Les Chemins Oubliés : Chapitre Iv : Dépendance

Les chemins oubliés

Chapitre IV : Dépendance

Nous avons tous des choix à faire, chaque jour, chaque seconde même.
Il y a les choix qui s'imposent d'eux même comme manger, dormir et tout ce qui nous est vitale, viennent ensuite les choix que nous choisissons d'accepter comme les lois, l’éthique et la « normalité ».

Il existe aussi parfois, un entre-deux ; lorsque nous somme tiraillés entre deux ou plusieurs choix possibles, une sorte de limbe pour notre conscience.
C'est ici que je me trouve actuellement, un pied de chaque coté d'une frontière immatérielle et l'incapacité de décider vers quel coté me diriger...

A bien y réfléchir, j'ai pourtant déjà pris des décisions que n'importe quel humain normal considérerai comme bien plus importantes mais sans pouvoir réellement l'expliquer, je savais au fond de moi que ce choix là changerai radicalement ma vie mais était-ce en bon ou en mal ? Pour de bonnes ou de mauvaises raisons ? Ne suis-je pas en train de surestimer ma capacité à changer ma vie et surtout à assumer des situations dont le choix ne m'appartiendrai plus ?

Voila maintenant plus de deux heures que je suis rentrée chez moi, j'ai ouvert ma lettre et ai pris connaissance du contenu.
Jamais de ma vie je n'avais jusque là, dû mériter une quelconque attention de la part d'un homme, jamais je ne m'était abaissée à exécuter des ordres à la lettre et me faire « punir » face à un parfait inconnu et jamais, ô grand jamais je n'avais songé désirer me lancer dans l'apprentissage de la soumission sans qu'aucune explication logique ne sorte de mon esprit...

Rien ne m'y contraint et il est toujours temps de faire marche arrière, mais pour être totalement honnête, je meurt d'envie de continuer, j'aime de plus ce jeu qu'il m'impose et je crois que finalement je veux savoir vers quoi il va me mener, si je suis capable où non de dépasser mes limites, et de connaître finalement un peu plus mon moi intérieur.

..

Je relis ses instructions et note sur un petit papier qui traînai là, les parties que je devais faire aujourd'hui et celles qui étaient prévues pour demain ou plus tard.

Aujourd'hui :
Me toucher tous les soirs sans jamais jouir.
Lui parler avec respect.
Envoyer mon numéro de Tel. Et préparer mon kit main-libre.
Préparer mon rabbit... et un chemisier.
Demain :
Liste expériences sexuelles à envoyer avant 18h00.

Je commence par lui écrire un mail en tentant d’être suffisamment respectueuse et de lui communiquer mon numéro de portable.

« Monsieur Motéuchi,
comme convenu voici mon numéro de téléphone : 06.51.XX.XX.XX
Mon kit main-libre est branché.
J'ai mis un chemisier blanc mais il est un peu serré.
Mon rabbit est prêt et j'ai enlevé les piles. »

Je ne vais pas envoyer le mail tout de suite mais préparer réellement mes affaires, si jamais il m'appelle tout de suite autant que je soit prête !

Je prend donc mon vibro dans le tiroir de ma table de nuit et en soustrait les piles, puis me dirige vers mon armoire et cherche un chemisier blanc acheté 2 ans auparavant et que j'ai fait rétrécir au lavage, c'est malheureusement le seul chemisier propre qu'il me reste sous la main...

Je retire mon débardeur et un petit courant d'air frais passe sur ma poitrine et je sent mes tétons durcir presque instantanément et lorsque j'enfile le chemisier, je me rend compte que non seulement il est légèrement trop petit mais qu'en plus de ça, la matière de celui-ci entretient et même augmente la sensation de mes tétons qui pointent tel deux daux fièrement dressés !

En regardant dans le miroir, je peux voir mes deux seins bombés et serrés qui semblaient vouloir faire s'envoler un à un les boutons !
Les instructions disaient que je devais laisser apparent le creux de mes seins, je libère alors les deux premiers boutons et la vision me fit alors réaliser à quel point mon voisin ne me regarderai probablement pas dans les yeux.
..

Mon voisin le plus proche est par chance un homme d'une petite quarantaine d'années, très gentil et doux et je pense donc qu'il prendra tout cela avec humour et respect !
Un petit frisson me parcours tout de même le dos lorsque je clique sur le bouton envoyé de ma boite e-mail, je n'attend plus, maintenant que l'appel de Motéuchi.
A ma surprise, quelque secondes plus tard je reçois un mail avec simplement écrit :

« Je vais appeler, je ne parlerai pas, fait ce que tu dois faire mais avant cela prend une photo de toi dans le miroir, tu la mettras ensuite sur la clé USB.
Je te laisse 3 minutes »

Mon cœur s’emballe alors légèrement et je me hâte d'aller photographier ma tenue avec le rabbit dans l'autre main et mes tétons qui, décidément, ne semblent pas vouloir retourner à leur état normal...
A peine étais-je retourné dans mon salon que mon téléphone sonne, j’attends toutefois 2 sonneries pour décrocher, un léger bruit de fond me fais sentir une présence sourde à l'autre bout ce qui a pour effet d’accélérer un peu plus mon rythme cardiaque.

En quelques pas je me retrouve à ma porte que j'ouvre un peu fébrilement puis je sort dans le couloir et me dirige au fond où se trouve la porte de mon voisin, le détecteur de mouvement allume la lumière et en prenant en profonde respiration je sonne à la porte.

Quelques instants plus tard, un bruit de clés résonne, la porte s'ouvre sur moi et une vague de chaleur vient empourprer mes joues, ce n’était pas mon voisin qui mouvrai la porte mais son neuveu qui passait de temps à autre, un timide jeune homme d'une petite vingtaine d'année plutôt bien constitué et qui ne portait qu'un bermuda et un débardeur.
A la vue de son regard je devine que la surprise fut partagée mais la conversation commença tout de même.
Bonjour madame, euh désolé mais mon oncle n'est pas là pour une semaine et je garde son appartement, es-ce que je peux vous aider ou laisser un message à mon oncle ?
Bonsoir, désolée de vous déranger, non non pas de problèmes je venais euh comme dire.
..
Je sent son regard sur mes seins à demi dénudés et ma main gauche qui tient mon sex-toys caché dans le dos commence à devenir moite.
En fait voilà, c'est à dire que j'aurai voulu savoir si vous auriez des piles à me dépanner pour mon jouet... ?
Je lui montre alors fébrilement mon gode et sent monter en moi une impressionnante chaleur qui m’envahis le corps tout entier.
Euh je vais regarder, oui je pense, enfin, attendez juste un instant je vais voir ça tout de suite.
Je me sent très gênée mais fière de moi de réussir à le faire et j'ai pu deviner une pointe d'excitation chez le jeune homme qui faisait de son mieux pour rester calme et courtois.
Un bruit de tiroir qu'on ouvre se fait entendre, suivi d'un bruit de bric-à-brac que l'on remue, 1 ou 2 minutes s'écoulent et j'attends patiemment lorsque tout à coup, la lumière du couloir s’éteint.
Le jeune homme reviens, la lumière se rallume, il me dis alors :
Désolé mais totalement oublié de vous demander quel type de pile vous avez besoin ?
Ah je ne sais pas trop, lui dis-je en tendant mon joujoux, regardez ça doit être marqué derrière !
Euh oui effectivement je vais regarder ça avant que la lumière du couloir ne s'éteigne à nouveau, voilà se sont des LR6, je vous rend votre, enfin jouet et je vais voir si il en reste, je reviens.
Merci !
Alors que le jeune homme repart, je patiente à nouveau quand j'entends une voix grave, calme et autoritaire dans l'oreillette de mon kit main-libre...

Tu es bien obéissante...Dès que la lumière de ton couloir s'éteint à nouveau, déboutonne entièrement ton chemisier et glisse chaque coté de celui-ci jusqu'à la limite de tes tétons. Ne bouge plus d'un centimètre en attendant que ton voisin ne revienne.

J'entends alors mon cœur battre dans ma tempe, je viens d'entendre sa voix et ce qu'il me demande, je ne pourrais pas...la lumière s’éteint et mon cœur s’emballe de plus belle, allez trouve le courage, je n'entends plus de bruit dans l'appartement, je crois qu'il reviens, je me lance et défait les 3 derniers boutons du chemisier, ma généreuse poitrine repousse naturellement les bords du chemisier que j'ajuste à la hâte puis ne bouge plus d'un pouce, pour obéir peut-être.
..parce que je suis pétrifiée surtout !

Ah la lumière s'est à nouveau éteinte !
Euh oui ! Balbutiai-je
Je l’aperçois sa silhouette grâce à la faible lumière qui viens de l'appartement, il fait quelques gestes pour que le capteur de mouvement fasse son office, la lumière se rallume, je n'ai pas bougé et le regarde sans vouloir droit dans les yeux.
Sa stupéfaction est évidente, son regard est plongé sur le spectacle que je lui offre, oubliant presque les fameuses piles qu'il tiens dans les mains.
Euh voilà les piles, elles sont neuves je pense dit-il très lentement sans décoller ses yeux de mon corps en parti offert.
Merci beaucoup, c'est très gentil de votre part !
Je tends alors la mains pour prendre les piles quand mon tétons gauche se montre légèrement...
C'est a ce moment là que je m’aperçois, a la vue de cette bosse tout à fait caractéristique de son bermuda, que je lui fait beaucoup d'effet !
Merci encore et bonne soirée à vous !
Bah de rien et n'hésitez pas si vous avez besoin d'autre chose et bonne soirée à vous aussi !

Je me retourne alors lentement en direction de mon appartement, la porte de mon voisin se referme et je file vers la mienne pour rentrer chez moi en un clin d’œil.
Une fois la porte refermée et sentant mon cœur battre la chamade, je pousse un long souffle pour extérioriser la tension nerveuse que j'ai contenu en moi.
« Prends une photo de toi dans ton miroir, tu la mettra avec celle de tout à l'heure dans un dossier nommé 'deuxième étape' continue à faire ce que je te dis, je te recontacte »

La communication se coupe.

Je me sent bête et fière de moi à la fois, ma bouche est sèche, je bois un grand verre d'eau et m'allume une cigarette bien méritée.
Pendant le reste de la soirée, j'ai repensé à tout ça, à sa voix forte et grave, à ses défis qu'il me lançai et que j'acceptai volontiers à mon plus grand étonnement et même pour vous dire la vérité qui commençai à m'exciter...

Je continuerai alors, voir jusqu'où je peux aller, sentir ce frisson encore, mon choix était fait, je veux qu'il m'éduque même si ma fierté m'en défend, j'arriverai peut-être à me soumettre à lui qui me contrôlai déjà un peu.

Il me tarde d'aller au lit, non pas pour dormir, mais pour laisser mes mains glisser entre mes jambes et penser à lui, à sa voix, au pouvoir qu'il commence à avoir sur mon esprit...mais bien sure, je ne jouirais pas, car il me l'a interdit et je ne veux pas qu'il me rejette déjà...mon maître...

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!