Découverte De La Sexualité

Nous sommes dans les années 60, une période où l’on découvrait l’amour plus tardivement que de nos jours.

Ce matin-là, comme tous les vendredis, Noël n’avait pas de cours. Il se sentait très excité, ses parents venaient de partir au travail et il avait donné rendez- vous à Danièle, ici, afin d’écouter des disques, lui avait-il dit. Il avait vu à son regard que Danièle ne croyait pas un mot de ce qu’il lui disait, mais elle devait être aussi impatiente que lui de se retrouver seule avec son petit copain, dans un endroit discret car elle avait accepté tout de suite.
Noël venait juste d’avoir 18 ans, et Danièle avait trois mois de plus que lui, ils s’étaient connus au lycée en terminale puisqu’ils étaient dans la même classe et dès le premier jour, ils s’étaient regardés et ils avaient commencé à discuter ensemble ; ils s’étaient vite aperçu qu’ils avaient de nombreux goûts communs et qu’ils n’étaient pas indifférents l’un vis à vis de l’autre. Cela faisait maintenant plus d’une semaine qu’ils se retrouvaient à la sortie des cours et la veille, Noël avait pour la première fois pris la main de Danièle et lui avait donné un petit baiser sur les lèvres quand ils s’étaient quittés. Danièle avait souri et elle lui avait rendu son petit baiser avant de s’enfuir en courant sans se retourner. Noël avait eu beaucoup de mal à trouver le sommeil, car, à 18 ans il n’avait jamais encore ressenti ce sentiment et l’image de cette jeune fille menue de son âge hanta ses pensées toute la nuit : ses cheveux châtain clair tombant sur ses épaules, sa petite poitrine à peine développée et ses longues jambes magnifiques défilaient devant ses yeux fermés à la recherche du sommeil.
Lorsque le coup de sonnette retentit à la porte d’entrée, son cœur sauta dans sa poitrine et il se précipita pour aller ouvrir. Elle était sur le pas de la porte, encore plus belle que d’habitude dans sa minijupe noire très moulante. Noël la fit entrer et comme la veille au soir, il appliqua tendrement ses lèvres sur les siennes sans insister et referma la porte.


Aussitôt la porte fermée, ses yeux plongèrent dans ceux de Danièle et s’immobilisèrent. Insensiblement leurs visages se rapprochèrent et leurs lèvres s’unirent dans un vrai baiser. Noël chercha à introduire sa langue dans la bouche de Danièle et il ne reçut aucune résistance. Leurs langues se lovèrent l’une contre l’autre avec délice durant de longues minutes, puis leurs bouches se séparèrent et Noël fit entrer Danièle dans le salon.
Elle se débarrassa de son blouson et s’assit dans le canapé familial à côté de Noël ; un disque de rock inondait la pièce de sa musique rythmée. Il la prit dans ses bras et l’embrassa encore tendrement, il sentit qu’elle lui rendait son baiser maladroitement.
- Je suis bien avec toi, lui murmura- t- il à l’oreille.
- Moi aussi, lui répondit- elle aussi doucement.
- Je crois que je t’aime…
- Moi aussi, je t’aime mon amour. Tu sais, je n’ai jamais dit ça à personne avant toi, mais depuis que je t’ai vu, je ne pense qu’à toi, je ne vis que pour être avec toi.
- Si tu savais comme tu me fais plaisir en me disant ça, parce que j’avais peur d’être seulement un copain pour toi.
Ils s’embrassèrent encore longuement, mais cette fois leur façon de s’embrasser n’avait plus rien à voir avec leur baiser précédent. Noël avait passé son bras gauche dans le dos de Danièle tandis que sa main droite se posa sur sa taille. Insensiblement sa main remontait vers la poitrine de Danièle qui le laissa faire. Noël emprisonna alors le petit sein gauche de la jeune fille dans sa main et il sentit alors que son baiser devenait plus ardent. Ils se séparèrent après de longues minutes.
- J’ai envie de toi, de ton corps, mon amour, demanda Noël.
- Moi aussi, j ‘en ai envie, mais, je n’ai jamais fait ça, tu sais, je suis vierge.
- Je vais t’avouer quelque chose : …je n’ai jamais touché une fille moi non plus.
- J’ai un peu peur de franchir le pas. Je veux bien te montrer mon corps, mais je ne veux pas faire l’amour, tout du moins pas aujourd’hui, tout est si soudain ! Il faut que je m’habitue.

Noël prit une nouvelle fois les lèvres de Danièle et posa sa main droite sur la cuisse de la jeune fille, puis la remonta sous la minijupe pour atteindre rapidement la culotte. Danièle écarta légèrement les jambes afin de faciliter la caresse que lui prodiguait Noël. Il la renversa sur le canapé en relevant sa jupe et sa main passa sous l’élastique de la culotte.
Danièle s’abandonnait aux caresses de Noël avec confiance. Elle sentait maintenant les doigts impatients du garçon s’emmêler dans sa toison intime et glisser vers l’entrée de son sexe ; un doigt s’enfonça doucement à l’intérieur de son intimité et elle eut un sursaut qui surprit Noël et qu’il fit qu’il retira aussitôt sa main.
- Je t’ai fait mal ?
- Non, au contraire, mon amour…
- Tu veux bien que je te déshabille ?
- Oui, mon chéri, mais surtout je ne veux pas faire l’amour, tu me le jures ?
- Bien sûr, je te respecte trop…
Maladroitement, Noël essaya de déshabiller Danièle. Elle l’aida afin de faire passer son Tee-shirt par dessus sa tête, il fit glisser le zip de la jupe et admira la jeune fille en slip et soutien- gorge.
- Tu es belle comme ça, tu sais.
- Déshabille- toi aussi.
Le garçon se débarrassa bien vite de son polo et de son pantalon de jean.
Il s’aperçut alors que la bosse qui déformait son slip était indécente et pouvait choquer Danièle, il essaya de la dissimuler avec ses mains, mais
Danièle intervint :
- N’aie pas honte, c’est normal.
Il essaya alors de dégrafer le soutien-gorge de Danièle et elle fut obligée de l’aider car, nerveux, il n’y arrivait pas. Il eut beaucoup plus de facilité à ôter la culotte de la jeune fille. Il découvrait pour la première fois une fille nue devant lui et il n’arrivait pas à détacher ses yeux des petits mamelons roses gonflés et du triangle de poils noirs qui recouvrait le pubis, il écarta les jambes de Danièle et contempla sans les toucher les lèvres humides du sexe de la jeune fille.
C’est elle qui prit sa main et la guida vers sa source de plaisir, elle ouvrit largement les cuisses et il aperçut alors le petit bouton dont il avait tant entendu parler et qu’il avait imaginé dans ses rêves. Il était à peine perceptible, tant il était petit chez Danièle, mais il s’aperçut que bien qu’il fût minuscule, il n’en était pas moins très sensible, car au premier contact d’un de ses doigts avec ce pistil tendu, Danièle se mit à gémir et à se tordre sous la caresse.
Il laissa errer sa main sur tout le sexe de sa partenaire, en découvrant par le toucher les moindres replis, mais sans cesse, il revenait sur le clitoris qui avait sensiblement grossi et qui semblait procurer tant de plaisir à Danièle. Il sentit tout à coup qu’une main s’était posée sur son slip et commençait à lui palper le sexe ; très vite cette main s’insinua sous l’élastique du slip et enveloppa le membre turgescent qui s’échappa de son carcan. Il se souleva légèrement afin de faciliter le mouvement et Danièle en profita pour lui ôter son slip et découvrir ainsi par la vue son sexe tendu. Elle le tenait dans sa main sans bouger et semblait fascinée par les quelques gouttes de liquide transparent qui s’échappaient du méat entrouvert.
- Que dois- je faire pour te faire plaisir ? demanda- t- elle.
- Attends, je vais te guider.
Il lui prit la main et commença à lui donner un lent mouvement de va et vient, mais il sentait que la pression et l’envie étaient trop fortes et qu’il ne tiendrait pas longtemps même si Danièle n’accélérait pas le mouvement du poignet. Il préféra la prévenir de l’imminence de son plaisir :
- Fais attention, je vais jouir…
Elle n’eut pas le temps de se préserver et elle reçut une longue giclée de sperme sur ses seins, ce qui eut pour effet de la faire lâcher le sexe de son partenaire qui aussitôt le prit dans sa main pour finir son orgasme et achever de déverser sa liqueur.
- Excuse-moi ma chéri, mais je n’ai pas pu me retenir.

- Ce n’est pas grave ! Mais moi aussi, j’aimerais bien jouir, parce que je n’en peux plus non plus, tu m’as mise dans un tel état.
Noël replongea sa main dans la fourche des cuisses et retrouva tout de suite le petit bouton qui était toujours aussi tendu, il le fit rouler deux ou trois fois sous ses doigts et il sentit Danièle se coller à lui, étalant par cette manœuvre son sperme sur son propre corps, et elle se mit à crier son bonheur alors qu’il appuya un peu plus fort sur son clitoris ; il sentit alors les contractions de son ventre ainsi qu’un liquide gluant qui baigna sa main. Danièle se jeta littéralement à son cou et plongea sa langue dans sa bouche. Ils étaient tous les deux trempés à la fois de sueur et de leurs liqueurs. Ils restèrent de longues minutes dans les bras l’un de l’autre à s’embrasser pour se remercier mutuellement du bien qu’ils s’étaient procuré et à se dire qu’ils s’aimaient.
Noël proposa :
- On va prendre un bain pour se laver !
- Bonne idée ! répliqua Danièle.
Noël entraîna Danièle dans la salle de bains et ouvrit les robinets de la baignoire. L’eau coulait à flot.
- Ca t’a fait plaisir? demanda Danièle.
- Oui, mais j’aimerais bien aller plus loin. J’ai tellement envie maintenant que l’on a fait le premier pas de te faire l’amour.
- Sois patient, ça va venir ! Tu sais, j’ai joui comme jamais ça ne m’était arrivé ; il faut dire que j’étais tellement excitée…
- Tu te caresses souvent ?
- Ca me gêne de te dire ça, mais oui, je me caresse presque tous les jours, et toi ?
- Moi, c’est pareil, surtout depuis qu’on se connaît… Mais maintenant, promets-moi qu’il n’y a que moi qui te ferai jouir, que tu ne te caresseras plus toute seule et que, quand tu en auras envie, tu me demanderas.
- Je veux bien te promettre mais à condition que tu me promettes la même chose.
- C’est d’accord. Eh bien, je vais te l’avouer, là j’ai encore envie, regarde…
Danièle baissa les yeux et rencontra le pénis de Noël dressé vers son ventre ; elle le prit dans sa main et sentit aussitôt les vibrations qui l’animaient.
- Viens dans la baignoire, lui dit-il.
Ils entrèrent tous les deux dans l’eau tiède et s’assirent face à face.
Elle n’avait pas lâché le sexe de Noël et lui avait plongé sa main vers celui de sa compagne. Ils se caressèrent mutuellement, d’abord doucement puis de plus en plus vite. Parfois ils fermaient les yeux tant ils sentaient le désir monter dans leur ventre. Cela dura une dizaine de minutes puis Danièle fut la première à se rendre dans un long gémissement.
Noël ne fut pas long à la suivre et lança sa semence dans l’eau.
- Comme c’est bon, lança-t-il en guise de conclusion.
Se nettoyer mutuellement devint un jeu qui donna prétexte à tous les attouchements possibles.

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