Revoir Erwann
Je retrouvais Erwann quelques jours après que Nina soit venue sinstaller avec nous. Sans en avertir Émilie, javais décidé de linviter et de réunir le frère et la sur. Pour quils se parlent. Pour quils se réconcilient.
Erwann avait lui aussi quitté le domicile parental. À la différence de sa sur, il ne vivait pas dans un grand appartement payé par son père, mais dans une chambre quil louait. Il était parti du jour au lendemain, claquant la porte après que son père la trouvé au lit avec un amant. Il ne sagissait pas de Fabien, mais dun mec quil avait dragué dans un bar. Un mec dun soir, un coup vite fait, une baise sans lendemain. Son père navait rien dit. Ni en découvrant Erwann en train denculer cet inconnu ni après. Erwann aurait préféré une dispute, des cris, des mots que lon regrette. Son père sétait contenté de lui demander ce quil contait faire de sa vie. Alors il lui avait répondu quil avait décidé de partir et sans attendre il avait quitté la maison. Nemportant que le strict minimum et le peu dargent quil avait. Il sétait arrêté dans le premier McDo et avait décroché un boulot. Les premiers temps il dormait chez ses copains ou parfois chez un type avec qui il baisait avant de repartir le matin. Il avait trouvé cette chambre à louer. Pas trop cher. Sans grand confort, mais cela lui convenait.
Je le retrouvais après son travail. Il sentait la friture. Avait les traits tirés. Il minvita à monter pas plus surpris que ça de me voir. Dans sa chambre mansardée au troisième étage il se déshabilla et je sentis monter en moi un frisson dexcitation en voyant son corps nu et bronze, son petit cul ferme et sa belle bite certes flasque, mais dont je connaissais la vigueur et le gout. Erwann paraissait trop fatigue pour penser au sexe. De toute façon je nétais pas là pour ça. Erwann enfila un teeshirt et un caleçon et vint sassoir à cote de moi sur le lit.
Tu viens pour me parler de ce qui sest passé avec Émilie cet été, dit-il ayant parfaitement compris le but de ma visite.
Elle sen veut beaucoup, lui répondis-je, elle regrette
Elle ne devrait pas. Je suis aussi coupable quelle. Jaurais pu la repousser. Lui dire de partir. Elle ne ma pas violé, je lai laissé faire et jai aimé ça. Jai aimé quelle vienne sur moi sans prévenir, me réveillant en me baisant. Jai aimé voir son corps nu, ses seins ballotant au rythme de ses mouvements sur ma bite dressée. Jai aimé son regard plein de vice, denvie, puant le sexe et la luxure. Jai aimé que pendant un moment on ne soit plus que désir, envie, que nos corps tendus par labstinence se mêlent en une danse lubrique, indécente. Jai oublié quelle était ma sur, ce nétait plus quune femme, belle, chaude, prenant son pied avec moi. Jai aimé quelle me prenne dans sa bouche pour que je me vide dans sa gorge. Jai aimé la douceur de ses lèvres sur mon sexe et sa langue jouant avec mon gland. Jai aimé quelle mavale, quelle boive mon foutre chaud. Jai aimé baiser ma sur. Tu vois elle ne doit pas sen vouloir de son geste, de ce moment de folie, je suis aussi responsable quelle, même plus. Pourquoi crois-tu que je me suis éloigné delle ? Cest parce que jai peur de moi. Je bande en pensant à ce que nous avons fait, je me branle en pensant à sa chatte, à sa bouche. Je voudrais que ce ne soit pas ma sur et pourvoir la retrouver et faire lamour avec elle, avec vous, baiser ensemble sans tabou, sans retenu. Rien que de ten parler je bande, regarde. Je suis un sale pervers.
Bite à lair, il se pencha vers moi et comme lavait fait sa sur il pleura sur mon épaule. Je le pris dans mes bras et le laissais vider son chagrin, sa colère. Il pleura longtemps, son corps secoué de sanglots se collait au mien, me serrait fort. Il membrassa, sur la joue, baiser chaste, puis glissa vers ma bouche, ses lèvres avaient le gout des larmes. Sa langue se glissa dans ma bouche. Jaurais dû le repousser, lui dire que ce nétait pas pour ça que jétais venu, et que ce nétait pas bien, mais jen fus incapable, désarmé devant son chagrin, et sa douceur.
Erwann allongé sur le lit me guida doucement vers sa queue pour que je le suce. Jaimais quil prenne linitiative. Je glissais vers son sexe en laissant courir ma langue sur son corps.
Suce-moi, suce-moi et fais-moi jouir dans ta bouche, me dit-il alors que ma langue jouait avec son gland, goutant les premières gouttes de liqueur salée qui en sortait.
Je pris sa bite entre mes lèvres, je voulais prendre mon temps, mais Erwann plaqua ses mains sur mon crâne et imprima son rythme. Ce fut une pipe sauvage, rapide. Ma salive coulait le long de sa queue et se répandait sur le lit. Erwann voulait jouir vite, relâcher cette tension, expulser sa colère, calmer son chagrin.
Je me laissais faire, et jaimais ça. Jaimais cette violence, quil me "viole" la bouche. Sa bite tendue ne tarda pas à exploser en un geyser de foutre chaud qui me coula autant dans la gorge que sur le visage. Erwann vint membrasse et lécher son sperme qui me coulait sur le menton.
Baise-moi, encule-moi, défonce-moi, mimplora-t-il en se retournant et moffrant son petit cul.
Excité comme un fou, je ne le fis pas attendre et sans autre forme me préliminaire me plantait dans son anus.
Nous restames allongés lun contre lautre dans ce petit lit de cette petite chambre, puis Erwann se leva, me tendit une serviette et nous allâmes prendre une douche. La salle deau se trouvait sur le palier. Nous partageames la cabine et nous savonnages mutuellement, sachant parfaitement que cela raviverait nous désirs et nos érections. Il naurait pas fallu que lon nous pousse beaucoup pour que lon recommence à baiser sous le jet deau, mais même sil me caressa un peu, Erwann ne voulait pas prendre le risque de se faire prendre par les autres locataires. Un peu déçu nous retournâmes dans la chambre et après mêtre habillé je fis promettre à Erwann de venir nous voir et surtout parler à sa sur.
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