Le Retour D'Emilie (1)

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

Emilie revint à la fin du mois d’aout. Je la retrouvais chez son père qui hélas était là et nous dûmes attendre avant de nous jeter l’un sur l’autre comme des bêtes sauvages assoiffées de sexe.

Car si mon mois d’aout fut d’un calme absolu coté sexe, mon seul partenaire étant ma main, celui de mon amie n’avait rien a lui envier. Sandra n’étant pas venue en vacances, Émilie resta chaste. Se contentant de se donner du plaisir en solitaire. Nous débordions tous les deux d’envies. Qui devraient attendre pour le moment le père d’Émilie avait quelques choses à nous montrer.

Je n’avais que rarement vu le père d’Émilie, souvent en déplacement. C’était un bel homme, d’une cinquantaine d’années. Grand, élancé, au regard perçant, et au charme fou. Je savais de qui Émilie et Erwann tenaient. Il se montrait toujours très poli mais réservé à mon encontre. Je me demandais s’il savait que je baisais avec ses deux s. Mais ne tenais pas à connaitre la réponse.

Il nous fit monter dans sa voiture et nous conduisis à l’autre bout de la ville. Il se gara dans le parking souterrain d’un immeuble. Nous primes l’ascenseur et montâmes au dernier étage. Il nous fit enter dans un grand appartement qui sentait encore un peu la peinture.

— C’est chez toi, dit-il à Émilie. Il est temps que tu aies ton propre appartement. L’immeuble est neuf. Pour le moment tu n’as rien à payer. Il est à toi.

Il nous fit faire le tour du propriétaire. Il y avait deux chambres, dont une avec salle d’eau. Un grand salon donnant sur une terrasse sans vis-à-vis. Une cuisine tout équipée, une salle de bain avec une grande baignoire. Un bureau avec un ordinateur flambant neuf. Tout était meublé, équipé, nous n’avions plus qu’à poser nos valises.

Émilie embrassa son père, le remerciât dix fois, vingt fois, sautait partout en applaudissant. Je restais en retrait alors qu’il s’en allait.

Émilie le raccompagnait, sur le pas de la porte il lui donna un baiser sur le front et lui donna les clés.

— Comme ça vous pourrez faire vos bêtises sans saloper mes tapis et mes canapés.

Émilie devint toute rouge. Je ne savais pas où me cacher. Il nous regarda en souriant et ferma la porte derrière lui.

Passé le moment de gêne, Émilie courut vers moi, se jeta dans mes bras, et nous tombâmes à la renverse sur le canapé tout neuf. Nos bouches fusionnèrent, nos langues se retrouvèrent et ne voulaient plus se quitter. Mon teeshirt s’envola. Émilie m’embrassa le torse, lécha mes tétons. Je lui ôtais son chemisier libérant ses petits seins dont elle avait honte, ne les trouvant pas assez gros, mais qui emplissaient parfaitement mes paumes. Elle fit glisser mon pantalon et mon caleçon pour embrasser mon sexe.

— Bonjour toi, tu m’as manqué, lui dit-elle en le caressant, l’embrassant, le léchant.

Se reculant, elle ôta son short et me révéla son sexe qui n’avait pas connu de rasoir depuis plusieurs semaines.

— C’est la forêt vierge, dis-je en riant.
— C’est naturel, quand on n’a que ses doigts pour partenaire on ne cherche pas à se faire belle.
Elle vint s’assoir sur moi. Je retrouvais la chaleur de son sexe. Elle me chevaucha, déchainée par son manque de sexe, elle me baisa avec fougue, passion, impatience. Moi-même bien excité je serrais les dents pour ne pas jouir avant elle. Mes mains courraient sur son corps que je n’avais pas touché de tout l’été, et que je redécouvrais.
Elle était si différente de Nina. Bien sûr, au cœur de l’action je ne me lançais pas dans une comparaison entre les deux. Ces pensées ne me vinrent qu’une fois que nos corps trop longtemps privés se lâchèrent presque simultanément. Dans la torpeur qui suit l’orgasme, en regardant Émilie sur moi, frissonnant de plaisir, brulant de désir, fougueuse je ne pus m’empêcher de penser à Nina, si douce, timide, sensible. Émilie avait un regard de braise, un tempérament de feu, elle dévastait tout sur son passage.
Nina avait un regard pénétrant, hypnotique, tout en intériorité. Physiquement elles étaient pareilles, belles, grandes, des seins justes à la mesure de mes mains, un beau cul, de belles jambes. Les différences qui en faisait tout le charme se trouvaient dans des détails, la couleur d’yeux, des cheveux, la voix, le souffle, la façon de marcher, quelques centimètres de plus ici, de moins là.
J’avais pu penser que Nina, malgré les sentiments qui étaient nés pendant l’été, n’était qu’une histoire de passage, une amourette d’été, mais même en retrouvant Émilie, sans fougue, son corps brulant, sa passion, son énergie sexuelle, je ne pouvais oublier Nina. Après avoir joui en Émilie, Nina traversait mon esprit et s’y installait.
Émilie se leva, mon foutre coula de son sexe et tacha le parquet.

— Notre chez nous est baptisé, dit-elle avant de placer ses mains sur son sexe pour retenir le reste de mon sperme.

Des gouttes blanches perlaient sur sa toison pubienne. Je trouvais ça joli. Je lui en fis part. Elle me proposa de ne pas se raser complètement, de garder ce buisson. J’approuvais en venant embrasser sa belle touffe.

Elle alla inaugurer la douche. Je me baladais nu dans notre appartement. Ouvrant le placard, cherchant un truc à grignoter. Si nous étions équipés en vaisselle, le frigo était vide. Nous décidâmes de sortir, d’aller chercher chez nos parents nos affaires, de passer prendre de quoi diner à la supérette du coin et de nous retrouver après. Émilie me donna un trousseau de clés, je l’embrassais et rentrais chez mes parents. Ils protestèrent un peu de me voir partir, mais me souhaitèrent bonne chance.

Émilie avait mis la table sur la terrasse. Une bouteille ouverte, deux verres de vin, quelques amuse-bouches. Elle avait enfilé une belle robe légère sous laquelle je devinais qu’elle ne portait rien.

— Bienvenu chez toi, me lança-t-elle.

Je trinquais avec elle et l’embrassais. Je savais qu’il fallait que je lui parle de Nina, mais je repoussais le moment.
J’avais peur de sa réaction. Je pouvais lui parler de Virginie, la cliente de la banque. C’était un coup d’un soir, une histoire de cul sans lendemain. Pouvais-je lui parler de Nina, et des sentiments qui étaient nés en moi? Je n’eus pas le temps de me poser trop longtemps la question Émilie après avoir bu un verre posa sa main sur la mienne.

— Il faut que je te dise un truc. Dont je ne suis pas fière. Pendant le mois que j’ai passé avec mon père et Erwann je pensais que je pourrais sortir le soir, rencontrer des mecs ou des filles. Profiter un peu. Mais mon père avait un programme chargé. Visites. Ballades. Découvertes. On partait assez tôt le matin et le soir après avoir diné trop fatiguée je montais dans ma chambre. Ceci dit, très vite j’ai pris l’habitude de me masturber. Pas toujours le soir parfois la nuit. Je me réveillais et je me mettais à me branler. J’étais en manque. De plus en plus. Je regrettais de ne pas avoir pris mon gode. Au dernier moment je l’avais laissé. Je craignais que mon père le trouve. Ou qu’un douanier fouille ma valise. Bref, au milieu de la nuit, le matin, je me caressais. Titillant mes seins, glissant un puis plusieurs doigts en moi je me faisais jouir. J’aurais préféré un homme, une bite. J’aurais voulu la tienne, en moi, chaude, palpitante, gorgée de désir, le déversant dans mes entrailles. Un mois, un mois sans sexe, c’est long, trop long.
Un matin, alors que nous étions à Londres, je suis rentré dans la chambre d’Erwann. Je venais le chercher pour qu’on aille prendre notre petit déjeuner. Je suis entrée sans frapper, la porte n’était pas verrouillée. Erwann était sur son lit, nu, sexe en main, se branlant. Il a tenté de se cacher, lâchant sa bite et se couvrant d’un drap. C’était trop tard. Je me suis approché, j’ai tiré le drap. J’ai vu le sexe dressé de mon frère. Beau, dur, appelant un sexe, une bouche. Je me suis mise nue, et je me suis empalée sur lui. Oui, j’ai baisé mon frère. Sur le moment ce n’était plus Erwann, c’était une bite, et je n’étais qu’une chatte.
J’avais envie de sexe, de sentir une queue en moi. Je l’ai baisé, comme toi tout à l’heure, sans retenue. Il s’est laissé faire, en silence. Je criais, je gémissais, j’étais aux anges de sentir un sexe me labourant. À un moment il s’est redressé, a dit qu’il allait jouir, qu’il ne voulait pas éjaculer en moi. Alors, je l’ai pris dans ma bouche. Je l’ai sucé et branlé jusqu’à ce qu’il emplisse ma bouche de son sperme chaud, et j’ai tout bu, comme une salope, une chienne, une pute. Il est parti se doucher. Assise par terre, enfin repue, je me suis mise à pleurer. Je réalisais ce que je venais de faire. Tellement accroc au sexe je venais de baiser avec mon frère, mon petit frère. Je l’avais fait jouir, j’avais joui avec lui, et j’avais bu son sperme. J’étais une pute, une chienne, une salope.

Émilie pleurait. Je la pris dans mes bras. Elle sanglotait sur mon épaule, ses larmes coulaient sur moi. Je ne disais rien, ne sachant pas quoi dire, ne trouvant pas les mots pour la réconforter, l’excuser. Fallait-il l’excuser? Cherchait-elle ça?

— J’aime le sexe, dit-elle une fois ses sanglots éteints, j’aime les hommes, les femmes, j’aime le plaisir et en donner, je ne m’en cache pas. Mais je ne pensais pas être accroc, e à ce point, au point de violer mon frère. Il ne m’a plus parlé du reste du voyage. Même chez ma grand-mère il est resté distant. C’est un peu pour me punir que je n’ai pas fait l’amour, baisé, de tout le mois d’aout, jusqu’à ce que je te retrouve, et maintenant je ne sais pas si tu vas encore pouvoir me regarder, m’aimer…

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