Leslie La48
Leslie LA48 Laure, le journal intime - Au bord de la route, suite et fin
Au bout de quelques minutes de silence, je tournais le regard vers elle, elle était détendue, les yeux clos, abandonnée. Je pris alors conscience dun geste machinal quelle avait déjà eu dans la voiture lorsquelle avait adopté cette position de décontraction. Les mains à plat sur ses cuisses, elle faisait aller et venir longle de son pouce droit sur le léger renflement de son slip pour une caresse dune totale impudeur.
Je regardais ce geste de papillon sans pouvoir détacher mon regard.
Quand elle a rouvert les yeux, je lui ai dit :
- Il y a un restaurant juste à côté, nous allons manger une grosse salade et boire deux bouteilles de Tavel, on va faire les folles et prendre du bon temps.
- Impeccable !
Elle avait lair content et cela me fit plaisir.
Le soir était tombé. Le frais commençait à venir. Nous nous sommes levées ensemble pour entrer dans le mobil-home et passer un lainage, puis j'ai allumé quelques bougies pour rendre latmosphère sympa et feutrée
- Bon, je vais téléphoner à mes parents avant daller diner, vous permettez ?
- Ok, pas de problèmes, prenez votre temps.
Elle partit dans la chambre et ferma la porte derrière elle. Jentrai dans ma chambre, juste à coté
Le crépuscule était venu, lair était doux et les cigales sétaient tues, remplacées par des grillons et la vieille chouette du bois qui poussait ses houhou, remplissant le silence de la nuit naissante.
A peine le temps de passer une robe légère et Miel était là, dans lencadrement de la porte, je lai regardée et là, jai vu que nos portions exactement la même chose, une petite robe légère en coton avec des bretelles, elle noire et moi blanche, comme à la piscine.
Nous avons ri en faisant la même observation.
Nous avons mangé et bu chacune notre bouteille, puis après une coupe de glace à la vanille, des pêches de vigne accompagnées de feuilles de menthe, nous sommes retournées dans notre petit chez nous et là, nous nous sommes allongées sur deux transat mitoyens face à la piscine, les yeux perdus dans les étoiles.
On nentendait quun grillon et la chouette. Lair était doux et pur. Miel respira profondément, si profondément quelle eut comme un sanglot.
- Vous êtes mariée ? Me demanda-t-elle.
- Non, dis-je.
- Moi non plus, dailleurs telle vous me voyez, telle je suis née.
- À vingt ans ? Pas daventures, ça existe encore ?
- Jen suis la preuve vivante, je nai pas rencontré le prince charmant et puis cela ne mintéresse pas !
- Vous avez pourtant lair
- Informée ? Oui, je le suis, vous savez, jai des copines, enfin ce sont plus que de copines, si vous voyez
- Je vois, dis-je dans un souffle.
Et là, elle se redresse, se penche vers moi, et rapidement elle dépose un baiser sur mes lèvres et en se rallongeant, elle me dit :
- Vous me plaisez, Laure.
- Vous me plaisez aussi, Miel !
Allongée de nouveau, la robe un peu retroussée découvrait la pointe de son slip et je narrivais pas à détacher mon regard de ses jambes immenses et de ce petit triangle de coton blanc, incongru sous la robe noire.
Elle ne remarqua rien, enfin fit en sorte. Elle avait les yeux perdus au ciel et je vis, une fois encore, sa main droite glisser lentement vers le triangle blanc et le pouce refaire le même geste machinal, caressant de longle lemplacement exact de son sexe, sans appuyer et sassoupit dans sa caresse quasi-indécente.
Je fus stupéfaite de découvrir que jétais émue. Ma gorge se serrait, je sentais la pointe de mes seins durcir et comme malgré moi, ma main se porta vers mon bas ventre. Je réalisais seulement alors que, javais passé ma robe blanche sans même songer à mettre une culotte. Incroyable !
Jétais vraiment en train de devenir folle, je couvris mon sexe nu avec un pan de ma robe, à moitié par pudeur à moitié pour apaiser la chaleur que je sentais monter.
Jétais totalement désemparée, avec lirrépressible envie de me caresser là tout de suite même devant Miel. Surtout devant elle, sachant son attirance pour les femmes.
Ce soir, dans la fraîcheur et la pénombre tempérée par le seul éclairage de la lune, à côté de cette créature éblouissante et troublante qui métait apparue comme un garçonnet avant de se révéler une femme et dont, encore à présent, labsence totale de pilosité à lexception de larc de sourcils parfaits, me plongeait dans la confusion.
Elle eut un gémissement presque inaudible. Je me tournais vers elle et je vis quelle avait glissé sa main sous le coton de son slip et quelle se caressait vraiment dun mouvement doux et lent.
Elle avait les yeux fermés, la tête levée vers le ciel, donnant à son cou un arrondi de cygne et ses lèvres humides, entrouvertes laissaient passer un minuscule bout de langue.
Cétait charmant, elle feulait très doucement, dune façon presque inaudible. Cétait si excitant que, ny tenant plus, je me mis à limiter.
Mon sexe était tout humide et je neus aucune peine à y glisser le majeur et lindex, pour un va-et-vient très lent et très profond cependant que mon pouce caressait la hampe de mon clitoris.
Très vite, le plaisir monta et à mon tour, je fermais à demi les yeux et tendant le visage vers le ciel, je me mis à gémir sourdement en cadence.
Je sentis une boule de pur plaisir pulser en moi, puis irradier jusquà envahir tout mon corps.
À linstant du plaisir ultime, machinalement, je tournais le regard vers Miel et découvris que les yeux grands ouverts, elle me regardait, elle planta son regard dans le mien, sans ciller, et nous jouîmes ensembles, les yeux dans les yeux, avec un bonheur décuplé par cette complicité dans lexhibitionnisme et le voyeurisme mêlés.
Puis nous nous laissâmes aller sur nos transat et, machinalement, sa main chercha la mienne et nos doigts encore humides de notre plaisir se joignirent, nous étions toutes tremblantes des derniers effets de la jouissance.
- Ohhh, pardonnez-moi, me dit-elle doucement, je me suis laissé aller, mais jen avais besoin après toutes ces émotions.
- Ce nest rien, dis-je, un moment dabandon, tout au plus.
- Vous me plaisez vraiment !
Elle se leva dun bond, se pencha encore vers moi, et déposa ses lèvres sur les miennes, pour un doux baiser.
- Bon, je vais prendre une bonne douche et au lit, je suis crevée, dit-elle, demain sera un autre jour.
Puis elle disparue dans sa chambre.
Je restais quelques instants interdite, découvrant que mon cur battait la chamade et que je passais machinalement la langue sur mes lèvres comme pour retrouver le goût de son baiser. Miel avait mis mon corps en émoi et en pensant à elle, jai continué de caresser mon sexe qui en demandait encore.
Puis je gagnais ma chambre en espérant trouver le sommeil rapidement...
Je me suis couchée nue, et aussitôt allongée, jai éteins et jai sombré, écrasée de sommeil.
Dans la nuit, je me suis réveillée, sentant près de moi une présence et, dans le halo de la lune éclairant ma chambre, je lai vu, elle était allongée, nue près de moi.
Là, me voyant réveillée, tranquillement avec une magnifique impudeur, elle écarta ses jambes, dévoilant son pubis et une fente parfaite, sans lèvres apparentes, comme le pubis dune fillette, dun rose nacré et dénué de tout duvet
Alors, elle commença avec calme et méthode à se masturber en faisant tourner son majeur droit quelle avait humecté autour de son clitoris quelle faisait jaillir en appuyant lindex et le majeur de la main gauche écartée sur le haut de sa fente.
Elle faisait cela avec sérieux, cherchant visiblement le maximum de plaisir, sans relâche mais sans hâte. Le doigt allait et venait le long de la fente qui shumectait dune fine rosée. Parfois, elle lenfonçait profondément dans son vagin, le retirait peu après pour le replonger en compagnie de lindex, puis le retirait avant de recommencer en joignant lannulaire aux deux autres doigts, lentement, profondément.
Elle restait alors un moment les doigts perdus dans le sexe, son regard dans le mien, comme pour me provoquer et venir la rejoindre, le ventre parcouru de frissons.
Puis elle recommençait toujours avec la même détermination lente, humectant de temps en temps ses doigts quelle suçait avec une sorte de gourmandise.
Bientôt, elle humecta abondamment son majeur gauche qui, jusque-là avait titillé ses seins et, elle sarc bouta sur ses pieds, souleva le bassin et entama une lente caresse circulaire autour de son anus tout rose, gardant trois doigts de la main droite enfoncés dans le sexe. Puis, résolument, elle poussa le majeur gauche en avant en agitant violemment la main droite
Elle avait fermé les yeux, se léchait les lèvres et poussait de petits gémissements. Dun ultime coup de rein, elle seffondra sur le lit secoué par des spasmes dune belle intensité
Cest à cet instant que je lentendis murmurer :
- Laure, ohhh, Laure, comme vous me plaisez !
Puis le regard fixé sur mon sexe, elle lança :
- Vous permettez ?
Je ne bougeais pas, ni ne prononçais un mot, alors elle approcha son visage de mon bas ventre et rajouta :
- Qui ne dit mot, consent !
Et sans attendre, posant ses lèvres sur mon sexe elle darda une petite langue rose qui lécha mes grandes lèvres.
De surprise et de plaisir, jai empoigné les draps et jai serré très fort pour ne pas hurler.
Elle leva les yeux, et me dit :
- Je savais que vous en aviez envie !
Elle remit sa tête entre mes cuisses et commença à laper mon sexe, aussitôt, je fus prise de tremblements incoercibles et jécartais encore plus les jambes pour mouvrir mieux à sa caresse. Mes seins étaient douloureux et je ne songeais quà en serrer les pointes entre mes doigts, mais mes doigts restaient crispés sur le drap.
Elle enfonça la langue plus profondément encore et, posant ses lèvres sur celles de mon sexe, elle membrassa avec passion.
Jétais brûlante, je nen pouvais palus et me laissais aller dans un orgasme dévastateur, hurlant et inondant son visage de ma jouissance.
- Cétait bon ? Me demanda Miel.
- Trop bon, tu es le diable.
- Non, je suis une petite lesbienne qui aime donner du plaisir.
- Et toi, tu en prends ?
Jentendis son souffle saccélérer, comme si je venais de poser une question incongrue, quelque chose qui lui faisait peur, alors elle me dit :
- Oui, mais je suis si sensible, que je perds connaissance à chaque fois, cest comme une petite mort et ça me fait peur, et en plus je suis une vraie fontaine
Alors doucement, à mon tour, je me suis occupée de Miel, sa petite fente et douce et sucrée, lentement je lai lapé, léché, cétait si bon, que jaurais voulu que cet instant ne cessa jamais.
- Pas trop vite mon amour, souffla Miel, je ten prie, pas trop vite.
Elle jouissait, mouillait énormément, puis, alors que je lui branlais la chatte de mes trois doigts réunis, elle émit un jet de jouissance en hurlant et perdit connaissance.
Je lai serré dans mes bars pour quelle se sente protégé, et en revenant à elle, elle me dit :
- Tu vois cest ainsi, mais cest trop bon, encore
- Mets-toi à plat ventre, dis-je.
Elle sexécuta.
- Lève légèrement ton bassin que je puisse glisser ma langue entre tes fesses et tembrasser ici comme je tai embrassé tout à lheure de lautre côté.
Elle était dans un état second, mais fit ce que je lui demandais.
Elle sentit ma langue jouer avec sa petite chatte puis avec son anus, puis dardant ma langue et la tenant par les hanches, jai poussé mon visage en avant et lentrée de son petit anneau. Elle hurlait de plaisir.
Jembrassais son sexe et son cul avec frénésie, laissant sa fente nue et toute trempée. Jy bu comme à une source, mordillant les chairs tendres, suçant son clitoris jusquà laspirer, enfonçant ma langue au fond du vagin. Pénétrant de mon doigt humecté son anus tout rose et tout serré.
Et une nouvelle fois dans un hurlement de démence, elle perdit connaissance
- Miel, ma chérie, revient, je suis là
Au bout dun long moment, elle retrouva assez de calme pour me répondre.
- Tout va bien mon amour, jai joui comme jamais.
Elle me regarda dans les yeux, me caressa la joue et lança ;
- Si tu étais un homme, je taurais demandé de me sodomiser
Mais je te préviens, je suis vierge aussi de ce côté-là et tu me plais tellement que je ten aurais fait cadeau.
Elle ne savait pas que jétais équipée, et lorsquelle a vu le gode ceinture, elle a compris que je pouvais exhausser son souhait, elle sest offerte et a pris du plaisir.
Nous sommes restées ensemble, pendant le restant de la semaine, sans presque sortir du mobil-home, juste la piscine et les courses vite faites, nous laissant le maximum de temps pour faire lamour.
Miel, amoureuse a voulu renter avec moi à Paris et nous avons passés le restant des vacances ensemble, deux mois à nous aimer et découvrir nos corps et le plaisir.
Mais avec le mois de septembre, arriva la séparation, Miel devait rentrer au Canada, elle a beaucoup pleuré, mais elle a emporté avec elle un petit bout de moi, comme une petite déchirure que je narrive pas a soigné, des souvenirs dune intensité folle, mais Miel, ma Miel ma offert les deux plus beaux joyaux quune femme puisse faire, en amour.
Des trésors qui, une fois offerts, ne se retrouvent jamais
A suivre
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