Deuxième Été Sans Emilie (4)

— Et maintenant, me demanda Nina en se léchant les doigts?

Je lui pris la main et la fis sortir de la voiture. Je la guidai vers moi, et l’embrassai à pleine bouche. Sur sa langue se mêlaient les parfums de nos sexes. Ses seins s’écrasaient contre ma poitrine. Son cœur battait fort. Ma main glissa dans son dos et se posa sur ses fesses que je caressai à travers la fine étoffe de sa robe blanche qui portait les traces humides de son sexe débordant de désir.

Je l’installai sur le capot de la voiture, remontai sa robe, écartai ses cuisses. Ma main glissa sur son ventre ;je pris son sexe tout lisse dans la paume.

— Maintenant je goute à ton fruit bien mûr et juteux.

Elle frissonna, elle avait la chair de poule. Je glissai un doigt dans son sexe, humide. Plus qu’humide, mouillé, chaud, juteux. J’explorai son antre intime du bout du doigt, caressant son intérieur. Elle se cambra. Je me mis à genou, elle posa ses pieds sur mes épaules, et je plongeai mon visage vers son sexe d’où montait l’odeur de l’excitation.

Ma langue tourna autour de sa chatte, léchant le haut de ses cuisses, le bas de son ventre, l’extérieur de ses lèvres. Je continuais de la caresser du bout du doigt. Sur le capot de la voiture ruisselait son jus. Je posai ma bouche sur elle, son clito entre les lèvres que j’embrassai goulument, le titillant de ma langue.

— C’est trop bon, me dit-elle dans un râle, laisse-moi te regarder.

Je lui interdis de retirer son bandeau sous peine de tout arrêter. Elle accepta, et je repris.

Sous ma langue et mes doigts ,son sexe vibrait et se répandait en un jus odorant que je buvais, lapais comme un petit chat. Elle se contorsionnait sous mes caresses, glissait sur le capot et il ne fut bientôt plus possible d’y rester. Nous finîmes sur le sol en béton. Elle ne fut pas longue à jouir. Ce qui nous évita de nous râper sur le sol rugueux, elle les fesses et moi les genoux.



— Et maintenant, me demanda-t-elle en se redressant?

Je l’aidai à se relever, et la guidai de nouveau. Sa belle robe était souillée par mon foutre, son jus et la crasse sur sol. Décoiffée, en sueur, elle me suivait. Toujours dans le noir, elle me faisait confiance. Tout cela aurait pu se passer en pleine nature, dans un parking souterrain, en public. Si elle m’avait posé la question au début, elle ne semblait plus s’en préoccuper désormais. Elle me suivait, me faisait confiance.

Je lui fis ôter sa robe, et l’allongeai sur une couverture posée à même le sol. Je la regardai de haut, offerte à moi, à mon regard, à mes envies. J’aurais pu me masturber au-dessus d’elle et la couvrir de mon sperme qu’elle n’aurait rien dit.

Une plume à la main, je m’installai au-dessus d’elle, allongée sur le ventre. Mon sexe en érection reposait entre ses deux fesses. Je fis glisser la plume dans son dos. Frissons, soupirs, accompagnèrent mon jeu de caresses. En douceur ,je glissai mon sexe entre ses fesses, sans cesser de la caresser de ma plume. Elle s’ouvrait à moi, n’opposait aucune résistance. Je sentais la chaleur de son sexe sur le mien. La moiteur de son intimité. Mon gland trouva ses lèvres humides et s’y glissa. Lentement, tout aussi lentement que ma plume glissait sur son dos. Elle se cambra pour m’aider à la pénétrer. M’accompagnant en elle, m’accueillant en elle.

La plume tomba au sol, mes mains se posèrent sur ses hanches. Nous passions de la douceur à la passion. J’allais et venais en elle. Elle suivait mes mouvements, les amplifiait par des mouvements de bassin. Elle criait mon nom, son plaisir. J’accentuais la cadence, mon sexe bien enfoui en elle, le bas de mon ventre claquant sur ses fesses. Je jouis et inondai son sexe de mon foutre.

Je retombai sur elle vaincu par le plaisir. Je débandai doucement en elle, sentant mon sperme couler entre ses cuisses.

— Et maintenant?

Elle était insatiable.
Je me dégageai, sexe en berne, goutant de sperme sur la couverture. Elle se retourna, s’assit cuisses écartées. Sexe ouvert, souillé de mon nectar. Ses doigts y glissèrent, et elle se masturba de nouveau. Une main jouant avec ses seins, l’autre avec son sexe. Je la regardais se donner du plaisir. Je pensais à son copain qui lui n’y arrivait pas, qui ne savait pas honorer sa beauté, la faire vivre en femme, échanger avec elle. Je les imaginais faisant l’amour, dans le noir, sous les draps, sans imagination, sans audace, sans écouter l’autre, sans prendre du plaisir ou à en donner. Je l’imaginais lui, déjà racorni, vieux, bourré de tabou. Je l’imaginais elle, belle, sexy, subissant les coups de reins de cet homme, et allant se masturber ensuite pour se sentir femme, vivante.

Nina jouit. Elle garda sa main en coupe sur son sexe. Elle me la montra ensuite, luisante de nos deux fluides; je vins la lécher et j'embrassai mon amante.

Je lui retirai son bandeau. Dans la pénombre elle découvrit le garage. Lieu sans classe, moche, où flottait une vague odeur de poussière et d’essence. Elle regarda la voiture sur le capot de laquelle elle s’était installée et qui gardait des traces d’elle. Le sol rugueux, la couverture de grosse laine au motif écossais. Endroit sordide, dans lequel elle n’aurait jamais imaginé prendre du plaisir, s’abandonner ainsi, se donner ainsi.

Elle ramassa sa robe sale. Je la fis entrer dans la maison. Petite maison dans un petit village. Ancienne maison de ma grand-mère que nous avions gardée après sa mort, mais qui n’était pas occupée. Elle sentait le renfermé, et cette odeur des maisons de vieux. Je montrai la salle de bain à Nina et lui proposai de prendre une douche. Je me rhabillai et m’installai sur le canapé en velours bleu du salon.

Quand elle revint, cheveux mouillés lui tombant sur les épaules, elle avait enfilé une robe de ma grand-mère, robe à fleur d’un autre âge, mais qui, étrangement , lui allait bien.


— On peut rester là, ou bien rentrer en ville, lui proposai-je.

Elle s’installa face à moi sur une chaise en bois, jambes écartées pour que j’ai une belle vue sur son sexe rasé.

— Je n’ai pas envie de rentrer, surtout si tu me promets de continuer à me faire l’amour comme ça.
— Alors on reste, lui dis-je. Je vais me doucher et j’irai faire quelques courses. Ouvre les volets, installe-toi.

Je laissai l’eau couler sur moi, emportant la sueur, et les autres fluides. Je n’entendis pas Nina entrer dans la salle de bains. Je la découvris en sortant de la cabine, assise sur le lavabo.

— Le spectacle t’a plu ?
— Pas mal, ça manquait un peu d’action, mais la vue était splendide.

Je me pressai contre elle, l’embrassai. Mon corps mouillé trempa la robe de ma grand-mère. Avec ses cheveux mouillés, on aurait pu croire que Nina avait couru sous la pluie, le tissu collait à sa peau, révélant ses seins dont les tétons durcis pointaient. Elle me rendit mon baiser avec fougue, sa main s’empara de mon sexe.

— Et maintenant, lui dis-je ?

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