La Révélation (2)
- Jai limpression que tu as apprécié mon petit traitement. Est-ce que je me trompe ?
Le garçon se contente de hocher la tête négativement. Non elle ne se trompe pas. Non seulement le traitement lui a plu mais il commence a ressentir les effets du pouce quelle a conservé profondément enfoncé dans son rectum. La jeune femme le fait onduler dans un mouvement tournant, massant ainsi le prostate avec une lenteur calculée. En même temps, ses autres doigts à lextérieur se sont emparés des testicules et les malaxent au même rythme. Anne sait quun homme normalement constitué ne peut résister longtemps à un tel attouchement. Son amant va maintenant éjaculer très rapidement, et cest lobjectif que, dans sa perversion, la jeune femme sest fixé. Lhumiliation nen sera que plus complète. Sa victoire totale et définitive. Elle est la seule dépositaire de la volonté du jeune homme. Cest elle, et elle seule quappartient de décider de ce quelle doit faire ou ne pas faire avec ce corps dont elle sest emparée.
La montée du plaisir est inexorable. Anne a saisi son amant par les cheveux, lobligeant à se redresser. Lirruption est brutale. Des spasmes de plaisir violents parcourent léchine de lhomme qui se cambre au moment ou le sperme jaillit en saccades généreuses. Le liquide, expulsé avec force, décrit une courbe parfaite avant de sécraser sur les draps en gouttes onctueuses.
Lhomme saffale sur le lit, exténue . Il ferme les yeux et laisse son cur peu à peu reprendre un rythme plus naturel. Mais il sent sa volonté lui échapper. Il a la tête qui tourne, lanus en feu et la sourde impression que son corps entier est encore quémandeur des sensations extrêmes quil vient déprouver. Mais la jeune fille na pas lintention de lui laisser le moindre répit. De nouveau elle le chevauche, inépuisable, insatiable. Elle frotte son sexe sur les fesses, les maculant de la sécrétion vaginale quelle sent couler abondement entre ses lèvres distendues.
Elle saute hors du lit. Elle saisit les chevilles de son amant et le tire à demi à lextérieur. Elle lui demande de se mettre à genoux face à elle. Ce nest pas une proposition, cest un ordre. Il sexécute sans délai. Le ton est abrupte, impatient. Il sait maintenant quelle ne plaisante pas, quil na pas dalternative. Lexcitation le gagne à nouveau, incontrôlable. Il est consterné de constater combien il aime quelle le rudoie. Mais il nest pas inquiet, plus maintenant. Sa volonté est totalement inhibée, il na quà écouter la voix rauque et y obéir. Cest simple et cela simpose en lui comme une évidence.
Anne se positionne au-dessus du visage. Elle a largement écarté ses jambes et sans hésitation, elle plaque son sexe sur la bouche ouverte, lobligeant à avaler le clitoris saillant. Presque malgré lui, lhomme suce lorgane dont la taille et laspect limpressionnent. Jamais il nen avait vu daussi gros. Il a la forme dun téton durci et dressé dexcitation. Il le suçote avec déférence et un plaisir quil ne cherche pas à dissimuler. Cest la première fois que la volonté de sa jeune maîtresse correspond à sa propre envie. Il passe sa langue avec délectation et une application excessive, tant son désir de la satisfaire sest maintenant imposé dans son esprit. A présent, son seul souhait est de la faire jouir au moins aussi intensément quil a joui lui-même quelques instants auparavant. Il est concentré sur sa tache. Il Fait tourner sa langue autour de lobjet. Ses mains semparent des fesses de la fille et les soulèvent un peu pour réduire la pression que son poids exerce sur sa bouche. Elle le laisse faire, comprenant linitiative. Il suce maintenant comme sil sagissait dun petit sexe, sattendant presque à faire surgir un improbable sperme du bout turgescent. Mais ce qui envahit sa bouche cest le liquide épais et visqueux sécrété abondement par sa maîtresse. Un nectar savoureux dont lexcédant coule sur son menton, puis son cou en un filet épais.
Lorgasme est brutal. Lexplosion provoque une onde de plaisir qui se propage dans le bassin et envahit labdomen en spasmes successifs et répétés. Anne joui comme jamais. Elle a fermé les yeux et de sa gorge séchappe un long cri guttural et irrépressible : Ohouiiiii !!
Lhomme se réveille brusquement. Il a bien reconnu la voix de fille qui vient de pousser ce cri perçant.
Il se lève et entre dans sa chambre . Le lit est vide, même pas défait. Alors il se dirige vers la chambre habituellement inoccupée et entrouvre doucement la porte. Anne est bien là, allongée à plat ventre, les jambes largement écartées et a demi hors du lit. A ses pieds, le jeune homme est accroupi, comme abattu, les fesses sur les talons et sa tête repose entre les cuisses de sa fille dans une attitude de totale soumission. Il referme la porte et retourne se coucher avec un petit sourire sur ses lèvres.
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