Tempêtes - 2 -
Tempêtes (2)
Suite de la 1ère nuit
Vous ne vous souvenez peut-être pas bien. Alors juste un peu de la fin du début
pour vous rappeler
ou encore mieux
relisez « Tempêtes (1) »
Je ne réalise que lorsque je sens mon homme se retirer et appuyer son gland entre mes fesses
lhabitude de mon gode et la préparation de Céline
quand-même doucement, il pénètre sans forcer
mon rêve depuis si longtemps !! Je veux dire que cest bon, que jaime, je ne fais que ahaner
ses mouvements, à chaque poussée, ses
tiens
tiens, les doigts de Céline dans la chatte
en même temps que je le sens exploser dans mes profondeurs
je suis submergée par un tel orgasme, tant que jen perds connaissance
*************
Toujours en marche vers la maison, en pleine bordée de neige cette soirée de février, et Nadine continue de revivre sa première nuit de Madame P
Je nai peut-être pas complètement perdu connaissance, ou alors seulement quelques secondes. Je me suis entendue crier mon plaisir
mon mari est encore en moi, je le sens entre mes fesses, à lintérieur
Céline joue toujours de ses doigts entre mes lèvres, dabord deux, puis trois, quelle tourne
vrille
on dirait quelle veut mélargir !
Cest un peu sensible
cest vrai que je viens davoir ma première fois, jémets quelques gémissements, puis ça passe, ça redevient agréable. Je sens Claude qui se retire de mon cul, et la sensation de vide, plus grande quaprès mon gode, cest vrai quil est plus gros.
Je suis toujours à genoux, doucement Céline mappuie sur le côté et me fait basculer
je suis sur le dos, dune main, elle fait glisser ma robe et me la passe par-dessus la tête
je vois le reflet dans le miroir du plafond
moi, cuisses écartées, en porte-jarretelles et bas blancs,
elle, nue, allongée , reposant sur un coude, ses doigts quittent mon sexe, remontent en me frôlant, jusquentre mes seins, elle me les montre
.
Pendant ce temps-là, Claude est allé à la salle de bain, jentends leau couler, il se douche, il se lave, jai un doute affreux
laurais-je souillé ? Jai lu beaucoup dhistoires de sodomie, alors, sans savoir si mon espérance serait comblée, quand on sest changés chez Céline, jai pris mes précautions, je me suis faite propre
je me passe une main entre les fesses pour voir
rien
ouf! Dans mes fantasmes les plus pervers je nai jamais été jusque-là
scato et uro, je nai jamais envisagé ça
les seules limites que je ne franchirais jamais. Rien quà y penser, je me suis repliée sur moi, enfermée dans mes bras, comme la tortue qui se réfugie dans sa carapace
Une main de Céline dans mes cheveux, des doigts qui les effilent, les caressent dune douceur, de la promesse de quelque chose
lautre effleure mes bras, les desserre un peu
un peu plus, les écarte, vient sous mes seins, les prend tour à tour, les palpe, les pince, fait rouler les bourgeons entre ses doigts
ma crainte est apaisée, mon angoisse disparaît, la chaleur du désir renait, jai chaud, je transpire, sa langue lèche les gouttes de sueur entre mes seins, je commence à mabandonner
- Viens ma belle
une petite douche va nous faire du bien
la nuit est encore jeune, mais elle na pas trop dheures, ne les gaspillons pas, tu as encore tant à découvrir
approche, que je te retire tes bas
Je veux protester, jai envie delle maintenant, tout de suite, mais sa bouche sur la mienne mempêche de répondre, mon bras qui la serre contre moi ny peut rien, elle se lève, me prends par la main, je la suis
Claude sort de la salle deau
jai su plus tard quil savait ce qui allait se passer
au moins en partie.
- Sil te plaît, laisse-moi aller
pas longtemps
jai envie
- Aller où
tu peux faire ici
avec leau qui coule
laisse-toi aller
Jai envie mais être dans ses bras me bloque, je veux la repousser, elle me laisse un peu, touche le mitigeur, leau devient froide, je frissonne, je sens que je vais y arriver
elle se rapproche
une main sur le bas de mon dos, elle appuie lautre sur le devant
je ne peux pas me retenir
un jet fort sort entre mes cuisses, juste au moment ou un doigt appuie sur lurètre
cest le déluge, je lui fais dans la main
elle ne la retire pas
. au contraire, elle se fait plus insistante
sa main devient caresse
pénétrante
en arrière, deux doigts accompagnent ceux du devant
les dernières gouttes sécoulent
chaudes sur mes cuisses froides
je voulais me soulager
ce nest plus ça, une autre envie me fait sienne, celle du plaisir
je ne la retiens pas, pas plus que les bruits qui disent ma jouissance
bruits qui deviennent reconnaissance, par ma bouche collée sur la sienne. Elle ma fait jouir comme ça
Jamais je naurai imaginé
mon préjugé faiblit
je me demande déjà si elle me le refera
et comment le lui rendre
et moi qui me disait jamais
jamais çà
!
Pas de la même manière, mais ça na pas tardé ! Elle tourne la manette, leau sarrête, jai quand-même la chair de poule
les frissons du froid remplacent ceux du plaisir
elle me fait tourner
dune poussée dans le dos me fait me courber et guide mes mains sur la barre de maintien à mi-hauteur
jai tout naturellement les jambes écartées, ma peau est froide, la sienne aussi
je sens le devant de ses cuisses sur larrière des miennes
les poils de sa chatte qui se frottent aux miens
des doigts mécartent les fesses
et cest le jet qui minonde la raie
.
Derrière moi, cest fini, ça ne coule plus
Céline se frotte, comme pour sessuyer, ça me chatouille
jaime ça
En tournant la tête, je vois Claude à la porte, il se caresse en nous regardant
il recommence à bander
ça lexcite
je nai plus honte
si ça lui plaît, je suis prête à recommencer nimporte quand
je me dis même que jaimerai que ça vienne de lui, et aussi des deux ensemble, pourquoi pas
mais seulement comme ça ! Je ne crois pas pouvoir supporter autrement, comme écrit dans certaines histoires ! Les recevoir ailleurs
être obligée davaler
de les boire
. rien que dy penser jai la nausée
Céline menduit de gel, relève la manette, leau dabord tiède, puis chaude se remet à couler
je suis frottée, frictionnée, partout
partout
. Une odeur de lavande nous enveloppe
yen a qui disent que cest pas un parfum de femme
et pourquoi pas
moi en tout cas jaime bien
À mon tour! Elle na pas besoin de demander, je suis contente de la parcourir de mes mains
de la rendre odorante
surtout de faire mousser la chevelure soyeuse de son ventre
bien rincée
je magenouille
Elle
elle ma déjà fait, pas moi
je veux lui rendre.
ce léger parfum de lavande mêlé au sien, je noublierai jamais
le premier contact de mes lèvres avec un sexe de femme
plaisir dilué par leau qui ruisselle
je relève la manette, je veux la goûter, elle toute seule
rien quelle
Mais ce nest pas moi qui décide.
Deux grandes serviettes chaudes
Claude nous assèche lune et lautre et nous ramène vers le lit
tendu denvie, il nous place côte à côte sur le bord, à genoux, enlacées par le dos
lui, derrière, nous caresse chacune notre tour de sa raideur prometteuse
je le sens près de mes entrées, il est si près, je suis coulante
je lattends
je me tends vers lui .
Malgré tout, je suis excitée, de ma main libre, je me touche du mieux que je peux pour me donner le plaisir que je me fais voler
je lentends jouir
avec plein de mots cochons, on dirait quelle le fait exprès pour me narguer, et moi, je ny arrive pas
pourtant je veux
et voilà quil se retire delle et vient en moi
oh! que cest bon de le sentir
je laisse quand-même mes doigts
je le sens glisser dessus
quelques coups seulement et il me remplit
je nai pas eu le temps de jouir
Frustrée, prostrée, la tête sur le lit je veux continuer toute seule
il sest retiré tout de suite, mais je sens une main
des doigts qui le remplacent, qui me pénètrent
une autre main qui me soulève la tête, je vois un pénis brillant de sperme qui sapproche
je le prends dans ma bouche, pendant que les doigts de Céline qui lont remplacé me donnent ce que jattendais de lui
Finalement, je suis comblée
même si cest par la main de Céline
et pour la première fois, jai été pleine de lui
il sest fini dans moi
au fond de mon sexe
Quelques mots, quelques baisers, nous nous laissons aller, le sommeil nous prend
Une voix me réveille, et un léger bruit
Claude au téléphone, et le glissement des anneaux dun rideau qui souvre, dévoilant une fenêtre
les premières lueurs du petit matin
Dans cette demi-lumière, je vois la silhouette de Céline, nue, qui sy découpe
tout me revient, depuis que nous sommes arrivés
je suis femme, toute entière
je suis tout
de partout
je ne me suis pas une fois demandé lheure quil était
ce nétait toujours que celle de lenvie et du plaisir
un homme
une femme, qui se sont servis de moi
qui ont joui de me rendre heureuse
ce doit être çà le paradis !
je voudrais que ça dure tout le temps
Des coups à la porte, une voix, je la reconnais, celle de Nadia ... la soubrette ...
- Vôtre petit déjeuner messieurs dames
cest tout ! On entend lautre porte se refermer, elle est partie.
En peignoirs, nous allons dans lantichambre
des céréales, des ufs bacon jambon, des rôties, beurre, confitures, marmelade, thé, café
bon petit déjeuner classique
javais faim, je mange de bon appétit
puis dun seul coup, je bloque, ça me roule dans la bouche, je ne suis plus sur mon nuage ! Après tout ce qui sest passé, nous sommes là, en train de manger, parlant peu, comme nimporte quel matin ordinaire
cest pourtant le matin de ma nuit de noce, passée avec mon mari et une autre femme
après tout ce que nous avons fait
comme si cétait normal, subitement, jétais inquiète de lavenir
javais aimé justement, cest vrai, mais ça ne pouvait quand-même pas être toujours comme ça ! Jai parlé, jai dit mes pensées, puis, assise sur un divan entre Claude et Céline, jai dû les écouter
eux ont parlé, et jai su ce que serait ma vie
avec EUX !!
Je serai lépouse de Claude et la « partenaire » des deux !! Et Claude ma dit !!
Je ne me souviens pas
un jour, ou peut-être plusieurs, jai dû oublier de cacher ce que jappelais le petit journal de mes rêves, rempli juste de çà, mes rêves, pas dinsignifiances journalière, non
mais de mes rêves de plaisir, dérotisme, de sodomie
de mes entretiens avec mes doigts, mes jouets
des frissons et des orgasmes que janticipais
Donc, jai dû oublier, et il la vu, et la lu
et ce matin-là, il ma raconté
Il ma raconté quaprès avoir « lu » mes secrets, il était convaincu que jétais la femme de sa vie
de LEURS vies !! Que je serai lépouse idéale pour eux deux
lépouse toute prête à être façonnée à leurs goûts pour une vie à trois. Ils savaient mes envies dautre chose quand je le masturbais, mais attendaient que je devienne le fruit mûr quils nauraient plus quà déguster.
Elle, à 24 ans, toute jeune mariée, avec un mari qui sest révélé quasi impuissant, avait succombé à lenvie dêtre linitiatrice de son neveu de 18 ans
initiation qui sest transformée en liaison durable
du partage de fantasmes communs. Elle est devenue BI, ... et lui un peu aussi
mais que dans un sens ! Les fantaisies, les échanges
à trois, ou plus, cétait devenu la norme de leur vie sexuelle. Le mari, tout aussi naïf que couilles molles, na pas vu venir la séparation, ni compris le pourquoi
après à peine plus de deux ans !
Ensuite, il a quand-même fallu faire attention, être discrets, car on les voyait souvent ensemble, de vagues rumeurs voguaient dans lentourage, complaisamment relayées par des (pas tant que ça) mauvaises langues
par chez nous, même si elles colportent des vérités, on appelle ça des langues sales !!
Un jour, chez des amis communs, nous avons fait connaissance, je les ai trouvés drôles et agréables, nous avons sympathisé. Je me suis mise à le trouver beau
de plus en plus
je pensais à lui, solitaire dans mes plaisirs, mon lit me semblait trop grand
je ne demandais quà être séduite.
Premier vrai rendez-vous, en septembre, et à part le plaisir par nos mains, rien jusquau mariage en Mai
et cest seulement ce jour-là que jai compris, assise sur le divan !! Ils avaient attendu avant de se dévoiler. Je me suis sentie bien, les révélations des dernières heures ne resteraient pas que des souvenirs, il y aurait des lendemains
beaucoup
Je savais que je serai heureuse.
Jétais à lui, et à elle aussi
nous étions à nous
le bonheur peut-être !
Les robes de chambres souvrirent et tombèrent
quatre mains et deux bouches
jétais couverte de baiser et de caresses. Céline me mit une main sur le sexe de Claude qui recommençait à bander, puis elle me fit mettre à genoux sur le divan, et dune main en arrière de la tête me dirigea vers lui pour que je le prenne
ma bouche lenroba et ses mains me tenant par les cheveux rythmaient le va et vient, doucement
je lui tenais les testicules à poignée, comme si je ne voulais pas quil se retire
il allait profond, il fallait que je me recule pour respirer
une main de Céline me caressait les seins , lautre le bas de mon ventre et lintérieur de mes cuisses
je voulais la toucher moi aussi de ma main libre
mais elle nétait pas assez près, jai voulu quand-même, dun petit mouvement à gauche
mon genou au bord du divan a glissé, et je suis tombée sur le tapis
plus rien dans la main ni dans la bouche, ni plus bas !!
Jétais confuse. On a ri quand-même, pas longtemps
ça ne pouvait pas se terminer comme ça !
La virilité de Claude nétait pas ramollie, et Céline que javais enfin réussi à toucher était mouillée. En tombant, javais sans le vouloir hâté la suite.
Sur le tapis, Céline allongée, jambes repliées, cuisses écartées; Claude ma placée à genoux au milieu
a guidé ma tête sur son ventre
pas besoin de me dire
mes mains ont écarté ses lèvres, excitée de son parfum, jy colle les miennes et je la lèche, je la déguste, son ventre se soulève
ses fesses aussi, toujours bouche soudée à son sexe, je glisse mes mains dessous pour les écarter et y faire aller un doigt que jenfonce un peu, comme elle mavait fait
javais trouvé ça si bon !
En même temps, Claude soccupait de moi de la même manière
un doigt, puis deux
il me préparait
jai senti une main sur une fesse, qui guidait sa verge au seuil de ma petite entrée
jai aussi senti lautre main qui prenait le coulant de ma chatte pour la lubrifier
la pénétration qui commençait et ses deux mains sur mes hanches qui me tenaient fermement pendant quil progressait, lentement
lentement, mais sans temps darrêt jusquà ce quil soit soudé à moi.
Il bougeait sans va et vient, doucement, en tournant, je sentais ses couilles rouler entre mes fesses, comme des boules de massage
au bord de lorgasme jai un peu relevé la tête , aussitôt les jambes de Céline me lont entourée pour me ramener vers elle
jétais enserrée entre ses cuisses
jai joui comme ça, la figure presque écrasée sur son sexe mouillé
la pression de ses jambes qui me tenaient contre elle et les mouvement de son bassin
ses gémissements qui augmentaient
des signes quelle aimait ce que je lui faisais
jallais la faire jouir, ce serait la première fois !
Claude sest mis à bouger, à coulisser en moi, plus fort, plus vite, marquant des arrêts, puis repartant, le plaisir me gagnait à nouveau, et il sest retiré
encore cette sensation de vide
dêtre ouverte, de lair qui me pénètre
il ne fait que changer dentrée, et là, il me prend
vraiment comme un femme, sa femme, plus longtemps que la première fois, me menant jusquà ma vraie première jouissance « normale »
et la sienne est venue, dans mon ventre, impétueuse, frapper tout au fond !
Et là, jai eu dautres idées
semence, utérus, bébé, dautres espérances, dautres joies !
Céline a exprimé aussi son plaisir, sans retenue, avec des bruits et des mots.
Elle a libéré ma tête, toutes les deux, allongées sur le tapis, elle a recueilli de deux doigts un peu de ce qui coulait de mon sexe, la mis sur mes lèvres et ma embrassée, puis jai fait pareil sur les siennes
nous nous sommes encore embrassées, puis Claude sest allongé entre nous et nous avons goûté ensemble, sur lui, ce que nous venions de partager par nos mains et nos bouches.
Nous venions de jouir tous les trois ensemble, en même temps, était-ce un signe, pas seulement du plaisir partagé, mais de lamour
du bonheur ? Jy ai cru
Lui et elle dans moi, lui dans nous-deux, et tout le reste
il men restait encore beaucoup à apprendre !
Je vous dirai, plus tard
NAT-LM - 01/2014
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!