Deuxième Été Sans Emilie (2)
Le midi jallais déjeuner dans un square non loin de la banque. Jaurais pu rentrer chez moi, mais quand il faisait beau je minstallais sur un banc et mangeais mon sandwich en regardant les passants, puis lisait en attendant de repartir à lagence. Jaimais cet endroit, au point que jy allais parfois lors de mes jours de repos.
Je lisais tranquillement, javais encore presquune heure avant de retourner bosser. Les lignes de mon livre se croisaient devant mes yeux, je sentais que le sommeil allait me prendre, je ne luttais pas, une petite sieste était toujours la bienvenue. Jétais déjà un peu parti quand une voix me tira de ma torpeur.
Penchée au-dessus de moi je vis un visage familier. Pas assez pour que je le reconnaisse, mais suffisamment mignon pour que je me réveille.
Excuse-moi, me dit la jeune femme qui venait de me déranger dans ma sieste, tu ne me reconnais pas, on était au lycée ensemble, Nina, la classe de 1ere L.
Tout est revenu dun coup. Le lycée, la pension, Marc, cette année à part, et Nina. Dès le début de lannée, avant de rencontrer Marc et de vivre mes premières expériences sexuelles avec lui, elle mavait attiré. Elle faisait partie de ces filles mignonnes et fraiches, pas de celles qui se savent belles et qui en jouent, snobant les mecs, jouant avec eux. Bien sûr ,une fois que Marc et moi avions commencé à nous branler, nous sucer, nous faire du bien, elle métait sortie de la tête.
Elle sinstalla sur le banc, et nous parlâmes de cette année pas si lointaine, mais qui me semblait appartenir à une autre vie, une tout autre époque.
Cest marrant de te retrouver, me dit-elle, tu veux quon aille boire un café?
Je regardai ma montre, je navais plus le temps. Je lui dis quil fallait que jy aille, que javais un boulot dété, dans une banque. Ça la fit rire que je sois banquier, ou presque. Elle me proposa de la retrouver après, pour un verre, tranquille, pour évoquer notre passé et notre présent.
Elle était installée en terrasse, un livre à la main, une cigarette dans lautre. Je mapprochai, elle se leva et me fit la bise. Je commandai une bière, elle fit de même, et nous trinquâmes à nos retrouvailles.
Tu sais quà lépoque je flashais sur toi, me dit-elle ? Mais comme tu étais avec ton copain Marc, je me suis dit que cétait mort pour moi.
Tu savais pour Marc et moi ?
Tout le monde savait. Daccord vous étiez discret, et tout, mais tout le monde savait que vous niquiez ensemble. Jétais un peu déçue, mais bon, je trouvais ça bien pour vous.
Mais comment?
Un type de linternat vous avait surpris, dans les douches, je crois. Il lavait répété un peu partout. Je crois quil était jaloux, il disait que le soir vous suciez les autres internes contre de largent, je ne le croyais pas, mais dautres oui.
Je tombais des nues. Je pensais que mon histoire avec Marc était un secret absolu entre nous, alors que tout le lycée devait la connaitre, et penser quon était des putes qui suçaient pour du fric. Nina devant ma mine déconfite posa sa main sur la mienne.
Ne ten fais pas, tout ça, cest du passé, et puis personne ne le croyait, enfin pour les trucs dégueus.
Et Marc, après, quand je suis parti?
Marc? Je crois quil était triste, mais ça na duré quun moment, les chagrins damour ne sont pas longs à notre âge. Il est sorti avec une fille pendant un moment, une Clara, je crois.
Jétais content pour lui, que comme moi il goute aux deux sexes.
Et toi, demandais-je, tu fais quoi, tu deviens quoi?
Moi, je vis ici depuis le début de lannée, je suis en fac de lettres, jai un appart avec une coloc', je bosse trois jours par semaine dans un cinéma, à la caisse. Cest sympa ça me permet de voir tout ce qui sort. Dans une semaine je vais partir en Espagne pour quelques jours ,avec des amis .
Nos verres bus nous nous sommes levés et avons marché dans les rues animées par la foule des touristes.
Jai un petit copain, tu sais.
Moi aussi, jai une amie, mais je ne pensais pas à ça, enfin, cétait une proposition sans arrière pensée.
Je sais, enfin jespérais un peu malgré tout.
Elle sest approchée, je sentais son parfum léger, la chaleur de sa peau. Ses lèvres ont frôlé les miennes. Nous nous sommes embrassés sur le pas de la porte. Jai ouvert sans me détacher delle, nous sommes entrés, jai claqué la porte, nos vêtements sont tombés un à un sur le sol.
Jai un petit copain, mais jai trop envie de toi depuis que je tai vu dans le parc. Jétais jalouse de Marc au lycée. Tu étais le plus beau mec de la classe, je pensais à toi chaque soir. Je me masturbais en pensant à toi, je me disais que je te ferais revenir vers les filles. Dans le parc jaurais pu te sauter dessus, tarracher tes vêtements et te faire lamour sur le banc. Quand tu mas dit que tu avais une copine, que tu nétais pas homo, je nai pensé quau moment où on se retrouverait seul, où je tembrasserais, où je poserais mes mains sur ton corps nu.
Nous y étions à ce moment, nus, sur mon lit. Ses seins pendant au-dessus de moi, se balançant pendant quelle me chevauchait, quelle prenait son pied en me baisant. Ma queue bien dure dans son sexe tout poilu. Javais retrouvé une chatte bien fournie, fouillant dans cette touffe pour lécher sa fente bien humide.
Tu nes pas obligé, avait-elle dit quand je métais mis en position entre ses cuisses, mon mec ne le fait jamais, il naime pas.
Et toi, tu le suces?
Oui, jaime bien, et lui aussi.
Alors il faut quil te lèche, sinon tu ne le suces pas, et puis rase-toi, cest mieux, il sera fou et voudra te bouffer à chaque fois.
Je la prenais en levrette, mes mains posées sur ses fesses rondes, mon sexe bien installé en elle. Je voyais son petit trou me faire de lil.
Non, pas ça, je naime pas.
Ne tinquiète pas, si tu ne veux pas, je ne te forcerais pas, mais un doigt, juste un doigt ce nest rien.
Elle me laissa faire. Je glissais dans son cul mon doigt lubrifié de ma salive, et lui branlait le trou.
Tu vois, cest juste un doigt, cest bon.
Oui, cest bon.
Elle jouit de nouveau. Je lui demandai si elle voulait me sucer et que je jouisse dans sa bouche. Elle hésita, sans doute peu habituée, mais se mit à genou et prit ma bite entre ses lèvres. Jéjaculai sur sa langue. Mon sperme coula sur son menton, sur ses seins, sur son ventre. Je me penchai et vint le lécher avant de lembrasser.
Nina sallongea contre moi, sa main posée sur mon sexe flasque.
Tu dois avoir plus dexpérience que moi, tu es super comme mecs, jamais je navais joui comme ça.
Sa déclaration me fit rire. Je lui demandai le nombre de ses partenaires. Un seul, et de ce que javais compris ,pas un super coup. Je lui parlai alors de Marc, Émilie, Erwann, Svetlana, Fabien, Virginie. De nos jeux, nos expériences, nos jouissances. Elle était surprise, un peu choquée, mais me dit-elle excitée aussi. Je lui proposai de remettre ça, elle regarda lheure, et partit, son ami lattendais, elle membrassa, quitta la chambre, mais revint, suça un peu ma bite "Pour garder le goût" et me quitta.
Nina se présenta à la banque deux jours plus tard, au moment de la fermeture. Elle mattendit sur le trottoir en fumant. Elle membrassa, et me murmura à loreille: "Je me suis rasée le sexe, pour toi."
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