Zoey. Ep.1 -- Vingt-Et-Unième Matin.

-- ATTENTION HISTOIRE POUR LECTEURS AVERTIS --

Il est tôt, il dort encore. Lui. Celui à qui je suis. Trois semaines, elles se sont vite écoulées. Officiellement je suis sa « petite amie ». Mais pas vraiment. J'attends 9h, nous sommes dimanche, puis j'irais le réveiller. Je ne mange pas, même si mon estomac gargouille, ce n'est pas l'heure pour moi. Ma nouvelle nuisette ne me plais pas, j'ai froid aux cuisses avec. Mais il l'aime, lui, c'est le plus important. Je suis déjà douchée, je serais propre à son réveil. J'attends, jette un œil à l'horloge du salon de temps à autre. Celui-ci est simple : un grand canapé de cuir noir qui a déjà bien vécu, un téléviseur lui très récent, de grande taille, installé sur un meuble assez long pour poser un ordinateur à côté. En face d'un canapé, sur le mur une large fenêtre et une table dessous. Seulement deux chaises. Monsieur ne reçoit pas beaucoup.

C'est l'heure. Je me relève, et marche jusqu'à la porte de la chambre. J'inspire, mon sang se réchauffe, je la pousse discrètement. Il est là, assoupi dans son grand lit aux armatures en métal, doté de de bordures hautes aux extrémités Nord et Sud. Je souris, m’agenouille et avise son bras tendu dont la main repose sur le bord du sommier. Je pose mes lèvres dessus, glisse lentement sur ses doigts, en suce deux, et lentement sa main s'anime, il grogne, les retire de ma bouche, ouvre un œil vers moi. Un frisson passe dans ma colonne vertébrale. Il passe sa paume sur ma joue, tire sur une mèche de ma chevelure. Il me fixe, mon cœur bat, il serre ses doigts autour de mon cou un instant. Ses lèvres s'entrouvrent.

« _ Viens me sucer. »

Je grimpe sur son lit, repousse son drap, descend jusqu'à être à hauteur de son entre-jambes et tire sur son caleçon, sa verge est tendue. Une main puissante appuie sur mon crâne, mon nez frotte, son odeur emplit mes narines, je lèche sa queue, il tire sur mes cheveux, colle mes lèvres closes contre son gland.

Je les entrouvre et aspire son gland. Je l'entends contenir un râle. Mes yeux se lèvent vers lui, croisent les siens, il murmure, son ton est rauque et moqueur.

« _Tu es timide ce matin, ma pute ? »

Les joues rouges, je déglutis et commence à le pomper vraiment, aspirant le mandrin dur jusqu'à ce que je ne puisse plus, le recrachant avant de l'engloutir à nouveau. La chambre résonne de bruits de succions obscènes. Lui ne fait pas de bruits, il se retient pour me provoquer à faire toujours plus, je le sais. Un contact frais autour de mon cou retient mon attention, il tape sur le sommet de ma tête avant que je réagisse, je reprends de plus belle. Je sens la pression de l'objet qu'il noue autour de mon cou. Mon collier. Il glisse un doigt dans le léger espace entre le cuir et ma peau, tire mon visage jusqu'à ce que mon nez s'enfonce dans son pubis. Un gémissement grave lui échappe, j'étouffe presque. Mon sang pulse dans mes veines. Il me relâche enfin et passe sa main dans mes cheveux. Du pré-sperme coule dans mon palais. Il ne jouit pas durant la pipe du matin, même si j'en meurs d'envie.

Son engin retombe doucement, le dominant passe deux doigts dans la boucle de mon collier, attire mon visage vers le sien, son regard est froid et dur, il glisse son autre main sur ma peau, son pouce caresse mes lèvres, ma pommette rosie d'excitation, ma paumière, que je ferme, trace le contour de mon sourcil, mon oreille. Je suis sienne. Son expression se fait plus douce. Il approche sa bouche de la mienne, plante ses dents dans mes lèvres, tire dessus, les mordille. Je sens une main sur mon sein gauche, qu'il malaxe et presse contre sa paume. Ce genre de contacts n'est pas très habituel entre nous, encore moins le matin. Mais ne me viendra jamais l'idée de m'en plaindre. C'est sa façon de me montrer qu'il tient à moi. Il passe ses mains sur mes épaules, la nuisette chute. Il rassemble mes cheveux autour de son poing et me tire vers le sol, au pied du lit.
Je me laisse entraîner, abandonnant ma tenue derrière moi. Je suis totalement nue lorsque mon corps se campe sur quatre appuis sur le parquet. Il pousse un soupir de satisfaction, une sorte de ricanement. Il se redresse, s'installe sur le bord du sommier et s'étire.

« _ J'ai la dalle, ma pétasse. Va me faire des tartines et un café. J'arrive. »

Je ne me relève pas. Et me dirige ainsi vers la cuisine, passant la porte entrouverte en bombant mon postérieur blanc qu'il peut admirer tout son saoul. Arrivée devant le plan de travail je me redresse sur mes pieds et prépare son petit-déjeuner, bien qu'il soit bientôt 10 heures.
Perdue dans mes pensées, le regard fixé sur la tasse qui se remplit, les oreilles occupées par le vrombissement de la machine à café, des bras se croisent sur ma poitrine, un corps se colle contre mon dos, une bosse traîtresse du silence sous mes fesses, il chuchote à mon oreille.

« _ Tu devrais mettre un tablier, ce serait dommage de brûler une si belle peau, ou de la salir... »

Ses crocs se plantent sur mon épaule, sans serrer au point de marquer. Je sens ses hanches contre les miennes, mais ses bras sont couverts d'une chemise.

« _ Mais je te préfère sans quand même. »

Il se détache de moi, et appuie sur ma nuque jusqu'à me faire redescendre à terre. Son assiette où trônent quatre tartines beurrées et un petit tas de confitures sur un bord, un couteau, dans la main droite et sa tasse de café noir dans la gauche, il s'installe à table. Je le suis, reste à ses pieds, j'ai faim. Les yeux baissés, je patiente sagement. Au bout de quelques minutes il tapote mon épaule, jette un œil dédaigneux vers moi.

« _ J'vais à la douche, mange un bout tu fais pitié, puis rejoins moi. »

J'attends qu'il quitte mon champ de vision pour me précipiter vers le réfrigérateur et me remplir l'estomac.

Je toque à la porte de la salle de bain.

« _ Va me chercher des sapes ! », aboie-t-il.


Sans attendre une seconde, mécaniquement, je m'exécute, une tenue était pliée sur une chaise, je la prends et toque à nouveau. Il ouvre, son visage est crispé et froid, il prend les vêtements que je lui tends. Sans remerciement. Je m'agenouille immédiatement. Il se change rapidement. Sa voix tonne à nouveau.

« _ Ça trois semaines que tu croupis à l'appart', ou presque, ça te dirait qu'on sorte ? 

_ Où ça ?, je tente d'une voix hésitante.

_ Chez des amis. »

Il baisse son bras pour me prendre par le collier, me tire devant lui, je me relève en trébuchant, il me pousse dans la salle de « jeu », là où je dors. Il ouvre la commode, je suis collée contre le cadre de la porte, la respiration sifflante. Les bruissements rageurs des tissus m'expliquent qu'il ne semble pas trouver ce qu'il cherche.
Une exclamation quasi silencieuse retentit. Il brandit une élégante robe rouge dont la texture semble très agréable. Je m'avance, il la pose au ras de mon corps, mais je sais bien qu'elle m'ira. Il m'aide à l'enfiler. Sans sous-vêtements, ce n'est pas systématique, mais je suppose qu'il fait en sorte de me troubler le plus possible pour cette sortie. Je me tourne et il remonte la fermeture du dos. Avec l'élastique que je garde toujours autour de mon poignet il noue mes cheveux en une queue de cheval. J'aime le contact de ses doigts attentionnés sur ma nuque. Il est concentré. Ma langue me brûle de le questionner encore.

Ses mains descendent à mes cuisses, il me caresse rêveusement, ses doigts remontent ma robe au-dessus de ma taille, se faufilent sur mon intimité, il ne dit rien, il est dans la lune aujourd'hui, je sens son bassin qui ondule contre le mien. Il joue de ses phalanges sur ma fente lisse, récolte un peu de mon humidité. Sa main droite rajuste ma tenue, la gauche remonte à ses lèvres, juste à côté de mon visage. Je tremble d'envie, j'appréhende légèrement la suite aussi.

« _ Ma chienne est belle, je vais la montrer à mes amis.
 »

Il ne s'adresse pas vraiment à moi, mais je comprends maintenant que la sortie que nous allons faire n'est pas une sortie « innocente ». Il me repousse et regarde sa montre. Je pense que c'est l'heure. Je suis toujours dos à lui, je ne bouge pas, il se déplace derrière moi, s'empare de quelque chose puis revient vers moi. Un clic autour de mon cou. Ma laisse. Il repasse devant moi, l'anneau du collier tourne avec lui.
Cet homme est mon maître.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!