Deuxième Été Sans Emilie (5)
Nu, dégoulinant deau, je regardais Nina dont la robe mouillée, quelle avait prise dans la garde-robe de feu ma grand-mère, lui collait à la peau, révélant ses courbes, ses seins, et le fait que ,depuis ce matin, à ma demande ,elle ne portait pas de culotte.
Je pris une serviette, messuyai, et lenroulai autour de mes hanches.
Ça ne sert à rien, me dit-elle, ta bite dépasse toujours.
Je me penchai et constatai queffectivement mon sexe en érection écartait les pans du tissu éponge.
Je trouve ça très mignon, me dit-elle, ça donne envie de la manger toute crue.
Sans attendre, joignant le geste à la parole, elle prit en bouche mon sexe bandé. Elle mavait avoué quavant moi elle navait eu que peu dexpérience sexuelle, et que son copain, trop prude, à léducation trop coincée, sétait retiré de sa bouche le jour où elle avait voulu le sucer. Ceci dit, et même si ma bite était la première quelle suçait vraiment, elle sy prenait très bien. Elle savait jouer avec mon gland, le lécher, le mordiller, le sucer du bout des lèvres. Elle faisait courir sa bouche et sa langue sur mon sexe, de haut en bas, gobait mes couilles, avant de remonter. Ses mains sactivaient aussi, me branlant, me caressant. Elle avait déjà démontré un certain talent, et même un talent certain pour la chose dans le garage. Là, adossé au mur froid de la salle de bain, je me laissais pomper, les yeux littéralement fermés, profitant du plaisir de cette bouche experte et pourtant novice. Jétais sur le point de jouir dans sa bouche quand, sentant sans doute mon sexe se raidir sous sa langue, elle me mit un doigt dans le cul. Sans préavis, dun coup sec, elle me doigta, je libérai en même temps un torrent de sperme entre ses lèvres. Je poussai un grand cri de plaisir et de soulagement.
Nina garda ma bite bien au chaud dans sa bouche pendant que je my déversais. Son doigt toujours planté en moi. Elle libéra mon sexe vidé, et en plantant son regard dans le mien avala mon nectar, non sans faire une grimace quand la liqueur chaude et âpre lui coula au fond de la gorge.
Tu as aimé, me demanda-t-elle une fois que je fus revenu sur Terre?
Pouvais-je lui dire non? Mon corps avait parlé pour moi, jétais encore parcouru de frissons.
Oui, lui dis-je donc, jai aimé. Mais jai du mal à croire que tu navais jamais sucé de bite avant moi, tu ty prends comme une reine, et le petit doigt au cul à la fin était parfait.
Je te jure que tu es le premier que je prends dans ma bouche comme ça. Je ne sais pas doù tout cela me vient. Cest presque instinctif.
Je lembrassai , longuement. Je regrettais labsence dÉmilie. Je savais quelles sentendraient bien. Émilie ferait découvrir à Nina dautres plaisirs, dautres sensations. Jen parlai à Nina qui sembla un peu réticente à lidée de faire lamour à une femme.
Je ne sais pas, dit-elle, je nai jamais été attirée par les filles. Ce nest pas ment un truc qui me branche. Je ne dis pas que je ne voudrais pas faire lexpérience, mais je crois que je préfèrerais les mecs. Je suis trop heureuse quand tu me fais jouir. Quand je sens ta langue sur moi, fouillant en moi, me suçant. Et puis quand tu me prends comme tout à lheure, moi soumise, ouverte, toi sur moi me dominant, memplissant de ton sexe dur, écartant mes chairs pour y prendre du plaisir. Rien que den parler je mouille. Et le gout de ton sexe. Je ne pensais pas que jaimerais autant le gout dun sexe. Sentir pulser sous ma langue, sentir vibrer sous mes lèvres ton sexe gorgé de désir, et le sentir exploser en moi, répandant ton sperme chaud sur ma langue, ce sperme chaud, gluant, qui me brule la gorge quand je lavale. Mais jaime ça. Je me remplis de toi. Littéralement. Tu es en moi. Dans mon ventre. Je vais te digérer, et ton sperme fera partie de mon corps.
Je lécoutais, elle parlait de sexe comme jamais je navais entendu parler. Javais baisé, des hommes, des femmes. Javais connu un week-end orgiaque où, à 5, nous avions exploré toutes les combinaisons.
Je ne pensais pas que lorgasme pouvait être aussi libérateur, et aussi additif, me dit-elle. Je ne pensais pas que je pouvais vibrer comme ça sous la langue dun homme, je ne pensais pas que je pouvais répandre autant de moi, autant de mon jus, que je pourrais gouter ce jus et laimer, je ne pensais pas que mon corps pouvait accueillir un sexe dhomme comme un ami trop longtemps parti, souvrant, lentourant, le gardant au chaud.
Elle était mystique, et poétique. Ses mots sortaient presque sans filtre, exprimant ce quelle ressentait au plus profond delle. Émilie était une salope, elle aimait le sexe pour le plaisir, pour lorgasme. Égoïste, un peu. Nina aimait faire lamour pour dautres raisons, plus spirituelles. Elle nétait pas une salope, même si, avec moi, elle pourrait accepter den être une.
Je veux que tu mapprennes des choses, des positions, des pratiques, que tu ouvres mon esprit et mon corps au sexe. Au vrai.
Je mhabillai. Elle ôta sa robe mouillée et fouilla dans les affaires de ma grand-mère. Elle trouva une autre robe. Noire. Mais nullement sexy. Je la laissais seule le temps de passer à lépicerie du village pour y prendre deux trois choses a mangé. En rentrant, Nina avait mis la table. Je retrouvais les vieux couverts et assiettes de ma jeunesse quand je venais passer quelques jours de vacances. Javais pris un poulet rôti et une poche de chips.
Nous deux, ça va donner quoi après ?
Nina me regardait au-dessus de son verre en me posant cette question. Je préférais, quand tout excitée ,elle me demandait la suite.
Comment ça ?
Nous deux, là cest bien, on mange ensemble, on vient de faire lamour, on est bien, mais tu as une copine, moi jai un mec, tu as ta vie, moi je pars en Espagne. Ce soir, demain on va rentrer, chacun chez soi, et après. Tu crois quon va se revoir? Que tu vas continuer à me faire lamour, comme aujourdhui, alors que tu auras retrouvé Émilie ?
Je voyais des larmes monter dans ses yeux, un vibrato dans sa voix. Elle tremblait.
Je
Ne dis rien, sil te plait, ne dis rien, je ne sais pas si je pourrais te croire, viens membrasser, viens avec moi, maintenant, ici, tout de suite, prends moi, je ten supplie.
Je me levai et la rejoignis. Des larmes coulaient sur ses joues. Je les recueillais entre mes lèvres. Je lembrassai. Nina se colla à moi. Me serra très fort contre elle. Sa langue dans ma bouche. Ses mains sur mes fesses. Ses seins contre mon torse. Elle magrippait comme si sa vie en dépendait.
Se détachant de moi elle ôta sa robe et lenvoya valser à lautre bout de la pièce offrant son corps nu à mon regard. Ce nétait pas la première fois que je la voyais nue, mais tremblante, fragile, fiévreuse je la trouvais encore plus belle et désirable. Je la pris par les hanches, et linstallai sur la table. Jécartai ses cuisses. Son sexe luisait de désir. Je me penchai pour lui lécher, mais elle marrêta.
Non, je ne veux pas. Je veux que tu me prennes tout de suite. Comme ça sur la table.
Je baissai mon pantalon,sortis mon sexe et la pénétrai sans attendre. Je me glissai en elle. Elle soupira.
Je sais que cest le plaisir, le sexe qui parle, mais je crois que je suis en train de tomber amoureuse. Je ne devrais pas. Je ne sais rien de toi à part que tu me fais jouir. Que jaime ton corps. Ton sexe. Ta bouche. Que jaime te donner du plaisir avec ma bouche, mes mains, mon sexe. Je ne veux pas être amoureuse de toi. Et pourtant.
Je la bâillonnais dune main tout en continuant à la baiser. Je ne voulais pas lentendre. Je ne voulais pas penser que je lui faisais lamour. Je voulais la baiser. Je ne voulais pas, comme elle, tomber amoureux. Je me fis plus violent, plus brutal. Jaugmentais la cadence. Je ne pensais plus à elle,à son plaisir. Mais je me concentrais sur le mien. Je voulais jouir sur elle. Non en elle. Je voulais lui envoyer de longues giclées de sperme sur le ventre. Je voulais profiter delle.
Elle écarta ma main. Elle souriait. Ses grands yeux plongèrent dans les miens.
Je taime. Tu ny peux rien. Baise-moi comme tu veux, mais je taime quand même.
Que le point de jouir je me retirais et me branlais pour éjaculer sur elle. Elle mit ses mains en coupe sous mon gland et recueillit mon sperme. Je reculais, titubant. Me posais sur une chaise et la bite encore en main je la regardais boire mon foutre.
Je ne toblige à rien, dit-elle après mavoir bu, tu peux me laisser sur le bord de la route, moublier. Je ne te demande pas le mariage. La vie à deux. Je taime. Pour tout ce que mas fait en deux jours. Tout ce que tu mas apporté. Je taime cest tout.
Elle se leva. Vint membrasser. Un peu de mon foutre sur les lèvres. Et quitta la pièce en ramassant la robe noire de ma grand-mère.
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