Colocation Ambiguë - Chapitre 5
Profondément endormie, épuisée par cette partie de jambe en lair qui mavait fait trembler de plaisir encore de longues minutes après que les garçons sétaient endormis, je navais pas remarqué que ces derniers étaient réveillés. Jentendais vaguement leurs voix grave, mais jétais si fatiguée
Mes yeux ne souvraient même plus.
Cest mon tour, gronda Théo.
Mais elle dort ! sindigna Simon.
Et alors ? Ça la réveillera. Moi aussi, jai envie de la baiser.
Oui, mais dans son sommeil, ça sappelle un viol, le mit en garde Simon. Attends quelle soit réveillée. Puis de toute façon, maintenant quon a ouvert la boite de Pandore
crois-moi, on va pouvoir la baiser autant quon veut.
Jaimais ce que jentendais. Jaimais cette impatience de prendre son pied et de me donner du plaisir. Jaimais cette attention de la part de Simon qui, dordinaire, était bien moins prévenant que ça. Jaimais être au centre de leur attention, de leur désir, de leur amour.
Théo soupira, puis se rallongea près de moi et embrassa mon épaule du bout des lèvres. Il les fit courir sur ma clavicule, puis sur ma poitrine. Mes tétons se dressèrent très vite sous sa langue et ses doigts. Jouvris un il. Simon nous regardait, sans rien faire, il souriait. Quand Théo remarqua que jétais réveillée, il membrassa passionnément. On roula sur le lit. Je me retrouvai à califourchon sur ses hanches, lui allongé sur le dos, nos bouches toujours soudées. Joubliai complètement que Simon était là, quil nous regardait, et éprouvait sûrement une pointe de jalousie. Jaimais la forme que prenait cette nouvelle partie de baise. Tout mindiquait quelle serait moins brutale que la première. Théo était plus doux que Simon. Il maimait plus, je crois. En tout cas, il me le montrait plus.
Jai envie de toi, susurrai-je à son oreille.
Je mordillai son lobe, il grogna de désir. Sous moi, il était dur comme de lacier.
Tout à coup, il menlaça et me plaqua sur son torse dun bras, puis de sa main libre, il empoigna sa bite et se fraya un passage dans ma fente lubrique. Je le laissai sy enfoncer lentement, savourant chaque centimètre qui caressait mes parois. Puis, quand il arriva au bout, il reprit ses baisers tendres. Jondulai sur lui pour me donner du plaisir et lui en donner. Cétait doux. Tout le contraire de ma double pénétration avec Simon. Jaimais ce contraste. Théo et Simon étaient très différents, ça sen ressentait dans leur façon de me faire jouir.
Je me redressai et me cambrai en arrière, faisant des mouvements de va-et-vient de plus en plus rapide pour parvenir à mes fins, quand Théo glissa de nouveau ses bras dans mon dos et me serra dans ses bras. Assis, il ne pouvait plus faire le moindre mouvement de bassin pour maccompagner, la pression redescendit. Jen fus frustrée un instant, puis ces baisers mouillés sur ma poitrine me ramenèrent à la réalité : jaimais quil me fasse attendre.
Vous êtes beaux comme ça, remarqua Simon. On dirait un de ces pornos soft pour meuf, là.
Aucun de nous ne répondit. On avait complètement oublié sa présence tant on était bien ensemble. Du coin de lil, je le vis se masturber aussi lentement que nous. Cétait excitant de me sentir observée dans ce moment intime, sans quil ne participe.
Soudain, Théo dut en avoir marre dêtre immobile. Une main dans mon dos, lautre sur mes fesses, il me fit tomber à la renverse sur le matelas. Jéclatai de rire tant je ne my attendais pas. Missionnaire. Ça faisait longtemps que je navais pas baisé comme ça. Dans mes souvenirs, avec mon ex, cétait dun ennui mortel. Mais Théo
Il savait y faire.
Je veux goûter à ton cul, moi aussi, me murmura-t-il à loreille.
Je lui souris et le repoussai alors tout doucement sur le lit pour me mettre à quatre pattes comme la chienne que jétais. La levrette, cétait ma position préférée pour la sodomie. Ça lui permettrait de senfoncer jusquau bout et ses bourses viendraient frapper mon clitoris à chaque coup de rein, de quoi me faire jouir comme une dingue.
Quelque peu hésitant, Théo commença par me doigter en douceur. Mon petit trou, encore rempli du sperme de Simon, lui réserva un bon accueil. Théo comprit alors quil pouvait me pénétrer sans trop se poser de question, sans me faire mal.
Il présenta son gland contre mon anus et le poussa lentement. Je soupirai de plaisir. Vraiment, me faire enculer mapportait toujours bien plus de plaisir. Et là, jétais à un tel niveau dexcitation que sa douceur ménervait. Je lavais aimée au début, mais maintenant, javais besoin dêtre ramonée. Je reculai brusquement. Sa bite senfonça en moi dun coup. Il fut surpris, mais compris aussitôt ce que je voulais.
Je prenais un pied denfer, mes doigts saggripaient aux draps, jessayais de retenir mes cris de plaisir, en vain. Ce ne fut quà linstant où Simon sagenouilla face à moi que je trouvai la solution pour me faire taire. Jenfournai sa verge luisante dans ma bouche et mattelai à lui offrir une fellation divine.
Théo me donna la fessée. Je sursautai de plaisir.
Quel cochonne, remarqua Simon.
Si bonne, haleta Théo. Je pourrais passer ma vie dans ce cul.
Tant mieux. Parce que javais bien lintention de le leur offrir aussi souvent que possible. Maintenant que javais gouté à ce plaisir charnel, je ne voulais pas revenir en arrière.
Je mactivai sur la queue de Simon, quand ce dernier se retira alors même que je le sentais sur le point de venir. Déçue, je me rabattis sur mon clitoris pour combler ma frustration quand Théo se retira aussi. Tout à coup, jétais vide. Désespérément vide. Je devais faire peine à voir : la tête enfoncée dans le matelas, le cul en lair qui se tortillait dans lespoir dêtre à nouveau rempli, une main qui caressait vigoureusement mon clito
Mais non, ils me laissèrent là, sans rien pour me soulager. Jétais au bord de la jouissance extrême et ils avaient tout arrêté. Pourquoi me faire un coup pareil ?
Revenez, salauds ! leur criai-je. Cest pas fini !
Je les entendis pouffer de rire. Il restèrent éloignés de moi encore quelques minutes. Jétais sur le point de prendre mon womanizer et le dildo rose pour me finir seule, puisquils mavaient abandonnée, quand je sentis à nouveau leurs mains chaudes sur mon corps.
On voulait profiter encore un peu de toi, me souffla Théo. Fallait quon se calme.
Vous auriez pu le dire. Cest hyper frustrant, râlai-je.
Cétait le but, ma chérie, ricana Simon. Mais là, crois-moi, tu vas pas être déçue du voyage.
Etonnée, je regardai Théo saffaler sur le matelas, adossé au mur et tapoter sa cuisse pour me signifier quil mattendait. Sans me faire prier, je le rejoignis et mempalai sur son membre encore bien dur. Jaurais aimé combler mon petit trou, mais il força pour aller dans mon vagin. Il me serra dans ses bras avec la tendresse dont il faisait preuve au début, ses mains glissèrent sur mes fesses. Je sentis le matelas saffaisser derrière moi. Lexcitation grimpa dun cran. Ils allaient le faire. Jallais les avoir tous les deux pour moi, en même temps.
Théo écarta mes fesses pour dévoiler mon trou à Simon qui sempressa dappuyer sa bite à lentrée et de pousser pour entrer. Un cri méchappa. Cétait bon. Bien meilleur que la double quil mavait fait avec le gode.
Ils nallaient pas au même rythme, cétait encore mieux. Simon était plus rapide que Théo. Il me limait le cul avec poigne, tandis que Théo ondulait doucement dans ma chatte. Ce contraste saisissant eut raison de moi. Je me crispai sur eux, jen tremblai. Heureusement quils étaient là pour me tenir, prise en sandwich entre eux, parce que sinon je serais sûrement tombée à la renverse. Tout à coup, je sentis mes deux trous se remplir de sperme. Je soupirai. Eux aussi. On avait encore pris un pied denfer tous les trois.
Je pourrai plus jamais me passer de ça, haletai-je. Waw.
On sen passera plus, maffirma Théo.
Ouais, maintenant quon a réussi à tavoir, on va pas te lâcher.
Nos langues se rencontrèrent encore dans un baiser langoureux. Si on mavait dit que le week-end prendrait cette tournure
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