Pris Pour La Première Fois
Je me suis réveillé près de Patrick. Il dormait, paisible et plus beau que jamais. Depuis lépisode du sexe à trois, Patrick semblait avoir changé. Je le sentais plus distant, javais limpression de déceler de la tristesse dans ses yeux verts qui prenaient une allure plus terne. Peut-être était-ce simplement mon imagination ? Ou était-ce simplement mon propre malaise que je projetais sur lui ? Jétais inquiet, je craignais que quelque chose dirréparable se soit brisé entre nous deux.
Mon cur se serrait à lidée de lavoir possiblement perdu. Jai frôlé doucement son épaule dun doigt, faisant attention à ne pas troubler son sommeil. Il a réagi par un petit frissonnement. Je suis resté là à lobserver dormir pendant de longues minutes, jaurais pu y passer la journée. Il a finalement ouvert les yeux, encore à moitié endormi. Il ma fait un de ses plus beaux sourires. « Tu es réveillé depuis longtemps ? », ma-t-il demandé. « Environ une demi-heure. Je profitais de la vue
» Jai approché mon visage du sien et nous nous sommes embrassés tendrement. Jai senti sa main parcourir mon torse et mon abdomen avant datterrir sur mon sexe déjà excité. De sa main, il sest mis à me masturber lentement. Les miennes caressaient tout son corps, de ses larges épaules à ses fesses rebondies, en passant par son dos. De sa bouche, il me mordillait doucement le lobe de loreille, jen avais des frissons partout. Sa respiration devenait plus haletante, cela mexcitait énormément. Je lai doucement repoussé pour quil sétende sur le dos et ma bouche sest mise à déposer une multitude de légers baisers sur sa poitrine et son abdomen. Arrivée à son nombril, ma langue a suivi la petite ligne de poils qui se dirigeait vers son sexe. Jai embrassé celui-ci à travers son boxer qui devenait mouillé. Je sentais son pénis grandir sous le tissus, jusquà quil y soit vraiment trop à létroit. Jai libéré Patrick de son sous-vêtement et ma langue sest mise à parcourir le gland de mon amant.
Je suis remonté pour le regarder. « Quest-ce quil y a ? », lui demandai-je doucement. Sur ses joues, coulaient de fins ruisseaux que jai séchés de mes mains. Patrick mit un petit temps à répondre. « Je ne peux pas supporter lidée de te perdre », ma-t-il avoué. « Taie-je donné limpression que tu allais me perdre ? Nous étions sur le point de faire lamour. », lui répondis-je. « Si cest à cause de Lucie, rassure-toi. Javoue avoir trouvé ça très excitant sur le coup, mais depuis je le vis très mal. » Ces paroles parurent soulager mon amant. « Cest la même chose pour moi. Je sais que tu aimes aussi les femmes et ça me terrifie. Jai peur de ne pas pouvoir toujours te satisfaire pleinement. » Cest la première fois que je voyais Patrick ainsi. Lui pourtant si fort, toujours si sûr de lui. Tout à coup, il me semblait si fragile. « Fini le sexe à trois ! En tout cas tant que ça ne nous convient pas à tous les deux.», lui promis-je. Puis je lai embrassé passionnément. Il ma alors pris le visage entre ses deux mains et plongea son regard dans le mien: « Ce matin, jaimerais quon change. Cest toi qui vas me prendre. » Je le regardais, stupéfait. « Tu mas toujours dit avoir essayé quelques fois avec un de tes ex et que tu détestais ça. Tu sais, ça me va très bien comme on fait dhabitude. » Patrick eut lair embarrassé : « En fait, jai menti
Jai jamais tenté le coup, jen ai jamais ressenti le besoin et je dois avouer que ça me fait même un peu peur. Mais lautre soir avec Lucie, je tai vu sous un jour différent. Quand tu lui faisais lamour, jai senti ton désir de la posséder et de lui donner du plaisir, tes yeux brillaient autrement, tu semblais à laise dans ce rôle, ça ma énormément excité de te voir ainsi.
A ces mots, jai senti mon cur bondir dans ma poitrine. Javais effectivement très envie dentrer en lui. Patrick ne mavais jamais dit clairement quil maimait, mais ce matin-là, javais limpression que son discours était bel et bien une déclaration damour. En moi-même, mes propres sentiments devenaient plus limpides. Soudainement, tout me semblait clair : je laimais moi aussi, de tout mon cur et de toute mon âme, même si je narrivais pas à croire que cela puisse être possible puisquil était un homme. Je me suis étendu sur lui, nous nous sommes embrassés langoureusement et longtemps, effectuant des bascules de bassin pour frotter nos sexes lun contre lautre. Cétait bon, nos queues étaient dures, pleines de désir. Nos respirations étaient de plus en plus rapides.
Ma bouche partit explorer son corps pour la nième fois. Javais le sentiment que jamais je ne pourrais me lasser de lui. Ma bouche déposa des baisers sur son sexe duquel perlait une goutte de liquide pré-séminal que je léchai avidement. Jai écarté un peu les jambes de Patrick, léchant maintenant son scrotum et son périnée. Il poussa un petit râle. Puis, écartant encore plus ses jambes et les relevant, je vis apparaître devant moi lanus de mon amant. Des petits poils blonds en parsemaient le pourtour. Ma langue sest mise à tournoyer autour de cet anus que je navais jamais observé de près auparavant. Patrick râla plus fort, visiblement il appréciait le traitement. Je léchais un cul pour la première fois, mais javais été à la bonne école. Ma langue poussait doucement pour se frayer un chemin dans le petit canal serré. Quand jécartais les fesses de mon partenaire, son anus était pris de petites contractions involontaires. Je salivais, je le mouillais, je le préparais à ma venue. Mon sexe était gonflé à bloc, il désirait sengloutir dans la chaleur humide de mon amant qui soffrait à moi.
Jai placé un oreiller sous le bassin de Patrick, puis je me suis mis à genoux, les jambes écartées, posant mon sexe dans la raie entre les fesses de mon amant. Jai pris du lubrifiant dans le tiroir de la table de chevet et jen fis couler une bonne quantité sur ma queue et lanus de mon partenaire. Jai commencé de lents va-et-vient dans sa raie, question de lexciter encore plus. Il sest mis à avoir une respiration plus forte et profonde, moi aussi. Mon sexe glissait de plus en plus vite, des sensations de bonheur sen emparaient. Javais tellement envie dinitier le cul vierge de mon amant aux plaisirs de la sodomie. A 33 ans, cétait la première fois quil avait envie de se donner à un homme et cétait un honneur que ce soit à moi. Je craignais un peu de ne pas être à la hauteur. Je me suis penché sur Patrick pour lembrasser. « Cest toujours ce que tu veux ? », lui demandais-je, « Parce quon nest pas obligés. Je ne te quitterai pas pour autant. » « Non, jen ai toujours envie. », ma-t-il répondu. «Viens te perdre en moi. » Wow ! Il a parfois le don de dire des choses si excitantes ! Sans le quitter des yeux, mon gland se posta sur lanus de Patrick et se mit à exercer de légères poussées, tout en douceur. Je me rappelais ma première fois, je voulais y aller tendrement.
A chaque petite pression, je sentais le sphincter se dilater un peu plus, enserrant mon gland. Cétait vraiment bon. Après un petit moment, tout mon gland avait franchi lentrée. Le regard de Patrick exprimait un mélange de désir, damour et de crainte. Jai poussé pour entrer plus loin. Les jambes de Patrick se sont raidies, il a détourné la tête, une petite grimace de douleur sur le visage. Je me suis arrêté net. Jai chuchoté : « Détends-toi et respire calmement. Cest normal, ça ma fait la même sensation la première fois. » Patrick a suivi mes conseils et sest laissé aller. Sans bouger, mon pénis amadouait son rectum tout doucement. Jai pris son sexe dans une main et jai accompagné la poussée suivante de mouvements de bas en haut sur son sexe.
Patrick sest mis à basculer son bassin à chacun de mes coups de reins comme pour maccueillir un peu plus loin. Je me suis mis à accélérer mes mouvements. Javais chaud et la peau moite. Ma main astiquait toujours le sexe de Patrick. Il sest mis à gémir encore et encore : « Ennnn
. Ennnnnn
Ennn
Merde ! Ennn
Ennn
Comment tu fais ça ? Enn
» Tous ces petits bruits augmentaient mon désir pour lui. Il mentourait de sa chaleur, je lui donnais du plaisir, je le pénétrais, je le possédais
Lui, mon amant si fort, si en contrôle, si protecteur, il se laissait tout à coup faire, il soffrait à moi, jétais libre de le pilonner tant que je le voulais. Je le caressais amoureusement tout au fond de lui. Je le sentais vibrer sous mon corps. « Cest maintenant, je vais venir ! », a-t-il prévenu. « Alors on va jouir ensemble. Explose avec moi ! » Jai plongé mon regard dans ses yeux, son visage sest déformé sous leffet de son orgasme, il était sublime. Nous nous sommes mis à crier de concert notre jouissance. Tous nos muscles se sont contractés. Nous nous sommes perdus ensemble dans un océan de plaisir.
Je me suis étendu sur mon amant, complètement assouvi. Il me caressait les cheveux. Mon sexe était toujours en lui, je le sentais se contracter autour de moi. Il a posé un doigt sous mon menton pour remonter mon visage : « Je taime et ça me fait peur. » Voilà, cétait dit. Il avait prononcé les fameux trois mots. Jai senti mon cur déborder damour. « Je taime aussi, Patrick. Et moi aussi ça me fait peur.»
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