La Maison Du Bonheur (10)

Svetlana s’installa sur le canapé. Erwann et Fabien dans une chambre. Émilie et moi dans l’autre. Tous crevés. Le corps fourbu. Le sexe en feu. Nous avions besoin de repos. Le sommeil nous prit vite. Et ce sont les premiers rayons du soleil filtrant au travers des rideaux qui vinrent me réveiller. Émilie dormait encore. Je descendis sans faire de bruit. Dans la cuisine Svetlana prenait son petit déjeuner. Toujours nue. Elle me proposa du café. Je l’acceptais avec plaisir. Nous parlâmes de choses et d’autres.

— Tu as des nouvelles de Kristina depuis que tu es partie ?

Elle but son café, et se leva. Je pensais avoir posé une question déplacée. Je m’excusais. Elle revint avec une lettre. Elle la déposa devant moi.

— Elle m’a écrit une fois. Il y a trois mois. Pour me raconter sa vie au pays. Elle a abandonné ses études. Tu sais que nous avions un fantasme. Sucer toute une équipe de foot et nous faire baiser par eux. C’était un truc qu’on se racontait entre nous. Après avoir fait l’amour. En rigolant. On se racontait la scène. À tour de rôle. En rajoutant des trucs, des positions, des combinaisons. Ça nous excitait bien. J’aime le sexe. Tu as pu t’en apercevoir. J’aime le sexe, les hommes, les femmes, les bites, les chattes. Je n’ai pas de tabou. J’aime me faire enculer, fister. J’aime faire ça à plusieurs. J’aime me branler toute seule, dans mon lit, sur mon canapé. J’aime être salope et sucer dans les chiottes. J’aime me soumettre et être prise en double. J’aime mener la danse. J’aime le sexe, je n’en ai pas honte. J’ai pris mon pied avec vous, et si vous êtes d’accord je reviendrai et on recommencera. J’ai pris mon pied parce que j’ai choisi. J’ai vu qu’Émilie n’était pas une tordue. Que tu n’étais pas un pervers! Qu’Erwann et Fabien aussi étaient nets. Quand je baise, même dans les toilettes, c’est parce que j’ai choisi, je le veux.
Kristina a réalisé son fantasme, elle a sucé une équipe de foot.

Pas une vraie équipe de foot mais 12 gars. Elle a sucé et s’est faite baiser par 12 gars. Elle me raconte tout ça dans cette lettre. Elle pensait me faire plaisir en le faisant. Elle a quitté la fac et tourne dans des films de cul. Elle baise à la chaine des mecs. Elle me dit qu’elle prend son pied, que c’est ce qu’elle veut. Elle m’a envoyé le film. C’est un truc sordide. Tourné à l’arche dans un hangar. Les mecs sont moches, gras. Et elle au milieu prend ces bites dans sa bouche. Sa belle bouche qui me faisait jouir. Elle les suce comme une salope de bas étage. Elle prend des giclées de sperme dans sa bouche, sur son visage. Les mecs s’en foutent d’elle ils se vident les couilles sur elle. Elle se fait baiser violemment par des queues qui puent. Elle en prend dans la chatte, dans le cul. Elle suce des bites qui sortent de son cul. Elle fait sa salope, elle cri, elle hurle. Le film d’hier était classe. Pour un film de cul, je veux dire. Kristina, elle tourne à la chaine des scènes de cul carde. Elle se comporte comme une pute. Elle n’est plus la fille que j’ai aimée. Oui je le dis je l’ai aimée. C’est la première fille avec qui j’ai fait l’amour. Je sais faire la différence. Comme toi et Émilie. Tu baises, elle baise, mais quand vous êtes tous les deux, même si vous faites plein de trucs, vous faites l’amour. Moi je l’ai perdue. C’est comme ça. Et je m’en veux un peu. Je me dis que si j’étais restée elle aurait choisi une autre voie.

Svetlana pleurait presque en me parlant de son amour perdu. De ce qu’elle était devenue, et de ce qui aurait pu se passer pour elle si jamais elle avait fait d’autres choix. Cette fille superbe, si libre, si généreuse, était fascinante.

Elle se leva, vint m’embrasser. Nos bouches collées, nos langues se mêlant réveillèrent mes envies. Elle s’écarta, regarda mon sexe. Elle sourit, un sourire un peu triste.

— Je t’aime bien. Tu es un amant super, mais là, tout de suite, je n’ai pas envie. Je sais c’est surprenant, mais je n’ai pas envie.
Tu peux te branler ou attendre, moi je vais prendre une douche.
— Je suis désolé, je ne voulais pas te faire de la peine.
— Ce n’est pas de ta faute. Je monte prendre une douche. Va voir Émilie je suis certaine qu’elle saura quoi faire de toi.

Je montais et me recouchais. Émilie se réveilla. Elle sentit mon sexe contre elle. Elle se tourna. Ouvrit les yeux. Je l'embrassais. Elle se redressa révélant sa poitrine. Ses seins qu'elle trouvait trop petits mais que j'adorais. Je les embrassais, suçait ses tétons, les sentant durcir sous ma langue.

— Tu es bien en forme, me dit-elle en saisissant ma bite.
— Toujours en forme avec toi.

Elle se glissa sous la couette et me prit en bouche. Je me laissais sucer. Profitant de la bouche de mon amante. Je vis Svetlana passer devant notre chambre, pour la première fois habillée. Elle me regarda, m'envoya un baiser et disparu. Emilie remonta vers moi. Elle m'embrassa. Sa bouche avait le gout de ma queue. Elle me fit allonger et vint se placer au dessus de mon visage, offrant son sexe à bouffer. Je posais mes mains sur ses hanches et lui léchais la chatte. Je goutais son jus, le buvais comme si ma vie en dépendait. Elle se pencha, écarta la couette et me reprit en bouche. Nous jouîmes presqu'ensemble. Moi d'abord, elle juste après.

Dans la cuisine Svetlana avait laissé un petit mot pour nous remercier de notre accueil. Elle avait laissé son numéro et nous demandais de ne pas l'oublier pour de nouvelles aventures.

Fabien nous quitta à son tour après avoir prit son petit déjeuner. Il embrassa longuement Erwann sur le pas de la porte avant de partir.

Nous nous retrouvions tous les trois Erwann, Emilie et moi. Enfin.

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