Moi Et Mon Nounours : Chapitre 7
Moi et mon nounours : chapitre 7 :
Bonjour à tous et à toutes ! Me revoici, me revoilà. Tout dabord, je souhaite détailler le cadre extrême dans le quel jécris. Jécris ces quelques lignes pendant une panne dInternet (merci Free), où je ne peux pas jouer à LoL (jeu en réseau). Ah lala, que de frustration ! Enfin, écrire est bien aussi. Allez, bonne lecture !
Les semaines passaient. Avant le week-end, les jours étaient trop longs, et le samedi était trop court. Les moments passés avec Romain filaient trop vite, et les journées de cours étaient longues et pénibles. Nous passons bien souvent le week-end dans les bras lun de lautre. Ou lun dans le corps dans lautre. Au choix. Je passe la quasi totalité du week-end chez lui, et pourtant, je trouve que ce nest pas assez. En semaine, il me manque. Certes il y a les SMS, Skype, et jen passe. Mais son corps, sa voix, sa chaleur, son odeur me manquent. Je sens un vide en moi, et je suis un peu triste de le quitter, mais je me dis que cest pour mieux le retrouver la semaine daprès.
Nous sommes mi-décembre, et nous avons ce samedi-là rendez-vous dans le quartier commercial de la ville. Japerçois sa silhouette qui se détache sous les flocons, et jaccélère le pas, la neige crissant sous mes pieds. Je le vois arriver à ma rencontre, le sourire aux lèvres. Lorsquil arrive à portée de bras, il matt par les épaules, et membrasse à pleine bouche, au milieu de la rue. Surpris, je le repousse, gêné, sûrement rouge comme une pivoine, et regarde autour de moi si quelquun nous a vus. Raté, il y a du monde, et des gens nous regardent. Contre toute attente, leurs regards ne sont pas hostiles. Beaucoup souris, comme ils lauraient fait avec un couple hétéro. Ca me rassure un peu, et je décide à mon tour de lembrasser, dun court baiser, cette fois. Nous commençons à marcher, et je prends la parole :
-Pourquoi tu mas embrassé, tout à lheure ? dis-je en tournant la tête, encore rouge au souvenir de la façon dont il avait pris possession de ma bouche.
-Javais envie. Ca ne ta pas plu ? répondit-il en se tournant vers moi, avec ce regard d curieux qui pose pleins de questions, ce regard qui me fait chavirer.
-Si, si si ! Cest pas la question, mais en pleine rue, comme ça
-Baaah
jai pas vraiment réfléchi
Enfin si. Jai réfléchi, cette semaine et avant et je me disais que ça serait bien quon
assume un peu notre relation.
-Cest à dire ?
-Eh bien
quon le dise à nos proches ? je sais pas
je veux pas vivre cacher. Je veux taimer, mais au grand jour. Pas masqué sous un voile de honte
Je ne lui réponds pas de suite, réfléchissant à ce quil venait de me dire. Bien sûr, ça me faisait infiniment plaisir quil souhaite quon « officialise » notre relation, mais ça me faisait quand même un peu, voire beaucoup même, peur. Peur des réactions de nos proches, et surtout de ses parents
Après quelques minutes, je reprends :
-Tu en as parlé à tes parents ?
-Non, pas encore, je voulais ton accord pour le faire
-Ecoute, je suis daccord sur le principe, mais on devrait peut-être commencer par les miens
on verra en fonction de leur réaction déjà
Quest-ce que tu en dis ?
-Oui ! Pourquoi pas. Peu importe, je veux le dire au monde entier, je taime, peu importe les conventions, les moeurs, je men fous. Je taime, cest tout. Que tu sois un homme, peu importe. Je taime.
Ses mots me transportèrent de joie, et en saisissant sa manche, je me hisse sur la pointe des pieds, je lembrasse tendrement, avant de continuer notre route.
-Moi aussi, je taime. Et ce que tu dis est vrai. Mais je veux pas précipiter les choses
Tu es sûr dêtre prêt ?
-Oui, je suis sûr de lêtre. Ca fait bientôt trois mois quon est ensemble, je veux pouvoir taimer au grand jour.
Jai passé un après-midi merveilleux. On sest baladé, de boutiques en boutiques, en se tenant quasiment tout le temps la main, comme un couple hétéro « classique ».
Nous sommes finalement rentrés chez Romain, revenus bredouille, certes, mais les yeux pleins détoiles et le coeur gonflé damour. Javais décidé de passer la soirée chez lui. Nayant aucun plan particulier, je le laissais décider. Assis sur le canapé à ma droite, il prit ma tête dans ses mains, membrassa à en perdre halante. Une de ses mains quitta ma joue pour descendre caresser ma cuisse. Il décala sa tête vers mon oreille et me susurra un doux :
-Jai envie de toi
-Maintenant ?
-Maintenant
Je pouffais doucement. Je le trouvais juste irrésistible. Il avait sûrement eu envie toute la journée de me sauter dessus, mais il avait attendu patiemment quon soit rendus chez lui, sans me presser.
Il prit les directives, sactivant de ses deux mains sur ma braguette, sans quitter ma bouche des lèvres. Je ne restais pas inactif non plus. Je commençais à déboutonner sa chemise, faisant sauter les morceaux de plastique un à un. Sitôt le rempart de tissu ouvert, je détachais ses mains désormais collés à mon boxer pour lui faire enlever son haut. Il se laissa faire, pour retourner plus rapidement peloter mon bas ventre. Il me coucha sur le dos, menleva mon pantalon, et revint membrasser dun délicieux baiser passionné. Mes mains partirent à lexploration du côté de son dos. Je caressais chaque millimètre de peau, chaque grain de ce magnifique océan de chaleur et de tendresse. Un gémissement sortit de ma bouche quand il commença un langoureux va-et-vient contre ma verge avec sa jambe. Ny tenant plus, je recollais la tête pour respirer un grand bol dair frais. Je relâchais la tête en arrière, exposant mon cou. Sitôt mis à vue, mon cou se fit couvrir dinnombrables baisers, et de quelques mordillements. Je grognais. De plaisir et à cause de ces petites taquineries sur ma gorge.
Désireux de mener un peu le jeu, je le retournais pour me retrouver à sa place, lui sous moi. Surpris je pense par le soudain revirement de situation, il se laissa faire.
Nichant ma bouche dans ses cheveux, je descendis lentement vers son oreille où je lui murmurais :
-Tu vas regretter de me taquiner inlassablement, Romain
Il rigola dun rire franc, et pour me « venger » je lui croquais loreille. Il émit une plainte sourde, plus pour la forme quautre chose. Je souris. Jaimais ces petits jeux, tel le chat et la souris. On se cherche, on se trouve, on se tourne autour, on se poursuit
Ces jeux, comme je les appelaient donc parti de notre quotidien, même dans nos SMS échangés.
Je continuais moi aussi lexploration de son corps. Enfin, exploration, je commençais à avancer en terrain connu. De plus en plus, je mémorisais les détails de son corps, ses points sensibles, ce qui le faisait fondre, ses points faibles, le grain de sa peau, ses creux, ses courbes
Plus je le découvrais « intimement » plus je laimais. Jaimais ce quil était mentalement mais aussi de plus en plus physiquement. Non pas que je le trouvais moche, bien au contraire, mais jappréciais son corps, à létat pur, charnel.
Je caressais ce corps désormais mien. Je descendis vers son torse, jouant de mes mains sur ses tétons, relativement sensibles. Ma bouche suivit le chemin de mes mains, sarrêtant à son tour sur les tétons de mon amant. De leur côté, mes mains ne chômaient pas. Elles commencèrent à sattaquer au rempart de tissu et de métal que constituait le jean de mon amant. Je grognais entre mes baisers sur son corps de ne pas arriver à faire céder le bout de métal. Voyant que javais du mal, Romain joignit ses mains aux miennes pour plier à notre volonté cette fermeture de malheur.
Sitôt ouvert, le pantalon atterrit sur les chevilles de mon mec. Son boxer et sa queue bandée, comme la mienne dailleurs, apparurent devant mes yeux. Souriant davance à ce qui mattendait, jembrassais à travers le tissu la verge tendue de plaisir.
Bref, revenons au moment présent
Il avait commencé un mouvement de va-et-vient avec sa main gauche autour de ma bite, et malaxait mes boules de sa main libre. Sa bouche et sa langue parcouraient mon bas ventre. Cela mexcitait au plus haut point. Mon dos sarqua, et jémis un gémissement. De plaisir et de frustration, aussi. Je voulais quil me prenne en bouche. Maintenant. Il comprit le message et ses lèvres encerclèrent ma verge. Un soupir de plaisir, mêlé de désir sorti de ma bouche, et il commença à descendre sur ma colonne de chair. Une main baladeuse fit mine de sintéresser à ma raie. Je le stoppais.
-Ma douche date de ce matin, je suis sûrement pas propre de ce côté-là
si tu veux me prendre, laisse-moi me doucher
-Ok. A deux alors
répondit-il dans un sourire espiègle qui me fit fondre.
Il me prit dans ses bras, et tout en membrassant, il se dirigea vers la salle de bains. Il me posa au sol et nous entrâmes dans la cabine de douche. Le jet deau, froid, me fit sursauter, mais bien vite la chaleur de cette eau glaciale fit place à la caresse de leau chaude sur nos peaux. Nos bouches se scellèrent pour un énième baiser, et les mains partirent à la recherche de ce quelles convoitaient. Le corps de lautre fut lintention de milles attentions au court de cette douche. Pour ma part, je privilégiais mon cul, Romain étant désireux de me prendre. Alors que je me nettoyais, il me murmura à loreille :
-Laisse, je vais le faire
Un de ses doigts sinsinua doucement dans mon cul. Je gémis, encore. Un deuxième le rejoignit et je compris bien vite quil ne voulait juste pas me laver. Il voulait me prendre. Sous la douche. Pourquoi pas ? Je le laissais faire. Comme je lavais deviné, il retira ses doigts et me demanda sil pouvait. Pour toute réponse je lui tournais le dos et tendis ma croupe. Le message était clair. Bien vite, sa queue glissait entre mes sphères, pour mon plus grand plaisir. Et le sien aussi.
Son gland commença à faire pression sur mon anus et je ne résistais pas. Son gland fut bientôt aspiré par ma cavité anale et un long gémissement sorti de ma bouche, tandis quil grognait dans mon dos. Ses mains passèrent contre mon ventre et il me tira vers lui. Il dos collé contre son ventre, il commença à me labourer. Doucement au début puis de plus en plus rapidement. Mais toujours avec tendresse, sans violence.
Il tourna ma tête dune main et sempara de mes lèvres. De son autre main, il agrippa ma queue et lui imprima un langoureux mouvement de va-et-vient. Cen était trop. Je me sentais venir. Lui aussi. Je le sentais au fond de mon cul. Dans un dernier cri, nous nous vidèrent, ensemble.
Essoufflés mais comblés, nous finirent notre toilette plus chastement, puis enroulés dans des serviettes éponges, nous nous couchâmes sur son lit. Tout en mendormant contre Romain, je me rendais compte de la portée de mon amour pour lui. Dans mon coeur, pour lui, il y avait un océan de tendresse, de bienveillance, du meilleur que je pourrais jamais offrir à quelquun
et je voulais tout lui donner, tout lui montrer, lui offrir
Absolument tout
Voilà voilà, cest malheureusement fini pour aujourdhui ! Mais ne vous inquiétez pas, jai une semaine de vacances, donc jaurais ptet un peu de temps pour écrire. Tenez bon !
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