La Balade En Voiture

Nous roulons en voiture. La soirée fut magique, juste tous les deux à boire un verre... ou plutôt quelques-uns. J’ai l’esprit légèrement embrumé par l’alcool. Je me sens excitée. Nos conversations coquines des dernières heures y sont évidemment pour quelque chose… ainsi que tes lèvres s’approchant du verre que tu sirotais, tes regards malicieux en coin, tes belles mains, fortes mais douces, qui par un hasard si bien calculé, ont frôlé mes doigts à quelques reprises. J’ai envie de toi. Mon sexe est déjà bien humide. Tu sembles concentré sur la route. L’es-tu vraiment ? Tu me tires soudain de ma rêverie : « Dis, t’es certaine que tu m’écoutais là ? » Je te regarde, la moue un peu coupable d’un pris en flagrant délit. Je ne t’écoutais plus, il faut bien l’avouer… Sans que je n’aie à dire quoi que ce soit, tu as compris. Tu me lances un regard plein de désir et d’amusement à la fois, dégageant mon visage d’une boucle brune qui ce soir ne souhaitait décidément pas rester en place. Sans cette mèche rebelle derrière laquelle me cacher, je me sens maintenant mise à nue et vulnérable, sans endroit où me réfugier. Ahhhhh ! Et cette main qui vient encore de m’effleurer le visage… Je la désire, je voudrais la sentir parcourir tout mon corps. Comme si tu avais su lire en moi comme dans un livre ouvert, tu la déposes doucement sur ma cuisse. J’aime ce contact. J’ai chaud, mon cœur bat plus fort. Je risque un bref regard vers ton beau visage. Tu es toujours attentif à la route. Tu te sens puissant, tu sais très bien ce que tu fais, à quoi tu joues. Et tu y joues si bien…

Ta main remonte doucement le long de ma cuisse. Un peu gênée, je n’ose plus regarder en ta direction. Je te laisse faire. Je n’ai pas la force de protester. Ta main passe sous le tissu de ma robe. Elle continue sa lente progression. Les battements de mon cœur vont toujours crescendo. Je reste immobile, sous ton emprise. Tu aimes me voir ainsi fragile. Un afflux sanguin pulse dans ton sexe qui gonfle de désir.

Tu as envie de moi, tu me veux tienne et tu sais que je ne saurai te résister. Je sens alors tes doigts sur mon sexe, à travers ma petite culotte mouillée. Je ne peux retenir un petit « Ahhhh… » que j’essaie de garder discret. Tu tournes ton visage vers moi, me fais un petit sourire séducteur. Je suis conquise, je suis à toi.

Je risque un « Hé, il fallait prendre à droite… », alors que je m’aperçois qu’on ne suit plus le bon chemin. Mais tu ne me réponds pas. Tu aimes rester mystérieux, tu t’amuses à me voir déroutée. Ta main est toujours entre mes cuisses. Tu caresses, tu titilles. « Ahhh… Ahhhhhh… Ahhhhhhhh… » Cette fois, je suis de moins en moins discrète. Ta main quitte alors mon sexe pour pouvoir changer les vitesses, tu obliques à gauche, puis encore à gauche. Nous nous retrouvons près d’un petit boisé, dans un endroit discret. Tu gares la voiture. Puis sans mot dire, tu te retournes vers moi et presses fermement tes lèvres sur les miennes en retenant mon visage de tes mains. Tes lèvres sont douces, charnues. Ta langue s’immisce dans ma bouche, prenant possession de celle-ci, ondulant sur ma langue qui répond à ton fougueux baiser, un baiser qui dure et dure encore, et dont nous profitons de chaque instant.

Tu fais reculer mon siège de façon à te laisser l’espace nécessaire pour glisser vers moi. Tes mains s’aventurent sur mes seins. Tu peux sentir mes tétons durs à travers mes vêtements. Tu embrasses mon cou, ma respiration plus haletante réchauffe ton oreille, éveille tes sens. Ton sexe est de plus en plus ferme, prêt à me prendre, à me posséder toute entière. Je déboutonne ta chemise, passe mes mains sur ton torse, ton abdomen. Ton corps me plaît, j’adore son contact chaud. Mes mains se perdent sur toi, explorent de plus en plus bas, entreprennent de détacher ta ceinture. Mais tu ne l’entends pas ainsi. Tu atts mes poignets avec vigueur, les guides au-dessus de ma tête. « Non, non, Madame… Il faut apprendre à être plus patiente… » Tout en retenant d’une main mes poignets, tu t’empares du léger foulard que je portais.
Tu le fais glisser dans mon cou, je frissonne. Puis, avec lenteur et délicatesse, tu lies mes poignets l’un à l’autre et les fixes aux petites barres métalliques retenant l’appui-tête. Sans savoir pourquoi, je ne résiste pas. Une ombre de crainte plane sur l’excitation qui s’empare de moi, la ravive. Je te donne tous les pouvoirs.

Tu me regardes, satisfait de me voir ainsi livrée à toi. Tu inclines mon siège vers l’arrière, je suis maintenant pratiquement à l’horizontale. Tu t’étends sur moi et m’embrasses à nouveau. Puis tu descends les bretelles de ma robe et de mon soutien-gorge que tu dégrafes pour voir jaillir ma poitrine. Mes tétons attirent ton regard et ta bouche, tu les lèches, les suces tendrement. Tu frottes ton sexe sur le mien, je peux clairement le sentir à travers ton pantalon. Je commence à gémir de plaisir, j’ai tellement envie que tu me pénètres. Mon vagin se contracte involontairement à cette idée, ma culotte est de plus en plus mouillée. Tu remontes ma robe, caresses mes fesses galbées à travers la dentelle de ma culotte. Je lâche : « Ah oui ! Prends-moi. J’ai envie de toi, là, maintenant ! » Tu me chuchotes alors à l’oreille : « J’ai pourtant dit qu’il fallait être patiente. Rien de mieux que l’attente pour attiser le désir… Et ce soir, c’est moi qui décide, c’est moi qui ai le contrôle. » Tu détaches ta ceinture, défait ta braguette, te débarrasses de ton pantalon et ton boxer. Je fonds à la vue de ton sexe enfin libéré, prêt à me conquérir. Tu remontes sur moi, poses tes cuisses de chaque côté de ma tête, te retenant sur le dossier du siège arrière et me présentant ta queue engorgée. Un filet de liquide pré-séminal s’en écoule, tu me rends folle de désir. Ta verge se présente à l’entrée de ma bouche que je m’empresse d’entrouvrir docilement. « Je vais te baiser la bouche coquine, t’as pas idée ! » Tu t’engouffres alors en moi jusqu’à la gorge, commences des va-et-vient d’abord lents, puis de plus en plus rapides. Ma langue tournoie autour de ton sexe.
Ton bassin bascule de plus en plus vite. Tu respires fortement, tu râles de plaisir. Je suis ton objet, ton jouet. Et j’adore cette sensation. Après quelques minutes, tu te retournes de façon à pouvoir continuer tes aller-retour dans ma bouche humide tout en étalant ta langue sur ma chatte brûlante d’excitation. Tu peux entendre mes gémissements étouffés par ton sexe que tu m’enfournes. Tu t’attardes sur mon clitoris gonflé, je suis envahie de sensations agréables. Un de tes doigts pénètre mon vagin ruisselant, puis deux, puis trois… J’aime être soumise à ce traitement sans pouvoir y échapper. Je ne peux que me laisser aller.

Ton plaisir monte et monte toujours. Tu t’imagines m’éjaculant partout dans la bouche, me faisant boire ta semence. Mais tu luttes contre cette envie. Ce soir, ce n’est pas comme ça que tu veux jouir. Tu te retires de ma bouche, me laissant reprendre mon souffle. Tu te retournes, enlèves ma petite culotte, t’étends à nouveau sur moi. Nos sexes sont en contact, glissent l’un sur l’autre. Je te veux en moi. Je supplie : « Je t’en prie, baise-moi ! J’ai envie de toi. » « T’inquiète pas, ça va venir… Je vais te faire hurler de plaisir. » A ces mots, tu donnes un ferme coup de rein et me pénètres en un seul et fluide mouvement. « Ahhh oui, c’est bonnnn ! » Je me sens pleine de toi. Je suis à toi. Tu commences à t’amuser à mes dépends. Après chaque coup de buttoir, ton sexe ressort lentement et reste longtemps à l’entrée de mon vagin, comme pour me narguer. Cette sensation de désirer ce qui m’est refusé, ce contact doux de ton gland que je souhaiterais sentir plus profondément me fait perdre la tête, augmente mon désir, décuple les sensations à chaque pénétration. Chaque fois que ta queue butte au fond de moi, mon clitoris est stimulé par ton pubis. Mon plaisir prend de l’ampleur. Tu accélères la cadence. Je crie : « Ah ouiiii, ahhh ouiii, ah je vais jouir… »

Tu t’arrêtes instantanément. « Ah non, t’arrête pas !... » Je me tortille, tentant ainsi de me frotter à toi pour stimuler mon sexe.
Tu me regardes, fier de ton pouvoir sur ma jouissance. « C’est frustrant, hein… être si près du but sans pouvoir l’atteindre… » Je me sens si proche de l’orgasme, j’ai tellement de tension dans mon bas ventre ! Je suis excitée, frustrée à la fois. Ayant perdu toute dignité, je supplie encore : « Je t’en prie, c’est vraiment pas juste… Fais-moi jouir ! J’en ai tellement envie… » « Oh oui Madame, soyez patiente. Pour jouir, vous allez jouir. Mais pas ainsi. » Ta queue quitte doucement mon vagin. Je sens alors ton gland visqueux de cyprine presser doucement sur mon anus. Tu exerces de petites poussées, lentes, progressives. Ton gland pénètre doucement mon anus, franchit la barrière musculaire. Le conduit est serré, tu adores la sensation. « Ahhh oui, c’est bon. Prends-moi doucement. Fais-moi jouir comme une petite salope… » Tu me pénètres plus profondément. Ton sexe est maintenant bien au fond. Tu entames des mouvements lents pour me donner du plaisir. Je gémis, je crie sans retenue. Tu aimes m’entendre, me voir exprimer ma jouissance. Tu râles de plus en plus, tu grognes tel un animal. « Ah oui beau mâle, prends-moi ! Ahhhh oui, c’est bon ! Continue… T’arrête plus, je voudrais que tu jouisses partout en moi ! » Les aller-retour sont de plus en plus rapides et profonds, ton plaisir prend le dessus, le mien aussi. Nous sommes tous les deux au bord du gouffre, nous nous abandonnons à l’euphorie du moment. Mon orgasme devient imminent, je le sens qui se forme au creux de mon rectum, c’est une question de secondes. Tu sens aussi le point de non-retour. Tu te cabres et cries, alors que tu jaillis en moi en plusieurs jets puissants. Au même moment, mon vagin se contracte fortement autour de ton sexe sous l’effet d’une explosion de plaisir. Je m’abandonne : « Ahhhhh mon dieuuuuu ! » Tu te laisses tomber de tout ton poids sur moi, soudain envahi d’une sensation de bien-être et de grande fatigue. Tu sens sous toi mon corps qui est pris de petits spasmes involontaires suite à la jouissance que tu m’as procurée. Nos corps sont chauds l’un sur l’autre. Tu caresses mes cheveux bouclés. Nous sommes bien.

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