Les Mésaventures D'Un Hétéro (10) : Répétition
Corinne et moi sommes devant chez Marc et Guillaume. Jhésite une fraction de seconde avant de sonner à la porte. Je suis terriblement mal à laise et je me demande ce qui mattend dans les minutes qui vont suivre. La situation est presque irréelle et, une fois de plus, jai limpression de ne rien maîtriser.
Bon, résumons : je suis hétérosexuel. Jaime Corinne, cest la femme de ma vie, mais voilà, je suis un peu bisexuel sur les bords aussi ; elle a découvert que je lui ai menti, que jai fait des galipettes avec des mecs, et du coup elle veut vérifier par elle-même. Un truc de fou ! Au moment où je suis prêt à abandonner tous les hommes du monde sans hésitation pour pouvoir rester avec elle, elle me demande de baiser avec deux dentre eux tout en étant présente ! On va où, comme ça ? Bon, allez, je sonne
Cest Marc qui ouvre la porte. Il sait que cest nous, et il sait pourquoi nous venons. Il na pas lair trop détendu non plus, on dirait. Cela dit, je le comprends : il a cocufié Corinne en me baisant pendant plusieurs semaines, et il est dans ses petits souliers. Il sourit quand même dun air accueillant, essaie dêtre aussi naturel que possible, nous invite à rentrer et nous fait la bise.
Corinne est difficile à cerner : pas vraiment souriante, mais pas non plus trop agressive. Jessaie dimaginer ce que peut penser une femme quand elle apprend quun de ses amis à baisé son mec en lui forçant la main et en lemmenant dans un plan à trois avec son amant. Bon, je renonce à développer ça, cest hors de mon entendement.
Guillaume arrive et fait la bise à Corinne comme si de rien nétait. Cest lui qui prend linitiative de détendre latmosphère en rentrant dans le vif du sujet :
- Alors, Corinne, tu veux le grand jeu tout de suite ou on a le temps de prendre le verre de bienvenue ?
Il est vraiment incroyable, ce Guillaume ! Avec cet humour provocateur, il a lart de mettre les gens à laise, même quand ça parait impossible : la femme trompée vient voir comment son cocufieur de mec va se faire baiser par ses deux amants
Il faut reconnaître que ce nest pas évident à gérer, non ? On fait quoi ? On commence comment ? Eh bien lui il prend ça avec le sourire, il offre le verre de lamitié et tout le monde commence à se décrisper.
Finalement, Guillaume a beau être un homo passif, il est plus efficace que nimporte qui pour prendre ce genre dinitiative. Encore un de mes clichés qui est bousculé. Les deux plus forts ce soir ce sont ceux que lon considère dans notre société comme les plus fragiles : la femme,qui ce soir est en train de mener trois hommes par le bout du nez, et lhomosexuel délicat,qui réussit à gérer avec efficacité une situation invraisemblable.
Corinne commence presque à sourire, comme si elle avait reconnu en Guillaume son égal en matière dautorité et de prise de décision.Ce dernier nous laisse quelques instants, puis revient très vite avec quatre verres et tout ce quil faut pour les remplir.
- Kir royal pour célébrer cette rencontre inattendue !
Un petit frisson me parcourt léchine. Cest exactement ainsi quil mavait accueilli lors de mon premier passage. Aurait-il lintention de rejouer la même scène ? Ça me parait impossible, car nous sommes quatre aujourdhui, et tous sur nos gardes.
Guillaume na pas lair inquiet et joue son rôle à la perfection. Il nous sert à chacun un verre en distribuant au passage le sourire qui va avec. Nous trinquons donc à cette « rencontre inattendue ».
Au lieu du silence pesant auquel je mattendais, un peu de chaleur humaine réussit à sinstaller grâce à lui. Il anime la conversation, ce qui nest pas simple quand on voit à quel point Corinne est tendue.
- Alors, Corinne, tu cherches à comprendre ce qui sest passé dans la tête de ton homme, cest ça ?
- Pas seulement dans sa tête, si jai bien compris
- Oui, bon, daccord, si tu veux. Tu sais, il y a des moments où les choses suivent tout doucement leur cours, il ny a quà se laisser aller
- Des paroles tout ça, rien que des paroles !
- Ça ne tes jamais arrivé de te laisser guider par linstant qui passe, sans réfléchir plus avant
- Peut-être, mais là encore, ce ne sont que des discours !
- Tu sais, quand Nicolas est arrivé, je lai tout de suite trouvé très beau, et de savoir quil avait chahuté sous la douche avec Marc
- Oui, je sais, il ma raconté.
- Eh bien ça ma fait tout bizarre. Tu sais, moi aussi jai été cocufié par ton homme, mais jai pris les choses du bon côté. Ça ma intrigué, alors jai voulu en savoir plus et je me suis approché de lui. Je suis allé massoir à côté de lui, sur le canapé, tiens, comme ça
Guillaume vient effectivement sassoir à côté de moi comme au premier jour. Non, il ne va quand même pas remettre ça ? Mais si, il vient tout contre moi et pose sa main sur ma cuisse tout en parlant à Corinne.
- Tu vois, je trouvais la situation à la fois émoustillante, trouble, incertaine et sensuelle, alors jai commencé à lui caresser la cuisse comme ça, tout doucement, tout en lui parlant. Lambiance était détendue et amicale -pas vrai Nicolas ? -,alors jai continué. Jai poussé le jeu un peu plus loin sans trop le brusquer pour ne pas lui faire peur.
Guillaume est apparemment persuasif, car Corinne lécoute attentivement tout en mobservant de temps en temps à la dérobée. Jai conscience de jouer un rôle, mais je ne sais pas trop comment me comporter. Guillaume continue sa « reconstitution des faits » et me caresse à présent lintérieur de la cuisse en remontant. Sa voix douce nous endort et nous hypnotise.
- En fait, Nicolas est quelquun de très réceptif et sensible, tu as du le remarquer, non ?
- Oui, oui, cest vrai
- Eh bien, la main dun homme peut être largement aussi douce et efficace que celle dune femme. Tiens, en remontant ainsi, en leffleurant doucement, je vois bien que ça lui fait plaisir. Et puis, je suis un homme, je sais où aller et comment my prendre
Je nen reviens pas : de fil en aiguille, par petites touches, il arrive à nous faire passer la pilule qui est pourtant assez grosse. Cest ça le secret de Guillaume : ses paroles sont habitées et on ne peut quadhérer à ce quil dit et ce quil fait.
Je suis tellement subjugué que mes souvenirs me remontent en mémoire, et mon cerveau nest pas le seul à avoir gardé le souvenir de ces caresses.
La magie du corps qui se souvient : on apprend à marcher et on noublie plus jamais, on apprend à faire du du vélo et cest pareil. Et puis un jour quelquun vous excite et vous fait jouir et il suffit ensuite dun simple geste pour que votre corps se souvienne et que tout redémarre. En un mot les caresses de Guillaume font leur effet et, malgré la présence de Corinne, je commence à bander (jai dailleurs lintime conviction que ce nest quun début).
- Tu sais, il suffit juste de se laisser aller, et cest ce qui sest passé. Ce nest pas ton Nicolas qui va me contredire. Aujourdhui aussi il semble de plus en plus à létroit dans son pantalon, non ? Alors moi, jai commencé par le mettre à laise.
Il joint le geste à la parole, pose son verre, sagenouille devant moi et me défait mes chaussures, puis mes chaussettes. Ensuite il revient sassoir, me caresse à nouveau la cuisse, remonte vers mon sexe qui se manifeste par une bosse significative.
Jai limpression dêtre un acteur qui rejoue une pièce , sauf que maintenant, dune part je sais comment tout ça doit finir, et dautre part le public a changé. Corinne ne bouge pas, ne parle pas. Impossible de deviner à quoi elle pense.
- Je te lai déjà dit, ton Nicolas est très réceptif et très sensible. On peut considérer ça comme une qualité pour celui qui en profite, un défaut pour les autres. Tiens, regarde comme il est serré. Il faut le libérer ! Dis-moi, Marc, tu veux bien baisser la lumière, jaimerais un truc plus intime
Marc sexécute pendant que Guillaume sattaque à ma ceinture, puis défait un à un les boutons de mon pantalon. Il se redresse ensuite et se décide à me le retirer entièrement. Je relève le bassin pour lui faciliter la tâche. Il ne me reste plus que mon slip et mon tee-shirt. Guillaume vient de nouveau sassoir à côté de moi, puis passe sa main sur mon ventre, remonte vers mon buste quil caresse doucement.
- Tu sais, on ne veut pas te le prendre, ton Nicolas. Moi aussi je suis en couple et jai envie que ça continue. On aime simplement jouer avec nos sens, pas toi ? Tiens, regarde comme il apprécie quand je lui caresse la poitrine, une vraie petite femelle, tu as vu comme il frissonne ? Et même davantage, on dirait
Il fait évidemment référence à la bosse monumentale qui tend mon slip. Je trouve étrange dentendre parler de moi ainsi à la troisième personne, avec des commentaires massimilant à un objet de plaisir quon utilise et quon séchange. Guillaume me retire mon tee-shirt, et il ne me reste plus que mon slip.
Je suis un peu terrorisé. Nous sommes allés très vite très loin : la situation devient vraiment chaude, et je ne sais pas du tout comment Corinne va réagir. Je la regarde pour comprendre ce que je dois faire, mais lexpression de son regard est indéchiffrable et elle ne dit rien. Impossible de savoir à quoi elle pense, si elle va exploser, rire, pleurer, hurler, protester ou au contraire encourager Guillaume. Ce dernier se relève. Il prend mes mains pour que je me lève à mon tour. Je suis devant lui, debout, en slip et au milieu du salon. Heureusement que Marc a baissé la lumière : presque nu et livré ainsi à leurs regards, je me sens ridicule et sans défense.
- Tu sais, Corinne, cest le premier pas qui est difficile, je te lai dit. Après, tout le reste arrive naturellement. Quand jai vu Nicolas ainsi devant moi, avec cette belle musculature et ce corps splendide qui réagit si bien, je nai trouvé aucune raison de marrêter en si bon chemin. Je lui ai retiré son dernier rempart et jai craqué. Je ne vois pas pourquoi ni comment jaurais pu faire autrement. Je lui en ai voulu un peu du pouvoir quil exerçait sur moi, alors je lui ai fait un truc pour lachever, un truc auquel il na pas pu résister.
- Ah oui ? Et cest quoi ce truc ?
Corinne est sortie de son mutisme. Elle semble à la fois intéressée et incrédule, comme si elle narrivait toujours pas à y croire.
- Bon, cest toi qui lauras voulu. Je vais te montrer.
Guillaume sagenouille devant moi, commence à me baisser le slip. Ma queue se dresse fièrement devant son visage. Il môte mon dernier vêtement, puis, avec une lenteur parfaitement maîtrisée, approche sa bouche de mon sexe. Il ménage ses effets, comme un acteur de théâtre savoure linstant critique qui dévoile toute la puissance de la pièce.
Il ouvre sa bouche, avale mon gland, puis commence à enfourner ma queue. Inutile de dire que je suis aux anges, et, malgré tous mes efforts pour ne pas manifester trop bruyamment le plaisir que jéprouve, je laisse échapper un gémissement qui montre à quel point cette fellation me ravit. La plongée dans le gouffre a commencé, inimaginable pour qui ne la jamais vue ni pratiquée : Guillaume mavale jusquà la garde.
Ma queue est dans sa gorge. Il simmobilise ainsi et pratique son massage interne diabolique dont il a le secret tout en me caressant les couilles. Il a raison : comment peut-on garder son libre arbitre quand on vous fait un truc pareil ? La sensation et si forte que je peine à me retenir de gémir et de mabandonner totalement. Ma respiration qui saccélère et un « Ohhhh
» me trahissent malgré tout.
Comme Corinne nous regarde de profil et que jai les yeux fermés pour me concentrer sur les sensations que me procure cette fellation super profonde, je ne sais pas quelle tête elle fait, mais de là où elle est placée, elle voit parfaitement ce qui se passe. Guillaume reste en apnée ainsi quelques instants avant de ressortir ma queue de sa gorge, puis de sa bouche.
- Tu vois, ça, cest un truc auquel un homme ne peut pas résister. Ton Nicolas nest pas un monstre, cest juste un homme. Tu veux vraiment quon te montre ce qui sest passé ensuite ?
- Oui, je suis venue pour ça. Cest très instructif et pas trop insupportable à regarder, finalement.
Je suis agréablement surpris par cette réaction. Corinne ne semble pas traumatisée, mais
jusquà quand ? Guillaume me prend par la main et nous dirige vers la chambre. Corinne et Marc nous suivent. Drôle de scène, quand même.
Je ne tarde pas à me retrouver allongé sur le lit, et Guillaume revient à lattaque pour me sucer la queue, me caresser les couilles, me branler et me faire monter en pression par tous les moyens. De temps en temps, il cesse de me sucer pour commenter la scène ou ôter un de ses vêtements. Il a retiré son pantalon et son caleçon et laisse apparaître une queue qui a déjà pris de lampleur.
- Je ne sais pas si ça te fait le même effet, mais dans ce genre dactivité, lexcitation est communicative. Et puis, ce quon donne on a envie de le recevoir et vice-versa. Pas vrai, Nicolas ?
Jai compris le message. Corinne est venue sassoir au bord du lit pour nous regarder faire. Nicolas présente sa queue tout près de mon visage. Pas besoin dun dessin : il veut que je le suce. Ça me fait terriblement envie et cest vrai que jai bien envie de le prendre en bouche pour le sentir grandir, grossir, durcir et gémir, mais jai toujours peur de la réaction de Corinne.
Après tout, zut ! Cest elle qui a voulu ça, non ? Je me décide enfin à le prendre dans ma bouche, mais en me maîtrisant, cest-à-dire sans me jeter sur lui avec gourmandise et précipitation. Cest vrai que je suis super excité, et, si Corinne nétait pas là, on en serait plus loin encore, cest sûr !
Javale sa queue. Mmmm, jadore ce moment, quand ce truc vivant et chaud, fragile et déjà palpitant de désir, pénètre ma bouche humide. Jadore quand je commence à le sucer et quil grossit encore, se raidit, durcit. Et les soupirs ou les gémissements qui laccompagnent ... Que cest bon !
Je crois que pour un homme, sucer une queue, cest encore mieux que pour une femme : non seulement on sait comment faire, mais surtout on connait le résultat pour lavoir déjà vécu soi-même. Cest tout simplement merveilleux. Je lui rends donc la pareille avec un enthousiasme non dissimulé. Mes gémissements de contentement, malgré ma bouche pleine, sont évocateurs et Corinne ne sy trompe pas.
- Mais dis-donc, mon chéri, tu as lair dapprécier ? Tu es même drôlement motivé, on dirait ! Tu aimes donc tant que ça avoir une queue dans ta bouche ?
Je sens la main de Corinne qui mencourage en me caressant la tête, et du coup, je me sens de moins en moins culpabilisé, alors je continue de plus belle.
- Non seulement ça mexcite de te voir tailler une pipe, mais jai limpression dapprendre des choses. Oui, continue ainsi, vas-y, suce le bien à fond, montre-moi comment tu ty prends, oui, encore, plus profond
Eh bien mon cochon, jen découvre des choses, aujourdhui !
Je commence à me lâcher, à macharner sur la queue de Guillaume, car ses gémissements dun côté et les encouragements de Corinne de lautre ne font que me stimuler davantage. Comme si cela ne suffisait pas, je sens tout à coup mon propre sexe manipulé, branlé, puis avalé à son tour. Mais oui : Marc, jusque-là inactif, sest mêlé de la partie, avec sa technique dune redoutable efficacité : il me branle la base de la tige avec lenteur mais en serrant bien fort, comme pour me montrer sa détermination et son autorité, et en même temps il me gobe le gland et joue avec : ses lèvres et sa langue font des merveilles et me tirent des cris étouffés que je ne peux réprimer.
Deux fellations pour un seul homme déjà bien excité, cest beaucoup, et je commence à perdre pied. Je crois que la retenue, cest bien fini, dautant plus que Corinne ne fait rien pour que je marrête en si bon chemin, au contraire :
- Eh, bien les garçons ! Vous êtes sacrément gourmands ! Et toi, Nicolas, jai limpression que tu nes pas le dernier
Nous sommes tous les trois dans une position un peu abracadabrante mais confortable : Guillaume assis sur ses talons, Marc et moi allongés sur le côté. Tout à coup on passe à autre chose : je sens le doigt humide de Marc se poser sur ma rondelle et je ne peux réprimer un gloussement de plaisir étouffé. Je pense au spectacle que joffre à Corinne et jai quand même un peu honte : je me fais branler, sucer et doigter et jai la queue de Guillaume dans ma bouche. Elle ne sy trompe pas :
- Mais dis-donc, mon chéri, tu couines comme une vraie petite salope ! Moi qui te prenais pour un mâle conquérant !?
Je suis à la fois vexé et flatté par ces paroles, et jai décidé de ne pas en rester là. Jadore ce qui se passe mais jai ma fierté à préserver, ma femme à reconquérir. Je mouille mon doigt à mon tour, je me mets à titiller la rondelle de Guillaume et je menfonce dedans, puis je commence un va-et-vient suggestif. Il réagit aussitôt.
- Oh, oui, mon salaud, continue comme ça, cest bon, oui, encore
Je pense en moi-même : « Toi, mon chéri, je vais te niquer, tu vas voir ça ! » Je me sens soudain très motivé pour reprendre le contrôle des opérations.
Je suce et doigte Guillaume avec un objectif précis : je vais lexciter au maximum pour pouvoir lenculer comme une chienne. Jen ai marre davoir toujours le dessous. À moi de jouer ! Ce trio denfer dure encore une ou deux minutes pendant lesquelles nous montons tous les trois en pression, et puis tout à coup je me décide à casser le rythme.
Je lâche Guillaume, je me redresse, obligeant ainsi Marc à mabandonner, je tends la main jusquà la table de nuit (je connais les lieux, depuis le temps), je prends un préservatif, du gel lubrifiant. Jallonge Guillaume sur le dos, linstalle comme il faut. Je lui enduits la rondelle de gel, lui écarte les jambes, positionne mon gland sur son petit trou
Tout ceci sest passé en quelques secondes, sans un mot. Cest presque dans un silence religieux que je me prépare à sodomiser Guillaume sous les yeux de Corinne et de Marc : je réalise quen une seule pénétration, je vais les cocufier tous les deux. Bizarrement, jen tire comme un plaisir sadique.
Personne ne réagit, je suis le maître des lieux. Tout le monde a compris ce que jétais en train de faire. Je savoure cet instant, jen jouis tellement que je le prolonge un peu :
- Tiens, regarde-moi bien dans les yeux. Je veux te voir pendant que je tencule. Je veux tentendre gémir pendant que je te pénètre et que je te lime.
Les bras en croix et allongé sur le dos, Guillaume mobéit et attend son supplice. Cest avec délectation que jappuie sur sa rondelle très progressivement. Je sens quelle se détend et sécarte et sapprête à maccueillir mais je ralentis encore. Guillaume a ses yeux plongés dans les miens. Cest un moment dune intensité inouïe, une vraie rencontre : je le domine totalement, et je vais le pénétrer devant son mec et devant ma copine. Je me sens à cet instant le maître du monde.
Ce moment est si intense que, quand je me décide finalement à pousser mon bassin en avant, que je franchis le seuil de ses sphincters et rentre dans son cul, que je vois à son regard quil se soumet à ma queue, que jentends ce long gémissement prouvant quil est sous lemprise de son plaisir, je suis presque déçu : le point culminant de la pénétration, de la possession et de la domination est déjà derrière moi. Du coup je nai plus quune idée en tête : le limer, le baiser, le tringler, le faire gémir et enfin lachever.
Comme une locomotive à vapeur des temps anciens, jamorce le mouvement avec une lente détermination. Mon va-et-vient démarre très progressivement, prend de la vitesse, de la puissance,
Cest incroyable comme on peut être toujours aussi émerveillé par quelque chose daussi primaire. Baiser quelquun, cest magique : cette queue qui rentre et sort, qui prend et qui donne du plaisir à chaque passage. Cest la même chose à chaque fois, et pourtant cest toujours aussi extraordinaire. Cette montée de la vitesse, de la violence et du plaisir. Cest des coups à devenir mystique !
Me voici donc comme au premier jour, assis sur mes talons, tenant Guillaume sous les genoux et le besognant avec allégresse, et lui qui subit mes coups de reins avec passivité et enthousiasme, accompagnant notre montée vers lorgasme de soupirs, de gémissements et de cris. Un truc classique mais si agréable ! La différence aujourdhui, cest Corinne qui assiste à la scène et qui donne son avis. Elle sapproche de moi et me chuchote à loreille :
- Mais dis-donc, mon mâle dominant, tu nen as donc jamais assez ?! Femme, homme, tu baises tout ce qui bouge, tu pénètres à tour de queue
Tu mavais caché tes talents ! Et puis, tu as lair drôlement inspiré : on dirait que tas fait ça toute ta vie. Tu sais que je suis jalouse ? Quand je pense que tu ne mas jamais sodomisée ! Tu sais que ça fait partie de mes fantasmes ? Allez, vas-y, montre-moi comment tu fais, ça commence à sérieusement mexciter.Vas-y, baise-le, plus fort, tu vois bien quil en redemande.
Cest super : les gémissements de Guillaume dun côté, les encouragements de Corinne de lautre, cest trop bon. Guillaume tente de commenter encore la situation entre deux soupirs :
- Tu vois, Corinne
Je
Ohhh, cest génial de se faire baiser par un homme comme
comme Nicolas. Plus je sais quil aime les femmes,
plus ça mexcite quand il mencule
Ouii
Jaime quand il se lâche comme ça
Jaime quand je me sens femelle
Ouiii
Ohhh
Cest bon
Espèce de salaud
Encore !
Corinne continue de me parler tout bas et se met à me caresser le buste avec douceur.
- Espèce de cochon, tu as de la chance. Je ne supporterais pas de te voir avec une autre femme, mais ça me plait de te voir baiser un mec. Ça me plait même beaucoup, en fait. Cest excitant et instructif. Oui
Continue comme ça, défoule-toi, oui, encore
Plus fort. Mmmm
Japprécie le spectacle. Jaime
Espèce de cochon pervers
Bon, non seulement je prends mon pied, mais avec de tels encouragements je me sens pousser des ailes. Jaugmente encore la vitesse, je le lime toujours plus vite. Je suis en train de le bourrer comme une chienne et nous approchons de la fin
- Oui, oui, encore, défonce-moi ! Oui, je suis ta femelle
Ça texcite de me baiser devant ta femme, hein ? Oui, ouiiii
Encore, jaime !
Ahhhh ! Salaud
Je
Je viens !
Et puis tout à coup, comme au premier jour, Guillaume atteint lorgasme sans toucher à son sexe. Il éjacule en criant et secouant la tête à droite et à gauche, et moi je minterromps, subjugué par le spectacle de cet homme qui sabandonne et jouit ainsi avec ma bite dans le cul. Apparemment, le spectacle a aussi coupé la parole à Corinne qui se contente de regarder, sans voix.
Et puis tout senchaîne très vite ensuite, car Marc a compris quon était (à quelques variantes près) en train de faire une reconstitution de notre première partouze pour Corinne, et il rentre alors dans la danse.
- Tu sais, Corinne, moi aussi ça mexcite de me faire cocufier, mais je ne suis pas du genre à rester inactif trop longtemps. Jai aussi mon mot à dire.
Je frissonne un instant car je sais ce que ça veut dire. Je nai pas longtemps à attendre, Marc est déjà derrière moi, il menduit la raie de gel, positionne son gland, me prend par les hanches et mencule avec détermination et autorité pour mon plus grand plaisir.
Je pousse le « Aaahhhh ! » de celui qui se fait sodomiser et qui reconnait son maître. Maintenant, ça va être à moi de subir et je connais toute la puissance que Marc peut développer quand il sy met.
Ça ne traîne pas. Jai sa grosse bite raide dans le cul, ses mains puissantes me tiennent par les hanches et il commence déjà son mouvement de piston pour mieux me limer et me soumettre.
Quand on se fait sodomiser alors quon est déjà au bord de lorgasme, on ne sent aucune douleur, rien que du plaisir qui vous prend en tenaille et vous envahit avec une intensité nouvelle. Pendant quelques instants, Marc joue ainsi le coup de la « super sodomie », comme sil voulait nous transpercer tous les deux. À chaque coup de reins, il obtient les gémissements de ses deux femelles, puisque jai toujours ma queue dans le cul de Guillaume.
Les choses ne se répètent jamais tout à fait à lidentique et cette double pénétration un peu délicate, instable et compliquée prend fin très vite. Je me retrouve rapidement à quatre pattes avec cette brute de Marc qui me pistonne le cul et me soumet à son rythme denfer. Je nai plus le privilège de linitiative, je perds pied, je pousse des cris et des gémissements sans interruption. Marc me lime comme si jétais sa chose, et, lui dhabitude peu bavard, il en rajoute en commentant la scène.
- Alors, Corinne, tu comprends pourquoi jai voulu profiter du cul de ton homme ? Ton mec, cest un fantasme de queutard, un vrai caméléon : il peut devenir une vraie femelle en quelques instants
tiens, regarde comme il aime se fait bourrer, ce serait un crime de ne pas en profiter ! Hein, ma salope, je crois bien que ça excite ta femme de te voir à quatre pattes avec ma bite dans le cul. Tu aimes ça, hein ?
- Oui, oui, salaud
Continue, jaime
Lâche-toi ! Oh, cest bon
Ouiii
Ouiii
Encore !
Jai bien conscience que Corinne est là à me regarder mais comme elle a lair de sy faire, je ne vois pas pourquoi je ne me laisserais pas aller. Elle voulait que je sois authentique, non ? Marc, comme prévu, est passé à la vitesse supérieure et me bourre le cul, magrippe les hanches, me caresse ou me griffe les fesses selon linspiration. Corinne me susurre à loreille :
- Alors, cest fini le mâle dominant ? Tu te prends pour une chienne soumise maintenant ? Tu sais que quand je te vois te faire limer et bourrer ainsi, ça me donne des idées et ça me fait mouiller. Mon chéri, tu mexcites vraiment, tu sais ?
Que répondre à ça ? Suis-je dailleurs en état de répondre ? Corinne, comme pour se faire mieux comprendre, me met alors sa langue dans loreille. Cest incroyable comment certains gestes indécents, impudiques ou déplacés peuvent devenir super excitants à certains moments :
Quand je sens sa langue tourner dans mon oreille, cest comme si je subissais une deuxième pénétration avec son lot de sensations inédites. Soumis et passif comme je le suis, je nai dautre choix que daccueillir avec délices cette nouvelle intrusion. Bourré dun côté, léché de lautre, ça continue dans un feu dartifice de volupté. Jai même droit à quelques variantes : petite tape sur mes fesses dun côté, morsure délicate de mon lobe de lautre. Et puis tout dun coup Marc décide de passer à autre chose. Il ralentit, sarrête et change radicalement de position. Il se retire de moi, mallonge sur le dos, sagenouille au bord du lit, me tire par les jambes, mencule à nouveau puis recommence à me besogner dans cette nouvelle position.
- On va le finir, ton mec, jaime le regarder quand il jouit, tu vas voir, cest que du bonheur !
Pour avoir les mains libres et moins fatiguer, il me redresse les jambes quil pose sur ses épaules. Me voici allongé sur le dos, les jambes à la verticale, sodomisé par Marc et offert en spectacle à tout le monde : Guillaume est de retour et me caresse le ventre, le buste, les flancs, la queue aussi par moments. Corinne se penche vers moi et donne son avis :
- Mon chéri, tu ne peux pas savoir comme ça mexcite de te voir dans cette position. Je suis presque déçue de ne pas avoir une queue pour pouvoir te sodomiser à mon tour ! Je commence à comprendre pourquoi Marc aime à ce point tenculer, il a bien raison. Mmmm
Viens que je tembrasse,
Elle me surplombe et approche son visage. Ses cheveux me caressent délicieusement la poitrine, ses lèvres pulpeuses vont à la rencontre des miennes, puis elle membrasse avec douceur et volupté dabord, puis avec de plus en plus de hardiesse. Sa langue me pénètre, me fouille, va à la rencontre de la mienne
Pendant ce temps, le piston de Marc continue son infernal va-et-vient. Et puis, cerise sur le gâteau, Guillaume, qui se met à vouloir copier Corinne, mattaque sur mon flanc et me rentre sa langue dans loreille tout en meffleurant la queue de sa main. Je sursaute et pousse un gémissement étouffé.
Ça y est : je suis pénétré par tous les trous et jai une overdose de sensations. Je sens venir le point de non-retour et je perds pied définitivement. Je suis à la limite de m, alors Corinne cesse son baiser pour que je puisse reprendre mon souffle.
Marc, sentant la fin proche, se met à accélérer encore plus et à me pistonner comme un dément en grognant. Je suis agité en tous sens comme une poupée désarticulée. Guillaume a lâché mon oreille et me prodigue de douces caresses sur le corps pour augmenter mon plaisir, mais sans toucher à mon sexe pour que je naccède pas trop vite à lorgasme.
Ce scénario de fous se prolonge ainsi pendant plusieurs dizaines de secondes, ce qui, vu lintensité, représente une éternité. Finalement, au bout du rouleau, jatteins lorgasme et me mets à crier comme si jétais en transe. Jéjacule sur mon ventre et mon buste tout en essayant de reprendre un peu dair.
Marc lance ses dernières forces dans la bataille : au bout de quelques instants, il pousse un dernier cri et se bloque pour éjaculer au fond de mon cul. Une étonnante coordination : nous avons réussi à jouir tous les deux presque en même temps, et nous sommes tous deux anéantis. Guillaume et Corinne me caressent avec douceur et complicité ou essuient mon sperme avec un mouchoir. Je redescends sur terre. Nous revenons de loin. Il va falloir reprendre contact avec la vie réelle.
(
)
Bras dessus, bras dessous, Corinne et moi marchons dans la rue comme deux amoureux. Nous avons quitté Marc et Guillaume après cette étrange partie de jambes en lair. Je suis comblé et heureux, même si je reste un peu inquiet malgré tout. Corinne est blottie contre moi, ça doit vouloir dire quelle maime encore un peu, non ? Mais
Jusquà quel point ?
- Jaurais jamais cru que je serais excitée comme ça à voir des mecs baiser entre eux, et surtout toi ! Je nen reviens pas
Tu métonnes drôlement, tu sais ?
Je ne sais quoi répondre, jai peur de dire une connerie.
- Peut-être que je pourrai te pardonner de mavoir menti, finalement. Mais tu as encore une épreuve à passer.
- Ah, bon ? Laquelle ?
- Sébastien.
- Sébastien ?
- Oui, Sébastien, ton copain. Celui qui ta initié. Celui que tu ne veux plus voir parce que tu as peur de succomber.
- Et alors ?
- Alors je veux que tu te comportes comme un homme. Je veux que tu le rencontres à nouveau, que tu te fasses baiser ou que tu le baises et que tu assumes. Jai besoin daimer un homme, un vrai. Pas un qui ment, qui a peur et qui se défile, mais un qui affronte et accepte ses pulsions, qui sait domestiquer sa part de féminité et qui reste debout.Un homme fier et authentique. Et je veux être là pour assister à ça.
Que répondre à ça ? Rien. Ce qui est insupportable avec les femmes, cest quelles ont (presque) toujours raison. Je dois aller jusquau bout de mon chemin.
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