La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°231)
Suite de l'épisode N°229 - L'histoire de Thaïs et son Maître vénéré - Un Week-end démarre -
Thaïs était arrivée au Château de M
sous les premiers flocons de neige qui commençaient à tomber. A linstant où, sortant du taxi, elle franchissait les quelques mètres de la cour dallée lui permettant de rejoindre lentrée de lhôtel, un sms de son Maître Vénéré lavait fait sortir de son rêve et de son émerveillement du lieu choisi par Monsieur le Marquis dEvans. Elle arrivait pour passer un long Week-end entier avec Lui, deux jours qui devaient être du genre business mais dont elle ignorait tout, et pour autant sans la moindre équivoque, vu la teneur des messages, sur une intimité charnelle à partager. Il y aurait bien de bons moments à vivre à deux, puisquIL la voulait déjà attendant son arrivée avec excitation
Thaïs pousse la grande porte de bois vitrée qui marque lentrée de la belle bâtisse illuminée, un vrai château presque moyenâgeux flanqué de quatre grosses tours rondes à chaque coin de limposant bâtiment de pierres taillées. Ses chaussures sont remplies de neige quelle tente de secouer sur le paillasson dentrée, regrettant davoir mis pour voyager ses belles bottines quelle va devoir maintenant faire sécher au plus vite si elle veut pouvoir les remettre pendant le Week-end. A peine a-t-elle franchi la porte, quelle ressent une très agréable chaleur et aussi lodeur dun bon feu de grosses bûches de bois crépitant dans la cheminée de pierre du salon attenant. Elle sapproche de la banque daccueil, derrière laquelle deux réceptionnistes en tenue stricte affichent un sourire bienveillant.
- Bonjour, Madame, Nous vous souhaitons la bienvenue au Château de M
et espérons que votre séjour en nos murs vous satisfera en tous points. Avez-vous réservé une chambre dans notre hôtel ?
- Bonjour, Oui je suis attendue. Je suis lassistante de Monsieur Le Marquis dEvans qui a réservé une suite pour le Week-end.
- Ah parfait, Madame. Oui nous avons reçu sa réservation et toutes les instructions concernant votre arrivée. Nous vous attendions. Monsieur le Marquis nous a fait savoir quil arriverait pour sa part entre 20h30 et 21h00 et il nous a fait réserver une table au restaurant de lhôtel pour 22h00. Nous allons vous conduire jusquà sa suite, si vous voulez bien suivre la femme de chambre que je fais appeler, qui va également monter votre valise. Souhaitez-vous que nous vous portions quelque chose de spécial à boire dès à présent ? - Non merci, cest très bien ainsi. Jattendrai larrivée de Monsieur le Marquis dEvans. Mais ce dernier ma indiqué quun paquet avait du être livré à son nom aujourdhui. Lavez-vous bien reçu ?
- Oui, Madame, vous faites bien de me le rappeler. Jallais oublier, nous lavons mis dans la bagagerie. Je vous le fais monter à la chambre sans tarder.
- Ne puis-je le prendre avec moi dès à présent ?
- Oh Non madame, cest un gros paquet assez lourd qui fait environ 1m de long et 40 cm de haut et de large. Ce serait bien trop encombrant. Je vais moccuper de vous le faire parvenir par le garçon détage.
- Très bien, je lattends donc, mais faîtes vite, sil vous plait.
Thaïs se lance à la suite de la femme de chambre dans ce lieu qui lui parait somptueux. Elle traverse dimmenses pièces de vie toutes aussi richement décorées les unes que les autres dans des tons chaleureux qui vont bien avec le style médiéval des pierres brutes du château qui sont partout couvertes de grandes tapisseries murales, pour ensuite se diriger vers un escalier ancien qui dessert les étages et les chambres de lhôtel. Cest dans une des tours rondes du Château que se trouve la suite réservée par le Marquis dEvans. Thaïs a eu lhabitude dans ses déplacements professionnels daller parfois dans des hôtels modernes de qualité, mais là cest autre chose, un luxe qui dépasse ce quelle a pu connaître. Tout en marchant, elle ne cesse de tourner la tête pour ne rien perdre de ce qui lentoure.
- Laissez là ici dans lentrée. Je men occuperai plus tard
En fait, Thaïs na pas reçu de consignes lui précisant ce que son Maître Vénéré a prévu pour elle, et elle pense quil vaut mieux quelle attende son arrivée pour en savoir plus. Un toc toc sur la porte annonce larrivée du gros carton qui ne comporte pas dautre indication que celle de lexpéditeur « Marquis Edouard dEvans » et du destinataire « Château de M
». Thaïs en est plus quintriguée. Visiblement, son Maître avait tout prévu depuis longtemps, puisque le colis a été expédié en urgent dès Mardi et visiblement IL ne lui avait rien dit avant ce matin, ne doutant pas un seul instant quelle répondrait favorablement aux exigences de son Maître Vénéré et serait là ce soir à attendre son arrivée. A laide du coupe papier, quelle trouve sur le bureau tout équipé qui se trouve dans le salon particulier, Thaïs ouvre le paquet cartonné et soigneusement scotché, avec une curiosité non dissimulée et pas la moindre idée de ce que ce dernier pourrait contenir. Son cur semballe lorsque sous la première couche de papier bulle protecteur, elle découvre une rangée de divers fouets, martinets et autres badines correctement alignés.
Thaïs ne peut détacher son regard de cette collection qui lui semble tout à fait complète. A la fois, elle se sent excitée de les sentir si réels et si proches, presque vivants. Elle sen rend compte car elle a naturellement envie de contracter les muscles de son vagin et de son entrecuisse pour être sûre de ne pas laisser couler le liquide qui déjà serpente au fond de sa cavité profonde. Mais en même temps, sa peau se couvre dun frisson qui lui donne la chair de poule. Jamais aucune zébrure nest venue marquer son corps, et elle simagine très bien que tous ces singuliers objets ne doivent pas être anodins sil Lui prenait lenvie de les tester sur elle et pas seulement de les lui montrer pour faire croître son excitation sensuelle et son besoin de soumission. Thaïs sest toujours imaginée sans nul doute, que si elle était obéissante et suivait à la règle toutes les exigences de son Maître, elle séviterait bien des punitions et que donc, elle navait rien à craindre. Mais là, le message est clair ! Et elle comprend que cétait bien mal connaître les goûts pervers de son Dominant, car il na jamais été question de la faire venir pour la punir, tout au contraire, IL a bien parlé du contenu du carton comme de nouveaux joujoux quIL avait envie de lui faire essayer.
Thaïs se sent faiblir devant ces jouets qui nen sont pas vraiment. Saura-t-elle supporter et endurer ? Elle nest pas maso dans sa tête et dans son corps, elle nest pas de ce genre de filles qui ne rêvent que de cela pour pouvoir jouir et ressentir du plaisir et qui ont besoin de coups, de marques, de douleur pour exister. Elle préfère la douceur à la douleur et tout en refermant le carton et se détournant. Subjuguée mais interrogative, elle sallonge sur le lit un très long moment pour méditer et se met à penser presque tout fort :
- Comment as-tu pu croire que tu serais juste épargnée ? Le Maître Vénéré a bien dit quIL userait et rait de toi et de ton corps, tu nas pas voulu comprendre et entendre ce quIL voulait te dire.
Le téléphone bip pour un sms entrant qui sort Thaïs de sa contemplation subjuguée devant tous les objets de qui la font frissonner, la tourmentent tout autant quils lexcitent, car elle ressent bien lambivalence de ses sentiments qui sopposent en elle. Un échange de textos sensuit :
- Tu es là ?
- Oui, je suis là !, suivi aussitôt par, - Pardon ! Oui, Maître ! Votre soumise est là, à Votre disposition.
- Tu es bien arrivée ? Où es-tu à linstant présent ?
- Oui, Mon Maître Vénéré, je suis bien arrivée au Château de M
et je suis dans la suite que Vous avez réservée.
- Thaïs, TU NE SAIS PLUS LIRE ?
- Maître, pardonnez-moi, je ne comprends pas ce que Vous voulez me dire
- Et bien relis mon précédent sms adressé sûrement avant ton arrivée au château. VAS-TU MOBLIGER A REECRIRE LES CONSIGNES QUE JE TY AVAIS LAISSEES !!!
Thaïs sempresse de retourner lire le sms dont elle avait pris connaissance alors quelle venait de quitter le taxi qui lavait conduit en ce lieu si magnifique et quelle en avait presque tout oublié et le relie avec la gorge qui se noue au fur à mesure :
- Présente-toi à laccueil comme lassistante de Monsieur le Marquis d Evans. Une suite a été réservée à mon nom dans une des tours du château. Monte dans la chambre. Normalement, un carton a été livré directement à mon nom, veille à te le faire monter dans la chambre. Ouvre le, dis moi par mail ce quil contient. Afin que tu y découvres de nouveaux jouets à tester et autres liens pour tenchaîner encore plus à moi. Je veux que tu me racontes ce que cela éveille en toi comme excitation. Je veux te savoir qui mouille en cet instant, attendant mon arrivée qui ne saurait tarder. »
Elle revient la main hésitante sur le clavier :
- Je vous demande Pardon, mon Maître Vénéré. Jai effectivement suivi vos instructions, le carton a bien été livré et monté dans la chambre. Jai commencé à louvrir, mais jai oublié de vous le confirmer en retour et de Vous faire part de mon ressenti.
- ET BIEN CELA ME FERA UNE OCCASION DE TE PUNIR DES MON ARRIVEE. JE NAIME PAS QUAND ON NE SUIT PAS MES ORDRES A LA REGLE, SURTOUT QUE JATTENDS TOUJOURS CE QUE TU AS A ME DIRE, SUR CE QUE TU VIENS DE TROUVER A LINTERIEUR.
- Je vous demande encore Pardon, mon Maître Vénéré. Jai ouvert le carton, mais je nai pas eu le courage de regarder jusquau bout tout ce quil contenait. Il y a tant de choses à lintérieur que je suis un peu dépassée par tout ce qui me passe par la tête. Vous comptez les utiliser tous, mon Maître ?
- OBEI, sans poser de questions. Ouvre le paquet jusquau bout, Installe TOUT pour mon arrivée sur la table basse de la chambre. EXECUTION !
Thaïs toute tremblante, repose le téléphone. Elle retourne vers le carton, enlève les fouets, badines et martinets qui limpressionnent de plus en plus. Elle ne peut sempêcher de prendre certains par le manche tout en laissant lautre main glisser sur les lanières, épaisses ou larges, longues ou courtes, frémissante à lidée que celles-ci pourraient venir meurtrir sa chair, son dos, ses reins, ses seins. Les martinets plus petits lui semblent plus sympathiques finalement, encore que ! Juste posé en dessous de cette accumulation dobjets stridents, Thaïs découvre ce qui avait du rendre le colis si lourd. Des cordes de toutes les tailles et de couleur et texture diverses. Elle trouvent même une boite avec de nombreux accessoires (goupilles, crochets en S, cadenas, serre-joints, etc
) qui doivent sortir dun vrai magasin de bricolage. Elle se demande bien pourquoi son Maître a eu besoin de faire venir autant de choses, juste pour elle et pour deux jours où de plus ils étaient censés travailler. Thaïs na jamais été immobilisée de quelque manière que ce soit, ni de son plein gré, ni contre sa volonté. Elle ne pensait pas que cela lui arriverait, car elle a toujours promis quelle serait sage et ne bougerait pas si on lui en donne lordre. Mais visiblement le Marquis dEvans a lenvie de voir les choses à sa manière beaucoup plus directive et contraignante. Cette fois-ci, cest la curiosité qui la pousse à aller fouiner tout au fond du carton, bien plus que la demande de son Maître, découvrant ensuite une grande boite qui contient des godes de toutes les tailles. Certains sont mêmes presque surhumains, trop long, trop gros, elle se demande bien à quoi cela peut servir, aucun de ses orifices ne pourrait supporter ce genre dinstrument de barbarie. Bien sur, elle a dans sa petite mallette à trésor quatre godes variés, bien membrée pour lun, mais de taille acceptable, quelle a lhabitude dutiliser quand elle veut se donner seule du plaisir plus intense quen jouant juste de ses doigts, mais là elle na jamais vu ce genre de godemichets qui sortent de lusage normal. Pour lun dentre eux, on le croirait moulé sur un vrai étalon prêt à saillir. Son ventre se serre car elle aurait très bien pu imaginer que cela naurait pu être que des objets de décoration dun goût particulier, voire lubrique, mais quel intérêt aurait eu le Marquis dEvans de les faire adresser ici pour le Week-end au lieu de les exposer dans Son propre château !
Thaïs se demande si finalement elle a eu raison de vouloir devenir une soumise, et qui plus est la soumise de son Maître Vénéré, le Marquis dEvans dont la réputation nest plus à faire. IL lui avait pourtant dit dans un calme olympien quIL léduquerait, quIL la chérirait, quIL la protégerait
. Et ce quelle découvre semble être totalement à lopposé, cest de la perversité à létat pur. Elle voulait bien se soumettre librement à Ses désirs et se remettre en Son pouvoir, parce quelle avait lâme dune soumise dévouée qui voulait faire confiance et lâcher prise, à celui qui lui semblait digne de recevoir un tel cadeau, mais de-là à devenir une victime potentielle se sentant en danger, il y avait un grand pas quelle ne se sentait pas prête à accepter raisonnablement. Elle commence à se dire quelle ferait bien mieux de renoncer et de senfuir tout de suite avant quil ne soit trop tard, tant elle se sent effrayée de tout ce quelle a découvert dans moins dun mètre cube daccessoires BDSM et fétichistes. Mais une autre force intérieure la pousse aussi à rester, à savoir ce quelle pourrait découvrir à aller plus loin, à comprendre pourquoi est-ce que si tout cela lui fait peur, dans le même temps elle ressent une excitation comme elle nen a jamais connu, qui la met dans tous ses états, à un point tel quelle en a oublié le temps qui passe.
Un autre sms la tire de son état de fascination sensuelle :
- JE MONTE DANS UNE MINUTE. TACHE DETRE PRESENTABLE POUR TON MAITRE. JE VAIS DABORD REGLER CETTE HISTOIRE DE TON SILENCE INADMISSIBLE CAR JAI ATTENDU EN VAIN TON SMS AVEC TES IMPRESSIONS ET TU SAIS BIEN QUE JE NAIME PAS ATTENDRE !
1 minute
Il est donc arrivé
Déjà !
Panique !!! Cest comme si une massue venait de sécrouler sur la tête abasourdie de Thaïs, qui comprend dun seul coup quelle a oublié denvoyer à son Maître le message quIL lui avait réclamé à deux reprises, tellement elle était subjuguée et paralysée. Elle voudrait pouvoir se faire petite comme une souris et disparaître dans un trou du plancher. Elle ôte sans ménagement ses vêtements, et se précipite en hâte sur son collier de chienne doù pend la laisse quelle ajuste tant bien que mal dans lurgence autour de son cou, et elle a à peine le temps de se rapprocher de la porte dentrée, quelle voit la poignée commencer à tourner. Thaïs sagenouille en toute hâte, sincline, pose la tête contre le sol et tâche de ne plus bouger, prise dune panique qui la secoue malgré elle, tandis que son cur semble prêt à exploser. Le Maître entre en poussant de grands soupirs, comme pour marquer encore plus sa colère. IL ne prononce pas un mot et passe comme sIL ne voulait pas voir son esclave qui lattend prosternée. IL fait le tour des pièces de la suite pour examiner si cela lui convient. Soudain une main frappe à la porte de la chambre. Thaïs prend peur à lidée que quelquun pénètre et la trouve nue, prosternée face à cette porte et bien que terrorisée, elle nose pas bouger. Monsieur Le Marquis revient en hâte pour entrouvrir la porte et apercevoir les garçons détage portant ses bagages.
- Monsieur Le Marquis, nous vous portons vos valises. Pouvons-nous entrer ?
- Non, pas pour linstant, je suis occupé, javais dailleurs mis le panneau « Ne pas déranger ». Ne lavez-vous pas vu sur la porte ?
- Oui, Monsieur, mais nous avons pensé que Vous auriez besoin de vos valises que le voiturier a remonté après avoir rangé Votre voiture au parking de lhôtel.
- Laissez-les devant la porte, je les rentrerai un peu plus tard tout seul. Merci beaucoup cependant, réplique le Noble en glissant dans lentrebâillement de la porte un billet en pourboire.
Thaïs était restée figée, mais oh combien elle avait été soulagée de voir que son Maître Vénéré ne lavait pas exposée dans une situation humiliante aussi vite alors même quIL ne lui avait toujours pas dit bonjour. Le Maître navait pas cessé de regarder sa soumise dont IL avait perçu linquiétude et IL avait été content de voir quelle navait pas bougé dun centimètre au risque de se retrouver sous le regard du bagagiste et du garçon détage dans une situation totalement indécente, ce que de toute manière elle devrait un jour accepter, mais il était encore trop tôt pour exiger de sa soumise quelle abandonne toute notion de honte et quelle sassume comme ce quelle est aux yeux de tous. Le Marquis prend le temps de rentrer ses deux valises et les deux sacs quIL a emporté. Comme IL tient à être toujours élégamment vêtu, IL a lhabitude de se déplacer avec de nombreuses valises et vêtements de rechange, et de plus là IL arrive dun déplacement qui la déjà tenu éloigné du château et de son dressing depuis 3 jours.
Cest à se moment là quIL sapproche de Thaïs qui entend Ses pas et son souffle se rapprocher. Elle sent que quelque chose lui soulève la tête, cest le pied de son Maître qui visiblement lui tend la chaussure quIL fait glisser sous son menton pour redresser très légèrement sa tête.
- LECHE BIEN, la neige a sali mes chaussures et je ne veux pas voir des auréoles apparaître sur mes Hugo Boss.
Thaïs est inquiète, cela commence bien mal pour elle. Elle qui était partie avec en tête lidée dun long Week-End de bonheur et de sexe avec son Maître Vénéré pour elle toute seule, se sait maintenant confrontée à lidée de devoir passer plus de cinquante heures qui risquent fort de se trouver plus désagréables quagréables. Sans rien dire, ni rien laisser paraître de sa peur et de son trouble, Thaïs sort sa petite langue et essuie du mieux quelle peut, sur le cuir de très bonne qualité des souliers que le Marquis porte aux pieds, les traces laissées par la neige qui lui glace le palais. Quand IL décide dailleurs que sa chaussure droite a été consciencieusement nettoyée, IL a, sans attendre, tendu lautre pied sous la langue de Sa petite chienne qui continue sa besogne servile toujours dans un silence qui lui pèse de plus en plus et qui fait venir une larme au coin de son il quelle tâche de masquer. Ce nest quà la fin, que le Marquis dEvans se penche et se met à caresser doucement la croupe de la soumise toujours à Ses pieds.
- Bon cest déjà cela, tu es une bonne chienne !
Bonjour Thaïs
- Bonjour mon Maître Vénéré.
- Tu peux te redresser sur tes genoux, mais ne te relève surtout pas encore. Je veux voir ton visage et tes yeux me regarder quand tu vas mexpliquer pourquoi tu ne mas pas envoyé le sms que je tai demandé, à deux reprises qui plus est, dans lequel tu devais me raconter tout ce que tu avais trouvé dans le carton que javais fait livré ici exprès pour toi. Ce nest pas très poli de ne pas avoir songé à me remercier pour ce joli cadeau que jai pris la peine de faire préparer en prévision de nos deux jours et demi dans ce relais-château. Si je navais pas autre chose de prévu pour Samedi et Dimanche qui timplique directement, je taurais bien abandonné dehors dans le froid enfermée dans le chenil enneigé, cela taurait un peu appris à respecter Mes ordres.
Le Marquis dEvans tient le menton de Thaïs fortement entre sa main droite, et tout en la toisant, IL loblige à relever la tête inclinée dans sa direction. Thaïs, qui a la tête bloquée par les mains fermes qui lont empoignée ne peut même pas se détacher de Son regard dominateur furieux et elle finit par céder au besoin impérieux de fermer les yeux devant son Maître Vénéré, qui ce soir limpressionne comme jamais et lui fait dautant plus peur quelle sait quIL a à sa portée de quoi lui faire passer un mauvais moment.
- Alors, jattends tes explications, petite effrontée qui se veut soumise et ne sait même pas obéir simplement.
- Mon Maître Véné
La voix du Maître linterrompt aussi sec dans sa lancée.
- Pour linstant, tu vas juste avoir droit de mappeler « Maître ». Je ne suis pas un Maître Vénéré, puisque je ne suis pas obéi à la lettre
Et tu es loin de pouvoir me qualifier de « mon ». Petite précision, je ne tappartiens pas de quelque manière que ce soit, cest toi qui mappartiens totalement corps, esprit et âme. Ne loublie jamais !
Thaïs reprend non sans difficulté
- Maître, je vous demande humblement pardon, je
Une nouvelle fois, le Maître linterrompt dans son élan.
- Thaïs, pour linstant, je ne te demande pas de texcuser, mais de te justifier et de mexpliquer. On verra par la suite pour les excuses, si je peux les accepter en complément de ta punition.
- Maî
Maître (Thaïs bredouille de plus en plus) je pense que jai été troublée par ce que jai vu, tous ces fouets et autres objets de tourments que vous avez fait venir, cela me fait horriblement peur, même si pour rester honnête, je dois vous avouer que cela mattire en même temps. Et puis, il y a eu toutes ces cordes que jai trouvées. Vous allez vraiment vouloir mattacher, je ne pourrais plus bouger ni me détacher, je serai à Votre merci complètement et
- Mais, nétait-ce pas ce que tu voulais au fond de toi ? Thaïs, regarde moi dans les yeux quand je te parle pour linstant !
Qui es-tu ?
- Je suis Thaïs, lesclave-soumise de Vous, Maître, Le Marquis dEvans
- Et à qui appartient ton corps ?
- A vous mon Maî
., heu ! à Vous Maître ! - reprend Thaïs, se rappelant de la réflexion qui lui a été faite juste avant
- Et donc, il est normal que je puisse avoir droit de faire ce que je veux de ce qui mappartient ? As-tu quelque chose à redire à cela ?
- Non, Maître, Votre esclave-soumise na rien à redire. Vous avez le droit de faire ce que Vous voulez, quand Vous le voulez et comme Vous le voulez. Moi, je ne suis là que pour Vous obéir, Vous servir et cela pour Votre bon plaisir.
- Bon, je suis heureux de te lentendre dire clairement
Et pour que tu noublies pas à lavenir que lorsque je texige quelque chose, tu dois lexécuter au lieu de te laisser dépasser par tes pensées et tes états dâme, tu vas être punie et avoir le temps de méditer sur le sms que tu ne mas pas adressé quand je te lai demandé.
De Sa main, IL redresse la soumise agenouillée. Spontanément, elle baisse les yeux et incline la tête, même si elle sait très bien que son Maître est bien plus grand physiquement quelle et quIL la dépasse largement dune hauteur de tête. Elle sent les frissons et la chair de poule qui envahissent à nouveau toute sa peau, et ne peut détacher son esprit du souvenir de tous les fouets et badines quelle a découverts quelques instants plus tôt. Le Maître saisi le foulard de la belle posé sur le fauteuil et lui noue sur les yeux pour la faire plonger dans la nuit des sensations. Le silence quIL lui impose est dautant plus lourd, quIL na toujours pas précisé la sanction quIL entend imposer à la soumise doublement fautive. Thaïs sent les mains de son Maître qui lui attache les siennes dans le dos, lui ôtant dès à présent toute liberté, toute possibilité de mettre un terme à sa punition et lui éviter de songer à une éventuelle tentative déchapper à son sort.
- Quand je pense que je tai fait venir pour que tu me tiennes compagnie pendant ce Week-end et que tu serves aussi mes intérêts, et voilà que je vais devoir me priver de ta présence, parce que je dois te punir.
Cest à cet instant que Thaïs ressent une douleur fulgurante sur son mamelon droit. Visiblement, IL lui a mis une pince qui mord son téton et elle na pu compte tenu de leffet de surprise sempêcher de sortir un cri vif. Thaïs se contracte et serre les lèvres entre ses dents, se doutant bien à cet instant que son autre sein ne sera pas épargné et que ce nest quune question de secondes. Le Marquis dEvans empoigne la poitrine opulente, et de deux doigts, pince le deuxième téton gauche pour létirer avant de faire se fermer dessus une pince identique. Thaïs est dépassée par la douleur qui irradie dans son corps, elle pense quelle ne tiendra pas plus de quelques secondes avant de hurler et commence à respirer profondément pour tenter de se fondre dans la souffrance et de loublier car visiblement cela risque de durer bien plus que ce quelle pourrait le vouloir. Le Marquis prend en mains le cintre à pantalon quIL a accroché sur les mamelles de sa soumise et la tire ainsi par la poitrine jusquau grand placard de la chambre. IL suspend le cintre à un autre pour pouvoir arriver à la hauteur de la tringle et accroche la belle, les seins étirés vers le haut comme on pend une vulgaire veste dans une armoire à vêtements.
- Thaïs, tu vas rester là sagement dans le placard. Tâche de ne pas bouger. Dailleurs, tu ne le peux guère (ajoute-t-IL dun ton sarcastique) Tu es pathétique, mais si excitante ainsi pendue comme un vulgaire vêtement accroché à ce cintre qui te fait dresser les seins. Tâche de ne pas ouvrir la bouche, cela me déplairait fort de tentendre et dapprendre que lon taurait entendu te plaindre ou gémir
As-tu quelque chose à dire avant que je parte dîner.
- Non, Maître, je nai rien à dire de plus, sauf peut-être sans attendre que je Vous remercie de me punir pour mapprendre à mieux savoir respecter Vos ordres.
La douleur semble si forte à Thaïs quelle espère pouvoir tomber dans les pommes et échapper à son tourment. A cela sajoute la peur qui la envahi de se trouver seule, abandonnée pour un temps quelle ignore, mais qui sera ment long. Avant de partir, le Marquis lui a lié aussi les chevilles serrées, si bien que la position sur la pointe des pieds quelle doit maintenir pour alléger la tension sur ses seins est vite tout aussi insupportable et quelle craint de chuter à chaque seconde, ce qui aurait pour effet de la blesser en tombant et sûrement darracher les bouts de ses seins par la même occasion. Thaïs perd la notion du temps, trop absorbée par ce que son corps lui envoie comme signaux de détresse. Privée de la vue, elle nentend plus rien autour, autre quun silence qui lui semble plus lourd que celui qui doit régner dans lespace intergalactique. Elle songe à appeler à laide pour quon la délivre et quon la prenne en pitié. Mais en même temps, elle ressent un sentiment dexcitation qui la prend, transforme sa douleur peu à peu en un vrai bien-être de dépassement de soi et de plaisir que les endorphines produites commencent à faire poindre, et ceci dautant plus quelle comprend et accepte lidée que son Maître la puni pour lui apprendre à ne plus le décevoir et à toujours lui obéir. Le Marquis dEvans pendant ce temps là, contrairement à ce quIL a laissé entendre, nest pas parti bien loin, car IL a la responsabilité de Sa soumise. IL a eu besoin de se rafraîchir dans la salle de bains avant de descendre souper et IL est resté le plus silencieux possible. IL sait aussi que Thaïs dans lintensité de ce quelle est en train de vivre va vite perdre la notion du temps qui passe, et quIL na pas besoin de la maintenir longtemps dans le placard pour lavoir marqué suffisamment au tréfonds de son âme sensible et en obtenir leffet escompté, plus de docilité et de soumission, et éviter de tomber dans leffet contraire quand la rébellion commence à sinstaller à la place de la reddition.
IL sapproche, alors sans bruit, de Thaïs qui est trop occupée à tenter de se calmer et de supporter son sort pour lentendre.
- Viens par là, Ma belle, cest terminé. Je vais te détacher et nous allons descendre manger tous les deux. Mais avant je veux que tu me remercies à genoux en me demandant pardon.
Le Marquis dEvans soulève légèrement le corps endolori de Thaïs pour défaire le cintre qui pend sur la tringle à habits. IL détache délicatement les pinces de celui qui pend aux seins, malaxe les tétons pour permettre au sang de revenir dans la partie qui a été serrée fortement. Thaïs ne peut sempêcher de pousser de petits cris, et de laisser ses larmes couler. Tendrement, IL la prend dans Ses bras et la plaque contre Lui pour pouvoir lui défaire les liens qui enserrent ses mains et se baisse aussi sec pour détacher les chevilles entravées, se relevant aussitôt pour attr le corps chancelant de Thaïs qui reprend ses esprits, en pleurs. IL lemporte et presque doit la porter jusquà un fauteuil tout près et IL sassoit la prenant dans Ses bras, la cajole, tout en la couvrant de baisers.
- Sèche tes larmes, Thaïs, tu vas avoir les yeux tout rouges, et je veux quon puisse voir ton beau sourire au restaurant, pas des yeux tout bouffis et gonflés. Tu as bien enduré la punition que je tai infligée sans te plaindre. Cest très bien. Tu vas maintenant me demander de texcuser et je taccorderais Mon pardon, nous nen parlerons plus. Mais tâche à lavenir à bien respecter scrupuleusement Mes ordres. Je naime pas que lon me désobéisse, tu le sais pourtant parce que je te lai dit dès le premier jour.
IL libère Thaïs de son étreinte, et elle comprend sans attendre, quelle doit se mettre à genoux aux pieds de son Maître.
- Maître, je vous remercie de la punition que Vous avez été obligé de minfliger. Je Vous supplie de bien vouloir mexcuser pour navoir pas exécuté à la règle vos exigences et pour avoir omis de Vous répondre par sms.
- Je te pardonne Ma soumise et noublie jamais que je suis et veux rester ton Maître Vénéré
. Bien et maintenant, jai faim, allons vite manger. Rhabille-toi sans tarder et passe dans la salle de bains remettre un peu dordre dans tes cheveux et une touche de maquillage sur ton visage. Mais dépêche toi, je ne veux pas tattendre très longtemps. Je fais monter une coupe de champagne en attendant que tu te prépares. Nous sommes attendus au restaurant
Tu vas voir, cest une très bonne table gastronomique.
Thaïs se prépare aussi vite quelle peut et vient rejoindre dans le salon privé son Maître Vénéré, toute habillée maintenant.
- Approche Ma belle, et prend une gorgée de bulles. Tu le mérites bien malgré tes petites défaillances
. Nous y allons !
(A suivre
)
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