L'Ancien Prof

L’approche des fêtes de Noël est synonyme de magasins bondés. Il y a tellement de monde que ce plaisir s’est vite transformé en calvaire. Je passe mon après-midi à demander aux gens de me laisser passer entre les rayons des magasins, à courir après les vendeurs surbookés pour savoir s’ils n’ont pas tel ou tel modèle en stock… Je n’en peux plus ! En fin d’après-midi, alors que je sors d’un magasin de prêt-à-porter masculin, je suis interpellé. « Hugo ? ». Je me retourne et découvre au milieu de la foule en mouvement Monsieur Longeaux, mon prof d’histoire-géo en classe de première et terminale. Il n’a pas changé : la trentaine entamée, les cheveux toujours aussi bien coiffés, même si un peu grisonnant sur les côtés, une barbe de trois jours, un regard sombre intense, grand, toujours à la pointe de la mode avec son caban. Ce que je remarque surtout, c’est sa petite fossette sur son menton. J’ai appris il y a quelques temps que c’était synonyme de sexe de grande taille. Je souris et m’approche de lui pour le saluer.
- Bonjour Monsieur Longeaux, comment allez-vous ?
- Bien et toi ? Ça me fait plaisir de te voir ici ! Ça fait longtemps !
- Oui, au moins trois ans.
- Que deviens-tu ?
Nous discutons pendant quelques minutes. Je lui réponds que je suis étudiant, lui m’explique qu’il travaille désormais dans un lycée de la ville. Le monde et le bruit autour de nous deviennent assez gênants. Mon ancien prof me propose alors d’aller boire un verre pour être plus au calme. Malheureusement, je suis attendu et je dois rentrer. Je lui propose toutefois, sans trop réfléchir, en m’assurant que cela ne pose aucun problème pour lui, de lui laisser mon numéro de téléphone pour qu’il puisse me recontacter quand il le souhaite. Monsieur Longeaux accepte et prend mon numéro avant que nos chemins se séparent. Je suis content d’avoir recroisé ce prof que j’appréciais beaucoup au lycée. Je sens que nos rapports ont évolué et, après tout, échanger nos numéros de téléphone n’est pas si choquant que cela.



Durant la soirée, alors que je suis invité à un anniversaire, je reçois un SMS : « C’est toujours un plaisir de croiser un de ses anciens élèves ! On va boire un verre quand tu le souhaites ! Bonne soirée ! Pierre ». Ma copine Amélie, qui a lu le SMS en même temps que moi, me demande de qui il s’agit. Je lui réponds que c’est Monsieur Longeaux, notre ancien professeur du lycée. Je lui raconte alors que je l’ai croisé l’après-midi même. Amélie n’a pas gardé un excellent souvenir de lui. Elle me taquine sur le fait que j’ai toujours voulu rester en bon terme avec mes anciens profs. Elle souligne le fait qu’il ait répondu par son prénom : « Vous êtes intimes on dirait ! Il est gay ? ». C’est une question que je m’étais posé à l’époque, à cause de certaines de ses manières. Je dois avouer que son SMS signé de son prénom me séduit beaucoup. J’aime cette proximité.

Le lendemain, à mon réveil, je réponds à son SMS et lui propose d’aller boire un café en fin d’après-midi. Il me répond quelques minutes après d’un « avec plaisir ! ».

Nous nous retrouvons à la terrasse d’un café. Il fait beau et cela fait un bien fou de prendre le soleil en cette saison hivernale. Il est aussi beau que la veille, toujours bien habillé. C’est assez rare pour un prof qu’il est bon de le dire. Nous commandons tous les deux un thé et commençons à discuter, principalement du lycée où nous nous sommes rencontrés. Nous évoquons mes anciens camarades de classe, les professeurs, les repas à la cantine, « la fille du CDI » … Nous parlons pendant plus de deux heures et demie. C’est tellement agréable de discuter avec lui en dehors de ses cours. J’ai l’impression que nous sommes amis depuis toujours. La relation prof/élève a totalement disparue.

Commençant à avoir faim, Pierre me propose de poursuivre la soirée au restaurant. Je suis touché par son invitation, mais je lui explique que financièrement, je suis un peu dans le rouge avec les cadeaux de Noël que j’ai dû faire … Il me propose de m’inviter, mais cela me gêne.
« On peut manger des pâtes carbonara chez moi, j’habite à deux pas et ça ne va pas me coûter cher rassure-toi ! ». Je souris et je suis assez intrigué. Il faut que je saute sur l’occasion, il est temps de savoir :
- Mais, ça ne va pas déranger votre femme ?
- Non, ça ne va pas lui déranger, je suis célibataire !
Cette réponse me convient tout à fait. Sans trop réfléchir, j’accepte l’invitation. Il règle nos thés et nous partons. Nous n’avons vraiment que deux pas à faire pour arriver devant chez lui. Dans les escaliers, je ne peux m’empêcher de regarder ses fesses dans son jean. Il a toujours eu de belles fesses. J’adorais les regarder lorsqu’il écrivait au tableau quand j’étais son élève. Arrivés devant sa porte d’entrée, il me prévient que c’est le bordel et qu’il ne faut pas que j’y prête attention. Quand il ouvre, j’entre dans un magnifique appartement, ultra spacieux et lumineux. Il est magnifiquement décoré, mêlant ancien et moderne. C’est assez bizarre d’être chez l’un de ses anciens professeurs. J’admire les magnifiques tableaux au mur pendant qu’il allume quelques bougies. En me retournant vers lui, je vois brandi dans son entrée le dau gay. Je souris. J’avais raison en fait !
- Tu as l’air surpris !
- Surpris de ?
- Voir le dau gay.
- Je ne pensais pas que vous étiez…
- Que tu étais ! Tu peux me tutoyer maintenant ! Je ne suis plus ton prof. Je suis ton ancien prof qui n’a pas peur de te dire qu’il est gay et qui va te préparer les meilleures pâtes carbo de ta vie !
J’aime ce que je vois et ce que j’entends. Il me fait sourire. Pendant qu’il prépare le dîner, je nous sers un verre de vin blanc. Nous trinquons « à nos retrouvailles » et nous discutons de mon homosexualité, puis de la sienne. En fait, cela restera le seul sujet de conversation de la soirée. Il se confie à moi, sur la vision de sa sexualité par ses élèves, les parents ou ses collègues. Pendant que nous dégustons les pâtes sur la table basse du salon, il me fait parler de mes expériences, avec même quelques détails sur ma vie sexuelle, mais cela ne me gêne pas.
En fait, je me sens en sécurité. Totalement désinhibé grâce au vin, je pose la question qui me turlupine depuis le début du repas :
- T’as déjà couché avec un de tes élèves ?
- Non, ils sont encore mineurs pour la plupart. Je ne te cache pas que certains attirent mon attention, mais je me dois de rester raisonnable.
- Et des anciens élèves ?
- Pas encore ! me dit-il en accompagnant sa parole par une légère caresse sur ma cuisse.

Nous nous regardons dans les yeux, nous nous fixons cependant un moment. Nous nous sourions. « Elles sont bonnes mes pâtes ? ». Dans un murmure je réponds que oui. « Montre-moi le alors ! » me défie-t-il tout en me fixant encore. Nos bouches se rapprochent, nos yeux se ferment, nous nous embrassons. Cela reste très doux, très romantique pendant quelques secondes, mais très vite, nos corps et nos esprits de mâles se réveillent. Nous cherchons à nous déshabiller, nous nous embrassons fougueusement… En quelques secondes, nous nous retrouvons en boxer, à frotter nos sexes raidis et emprisonnés l’un contre l’autre… Je n’arrive pas à me dire que je l’embrasse et que je m’apprête à coucher mon ancien prof d’histoire-géo !

Quelques instants plus tard, je sors de la salle de bain. Vêtu d’une serviette autour de la taille, je suis maintenant prêt à le recevoir en moi. Il est allongé sur le lit en train d’envoyer un SMS. Il me sourit. Je m’installe près de lui, il m’embrasse de nouveau. L’instant est doux et romantique, mais très vite, il cherche à ouvrir ma serviette. Il se munie de mon sexe et le masturbe tout doucement. Je pose ma main sur son boxer déformé par son sexe plein de vigueur. Il dirige son visage près de mon sexe pour le prendre en bouche. Sa langue experte s’attarde sur mon gland, mes boules. Je gémis. Il accélère la cadence, puis ralenti. Par réflexe, je pose mes mains sur sa tête, pour accompagner son geste de haut en bas. Je gémis et suis même obligé de l’arrêter car je suis à deux doigts de venir …

Nous échangeons les places et à mon tour, je lui enlève son boxer.
Son sexe est gros et grand. Ce qu’on m’a dit sur la fossette au menton semble donc vrai. Je le suce quelques instants, en faisant bien attention d’ouvrir grand. Puis, Pierre me demande d’allonger sur lui en position du 69. Pendant que je le suce encore, il joue avec mon petit trou avec sa langue et ses doigts. Je pousse de petits gémissements qui semblent l’exciter encore plus.

Nous changeons de position. Je m’allonge sur le ventre et j’écarte bien les jambes. Il s’introduit en moi et donne des coups de reins de plus en plus rapides. Nos corps se frottent, se tapent. Il s’arrête : « La capote a craqué. Ne bouge pas ! ». Je le regarde chercher un nouveau paquet de préservatifs dans sa salle de bain. Je peux enfin mater ses belles fesses musclées. Elles sont encore mieux qu’à travers ton pantalon. Il revient et souhaite que je me mette sur le dos, les jambes relevées. Pendant qu’il me prend, nous nous regardons, plein de désir. Je m’accroche à lui, il gémit. Il me murmure qu’il doit se calmer parce qu’il va jouir sinon, mais je le supplie de continuer, c’est tellement bon ! Il y va encore plus fort, encouragé par mes mots et me demande de me branler en même temps. Juste après un coup de reins, il s’écroule sur moi. Il vient de remplir son préservatif.

Il reprend son souffle quelques secondes et se débarrasse du préservatif usager. « J’en ai pas encore fini avec toi ! » me dit-il d’un air malicieux. Il me reprend en bouche, me pompant rapidement et intensément. J’ai juste le temps de le prévenir pour qu’il se retire et je jouis. Je suis essoufflé. Nous utilisons des mouchoirs en papier pour nous essuyer, puis nous nous câlinons quelques instants. Nous nous embrassons tendrement.
- Tu vas pouvoir dire que tu as baisé un de tes anciens élèves !
- C’est vrai ! Et toi un de tes anciens prof ! C’était surprenant mais vraiment pas mal ! Dommage que…
- Que ?
- Ma règle d’or c’est : les plans cul doivent rester un one-shot.
En gros, on ne se verra plus après cette soirée. Légèrement vexé, je file prendre une douche. Il me succède dans la salle de bain. Quand il sort dans son peignoir blanc, digne des plus grands palaces, il est surpris de me voir rhabillé, prêt à partir.
- Tu pars déjà ? me demande-t-il
- Oui, j’imagine que tu ne dois pas aimer quand t’es plans cul restent trop longtemps !
- T’es vexé ? Qui t’a dit que je te considérais comme un plan cul ?
Il me plaque contre le mur pour m’embrasser. Mon dieu, qu’est-ce que j’aime ce que j’entends ! Je rentre chez moi, des étoiles plein les yeux !

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