Le Thermomètre
-- ATTENTION HISTOIRE POUR LECTEURS AVERTIS --
Aujourdhui midi, poulet basquaise dans mon restaurant dentreprise, recette avec tomates, petits pois, oignons, poivrons etc. Cela semblait bien bon. Cependant jétais somnolente pendant le debriefing du début daprès midi, jétais dans un autre monde lors des interventions de mes collègues, le poulet était dur à digérer. La journée de travail étant finie, je me rends sans grand enthousiasme à notre séance de yoga ( une salle est mise à la disposition des volontaires par la direction) Nous sommes une quinzaine à méditer, à nous vider le cerveau en prenant des poses parfois étranges. En position du foetus, (pour ceux qui ne connaitraient pas chercher sur google : ftus+yoga) nous avions tous le derrière en lair. Je ne sais pas si cest le fait que mes cuisses appuyaient fortement sur mon ventre ballonné, toujours est-il que je ne pu retenir un pet. Pas un gros pet grassouillet, un simple petit sifflement dont lodeur désagréable était perceptible. Je ne bougeais pas mais, même sans les voir, je savais que mes collègues souriaient hypocritement, mon plus proche voisin exprimât dailleurs un « pouah » de dégout. Au tableau suivant, je me relevais et dis à notre moniteur « Je pars, je rentre chez moi, je ne me sens vraiment pas bien » et mon voisin de me glisser à loreille « si toi tu ne te sens pas bien, nous par contre on te sent bien ». Le gougeât, il aurait pu sabstenir dune telle sortie.
Dans le train, jétais nauséeuse, je ne savais pas si le poulet voulait sortir par le haut ou par le bas. Cest sur le chemin de la gare à la maison que jai eu la réponse, il voulait sortir par en bas et il me forçait le salaud. Pour le dire sans ambages, javais la chiasse.Ce nest pas mon habitude, ce serait plutôt linverse, 3 ou 4 fois par ans tout au plus (voir mes autres anecdotes) Tout en pressant le pas et en serrant les fesses je repensais à cette maxime qui dit que « loptimiste cest celui qui pète en sachant quil a une gastro » et bien je nétais pas optimiste, javais peur dune catastrophe.
Voilà la maison, enfin, mais sur le trottoir mon voisin marrête « Ah ! Dominique, il faut que je vous vois, en effet, je veux faire crépir de mon côté notre mur mitoyen, le maçon craignant quil y ai des éclaboussures mettra une protection sur votre maison » moi, jen aurais bien besoin dune protection mais dans ma petite culotte si je veux éviter les éclaboussures, et ce ne sera pas du ciment. « Et bla bla bla et bla bla bla » il nen finissait plus et jallais droit au désastre devant lui sil ne me lâchait pas la grappe. « Vous mexcuserez mais il faut que je parte, jattends une livraison et il faut signer le bordereau de décharge » La livraison je lavais dans le cul et la décharge était imminente.
Il fallait voir à la vitesse ou je suis rentrée. On ne se rend pas compte du nombres dopérations à faire quand nous navons pas denvie pressante : monter lescalier du perron, trouver sa clé, ouvrir la porte, poser son manteau, se précipiter aux toilettes, fermer la porte (ce que je nai pas eu le temps de faire) baisser le pantalon et la culotte en relevant labattant des toilettes et savachir épuisée sur la lunette ( là javais levé à la fois le couvercle et le siège) tant pis, je nai pas eu le temps de me relever quun magma, deau sale, de compote, de gaz est venu éclabousser avec force le fond de la cuvette. Ouf, jétais épuisée par leffort davoir garder tout ça en moi.
Mon mari Daniel entra du boulôt et me trouva là sur le siège en position du Penseur de Rodin.
« Tu es déjà rentrée, ma chérie, tu as fini plus tôt ? » « Je suis malaaade, jai la courante, ce doit être le poulet basquaise de midi, je ne sais pas comment jai pu tenir jusque là. Et le voisin qui ma bassiné avec son mur ».
« Ah ! oui, il men as parlé aussi, il fait bien ce quil veut, il est chez lui. Tu es sure de ne pas avoir de fièvre, tu as peut être attrapé un virus ou une saloperie de ce genre, tu devrais prendre ta température »
Je messuie car jen avais bien besoin et me lève pour prendre le thermomètre électronique à oreille dans le meuble de la salle de bain.
« Non, non » me dit Daniel en tirant la chasse deau « pas le truc électronique, tu sais bien que ça ne marche jamais, fais donc ça, à lancienne, avec le thermomètre à mercure de larmoire à pharmacie. Vas dans le salon, mets toi en position, jarrive avec linstrument ».
Dans un état second, je mexécute et me voilà couchée sur le côté dans le canapé, le pantalon baissé, les fesses à lair, tu parles dun spectacle.
Mon mari entre tenant le thermomètre tel un trophée arraché à lennemi.
« Dans cette position, si tu étais complètement à poil, on dirait La Grande Odalisque dIngres ». Le voilà maintenant qui se met dans la peau dun guide conférencier de pinacothèque ( ndlr : une pinacothèque, contrairement à ce quon pourrait penser, cest une exposition de peinture, pas une chose ayant un lointain rapport avec le sexe masculin).
Il sagenouille, mécarte une fesse pour bien cibler ma rosette et essaie dy enfoncer linstrument. « aie, aie !! ça me griffe, tu me déchires, il faut lubrifier, vas chercher le tube de vaseline ».
« Il est où ?» comme tout homme qui se respecte il ne sait pas où sont rangées les affaires.
« Dans notre chambre, dans le tiroir de la table de nuit, de ton côté » et je lentends qui remue je ne sais quoi, on dirait quil y a branle bas de combat dans la pièce. Il revient triomphant « il était bien dans la table de chevet mais de ton côté » et il enduit de corps gras le thermomètre et me lenfonce dans le troufignion, on aurait dit le dau qui flottait sur la lune lors de la conquête spatiale en 1969. Daniel était à genoux, en extase devant mon postérieur comme un moine en prière devant le Saint Sacrement.
« Bon ça suffit, je pense que tu peux le retirer, je ne vais pas garder ça une éternité »
« 37-3, ce nest pas de la fièvre ça, tu as dû faire une bonne indigestion, voilà tout. Mais je nest pas trop confiance en ce vieux thermomètre, jen est un autre, rien que pour toi » dit il en se déculottant et en présentant son braquemart bandé à souhait à lentrée de mon petit trou.
« Tu ne vas tout de même pas menculer maintenant, je dois être pleine de microbes, tu pourrais attr je ne sais quoi. Tu te vois répondant au docteur avoir chopé ça en sodomisant ta femme »
Javais à peine fini ma phrase que je me trouvais emmanchée jusquà la garde, et lui triomphant « tas vu jai fait cul-sec » . pas tout à fait vu la quantité de vaseline quil avait mis sur le thermomètre. Et il ne bougeait pas, moi, passé la surprise, je ne restais pas insensible « alors tu tendors, tu ne remues pas » « il y a écrit : à la minute, alors jattends que le temps soit passé et il se mit à me limer en chantonnant sa chanson favorite « Dominque-nique-nique Dominique-nique-nique » Je commençais à trouver ça bon son -un coup jte vois- un coup jte vois pas-. Cest alors quil décula aussi vite quil était entré et présenta sa bite sous mon nez en disant « Suces moi » « Ah ! non je ne sucerai pas ton bâton merdeux, tu te rends pas compte doù il sort, ça va pas, non ! ». Dépité il quitta lorifice dentrée pour retourner à celui de la sortie, à peine deux aller retour et il inonda mon rectum de sa purée, cest à ce moment que jai joui en serrant ma rondelle emprisonnant ainsi sa queue. Nous sommes restés comme ça, lun dans lautre, un long moment, je sentais son engin se rétracter dans mon cul jusquà ce quun pet inopiné vint chasser ce qui nétait plus un braquemard mais une petite queue pentelante.
Dans la salle de bains debout devant le lavabo il nettoyait son bout de tuyau sans forme et moi assise sur le bidet jévacuais le lavement spermatique quil venait de madministrer.
« Ton thermomètre nest plus aussi vaillant que tout à lheure, la température a bien baissé »lui dis je.
Si la recette du poulet basquaise vous intéresse, allez voir le site internet de marmiton.com. Les petits pois ne sont pas indispensable pour que la préparation soit bonne.
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