Les Chemins Oubliés - Chapitre Ii : Au Pas De La Porte.

Prendre un moment de recul sur soi-même, pour mieux comprendre le déroulement des choses, analyser et visualiser notre identité profonde, accepter nos qualités, nos défauts et ce qui nous fait défaut, même pour un homme de tout juste 33ans c'est toujours bon.

Quand je repense à la quantité monstrueuse de décisions, d’événements et de hasards, toutes ces choses parfois importantes ou insignifiantes qui ont fait de moi la personne que je suis aujourd'hui, j'en arrive à me dire que la moindre petite différence aurait pu, par effet « boule de neige » faire en sorte que je ne sois pas en train de vous raconter cette histoire, que vous ne seriez pas en train de la lire et qu'au final bien des vies seraient différentes, peut-être en pire ou bien en mieux mais nous ne le saurons jamais.

Je suis issue d'une famille très modeste mais ma rencontre, au lycée, de la femme avec qui je vivrai et passerai ma vie, à changer radicalement le chemin que je semblai alors prendre.
Elle était intelligente et cultivée, j’étais rêveur et fainéant, elle suivait un chemin dicté par des règles et une éducation stricte quand j’étais livré à mes propres décisions (plus souvent mauvaises que bonne) et que la seule règle que je m'imposais était de ne pas voir plus loin que le bout de mon nez...

Après beaucoup de temps et d’efforts, je réussis à la séduire, j'aimais profondément son caractère dur et fragile à la fois qui contrastait d'autant plus avec mon je-m’en-foutisme et ma personnalité molle et torturée et je sentais au fond de moi, sans vraiment le comprendre à ce moment là, qu'elle seule arriverai à ouvrir les portes de mon vrai potentiel et je peux vous dire aujourd'hui que je ne m’étais pas trompé...

A force d’entraînement et d'acharnement, ma mémoire semblait enfin retenir les choses dont j'avais besoin, mon esprit logique arrivai de mieux en mieux à lier les choses entre elles et mon imagination qui avait toujours été mon point fort, s'en trouvai organisée et plus profonde.

Les années ont passées rapidement et j'ai profité de la vie de toutes les manières qui se présentaient à moi, j'ai découvert aussi de nombreuses facettes de ma personnalité dont j'ignorai jusqu'à l'existence, notamment en ce qui concerne mes besoins et désirs sexuels...

Le sexe à toujours été un besoin vitale, comme manger ou respirer si l'on puis dire mais pas le sexe uniquement physique car j'ai eu de nombreuses occasions de coucher avec des femmes et je l'ai très rarement fait, malgré que ma concubine et moi vivons en toute liberté sur ce plan là!

En réalité j'aime prendre le temps de découvrir la personne, de bavarder, et de petit à petit faire monter la pression, de voir au delà des mots et des regards pour ressentir et comprendre le vrai désir qui se cachait inexorablement au fond.

Ce n'est que très récemment, quelques mois en fait, que j'ai compris que j’étais un dominateur en puissance, il faut dire que rien que par mon physique, 1m87 pour 95kg, brun aux yeux marron/vert, j'imposais la plupart du temps un certain respect à mes interlocutrices.

Au delà de la force physique et de ses limites, je prenais de plus en plus un plaisir sans nom à comprendre, étudier et manipuler l'esprit de mes conquêtes, il fallait que je sache ce qui se cachait au fond d'elles (et que bien souvent elles-mêmes ignoraient), puis les pousser, progressivement, vers cette pente glissante qui se trouve toujours derrière nos limites.

Avec ma concubine nous avons toujours eu une vie sexuelle très épanouie, elle a toujours été très ouverte à pratiquement tout, même lorsque j'ai commencé à l'amener à des jeux de bondage, de douleurs légères et de soumission.
Ces derniers temps je ne me sentais plus évoluer, elle avait beaucoup d'autres choses dans sa vie à régler et cela ne laisse que peu de place aux échanges sexuels élaborés.
Ce n'est pas de sa faute, juste un moment de la vie où elle a besoin de toute son énergie et sa concentration et c'est bien normal qu'elle le fasse mais je ne pouvais pas moi refouler mon besoin de domination et le débordement de mon imagination commençai à sérieusement perturber mon sommeil...
Je lis beaucoup d'histoires sur des sites de récits érotiques, dont un dont la diversité à attirer ma curiosité naturelle, j'aime le fait que tous les récits et histoires proviennent de la tête, du vécue parfois et de du fantasme surtout, de parfaits amateurs et amatrices.

Cela fait maintenant plusieurs semaines, que je passe une partie de mes soirées et de mes nuits à lire les histoires de mon site préféré et je ne m’aperçois que maintenant qu'il existe une page dédiée aux annonces gratuites des membres et ni une ni deux je me sent l’âme créative et me lance dans la rédaction de ma propre petite annonce...
Au bout de quelques minutes je suis assez satisfait de moi, j'ai fait simple et clair, je rechercherai une femme ou un couple dont la femme à besoin d’être éduquée à devenir soumise et obéissante. Je sais ce que je veux et ce que je ne veux pas, mon esprit bouillonne et mon corps ne demande plus qu'a mettre en pratique l'asservissement de ma future victime.

Quelques jours plus tard des mails commencent à arriver, un puis deux puis quatre mais rien qui n'attire réellement mon envie, des femmes beaucoup trop « trash », soit un mari qui souhaite dominer sa femme par procuration mais sans qu'elle soit ni au courant ni consentante ou encore une jeune femme dont l’écriture me ferai pleurer au bout de seulement quelques minutes, je suis difficile et je le sais, un maître se doit d’être intraitable, intransigeant et dans tous les cas je veux prendre le temps de trouver la soumise qui me donne envie de m'investir pour elle, qu'elle le mérite et qu'elle attise autant ma curiosité que mon envie de la pousser dans ses retranchements, j'attendrais donc le temps qu'il faudra...

Nous sommes Mardi, je me lève tard, il est 11h00 passé mais les vacances sont faites pour en profiter n'es-ce pas ? Une bonne douche très chaude sera de mise pour me réveiller, j'en profite pour repenser à ma petite annonce passée hier soir, j’espérai profondément trouver celle qui me conviendra mais je voulais surtout ne pas y penser et laisser faire les choses naturellement.
Aujourd'hui je sortirai faire mes courses et un peu de ménage puis dans l’après-midi j'improviserais mais avant de partir un bon café devant mon ordinateur le temps de lire mes mails,
Beaucoup de publicité, quelques newsletters de mes sites préférés et un mail simplement intitulé « Annonce sur Hds » dont je ne connais pas l’expéditeur.
C’est une nouvelle réponse à mon annonce mais celle-ci correspond aux premiers abords à ma demande, c'est une jeune femme de 27 ans dans un français impeccable, simple, clair et elle habite tout près d'ici semble t-il.
A la première lecture on pourrai croire qu'elle souhaiterai presque qu'on ne lui répond pas mais en y faisant bien attention, on pouvais toutefois deviner la curiosité qui l'avait poussée à m’écrire, de plus on peux clairement comprendre qu'elle à peu confiance en elle et qu'elle semble penser ne pas forcement mériter mon attention...
C'est ce qui faisait d'elle la soumise parfaite que j'attendais ! -
Je ne lui répondrais pas tout de suite, je vais aller faire mes courses, mon ménage et réfléchir tranquillement à ce que je lui dirai plus tard, il me fallait trouver quelque chose qui puisse lui donner à la fois envie de continuer et par la même occasion, mettre sur la table des le départ les règles qui s'imposent entre un maître et sa chose.

L’après-midi est passée vite, ma copine est rentrée assez tôt de ses rendez-vous et est pas mal fatiguée, elle part se coucher vers 22h30 après avoir passé une soirée tout de même très agréable en sa compagnie, m’étant levé assez tard et l'envie me prenant de lire quelques nouveaux récits alléchant sur mon site préféré, je me remet son mon PC et me décide enfin à répondre à la demoiselle Célia :

« Célia bonsoir,
J'aurai pu vous répondre plus tôt mais la seule personne qui décide de ce qui doit être fait, quand et comment cela doit être fait, c'est moi et ça le sera toujours.
De la même manière, je suis seul à décider qui mérite ou non mon attention et de quelle manière je la manifeste.
Je vous recontacte dans 3 jours par mail avec des instructions précises, si vous les suivez, je ferai de vous ce qu'il se doit, sinon vous pouvez retourner dans votre vie morne et banale et ne plus me faire perdre mon temps.

Motéuchi. »