La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°243)
Suite de l'épisode N°242 - L'histoire de Thaïs et son Maître vénéré -
Le Marquis dEvans avait laissé Sa soumise Thaïs dénudée entre les mains de ses deux invités qui sapprêtaient à prendre le café, pour soi-disant comme IL lavait prétendu aller passer un coup de fil très important, mais laissant en fait le champ libre à Thaïs qui avait été bien briefée sur ce quelle avait à faire dès cet instant là vis-à-vis des deux businessmen que le Marquis avait fait venir pour un week-end de négociation immobilière en vue de lacquisition dun terrain quIL convoitait
- Messieurs, puis-je vous servir maintenant une tasse de café ou souhaitez-vous attendre un peu ? demanda Thaïs
Le plus vieux des deux hommes, toujours aussi excité sempresse de répondre :
- Oui, cest cela ! La chienne sert-nous un bon café et tu viendras juste après sur mes genoux pendant que je le boirai. Tout à lheure sous la table, je nai rien pu voir, alors tu vas me montrer ton cul dun peu plus près, jai envie de le tâter et de te faire téter.
Thaïs sans broncher part chercher le café avec deux tasses et sapprête à revenir plateau en mains pour servir ces messieurs, mais sinterrompt dans sa lancée quand elle les surprend en pleine discussion, restant en retrait pour les écouter converser.
- André, cela suffit. Tu ne vas pas continuer à te comporter comme si nous étions dans un bordel avec une putain du port. Tu es marié que je sache et ta femme napprécierait sûrement pas de savoir que tu as envie de mettre tes mains et ta queue partout. Mais surtout, jai besoin que tu restes concentré, nous sommes là pour nos affaires, et non pas pour baiser. Je ne le sens pas moi ce type avec ses manières bizarres.
- Thierry, tu me casses les pieds. Pour une fois quon a une gonzesse sous la main, offerte sur un plateau dargent. Tu ne crois tout de même pas que je vais men priver. Tu nous la joues grand seigneur scandalisé depuis notre arrivée, ne me dis pas que cette fille nue et soumise ne te fait pas bander et que tu nas pas aimé te faire sucer sous la table.
- Oui, mais justement, cest cela qui me parait louche. Ce marquis a suffisamment de métier dans les mains pour avoir su évaluer le bien à sa juste valeur et il ne semble pas être assez idiot pour offrir plus que ses concurrents directs, même sil a envie de ce terrain, il pouvait se contenter de nous faire une offre directe en proposant simplement de surenchérir sur le meilleur prix proposé.
Thaïs décide à ce moment là de sapprocher de la table et de servir le café tandis que les deux hommes se sont arrêtés de parler entre eux dès quils lont vu revenir. Mais au moment de tendre la deuxième tasse vers le jeune homme daffaires, elle seffondre en larmes, agenouillée à ses pieds.
- Monsieur, Vous me semblez être un homme bon et courtois. Pourriez-Vous me donner votre parole dhonneur de gentilhomme que vous ne me trahiriez pas si je vous disais toute la vérité sur ma situation et que vous ne révèleriez rien à Monsieur le Marquis dEvans ?
- Je vous en prie, Mademoiselle, relevez-vous et séchez ces larmes. Quavez-vous ? Expliquez-vous enfin !
- Non, je ne puis rien vous dire tant que je nai pas votre parole et celle de votre associé aussi. Cest trop risqué pour moi.
- Vous lavez Mademoiselle et je mengage aussi pour mon associé, même sil a parfois des manières un peu rustres, nos intérêts en affaires sont communs. Vous sembliez si heureuse tout à lheure et si à laise que je ne pouvais mattendre à vous voir maintenant dans cet état là, carrément effondrée.
- En fait, rien de ce que ma obligé à réciter Monsieur le Marquis nest vrai. Je ne suis pas de mon plein gré son esclave, pas plus que la putain dont IL use et , pour lui-même pire que ne le ferait un proxénète et pour tous ceux à qui IL me livre quand IL en va de son intérêt.
- Mais enfin, mademoiselle
. A propos quel est votre nom, mademoiselle ? Nous sommes dans un pays de droit. Vous pouvez très bien aller à la police et déposer une plainte. Il y aura une enquête et la vérité éclatera. Vous pourriez même obtenir une indemnisation pour tout le mal qui vous a été fait.
- Monsieur, je nai pas dargent. Ma mère est souffrante et nous avons contracté des emprunts pour payer ses soins et son hospitalisation. Monsieur le Marquis en contrepartie de mon service au Château a réglé une partie des frais médicaux, mais si je continue à rester à son service pour pouvoir payer nos dettes, je vais y passer un jour où lautre. Je me sens de plus en plus souffrante et jendure de moins en moins les sévices qui me mortifient. Emmenez-moi avec vous, sil vous plait. Si vous acceptez de me protéger, IL ne sen prendra pas à moi. Je travaillerai pour Vous si vous lexigez jusquà ce que jai pu solder mes dettes, espérant que Vous ne serez pas aussi dépravé que celui qui finalement nest pas mon Maître Vénéré, mais mon geôlier et la source de tous mes malheurs.
- Calmez-vous, mademoiselle dont je ne sais toujours pas le prénom, vous avez bien fait de me parler et de me faire confiance. Je vais vous aider à faire valoir vos droits. Je vous mettrais en relation avec lun de nos avocats et vous naurez rien à débourser. Il est inadmissible de traiter les gens de la sorte, et surtout de sen prendre à une faible femme.
A ces mots, Thaïs que le businessman avait fait sasseoir à ses côtés pour la prendre dans ses bras, la consoler comme on laurait fait dun et sécher ses larmes avec un mouchoir quil avait tiré de sa poche, se jette à nouveau à ses pieds et les embrasse sans pouvoir sarrêter, tout en enlaçant ses deux jambes quelle caresse avec une tendresse infinie.
- Oh merci, Monsieur, je ne sais comment vous remercier. Je vous servirai loyalement et je serai toujours reconnaissante. Vous pourrez exiger de moi ce que vous voudrez.
- Mademoiselle, je vous en prie, relevez-vous ! Je vais vous aider comme je vous lai promis. Mais je suis un gentleman, moi, et je nattends pas de contrepartie à mon geste tout naturellement humain et bienfaisant. Vous ne serez ni mon esclave, ni ma putain, ni quoique ce soit dautre contre votre gré.
La situation était si cocasse et inattendue, presque dun autre temps, entre Thaïs, nue en pleurs, et celui qui était censé la sauver, et venir tel un beau chevalier au secours dune jeune fille sans défense, prisonnière et maltraitée, que lautre associé, affalé dans son fauteuil, navait pendant tout ce temps là pas ouvert la bouche, restée entrouverte tandis que quelques minutes plus tôt, il fantasmait déjà sur la petite salope quil allait pouvoir senvoyer, vite fait bien fait, avant le retour du Marquis dEvans.
- Appelez-moi Thierry et séchez enfin ces larmes. Vos yeux sont tout rouges. Je naime pas voir une femme qui est en train de pleurer. Tout va bien se passer maintenant, vous êtes entre de bonnes mains, ayez confiance en moi. Et comment puis-je Vous appeler ?
- Monsieur euh
. Monsieur Thierry, je me nommais Isabelle avant que mon Maître ne maffuble du nom de son choix, dit-elle en ravalant ses sanglots
. Vous êtes mon sauveur, mon bienfaiteur. Vous memmènerez avec vous en partant ? Vous me le promettez ? Et Vous ne me battrez pas ? Oh ! Je vous aime déjà, cest trop beau, cest le destin qui ma conduit jusquà vous. Dans son château, Monsieur le Marquis nest entouré que de ses acolytes qui sont tous à son service à qui je ne pouvais sûrement pas faire confiance, quand en outre ils nabusaient pas de moi, avec souvent laval du Grand Maître des lieux. Mais permettez-moi juste daller quelques minutes aux toilettes. Depuis ce matin, je nai jamais eu le droit de pouvoir me soulager.
- Oui, je vous en prie, bien sûr et nous trouverons juste après quelque chose de décent pour vous couvrir.
Thaïs sempresse de sabsenter quelques instants et trouve dans le WC un téléphone portable qui y avait été déposé à bon escient. Elle adresse un sms comme convenu à son Maître Vénéré pour lui dire très laconiquement que la comédie de la femme battue a bien marché et quIL peut tout à fait revenir sans tarder. Un texto lui parvint immédiatement en retour précisant quIL sera là dans moins de 15 secondes, mais quelle doit attendre encore un peu avant de sortir quIL ait le temps de se justifier de son absence, lui rappelant quelle na aucun droit à lerreur dans ce qui va suivre et quIL attend dêtre tenu régulièrement informé comme convenu par sa belle petite chienne quIL félicite malgré tout vivement
. Le Marquis dEvans entre à ce moment dans le salon de sa suite, où se trouve les deux businessmen un peu interloqués.
- Me voilà, Messieurs, je vous prie de mexcuser encore de mon absence, qui fut très indélicate, jen conviens. En fait, un parent proche était sur la table dopération et je voulais vraiment avoir de ses nouvelles nayant pas eu la possibilité dêtre à son chevet pour son réveil. Tout sest très bien passé, alors que nous avions tous été informés quil y avait des risques opératoires sérieux, cest pourquoi je ne me sentais pas capable de vous en parler avant.
Cest tandis que le Marquis termine de leur faire gober son excuse bidon, que Thaïs sort des toilettes pour regagner le salon. Apercevant, le Marquis, Thaïs émet un cri qui attire lattention de tous sur elle et a un mouvement de recul très marqué (afin de bien jouer la comédie comme son Maître Vénéré le lui a demandé).
- Quy a-t-il Ma chienne, pourquoi as-tu crié ? Tu sais bien que je naime pas ce genre de comportement. Et puis que sest-il passé ? Tu as les yeux tout gonflés et très rouges. Tu as osé pleurer ? Je naime pas non plus savoir que tu tes permise de pleurnicher, alors que je tavais laissé entre les mains de mes deux invités et que je leur avais donné tous les droits de me remplacer et de profiter de toi. Si japprends que tu tes mal comporté avec eux, tu seras punie durement.
Thaïs baisse les yeux et nose même pas ouvrir la bouche, venant se mettre juste à côté du jeune homme daffaires, comme si elle matérialisait par son geste la protection quelle réclame.
- Monsieur Evans, dit ce dernier en se levant pour se sentir à la même hauteur que son interlocuteur, cette jeune personne ma fait part de son grand désarroi et de la situation desclavage dans laquelle vous la contraigniez contre sa volonté, contrairement au baratin que vous avez eu le culot de nous débiter. Sachez, Monsieur, quil existe des lois qui garantissent à chaque individu leurs droits fondamentaux.
- Monsieur, je ne comprends rien à ce que vous me sortez là. Sachez que la relation D/s qui lie Ma Thaïs à son Maître Vénéré est consensuelle et légale, puisque faite entre des adultes consentants, que la Domination dun Maître sur Son esclave soumise est une pratique tout à fait courante dans la communauté BDSM et que Ma soumise, Ma chienne, Mon esclave ne fait jamais rien sans Mon ordre ou sans Mon autorisation, mais quelle est tout à fait libre à chaque instant de partir et de mettre un terme à notre relation de Domination/soumission. Je ne sais ce qui a bien pu se passer en mon absence. Je vais régler cette affaire là moi-même, et sans plus attendre.
- Monsieur dEvans, vous ne réglerez rien du tout. Cette personne ma demandé assistance et protection, pour que je la libère de votre joug et que je la mène en lieu sûr, afin quelle échappe à votre chantage et aux mauvais traitements physiques et psychologiques que Vous lui faites subir jour après jour.
- Monsieur B, je ne peux croire à ce que vous me dites. Mais si cela est vrai, cest que vous avez eu affaire à une très bonne affabulatrice qui sest joué de vous. Vous ne pourrez surtout pas dire que je ne vous ai pas prévenu avant
Quand à toi Thaïs, je peux tassurer que Ma punition sera terrible, à la hauteur de ta faute extrêmement grave, car je suis vraiment plus que déçu de ton comportement. Je me sens trahi dans la confiance que javais mis en toi, je ne sais pas si je pourrai te le pardonner jamais même si tu viens à linstant ramper à Mes pieds. Mais sache une chose, cest que tu es libre, et jen prends ces deux messieurs à témoin, libre de partir à tout instant, mais je veux une réponse immédiate et précise, car il ny aura pas de deuxième chance, tu le sais bien. Si tu ten vas, cest à tout jamais. Je suis de plus en plus courroucé de ce qui sest passé, surtout que ce week-end, javais deux invités professionnels qui ont du coup une bien mauvaise image du monde dans lequel nous évoluons que tu as déformé sans raison, et encore plus de moi que tu fais passer pour moins que rien, toi qui prétendait vouloir agir pour la gloire de ton Maître Vénéré.
Le Marquis avait débité cela dune voix ferme et autoritaire, mais sans crier et sans sénerver. On sentait la pression qui montait en lui et la maîtrise quIL en laissait paraître.
- Alors Thaïs, ta réponse ? Es-tu toujours Ma soumise dévouée, Ma chienne fidèle, Mon esclave à Mes pieds
. ?
Pas de réponse !!! Thaïs nouvre pas la bouche et se précipite dans les bras de son nouveau protecteur.
- Monsieur dEvans, cela suffit, vous voyez bien que cette jeune femme est trop perturbée pour vous répondre, mais que son silence est un non définitif à vos très mauvaises manières.
- Eh bien soit ! Et puisque cest ainsi, Madame, je vous prie de bien vouloir sortir de ma chambre le plus tôt possible. JE ne veux plus JAMAIS vous revoir. Allez chercher de quoi vous vêtir décemment. Je vous ferai déposer toutes vos affaires à lendroit que vous mindiquerez. Vous pouvez faire appeler un taxi que je prendrai à ma charge et qui vous conduira à la gare.
Et sortant de sa poche une poignée de billets de 100 euros, IL les tend à Thaïs en ajoutant.
- Voilà largement de quoi payer votre voyage de retour chez vous et vos premiers faux frais. Mais disparaissez de ma vue, Madame, immédiatement.
- Monsieur dEvans, cette personne na pas besoin de votre argent. Elle est dès à présent sous ma protection. Et comme je crains votre emportement, je vais aller linstaller en toute sécurité dans ma chambre, sans plus attendre, le temps quelle se repose et se remette de ses émotions. Je ne vous cache pas que ce week-end sannonce difficile car cela met un frein sérieux à nos discussions daffaires, eu égard à ce qui vient de se passer, même sil ny a pas de lien direct, jen conviens, je naimerai pas découvrir que vous vous comportez dans les affaires, comme vous le faites dans les relations humaines, surtout avec les femmes.
Thaïs est toujours blottie dans les bras du jeune homme et très délicatement, elle redresse la tête pour sapprocher de son oreille et lui souffler un généreux merci. En fait, bien quelle sache exactement le rôle quelle avait à jouer, Thaïs ne peut sempêcher de frissonner aux mots de son Maître, car cest la première fois quelle la entendu lappeler Madame (même si elle sait que son Maître joue la comédie), et elle ne peut ignorer le désarroi dans lequel elle serait, si par malheur son Maître la renvoyait pour de bon, pour quelque raison que ce soit, lui qui est devenu sa raison de vivre, son Maître Vénéré à qui elle appartient corps et âme
Le Marquis dEvans sort à ce moment là de sa poche une clef quIL tend à Thaïs.
- Voilà Madame, ce dont vous aurez besoin pour ôter toute seule le collier que vous maviez demandé de poser à votre cou. Je naurais jamais cru cela possible de vous que jappréciais particulièrement comme soumise. Allez-vous habiller sans tarder pour quitter cet appartement. Vous voir me devient horrible car vous mavez blessé cruellement en me trahissant et je ne peux le tolérer plus longtemps.
Thaïs pénètre dans la chambre et sempresse denfiler la tenue quelle portait à son arrivée, puis rejoint à nouveau son jeune protecteur, lattrapant par le bras comme pour le conduire vers la porte de sortie de la suite du Marquis dEvans.
- Partons, sil vous plait, Thierry, je vous en prie. Ne restons pas là. Je crains sa colère foudroyante, avez-vous vu son regard sombre prêt à exploser. Je serai plus en sécurité enfermée dans votre chambre en attendant. Jai juste besoin de me reposer. Me serait-il possible demprunter votre lit pour dormir quelques heures, jy verrai plus clair ensuite. Il y a si longtemps que je nai pas dormi dans un vrai lit. Au château, nous dormons dans des cages ou sur la descente de lit dans la chambre de notre Maître quand ce dernier nous a fait lhonneur de nous appeler à lui pour nous sauter
mais nous navons que peu souvent accès au lit du Maître.
Sans se retourner, Thaïs, continue à entraîner le bras de son libérateur et à peine est-elle sortie de la pièce quelle lui saute au cou avec frénésie et lembrasse presque trop goulûment.
- Pardonnez-moi, Thierry, mais javais trop envie de vous. Vous êtes très beau, très attirant, et surtout vous mavez sorti des griffes de mon bourreau. Je ne saurais jamais assez vous remercier. Depuis des mois, jespérai pouvoir me libérer de cette situation et vous êtes là, cest encore mieux que dans les contes de fées, cest un vrai miracle.
Et sur ce, elle lembrasse encore et caresse son visage et son cou, passant sa main dans ses cheveux, collée contre lui
Thaïs se laisse conduire jusquà la chambre du businessman, en restant très accrochée à son bras, comme si ses jambes ne la portaient plus. A peine est-elle entrée dans la chambre avec celui qui se prend de plus en plus comme son chevalier superman ayant fait preuve de bravoure, quelle sempresse de fermer la porte et de reprendre le cours de ses caresses et de ses baisers.
- Thierry, voulez-vous de moi, maintenant ? Jaimerai que vous me fassiez lamour comme un Homme, je veux dire comme un vrai Homme avec tendresse, amour et virilité, mais sans sauvagerie et brutalité. Il y a si longtemps que lon me prend pour une salope que jai oublié que je pouvais être une femme que lon désire et que lon va choyer.
Elle se frotte contre lui avec sensualité et sent à la bosse qui se forme à lintérieur du pantalon que le Thierry en question nest pas insensible à son charme et à sa mise en scène très théâtralisée, dont il ne se doute pas le moins du monde de la comédie scénarisée et savamment bien élaborée par son Vénéré Maître. Sétonnant elle-même de toutes les initiatives quelle prend dans cet acte charnel, elle qui nest quune soumise dans lâme, condition quelle assume entièrement et avec félicité, elle entraîne le jeune homme en le tirant par la cravate jusquau lit et tombe en arrière le forçant à lui céder et à se plier sur elle. De longs baisers les entraînent dans un désir quil ne peut que croire totalement partagé tant Thaïs fait semblant en jouant tout à la joie sa nouvelle situation de femme libérée. Leur bras et leurs mains se cherchent dans un ballet infernal de corps à corps, petit à petit dénudés jusquà ce quAdam et Eve se retrouvent enlacés sur le lit. Elle ouvre les cuisses linvitant à venir la rejoindre au plus profond de sa caverne humide tandis quelle guide la verge de son nouvel amant vers ce lieu déjà très soyeux pour le recevoir. Ondulant sous les allers et venues du jeune mâle qui déploie tous ses capacités viriles, elle lessence de mots doux pour lui dire quelle laime déjà, que sil le veut bien elle, elle sera à lui pour toujours, quelle aime le savoir en elle, quelle navait jamais eu autant de désirs ayant été complètement frustrée dans sa condition davant, quelle va partir pour surfer sur la vague des plaisirs et elle se met à haleter de plus belle pour laisser son orgasme éclater quand elle sent quil est prêt à se répandre en elle.
Les deux amants reprennent peu à peu leur souffle dans un apaisement très tranquille, elle silencieusement lovée au creux de ses bras, la tête sur sa poitrine et lui, arborant un grand sourire conquérant et fier de ses prouesses de sauveur au grand cur.
- Isabelle, ma belle, Je vais te laisser te reposer. Je dois rejoindre mon associé. Cela ne me plait guère de le savoir tout seul en compagnie de ce Marquis aux murs perverses. Mon associé est très bon en affaires, mais sur le plan humain, il nest pas des plus fins. Dors, tu ne crains rien ici.
- Thierry, puis-je vous demander une faveur ?
- Oui, vas-y, au contraire
mais tu dois me dire tu ! Je ne suis pas ton Maître, ne loublie jamais.
- Thierry, vous
.. euh
.. euh .... tu peux me laisser envoyer un message à ma maman et à ma jeune sur par mail qui nont pas eu de mes nouvelles depuis des lustres. Tu dois bien avoir un ordinateur quelque part. Je voudrai bien pouvoir faire cela sans attendre une minute de plus. Je dormirai plus tranquille après.
- Isabelle, ne préfères-tu pas leur téléphoner. Tu peux utiliser la ligne de ma chambre pour tes coups de fils.
- Non si cela ne vous
. euh
. Ne te dérange pas, je ne veux pas les importuner à cette heure là, et surtout leur faire peur, car elles vont tressaillir en entendant ma voix et moi aussi si je nai pas pu les prévenir avant que tout va bien. Un mail sera très bien, si cela Vous
test possible.
Thierry sort son ordinateur portable et ouvre une session dinvité sous le regard attentif de Thaïs. Visiblement, lhomme daffaires nest pas assez subjugué pour perdre toute notion de prudence et il a pris des garanties pour éviter toute intrusion illicite sur ses fichiers personnels et professionnels
Thaïs prend bien soin de ne pas montrer son désappointement et dun sourire tendre, elle lui lance :
- Thierry, je ne suis pas une très grande spécialiste en informatique, pourriez-vous mettre en route la messagerie pour moi, que je nai plus quà taper mon message. Il y a tant de choses que je veux pouvoir leur expliquer depuis si longtemps, cela va me faire beaucoup de bien de pouvoir parler à ma mère de ma mésaventure, car à elle aussi, jai été e de mentir quand je lui parlais en présence de celui qui me forçais à lui obéir et que je voudrais pouvoir oublier au plus vite.
Thierry manipule lordinateur et le laisse prêt à fonctionner sur internet. Il embrasse sur le front sa nouvelle amante et puis sur les lèvres, et enfin lui murmure à loreille.
- A très vite, jai déjà envie de nouveau de toi et de te retrouver dans mes draps et dans mes bras.
Il quitte la pièce et retourne, un peu inquiet, retrouver sans plus attendre son associé et le Marquis dEvans.
Moins de 5 minutes plus tard, le téléphone que Thaïs avait emporté dans sa poche vibre par deux fois. Thaïs sait que son Maître Vénéré la prévient par ce signe convenu davance, que les deux hommes daffaires sont en sa présence et quelle a donc quartier libre pour pouvoir fouiller dans leurs affaires et si possible dans les fichiers informatiques du businessman qui sest fait avoir comme un jeune premier. Le signal qui doit la prévenir de tout remettre en place, car le jeune serait susceptible de revenir dans sa chambre est de une vibration, que le Marquis dEvans peut transmettre de son téléphone juste dune simple touche, tout en le laissant discrètement dans sa poche de veston dans laquelle le moment venu il plongera la main
.
(A suivre
.)
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