Doly 8 Et Fin

-- ATTENTION HISTOIRE POUR LECTEURS AVERTIS --

J’avais passé le tablier rose à bretelles et motifs vichy, que Mathilde avait acheté « par mesure d’hygiène », avait-elle justifié, car elle n’aimait pas me voir cuisiner à poil. Aussi je devais porter ma fine culotte qui faisait disparaître mon sexe entre mes jambes, ne laissant dépasser que mes bourses vides de part et d’autre, telles deux lèvres charnues. La tablier s’arrêtait juste en dessous, couvrant à peine le haut de mes cuisses et les deux fines bretelles maintenaient le plastron qui commençait bien en dessous de mes tétons et ne cachait donc que mon nombril. En résumé, ce tablier n’était pas plus grand qu’une petite serviette de table maintenue à la verticale devant mon intimité par quatre petites cordelettes rose. Cet accoutrement associé à mon absence totale de pilosité, accentuait, s’il était encore possible, mon caractère émasculé. Le tablier ne dissimulait en rien mon sexe, il mettait plutôt clairement en évidence l’absence de mon pénis. Mathilde était très satisfaite du résultat considérant qu’elle avait trouvé là, la silhouette parfaite correspondant à mon statut de ménagère gentiment disciplinée. Bien sûr elle m’avait demandé d’approuvé cette tenue, en me montrant dans la glace, qu’on pouvait même voir légèrement affleurer mes deux belles lèvres bien lisses, juste en dessous du tablier et que c’était vraiment coquin ! Pour ce soir, elle m’avait ordonné de le conserver pour le service ainsi que mon collier de chien et désirait que je porte également des talons aiguille de 12 cms, qu’elle avait eu toutes les peines du monde à trouver en 45. Elle avait ajouté :
« Bien sûr tu n’es pas une fille ! Mais, çà affine ta silhouette et çà te donnera une démarche plus aérienne. Pour nous servir le repas c’est la moindre des choses ! Tu es d’accord ?
- oui Maitresse
- Qu’est ce que j’aime te voir docile comme çà, tu sais que tu me fais plaisir.


- Merci Maitresse, je vous aime tellement ! »
Et sous l’émotion de ma résignation renouvelée, avivée par la douleur de mes orteils s’écrasant au fond des escarpins neufs, de nouvelles larmes perlèrent en silence de mes yeux. Mathilde les essuya d’un mouvement circulaire de ses pouces sur mes joues (comme le ferait une mère un peu autoritaire) et me dit conquérante, en accompagnant ses paroles d’une tape amoureuse sur mes fesses :
« Allez Doly, arrêtes tes jérémiades, nous allons passer une excellente soirée. Simon est quelqu’un de formidable ! »
Et je pouvais lire un sourire triomphant se dessiner sur le visage de ma maitresse…
Lorsque Suzanne et Marjorie arrivèrent dans le salon, sur l’invitation de Mathilde, elles restèrent figées entre une envie irrépressible de rire et une incontestable sidération.
« Merde, elle a bien changé Doly !
- Comment la trouvez vous ?
- Ecoute, on ne sais pas quoi dire …»
Marjorie toujours plus complaisante :
« Qu’est-ce que çà lui va bien la tête chauve ! Mais dis-moi tu ne lui a pas coupé la bite, quand même ? »
Mathilde se rapprocha de moi et tout en soulevant le tablier :
« Mais non ! Regarde, j’ai trouvé se string dans une boutique pour travesties. Il lui maintient le zizi en place entre les jambes. Tu vois çà lui fait une espèce de chatte avec ses bourses toutes lisses ! »
Et elle passait la main sur mon entrejambe, lissant entre ses doigts mes bourses-lèvres vidées de leurs testicules.
« C’est très réaliste, j’adore ! » avait conclu Marjorie. Mathilde avait claqué ma fesse droite et m’ordonnait de leur servir l’apéritif en attendant l’arrivée de Simon. J’apportais les coupes de champagne juchée sur mes talons, mes fesses tanguaient et il me fallait toute mon attention pour ne pas tout renverser. Basculé en avant pour poser le plateau sur la table basse, Suzanne ne pu s’empêcher de glisser une main entre mes jambes pour venir palper ma bite clandestine.

« Ah oui elle est bien là ! »
Les trois filles trinquèrent à la soirée qui s’annonçait.
Installées sur le canapé elles papotaient, alors que Mathilde m’avait ordonné de venir à ses pieds près du fauteuil, faisant face aux deux amies.
Suzanne : « Comment as tu fait pour que Doly accepte d’être présenté à Simon ?
- C’était pas un problème pour Doly puisque c’était mon souhait, n’est-ce pas Doly ?
Elle caressait machinalement le dessus de mon crâne
- Oh Maitresse, je suis tellement inquiète !
- Bien sûr, comme moi, elle appréhende ! Simon a de la peine à comprendre mon attachement à Doly. Je pense qu’après nos longues soirées d’explication, il l’envisage désormais comme un animal domestique. Je ne sais pas s’il accepte la situation mais ce qu’il y a de sûr, c’est que je lui ai prouvé tout mon amour et que nous sentiments sont merveilleusement réciproques.
Marjorie glissant sur le rebord du canapé, les coudes sur les genoux et s’adressant directement à moi :
- Et alors Doly, tu es heureuse que ta Maitresse soit tombée amoureuse ?
J’étais à nouveau envahi par cette profonde tristesse qui me désarmait totalement et faisait ruisseler mes yeux. Mon regard plongea dans le sol froid du carrelage. Alors Mathilde, souleva mon menton et présenta à ses amies mon visage inondé de larmes.
- Doly, tu regardes Marjorie quant elle te pose une question !
- Oui c’est pas gentil çà de ne pas me répondre !
- Je suis tellement triste …
- Pourquoi Doly ? Tu devrais être heureuse au contraire !
Me tournant vers ma Maitresse, les yeux bouffis et la tête toujours redressée par la main autoritaire de Mathilde :
- Maitresse acceptez-vous que je parle ?
- C’est ce qu’on te demande vilaine !
Abattu, je décidais au milieu des pleurs, de vider mon sac :
- Je ne savais pas que ma Maitresse voyait un autre homme. Je me suis donné à elle par amour.
Aujourd’hui je ne suis plus que son animal domestique et j’ai le sentiment d’avoir tout perdu. J’ai honte de ce que je suis devenu, honte d’être ainsi nu devant vous, honte de devoir être exhibée devant l’homme qui Vous fait l’amour et remplit Vos pensées. J’ai peur de Vous perdre et je ne sais pas comment et quoi faire pour conserver Vos sentiments.
Je m’effondrait alors que Mathilde continuait de maintenir mon visage haut.
- C’est normal Doly, d’être traversée par ce genre d’émotions. Tu es un sous-homme qui va être confrontée à un véritable amant et la honte me semble un sentiment normal. Tu prends conscience de ton infériorité et tu n’as pas d’autre choix que d’accepter cette honte, de l’accueillir.
- Oui, Maitresse, mais Vous m’aimez encore ?
- Bien sûr que non Doly, j’aime Simon ! Toi tu m’amuses, m’as tu déjà une seule fois, entendu dire que je t’aimais ?
- Non, mais vos mots étaient tendre parfois…
- Ah ! La tendresse, source de tant de malentendus ! N’est-ce pas les filles ?
Suzanne et Marjorie répondirent de concert :
- Ah çà oui !
A cet instant on toqua à la porte et mon cœur s’emballa. Mathilde bondit hors du canapé et partit, transie, ouvrir à son amant. Elle lui sauta au coup et l’embrassa fougueusement.
« Bonsoir chéri, je suis tellement heureuse que tu aies pu venir !
- Bonsoir mon amour, oui c’est le grand soir …
- Oui, viens que je te présente. »
Il était grand, extrêmement bien foutu. Il portait un costume italien bleu nuit et une chemise blanche ouverte sur trois boutons. Le poids sur ma poitrine me fit chanceler, lorsque Mathilde m’ordonna de m’approcher. Je titubait et m’affalais finalement à ses pieds. Les filles se mirent à rire.
« Et bien voilà, je te présente Doly !
- C’est donc çà le tordu qui te sert d’animal de compagnie ?
- Oui, tu vois, il est drôle n’est-ce pas ?
- C’est pas le premier adjectif qui me vient à l’esprit !
- Oui mais tu verras il est attachant.

- N’exagère pas Mathilde, tu sais que çà me débecte ton histoire avec ce con.
- Bon, bon, mon chéri, calme toi, ce n’est pas sérieux tout çà… Tu connais déjà Suzanne et Marjorie ?
- Oui, bonsoir les filles comment allez-vous ?
- Super et toi Simon ?
- Je me demande ce que je fais là avec cette merde ! »
J’étais resté au sol, incapable de me relever, anéanti par l’indifférence de Mathilde et son amour transi pour cet homme qui possédait l’indéniable aisance et le charisme de l’homme vigoureux à qui la vie sourit.
« - Ne t’inquiète pas mon chéri, il va simplement nous servir et nous passerons une excellente soirée avec les filles.
- Il ne manquerait plus que … comment tu l’appèles déjà ?
- C’est Doly.
- Oui c’est çà, il ne manquerait plus que Doly mange avec nous dans cet accoutrement !
- Allez Doly va chercher une coupe pour Simon »
Mathilde avait accompagné son ordre d’un coup de pied nonchalant dans mes fesses. Je partis dans la cuisine alors que tout le monde s’installa dans le salon. Lorsque je revenais avec l’apéritif de Simon, la discussion avait pris un cours tout à fait amical et jovial. Les choses étaient rentrées dans l’ordre : je servais, étais vigilent aux ordres et attentes de Mathilde et les convives passaient désormais une excellente soirée en ignorant totalement mon existence.
Au moment du dessert, et à l’initiative de Simon, la conversation revient sur mon cas :
« Bon les filles, maintenant que les présentations ont été faite et que j’ai pu apprécier les qualités de servante et de cuisinière de Doly. Je me demande encore ce qui peut bien vous amuser chez lui. Comment vous utilisez cette boniche hormis pour faire le ménage ? »
Alors que Mathilde restait étrangement muette, c’est Suzanne et Marjorie qui, grisées par la demi-douzaine de verres de la soirée, répondirent enjouées à la question de Simon :
- Si tu savais comme c’est drôle de jouer avec elle ! Mathilde on peux utiliser Doly pour montrer à Simon ?
- Oui, les ceintures sont dans le placard haut du bureau.
Suzanne se précipita dans le bureau alors que Mathilde restait enlacée dans les bras de Simon, plus langoureuse que jamais. Marjorie m’ordonnait de lui tourner le dos pour me dénouer mon tablier et descendit mon string d’un geste machinal, comme on déhousse un instrument de musique. Mon sexe lisse se libéra d’entre mes jambes. Mon regard embrumé implorait Mathilde, qui s’abandonnait aux caresses de Simon. Elle me scrutait avec indifférence et le couple qu’elle formait avec Simon attendait patiemment le spectacle de mon avilissement, confortablement emmêlés dans le fauteuil, qui faisait face à la table basse. Les paroles de Mathilde résonnaient et la honte que je vivais, la honte qui m’accablait, était mon seul refuge. Je perdais ma Maitresse qui m’abandonnait à l’excitation désinvolte de ses amies. Nu au milieu de ces quatre acolytes, je n’étais plus qu’un divertissement, un jeu d’impuissance. Drapé dans ma honte, je me laissais positionné sur la table basse alors que Marjorie et Suzanne avaient décidé de me scotcher les poignets et les chevilles aux pieds de la table. La tête renversée sur le rebord de bois je recherchais encore le regard de Mathilde qui en guise de réponse me donna ses orteils à lécher.
Parées de leurs deux sexes de plastique au dessus de leurs jeans, les amies s’adressèrent à Simon :
- Regarde comme les filles savent monter les garçons !
- Me parlez pas de garçon ! Vous rigolez ou quoi ?
- Oui t’as raison Simon ! Mais on lui fait le cul quand même !
Tout le monde se mit à rire alors que Marjorie et Suzanne se relayaient entre mes jambes, m’agrippant le sexe par intermittence et mimant des poses de cow-boy. Au bout de quelques instants, Mathilde et Simon quittèrent le salon pour se rendre dans la chambre et sur le seuil, ma Maitresse lança à ses amies :
« Bonne soirée les filles, vous pouvez embarquer Doly, je vous la donne et fermez bien la porte en partant. »

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