Un Si Bel Été, Et Ses Suites (10)
Un si bel été, et ses suites (10)
Courant décembre, je reçois une invitation au vernissage de lexposition de Stoyanka E., « Faunes et Amazones », dans une galerie de la rive gauche. Stoya a ajouté de sa main un lapidaire « Viens » que jinterprète comme une injonction. Dailleurs jétais curieux de découvrir cette exposition à laquelle après tout je participais modestement.
La galerie est située au premier dun immeuble du boulevard Saint Germain. Quand jy pénètre, il y a déjà pas mal de monde qui discute, un verre à la main. Jai à peine le temps de métonner en voyant que circulent çà et là quelques jeunes gens complètement nus que Stoyanka me fait signe. Elle me présente au galeriste, élégant quinquagénaire grisonnant, et minvite à passer dans une pièce voisine pour me dévêtir.
« Tu as vu, tous mes modèles sont nus. Ça fait partie du concept. Tu es daccord, non » me dit-elle.
A moins de me sauver à toutes jambes, je vois mal le moyen de refuser. Je me retrouve donc bientôt moi-même nu parmi ces hommes et femmes pour la plupart élégamment vêtus. Je cherche une contenance. Les autres modèles semblent pour la plupart à laise, et je me dis que si je ne suis pas un apollon je ne suis pas trop mal. Et pour le zizi, je ne suis pas non plus le plus mal loti. Je commence tout juste à me rassurer lorsque je vois arriver ma tante Julie accompagnée de
maman ! Je voudrais disparaître mais cest impossible. Elles viennent vers moi ; souriantes, et ma mère na pas lair surpris le moins du monde. Julie mapostrophe gaiment : « Alors, ça y est, Stoya ta fait faire ton entrée dans le monde de lart. »
Elles se sont éloignées vers le buffet, me laissant planté près de mon portrait.
« Très intéressant
»
Observant la toile, la personne qui vient de faire cette remarque est une femme élégante, coiffure parfaite, tailleur chic et hauts talons. La soixantaine sans doute, son discret maquillage ne cherche pas à camoufler outrageusement les petites rides au coin des yeux ou de la bouche.
« Vous êtes le modèle, nest-ce-pas ? Stoyanka E. est une artiste très intéressante. Jadore son travail »
Elle reste un moment silencieuse devant mon portrait, puis elle reprend ;
« Vous voulez bien me suivre, sil vous plaît. »
Ne sachant pas trop ce quelle veut, je la suis. Elle me mène dans une pièce voisine et referme la porte. Jai tout juste le temps dapercevoir un couple très occupé, lamazone nue taillant une pipe à un homme dun certain âge. La femme qui ma invité à la suivre me prend dans ses bras et membrasse. Je lui rends son baiser tandis que je sens sa main qui palpe mes testicules, puis ma queue. Ses doigts forment un étui pour ma bite et me masturbent lentement, de telle sorte que mon gland vient se frotter régulièrement au creux de sa paume. Je ne tarde pas à bander. Jugeant sans doute mon érection satisfaisante, elle remonte sa jupe sur ses hanches et colle son bas-ventre contre le mien. Sans doute était-elle déterminée sur me programme de sa soirée car elle ne portait pas de culotte. Saisissant mon pénis, elle le guide dans sa vulve où il trouve aisément sa place. Je sais ce quil me reste à faire. Elle a posé la tête au creux de mon épaule et je sens son souffle dans mon cou. Elle me chuchote :
« Quand tu seras sur le point de venir, préviens-moi, veux-tu. »
Je poursuis mon va-et-vient, variant le rythme et la puissance de ma pénétration. Sa vulve et son vagin sont larges et mon sexe sy meut à laise. Le souffle dans mon cou se fait plus rapide, ses mains se crispent sur mes hanches et elle jouit sans bruit. Je suis sur le point dy parvenir moi aussi :
« Je vais jouir, madame
»
Aussitôt dit, ce « madame » me paraît ridicule, mais elle ny prête pas attention. Elle se laisse glisser accroupie et ape ma bite juste à temps pour recueillir mon sperme. Elle déglutit régulièrement et avale tout ce que je lâche avec de petits « hum » de satisfaction.
« Jespère que ça na pas été trop désagréable, mon garçon.
-Oh non, pas du tout
-Tant mieux, cest parfait. »
Nous regagnons les salles dexposition sans rien ajouter.
Lassistance est plus clairsemée, Stoya discute avec le galeriste et quelques personnes ; je juge que je peux à présent méclipser. Je me rhabille en compagnie dune des amazones, lui dis bye-bye et je file. Javais remarqué cette fille au cours de la soirée. Sans doute avec moi lune des plus jeunes, joli visage in, yeux bleus, tignasse blonde, dents blanches de poupée. Avec ça de petits nichons tout ronds, de mignons tétons au centre daréoles café au lait, une petite motte tapissée de poils blonds. Elle mavait paru tout-à-fait à laise et je lavais envié.
Au moment où je sors dans la rue, elle minterpelle pour que je retienne la porte et me ratt.
« Alors, tu as fait connaissance avec Edith de B.
- Edith de B. ?
-Eh bien oui, la femme qui ta nappé !
-Ah, tu la connais ?
-Tout le monde la connait ! Cest la femme dun grand collectionneur dart. Elle, cest plutôt les artistes et les modèles quelle collectionne. Mais elle est courtoise et gentille. Tu as dû ten rendre compte, non ? »
Elle rit, et moi aussi. Nous marchons en bavardant. Elle est étudiante en lettres et pose dans une académie de dessin et pour quelques artistes pour payer ses études.
Arrivés au métro, je mapprête à la quitter, mais elle me propose de laccompagner, elle habite à quelques rues de là.
« Tu es prêt pour une ascension au 5ème sans ascenseur ? »
Cest un peu mieux quune chambre de bonne, un petit studio propre, en ordre et agréablement décoré.
« Fais comme chez moi, » plaisante-t-elle en retirant sa parka.
« Tu as peur davoir froid ou la mère de B. ta épuisé ? »
Jai compris et je me déshabille à mon tour. Elle sest glissé sous la couette et je la rejoins. Le lit est étroit mais nous nous serons lun contre lautre. Je réalise que cest la première fois que je me trouve au lit avec une fille de mon âge.
« Je ne sais pas pourquoi, dès que je tai vu revenir après ton interlude avec Edith de B., jai eu envie de ta bite. Tu comprends ça ? »
Elle me caresse doucement et jen fais autant. Sa motte est toute ronde, les poils soyeux, et la fente me semble toute petite, très étroite. Je la parcours du bout du doigt, accentuant progressivement la pénétration. Elle a cessé de me tripoter le pénis et immobile, cuisses écartées, sabandonne à ma caresse. Peu à peu elle est parcourue de frissons et pousse de petits cris de souri. Au cours de la soirée, javais remarqué son joli petit cul ; passant la main entre ses cuisses, je pousuis jusquà la raie des fesses, jatteins et exerce quelques pressions sur son petit trou mais elle marrête :
« Non, pas ça, je naime pas ça. »
Je ninsiste pas et je plonge sous la couette où ma langue poursuit ce que la main avait commencé. Elle bascule le bassin pour mieux moffrir sa chatte et se laisse emporter par lorgasme qui la submerge. Puis cest elle qui se retourne et vient sous la couette. Ses lèvres emprisonnent ma verge et je ne tarde pas à éjaculer. Elle ressort la tête, se pourlèche les lèvres en mimant la gourmandise :
« Hummm, cétait délicieux ! On pourra en avoir encore ? »
Nous éclatons de rire et nous nous étreignons.
« Je crois que tu as raté le dernier métro. Je taccorde lhospitalité, joli faune.
-Merci, belle amazone. »
Nous nous réveillons dans le bras lun de lautre, dans son lit étroit. Elle membrasse et disparait dans la petite salle de bain en roulant de ses petites fesses rondes.
« Tu as envie de ça, hein ? Je ne lai fait que deux fois et je nai pas trop aimé. Mais le garçon était un peu brusque, cest peut-être pour ça. Je veux bien réessayer, mais si tu fais doucement.
-Si ça te fais mal, tu me le diras, jarrêterai.
Est-ce que tu aurais une crème ou quelque chose ? »
Juliette fouiller dans un petit placard, ce qui me redonne loccasion dadmirer son joli petit cul.
« De lhuile damande douce, ça ira ?
-Parfait. »
Elle se met à plat ventre, je glisse un coussin sous son ventre de sorte que ses fesses soient plus hautes et je fais couler un peu dhuile sur son anus. Je frictionne doucement sa petite rondelle rose, afin de bien la lubrifier. Juliette est silencieuse, un peu tendue. Petit à petit jintroduis le majeur dans le petit trou serré. Jagis très progressivement et je sens son sphincter commencer à se détendre en même temps que la respiration de Juliette se fait plus forte. Je poursuis et approfondis lintroduction de mon doigt, puis jy ajoute lindex. Le muscle se détend encore quand jentreprends un lent mouvement de rotation.et son anus reste ouvert quand je cesse ma caresse. Sans plus attendre mon gland vient combler le vide. Il est entré sans peine et Juliette a eu un petit sursaut à son contact. Comme je pénètre un peu plus, elle pousse un petit cri :
« Aïe !
-Je te fais mal ?
-Non, ça va ; continue. »
Ma bite est maintenant à moitié entrée, mais le conduit est étroit et les muscles contractés la pressent. Je continue délicatement, attentif aux réactions de Juliette, et dun dernier coup de reins un peu plus énergique je mintroduis complètement. Elle a alors un soubresaut, pousse un « Ah ! » suivi de ses petits cris de souri, et cest elle qui remue désormais le bassin pour imposer la cadence du va-et-vient de ma queue dans son cul qui sest encore resserré pour la retenir. Je ne contrôle plus rien et éjacule en poussant à mon tour un cri de plaisir.
Nous nous retrouvons côte à côte, le souffle court. Juliette se blottit contre moi et constate :
« Tu as bien fait dinsister. Je nai pas eu mal et jai joui.
-Voilà, il faut toujours sadresser à un spécialiste. »
Juliette se redresse et me donne de petits coups de poing en feignant la colère :
« Espèce de vantard prétentieux !
Allez, habille-toi, on descend prendre un café. »
Nous entrons dans le troquet dont Juliette est une habituée car le garçon, corpulent chauve moustachu, laccueille dun jovial :
« Bonjour ma princesse. On a passé une bonne nuit ?
-Salut, Paul. Excellente ; avec le prince charmant. Tu nous donnes deux grands cafés. »
Elle rafle la corbeille de croissants sur le zinc et nous nous installons sur la banquette en cuir rouge. Un couple entre et vient vers nous. Le garçon, 25 ans environ, grand barbu à lunettes, la fille sans doute tout juste 18 ans, très brune et très maigre. Juliette fait les présentations ; Marc et Rachida sassoient à notre table.
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