La Goulotte ...

Un 24 décembre …

Il est midi. la moitié du personnel part en congé de Noël pendant une semaine. Tous se dépêchent pour rentrer chez eux, préparer le réveillon ou faire quelques achats de dernière minutes ... Tous, sauf six, qui se retrouvent dans la buanderie, au sous-sol ... tous sont des hommes, des habitués auxquels je rends des services que paraît-il leurs femmes respectives leurs refusent !! Ça fait plusieurs années que je les fait profiter de mes talents ... au début, c’était un seul, puis plusieurs, un par un, puis un jour, deux ont eu envie en même temps, on a tiré au sort pour savoir lequel attendrait son tour, et il se trouva que celui qui m’a regardé faire sur l’autre a trouvé ça très intéressant, comme un stimulant qui l’a rendu un peu impatient, et quand est venu son tour, à peine en place, il m’a gratifié de sa satisfaction …

Depuis ce jour-là, entre les gars, le bouche à ... oreilles a fait son oeuvre ... ils se sont parlé entre eux. Chacun ignorait que j’étais aussi généreuse, mais de l’apprendre ne les a pas fait fuir ... bien au contraire !
De plus en plus souvent, le soir après la fermeture, ceux qui le peuvent, passent par la buanderie avant de partir. Le tirage au sort est tout de suite devenu indispensable, car chacun aime profiter du spectacle avant que ce soit à lui.
Çà a commencé avec un gentil technicien qui m’a t-il dit, trouvait mon sourire irrésistible, révélant une dentition parfaite ... quand il a su que je le devais à une prothèse complète, son intérêt pour l’ouverture de mes lèvres prit une ampleur visible ... Je la voyais bien, sur le bas de son devant, et ce n’était pas pour me déplaire, mais ça, il ne le savait pas, alors j’ai décidé de le laisser mijoter quelques jours ... juste pour voir si ce n’était pas que passager !
Rendue à la mi-cinquantaine, les misères de la vie avaient épargné mon apparence et j’étais toujours flattée des remarques à double sens de bien plus jeunes … ce qui me confortait dans l’idée que je pouvais encore plaire.


C’est dans cet état d’esprit que je voyais venir Denis, mon technicien.
Finalement, un jour, poliment, mais sans s’embarrasser de détours inutiles, il m’a touchée en arrière, sous la ceinture, et m’a dit qu’ìl avait envie de moi ... qu’il y pensait la nuit, éveillé auprès de sa femme, endormie près de lui. Il y est allé de confidences ... son épouse, enceinte de sept mois, avait perdu toute envie de rapprochement ... même seulement de ses mains, elle refusait tout, et s’endormait sans se soucier de ce que son indifférence avait de douloureux pour lui ... alors il se levait … allait à la toilette et en revenait soulagé ... détendu ... capable de s’endormir ... comme dans son adolescence ... quand il rêvait aux filles ...
Ce jour-là donc, il s’est fait insistant … je me suis fait prier, pour la forme, car moi aussi j’avais envie, mais pas de la même chose que lui ! Croyant que je me refusais, il m’a montré un petit billet de banque … j’ai pensé qu’il perdait la tête … il voulait me payer … il me prenait pour une femme qui se vendait ! J’aurais dû me fâcher et le remettre à sa place … j’ai choisi de me faire plaisir … et de lui montrer que même si j’avais largement l’âge d’être sa mère, j’avais encore celui d’une femme capable de rendre un homme heureux !
J’ai repoussé la main avec le billet… j’ai fixé de manière à ce qu’il s’en rende bien compte, la bosse de son pantalon … je me suis accroupie en écartant les genoux pour montrer
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mes cuisses… par-dessus le tissu j’ai pris sa bosse et l’ai attirée … j’ai descendu la fermeture, … flatté l‘enflure de son sous-vêtement, un slip étroit, presque un string, que j’ai écarté pour faire apparaître la raideur qui le tourmentait … elle était chaude et dure … ni grosse ni petite, ni démesurément longue, normale quoi … n’avait pas son petit chapeau … d’une main je l’ai enserrée, fait de lents aller retours … de l’autre, caressé à sa base la grosse boule, habillée de poils blonds, comme une balle de fourrure, tellement gonflée que je ne pouvais palper les deux à l’intérieur … je me suis mise à genoux … tant pis pour la vue sur mes cuisses, me suis approché, bouche ouverte … J’ai levé les yeux et fixé les siens … nos regards rivés l’un sur l’autre, j’ai retiré mes prothèses, celle du haut en premier … il pouvait voir ma bouche édentée cerclée du rouge de mes lèvres, prête à l’absorber … il s’est avancé en même temps que moi et m’a pénétrée comme ça … ou peut-être est-ce moi qui l’ai englouti ? … il me prenait la bouche comme un sexe, en me tenant la tête, je le sentais glisser contre mes gencives lisses, lubrifiées de ma salive … il était doux, je n’avais pas l’impression de le sucer, je ne bougeais pas … il me faisait l’amour comme çà, en silence … moi je me rappelais bien des années en arrière quand j’avais un homme … nous aimions tant ces choses-là !
Quand j’ai senti son premier jet, j’ai réagi comme si je n’avais jamais cessé de faire ça, … faut croire que ça se perd pas les bonnes habitudes… il y en avait beaucoup, … j’ai réussi à tout garder et avaler à petits coups … je l’ai retenu longtemps à l’intérieur … il débandait à peine et aurait sûrement recommencé, mais l’heure approchait où les préposées des étages allaient venir chercher le linge, et puis moi, il fallait que je me mette au ménage.
J’ai replacé délicatement le sexe ramolli dans son slip, ai remonté la fermeture … me suis relevée … suis allée passer mes prothèses sous l’eau du robinet et les ai replacées, sans me rincer la bouche … je voulais garder le goût.
Venant par derrière, il m’a donné un baiser dans le cou. j‘ai eu envie de le lui rendre, mais je ne voulais pas montrer que j’y avais pris plaisir moi aussi … oh, je n’avais pas joui, mais ça ne tarderait pas …ma culotte était à tordre, et avant de commencer mon travail, j’irai à la toilette … le temps nécessaire.
En partant, il a glissé quelque chose dans une poche de mon tablier … après, j’ai regardé … encore un billet, mais le chiffre était plus gros … d’abord envie de courir après pour le
lui rendre … je n’étais pas une pute, il m’avait peut-être pris pour çà mais je n’en étais pas une … et puis bah! … je le verrai demain et je lui parlerai …

Le lendemain, quand je suis arrivée, comme toujours en fin de journée, son bonjour a été plus chaleureux que d’habitude. Son regard était une caresse sur ma bouche, il s’apprêtait à partir, dehors il pleuvait, j’imaginais, cachée sous son imperméable, sa queue bandée qui forçait le devant de sa braguette en se rappelant les quelques minutes de la veille … au bout du couloir, la porte de sortie vers le stationnement … juste avant à droite, l’escalier pour aller vers la buanderie, en lui disant bonsoir, j’ai descendu deux marches, puis l’ai regardé quelques secondes avant de continuer … et entendre ses pas
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derrière moi… j’étais contente qu’il me suive … il avait aimé, moi aussi … après tant d’années de « solitude », l’envie de donner et recevoir reprenait sa place je ne recherchais pas un amant de mon sexe, mais un qui aimait le plaisir comme je le lui offrais … et lui, probablement pas une maîtresse … son désir de moi qu’il m’avait dit, ce n’était sûrement rien d’autre que l’envie de se soulager de sa frustration conjugale, et ses caresses sur mes fesses, me faire comprendre ce qui l’intéressait ! Il est vrai que mes fesses, je savais qu’elles en faisaient bander plus d’un (Ces petites excitations secrètes, c’étaient mes préliminaires pour moi toute seule …), mais depuis mon défunt mari, personne ne pouvait se vanter de les avoir explorées ! … en fait, personne, nulle part ! Ni en bas ni en haut, ni devant ni derrière … que mes doigts, et quelques jouets ! Denis était ma première fois depuis longtemps, il était gentil, il m’avait laissée faire ce que j’aimais … je m’étais sentie renaître … je ne voulais plus connaître le désert ! Mais il fallait m’accepter comme j’étais, et aimer ce que j’aimais, et ce soir-là, j’ai su qu’il aimait !

Ce ne fut pas long, mais cette fois-ci je ne me suis pas contentée de baisser la fermeture, j’ai détaché la ceinture de cuir tressé … (un peu difficile, mes doigts fébriles peinant à décoincer l’ardillon pris dans le tressage) …déboutonné le haut … agrippé pantalon et slip en même temps et baissé jusqu’aux genoux … je ne voulais pas que faire, je voulais voir aussi … j’ai eu à peine le temps de dégarnir ma bouche de ses dents qu’il y pénétrait et voulait imposer son rythme … il avait l’air pressé d’aboutir, moi je voulais en profiter quand-même un peu, légèrement reculée j’ai serré son membre à la base pour le retarder, je ne voulais pas avoir juste la bouche baisée … je voulais le plaisir de sucer, de lécher, de me remplir les yeux de ce gland, congestionné de son envie d’éclater et de cracher … il tentait de m’approcher la tête, mais je résistais … sa tige était saillante de ses veines gonflées… ma langue en goûtait les reliefs … ma deuxième main se caressait contre la poche poilue et aussi en arrière, en remontant, et j’ai tenu ….
tenu … jusqu’à la récompense …
- S’il vous plaît … s’il vous plaît … je n’en peux plus … laissez-moi jouir … s’il vous plaît …
J’avais gagné, j’étais maîtresse de son plaisir, il allait jouir au moment où je le voudrais … mes doigts crispés se desserrèrent mais restèrent en place … je ne voulais pas d’entrée trop brutale … en même temps que je l’ai accueilli et encerclé de mes lèvres hermétiques … le jet fut violent … jusqu’au fond … chaud … je n’ai pas avalé tout de suite, j’ai attendu qu’il finisse avant de faire tourner dans ma bouche … vous savez, comme un goûteur de bons crus … les yeux fermés … le goût et l’odorat aux aguets, faisant le plein des saveurs et des bouquets … c’était bon, très bon … mais la comparaison s’arrête là, les goûteurs eux, ils recrachent …
Moi, pendant que je ne recrachais pas, ses quelques mots en forme de supplique me sont revenus … s’il vous plaît … s’il vous plaît … … prêt à « orgasmer » dans ma bouche, il m’avait vouvoyée, il ne me méprisait pas, il ne me prenait pas pour une espèce de pute à
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la petite semaine faisant des pipes pour quelques dollars … alors, ceux qu’il avait glissés dans ma poche … pourquoi ?
Plus tard il m’a dit … sa femme, elle ne suçe pas, elle trouve ça dégoûtant, contre nature … le sexe, c’est pour avoir des s, pas pour faire des cochonneries. Il en avait vite pris son parti … son devoir conjugal était vite devenu un acte machinal, sans réel plaisir, une façon hygiénique de calmer une nature demandeuse. D’abord en solitaire, la tête pleine de fantasmes, il allait dans les toilettes publiques gicler sur les murs, en y lisant les inscriptions cochonnes … il y avait même des numéros de portable … des hommes qui faisaient pour le plaisir, et des femmes qui demandaient quelque chose …
La première fois, il a essayé avec un homme, pas parce que ça coûtait rien … pour voir comment c’était.
Une fin d’après-midi, sur le chemin du retour à la maison, il s’est arrêté dans une taverne gay où un certain Sam lui avait donné rendez-vous.
Un peu anxieux, mais quand-même décidé, il entre. Ambiance étrange … lumière tamisée, diffusée par des petites lampes de tables … des sexes en érection aux glands lumineux … rouges … roses … violets , une base enrobée de doigts ou reposant sur des testicules gonflés.
Quelques couples à des tables, un type au comptoir, seul, la bonne vingtaine, apparemment châtain, décoloré, chemisette rose ouverte, nouée à la taille … comme il avait dit … ce doit être lui. Il y va et commande une bière, l’autre s’approche …
- Denis ?
- Oui … Sam ?
- Oui…
Pas d’autres mots … perchés sur leurs tabourets hauts, une main de Sam sur la cuisse de Denis … une main qui ne traîne pas … une main qui ne s’égare pas, qui va tâter le paquet entre les cuisses de Denis … Denis se décontracte … la chaleur de la main de Sam traverse la fine toile gris-pâle du pantalon … ça lui plaît, il commence à bander, l’autre le sent et prend à pleine main la queue qui durcit de plus en plus …
- Viens …
Pas plus … Sam glisse de son tabouret, Denis le suit. Près du comptoir, une porte, un couloir puis une autre porte, une cabine avec une petite couchette, mais Denis reste debout …. Sam, tout de suite à genoux, avec une dextérité étonnante a sorti sans difficulté de sa cachette la bite tendue qu’il s’enfourna dans la bouche sans autre préambule, le nez enfoui au milieu de la braguette ouverte … les mains sur les fesses de Denis pour le tenir collé contre lui… bien loin enfoncé.
Ce doit être ça une fellation profonde se disait Denis … il pensait à sa femme, à sa bouche … s’y croyait … excité comme jamais, il a senti jaillir son plaisir, conscient que c’était dans la bouche d’un homme, mais peu importe, puisque elle, elle ne voulait pas …
- Merci, c’était bon …
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En plus, il lui disait merci de lui avoir éjaculé dans la bouche !!
Peu de mots, peu de gestes, juste se laisser faire, déjà l’envie de revenir … voudra-t-il ?
Après, accoudé au comptoir, Sam …
- Si ça t’a plu, reviens quand tu veux, tu as mon numéro, appelle moi. … non … non, laisse faire, la bière c’est pour moi … je l’offre toujours !
Guère plus de dix minutes, vite fait, un exutoire à ses envies … pas de questions, pas d’exigences … de la bière en échange de sperme, drôle de penser ça … certainement que je reviendrais. !!
Sans savoir pourquoi, ce soir-là, la femme de Denis a trouvé son mari particulièrement de bonne humeur, et il n’a rien demandé en se couchant, elle a bien dormi, et lui aussi !


Après ça, à la fin de sa journée, il passait souvent par la taverne … depuis trois semaines comme çà … des fois, il ne buvait même pas la moitié de sa bière … mais Sam était là … Un jour, il n’était pas là, à l’attendre au comptoir comme d’habitude … un signe de tête du barman vers la porte du couloir … il a compris … la cabine … il a ouvert, Sam était nu, assis au bord de la couchette, il ne l’avait jamais vu comme ça ! Il lui faisait signe d’approcher …
- Viens, j’ai envie de toi autrement, viens … je vais bien te sucer, puis j’aimerais que tu m’encules … viens, je suis prêt … viens … j’ai envie de te sentir …
- …… ?
- Allez, viens … mon chéri ...
Viens … viens … viens …Sam ne parlait jamais, là il avait parlé, nu, fesses offertes … mon chéri …te sentir … encule-moi … les mots tournaient dans la tête de Denis, il n’avait jamais imaginé aller jusque-là … les pipes, ça allait, mais les fesses … sodomiser un homme … il ne pourrait pas se résoudre à ça … l’envie l’abandonnait … son sexe se recroquevillait, et c’est comme ça qu’il est reparti !
À la maison, il a été bougonneux toute la soirée … deux jours comme ça !

Le troisième jour, des numéros de femmes sur le mur d’une toilette … un appel … le prix … trop cher ! Un autre et un autre, toujours trop cher … finalement il est passé par le parc, dans le petit boisé en arrière du musée, il paraît qu’on ne trouve pas moins cher que là. … des copains en parlaient … pourvu qu’il n’en rencontre pas ! C’est vrai que la noirceur qui tombait se faisait complice … pas grand danger d’être reconnu.
Une silhouette adossée à un arbre, à peine éclairée par un réverbère …
- Combien ?
- 20 … mais je suce seulement …
- Ok …

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Quelques pas vers les bosquets tout proches … on entend un peu de bruit … mais on ne voit pas. Et puis au diable …
Il faut payer d’avance … la femme se penche pendant qu’il zippe sa braguette et sort sa queue … une main qui branle … une bouche qui suce, pressée de satisfaire le client … un jet blanchâtre qui en sort et va s’écraser dans la mousse … Il a jouit dedans, mais une bouche qui « travaille », et une qui le fait pour le plaisir, c’est pas pareil … c’était quand-même bien meilleur avec Sam … !
Malgré tout, Sam, ou éventuellement un autre, il y avait un blocage ! fini …
Il retourna donc assez souvent derrière le musée, toujours avec la même, il n’a jamais demandé, et elle n’a jamais dit son nom, mais était-ce bien nécessaire ? Comme il était devenu un habitué, elle lui faisait un prix à quinze dollars.

Çà a duré jusqu’à ce qu’il remarque ma présence, pourtant je le voyais presque tous les jours, quand je commençais vers 20h, mon travail qui se terminait aux petites heures du matin. Il est vrai que fagotée comme j’étais dans ma grande blouse d’un vert pâle qui paraissait délavé, mal ajustée, les cheveux cachés sous un bonnet à élastique comme ceux des chirurgiens, je n’avais rien de sexy … et puis, une femme de ménage, c’est du petit personnel, on ne fait pas attention à une femme de ménage … elle fait partie des murs … en plus, pas coquette pour deux sous, sans maquillage, je ne faisais rien pour être « vue » Pourtant, des commentaires un peu trop forts, sur le cul que je devais avoir, entendus involontairement, auraient dû m’inciter à mieux me montrer …
Son compliment inattendu sur mon sourire a été le déclic … il a ressuscité mon envie, je me suis arrangée, mes cinquante-cinq ans se sont embellis, et sa main sur mes fesses … tout ça m’a donné le goût de conjuguer le verbe « revivre » !... et vous savez le début !

Le billet dans ma poche la première fois ? : Manière de me remercier du plaisir que je lui donnais sans en exiger en retour … il ne se doutait pas … Il ne se doutait pas que ce qu’il m’avait donné, c’était ça mon plaisir … le sperme que j’avais avalé était mon meilleur aphrodisiaque, prélude à ce que je me dispensais toute seule … J’ai même failli le lui dire
… je ne j’ai pas fait … ses remerciements n’ont jamais cessé, et ma conscience s’en est fort bien accommodée, ils étaient les bienvenus … je ne demandais rien, j’acceptais seulement, et puis honnêtement, ça faisait bien mon affaire.
Ma fille et son compagnon, décédés m’avaient laissé deux adorables petits s, dont je m’occupais entièrement, mes revenus étaient tout juste suffisants … les billets de Denis
c’était pour eux … pour les gâter un peu …
La buanderie, c’est là, dans un petit cagibi qu’est tout le matériel dont j’ai besoin. On s’y retrouvait presque tous les soirs, quand il partait et que moi j’arrivais. Nous avons fini par nous tutoyer … le « vous » devenait gênant, mais nos courts moments « d’intimité » ne changeaient pas … caresses … fellations … plaisir … je suçais, il jouissait
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… j’avalais … et quand il était parti, m’occupais de moi avant de commencer mon travail.
Si j’arrivais la première, je retirais mes dents … lui, entrait toujours bandé rien qu’à l’idée … moi à genoux ou assise sur le petit banc … j’étais prête …
Il ne me touchait pas de ses mains, sauf pour me maintenir la tête. Un jour, pendant que je suçais, il m’a demandé … j’ai dit oui … nous avons changé de position pour que je sois plus accessible, blouse et robe relevées, j’ai senti sa main, tremblante d’excitation, glisser entre mes fesses, s’y attarder un peu et me toucher par le côté de la culotte … là où je mouillais … je ne pouvais pas le cacher … ses doigts me firent du bien … je me suis laissée gagner par l’orgasme qui montait … il y mettait tout ce qu’il pouvait, autant là que dans ma bouche … pour la première fois j’ai laissé échapper un peu de son jus, quand j’ai joui bouche grande ouverte, en même temps que lui …
Il ne savait pas que je le faisais toute seule, il était tout heureux de m’avoir fait jouir. Je me suis dit, ça y est maintenant il sait que j’y prends plaisir, il ne se sentira plus obligée
de me donner mon petit cadeau … j’ai pensé à mes petits-s … j’ai regretté d’avoir dit oui ! … je n’ai même pas regardé dans la poche de ma veste accrochée à la patère, où il le mettait d’habitude, une entente tacite …
Vers 6h du matin, à l’arrêt d’autobus, en cherchant mon billet, j’ai trouvé … je ne regrettais plus …
Ce n’était pas beaucoup à chaque fois, mais petit à petit, je me garnissais une petite cagnotte, tout allait bien, mais pas vite, et je me suis dit : Pourquoi pas ??

Eh oui, pourquoi pas ? … le plaisir et l’utile … mais il en faudrait plusieurs ! je ne me vendrais jamais, suffira qu’ils aient la juste idée de me témoigner leur reconnaissance !
J’en ai parlé à Denis, j’appréhendais un peu sa réponse. Je ne me sentais pas obligée de lui demander la permission, mais plutôt le rallier à mon idée … et me servir de lui !
Ça a marché … il avait l’air tellement accroc à mes petites gâteries qu’il était prêt à beaucoup, et j’en ai profité ! En échange, bien que je n’accepte toujours pas de pénétrations, je lui ai permis de se finir derrière moi et de décharger entre mes fesses … ça me privait de ce que j’aimais … mais fallait bien le récompenser !
Une fois, peur d’être surprise, j’ai vite remonté ma culotte … pas vraiment agréable de sentir que ça colle dans la raie … après, comme je ne savais jamais quelle fin il allait choisir, j’ai pris l’habitude de l’ôter en même temps que mes dents …

Dans leurs conversations entre gars, les histoires de cul étaient toujours d’actualité, untel enculait sa belle-mère … l’autre baisait sa belle-sœur etc … etc … et les autres, n’ayant pas de « salope » à leur disposition, aimaient se faire sucer par des putes et les voir cracher leur foutre … mariés … pas « gâtés », ils trouvaient compensations ailleurs. Ce ne fut pas difficile, tous travaillaient chez nous, Denis les connaissait … c’était bien

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pratique ! le premier fut Henri, un soir, tard, il était de nuit … m’a abordée dans un couloir, pas très à l’aise …
- Bonjour … Denis m’a dit que je … enfin que vous …
J’étais presque attendrie de sa gêne … ça ne me déplaisait pas. Il fallait descendre à la buanderie avec mon chariot … six étages … dans l’ascenseur, pour que ce soit bien clair, j’ai testé … une main ferme, autoritaire, sur sa braguette j’ai tâté, je sentais que ça durcissait
Il allait savoir comment ça se passe, sans chichis, il fallait que je sois bonne, meilleure que les putes qu’il avait l’habitude d’aller voir … qu’il ait envie de revenir !
Vite entrés, porte fermée, je l’adosse à la cloison et m’attaque à l’ouverture de sa braguette … elle est encore à boutons … me semblait que ça ne se faisait plus ! Je déboutonne … il n’a pas de slip … son engin jaillit … c’est drôle, on dirait qu’il est bronzé … plus court que celui de Denis … pas bien long mais gros, y’en a qui disent « épais », moi j’aime mieux « gros », ça m’excite plus de dire que j’en ai gros dans la bouche … « épais », je garde ça pour ce qui en sort !
Je n’ai pas baissé le pantalon, je me dénude la bouche en le regardant … ses yeux s’arrondissent de surprise devant cet orifice dégarni … j’écarte et tire la braguette vers le bas pour sortir les couilles … il s’avance et pénètre … je les tiens pendant qu’il se fait aller, elles me claquent sur le menton … le nez dans le poil, je n’ai pas longtemps à attendre … il jouit en geignant … des ho … ho … ponctuent ses giclées …et qu’est –ce qu’il m’a mis ! … un vrai festin … depuis que j’ai recommencé avec Denis, je ne m’étais jamais autant régalée ! … il devait être en manque depuis un moment … j’étais vraiment remplie… je n’ai pas avalé d’un seul coup … j‘ai dégluti plusieurs fois …

Après Henri, Antoine … Damien … josé … ont été les suivants … qui ont été suivis par beaucoup d’autres … j’ai même oublié des noms … j’ai dû adapter mes horaires … arriver plus tôt … partir plus tard, tout allait bien.
Je me suis acheté un portable, fallait gérer, éviter que les uns rencontrent les autres … comme pour les médecins, fallait prendre rendez-vous ! Malgré ça, il y eut la fois où deux se sont présentés en même temps. L’idée du tirage au sort a tout arrangé … j’ai déjà dit.
Partie d’un hasard, c’est même devenu une activité organisée, fort plaisante, bien que quelquefois, ceux qui attendaient leur tour n’aient pu tenir assez longtemps … ils se vidaient avant … ils jouissaient dans le vide … tant pis pour eux !! Vu l’abondance, je ne le déplorais pas trop, d’autant plus que chacun déposait quand-même son obole …!
Tout marchait à merveille, mon magot faisait presque de l’embonpoint, bien à l’abri dans un coffret de sûreté à la banque … bien vite, la boite à biscuits cachée sous les piles de vêtements était devenue trop petite … les petites coupures se changeaient en grosses … c’était du revenu net , mon salaire de femme de ménage devait avoir des complexes, pas d’impôt, du travail au noir, enfin … si on peut dire … !!
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En ce 24 décembre, je repense à tout çà.
Pas loin de cinq ans d’économies … des placements sûrs, la retraite s’annonçe confortable … et je compte bien sur au moins autant d’autres années … Peut-être qu’à 65 ans …? … et encore …
Et quand je pense qu’avant, je rêvais de pouvoir me payer des implants …!
Le plus drôle, c’est que je ne fume pas … et que les pipes rythment mes journées … mais cette fumée-là, elle ne fait pas de mal aux poumons …
Ce soir, l’étudiante à qui je « loue » une chambre, en échange de la garde des s la nuit, va dans sa famille pour la durée des vacances, … donc je vais rester à la maison. Je vais avoir une remplaçante pour le ménage … seulement ! il y en a qui vont s’ennuyer … mais moi, je vais profiter de mes petits trésors.

En attendant, ce midi du 24 Décembre, avec six de mes « fidèles », ça va être échanges de cadeaux de Noël.
Mes dents, dans leur bain transparent, sur la petite tablette au-dessus du lavabo verront ma bouche ouverte se remplir de sexes tendus … de queues au bord des larmes, venues y sangloter … y vider le contenu de leurs bourses trop pleines … tant qu’ils en sentiront le besoin … aujourd’hui, ce sera vraiment sans limite … sauf les leurs …

Le 31, ce sera au tour de ceux de l’autre moitié, ceux qui auront leur semaine de congé pour le jour de l’an. Je ne sais pas encore combien ils seront, mais j’y serai … j’aime trop les cadeaux …

La GOULOTTE : Nom que m’ont donné mes … amis …
Pour celles ou ceux qui savaient ou qui ont cherché, pas de problème … pour les autres, voici une des définitions ; Petite rigole qui sert à l’écoulement des eaux … vous voyez le rapport ? Non ! Oh voyons … un peu d’imagination …
Moi je l’aime, je trouve qu’il me va bien … pas vous ?

NAT-LM - 12/2013

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