitation.
Mes mains, appuyées sur le bras de la bergère, serrent au rythme des caresses dHélène, les accoudoirs dans lespoir de me contenir.
Hélène, se laisse aller et ses doigts se crispent dans lentrée de son sexe, tandis quelle mord ses lèvres à belles dents pour éviter de crier son plaisir, le plaisir la gagne et sa respiration devient saccadée.
De sa main inoccupée, elle excite la pointe de ses seins menus, à travers le fin tissu, elle masse se tétons, les pince et tire dessus et soudain sous laction de ses mains sur ses seins et sur son clitoris, sa respiration devient de plus en plus difficile, ahanante elle jouit en hurlant son plaisir non retenu.
Complètement remuée par la jouissance dHélène, je serre et desserre les cuisses, contracte les muscles de mon périnée pour tenter de satisfaire discrètement ma propre excitation, car elle je nose pas envoyer ma main sur mon sexe, sous ma jupe.
Pourtant, jai terriblement envie de me satisfaire, de me soulager, je serre encore plus fort les accoudoirs de la bergère, jy enfonce profondément les ongles, jusquà me faire mal. Par instants, je mords timidement mes lèvres avec mes dents pour tenter de contrôler les pulsions qui montent en moi et dans ces instants-là, je ferme les yeux comme pour essayer deffacer la vision dHélène en train de jouir.
Lexcitation qui monte dans mon ventre, sans que je puisse maider de ma main, explose soudain entre mes cuisses et je trempe de ma jouissance ma fine culotte.
Me laissant aller dans ce pur bonheur, jespère ne pas avoir souillé le tissu de la jupe bergère et laissant la trace de mon aveu au plaisir de voyeuse, mais le spectacle que ma offert Hélène ma tellement émoustillé que jai peur de mêtre sauvagement répandue sur le velours de la bergère.
Mais, Hélène nen a pas terminé, elle veut memmener plus loin et certainement me faire craquer et me voir à mon tour me laisser aller dans le plaisir de me soulager, alors ses doigts continuent à astiquer son intimité, sa paume à écraser son clitoris et ses autres doigts à jouer avec la pointe de ses tétons, comme si elle voulait se les arracher.
Ses doigts, brillants de plaisir, entament une infernale descente vers son anus quils vont toucher, ils en caressent le contour et écartent, au fur et à mesure, lentrée qui est secouée par les spasmes du plaisir. Puis, son index raide disparait dans son anus et elle entame une série de petits va-et-vient qui relancent son excitation en même temps je reste les yeux rivés sur ces nouvelles indécentes caresses intimes.
Enfin, Hélène lâche une série de feulements sifflants, amortis par la contraction de ses dents sur ses lèvres. Elle a soudain une sorte de tétanie généralisée de son corps qui se tend et lui fait suspendre ses gestes. Elle est en train de jouir. Elle jouit. Un doigt enfoncé le plus loin quelle puisse dans son anus, elle continue à écraser avec lintérieur de son poignet son clitoris quelle maltraite ainsi.
Lautre main demeure crispée sur la pointe dun sein, quelle martyrise et tient en lair comme si elle voulait laccrocher au plafond. Elle ne bouge plus. Elle savoure son extase. Elle apprécie sa jouissance. Elle ne bouge plus car elle voudrait prolonger encore et encore cet instant de vive béatitude.
Elle est heureuse
A suivre
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