Moi Et Mon Nounours : Chapitre 6
Moi et mon nounours : chapitre 6 :
Me revoici, me revoilà ! Rien de bien particulier à dire, en dehors du fait que mon Romain a chopé la grippe, ce con n'ayant pas été vacciné assez tôt
total, qui se tape le malade ? Bibi ! Alors bon, j'ai un peu de mal à joindre les deux bouts niveau temps (entre la fac, mon homme, la maison, waaah
) mais je trouve quand même le temps de vous écrire, bande de coquins ! Aller, je m'appesantirai pas plus, bonne lecture !
Il me fixe, l'air abattu, et quand, sur le seuil de la porte, je m'apprête à partir, il me retourne contre la porte, m'embrasse virilement, presque férocement, comme si ce baiser était le dernier, et me regarde droit dans les yeux :
"Tu vas me manquer
"
Je l'embrassais furtivement une dernière fois, et filais le coeur lourd. Bien sûr qu'il allait me manquer ! Et la semaine sera à nouveau longue avant samedi prochain
En marchant dans l'air frais du soir, marchant vers la gare pour rentrer chez moi, je réfléchissais. A lui, à moi, à nous. Aux autres, qu'en penseraient-ils ? Il est vrai que notre nouvelle relation, si elle perdure, gênera sûrement des gens
Mais qui ? Et à quelle ampleur ? Ces questions me torturaient, et j'en suis venu à une conclusion : j'avais besoin de me confier à quelqu'un.
De retour chez moi, après avoir mangé, je monte quatre à quatre les escaliers pour me réfugier dans la chambre qui me sert de tanière. Je m'installe à mon bureau, en face de mon ordinateur, l'ouvre, et me connecte sur Skype. Je cherche une personne bien particulière : Andy, ma meilleure amie. Je la connais depuis la maternelle et même si nos débuts relationnels étaient chaotiques (nous avons deux caractères très forts, un peu à dominer les autres, alors ment
mais avec le temps, l'équilibre s'est fait, et nous sommes inséparables !), elle est un peu comme une soeur. Pourtant, je n'entretiens pas la relation que j'ai avec Romain avec elle, dans le sens où l'on ne se voit pas le samedi, par exemple, mais on se voit très régulièrement.
Elle est connectée, je lance la conversation :
"Andy ? j'peux te parler d'un truc ? :/
-Coucou ! Ouais vas y, qu'est-ce qu'y a ? :o
-Hmm
comment dire
fin c'est compliqué à dire, heu
je sais pas vraiment par quoi commencer
-Par le commencement ? ;O
-Ahah, merci pour ta logique inplacable
-Merci, je sais.
-C'était de l'humour.
-Merci, je sais.
-
-Aller, accouche ! è_é
-Ouiii, donc je disais
-Tu disais
-Oh ta gueule, tu me laisses parler oui ou merde ? xD
-Oui. Certes. C'est peut-être mieux.
-Bon heu bah voilà
je
couche avec Romain
-Sérieux ? Raconte ! o_O"
Voilà, c'est ce que j'aime avec Andy, elle essaye de comprendre avant de juger. Je lui raconte l'histoire dès le début (comme elle me l'a demandé !), et ça fait du bien de vider mon sac...
Mais j'avais aussi besoin de connaître son avis sur la question. Vient donc la fameuse question :
"Qu'est-ce que tu penses de tout ça
?
-Hmm
bah écoute c'est chaud quand même enfin pas que je doute de l'amour que vous vous portez mais voilà c'est plus aux yeux de tout le monde que ça peut être hard
mais si vous êtes prêts bah à lutter allez-y moi j'dis
-Mouais
C'est ce qui tracasse Romain
-Bah ouais surtout lui quoi à la "base" il est hétéro quand même imagine ça lui fait un peu un choc aussi bah qu'il se rende compte qu'il aime un mec
-Je sais
x_X'
-Bah laisse-lui du temps. Tu le connais, il a besoin aussi de se faire son propre avis sur la question et de toute façon il reviendra vers toi
-Ouais t'as raison, comme d'hab
-Je sais, j'ui trop fort. :O
-Modeste qui plus est.
-Mais trop !"
Nous continuons de discuter, de tout, de rien, et le temps passe, quand vient le moment de descendre manger.
Je me déshabille, de façon sensuelle, me caressant. J'effleure ma peau, joue sur mes zones érogènes. Je me relève, nu, et me dirige vers la salle de bains de ma chambre. Là, je me glisse dans la cabine de douche, et fais couler l'eau chaude qui détend mes muscles, accentuant le degré d'érection de mon pieu. Je commence à me savonner, caressant à nouveau mon corps, insistant sur mes tétons, que je sais sensibles, mes fesses, mon cou, ma queue, mes couilles, très douces maintenant, ma raie
Je glisse timidement un doigt inquisiteur vers mon petit trou, et le rentre doucement, le gel douche aidant. Je caresse ma queue de l'autre main, en gémissant. Je peux me lâcher, je ne crains absolument pas qu'on vienne me déranger. Ma maison est sur trois étages, et je suis au dernier, grenier réaménagé en chambre. Je m'enferme systématiquement dans la salle de bains, détestant être dérangé. C'est plus quelque chose pour signifier "Je suis là !" même si je ne fais pas de bruit, je ne crains pas d'être enfermé, le verrou s'ouvre facilement de l'autre côté de la porte.
Je sors de la cabine, et enfile mon peignoir. J'aime voir cette belle bosse déformant l'éponge, et me caresse à travers le morceau de tissu. Mon gland est hyper-sensible aux caresses du vêtement. Je m'assois sur mon lit, ouvre ma ceinture, et ma verge se dresse fièrement face à moi, je la reprend en main, et commence le mouvement de haut en bas libérateur en enserrant ma colonne de chair. Je sens la jouissance venir, m'allonge un peu plus, agrippe le drap de ma main droite (je suis gaucher, eh ouais !). Mon dos s'arque, j'halète de plus en plus, je gémis
Mon premier sort pendant que j'étouffe un prénom sortant de ma bouche : Romain
Voilà voilà, chapitre qui se fini sur un de mes plaisirs solitaires, une des premières où le nom de mon nounours s'est retrouvé prononcé par ma bouche au moment de la jouissance. Il est vrai que peu importe à quoi je pense, quels sont mes fantasmes, mes pensées avant la jouissance, la libération, reviennent TOUJOURS vers lui, et son prénom meurt sur mes lèvres quand mon jus s'échappe
Et vous, cela vous arrive-t'il ? Au plaisir de lire vos commentaires,
Lio
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