Les Mésaventures D'Un Hétéro (11) : Qui Perd Gagne (Épilogue)
Ce soir, encore une soirée de dingues, encore une histoire à dormir debout, encore une situation incertaine et anxiogène. Je devrais pourtant être détendu puisque j'invite Sébastien, un de mes meilleurs amis, à dîner avec Corinne, la femme de ma vie. Tout ça pourrait sembler très ordinaire si ce nest que je fuis Sébastien depuis des mois (il ne connaissait ni mon adresse ni mon numéro de téléphone jusquà la semaine dernière). Oui, Sébastien ma initié à des « pratiques homosexuelles » qui mont tellement plu que ça ma un peu inquiété. Quand Corinne a appris la vérité, elle a dabord exigé (pour « vérifier mes dires ») que je couche avec mes deux amants du moment (en sa présence !) et, comme si cela ne suffisait pas, elle veut maintenant voir comment je suis capable de gérer mes retrouvailles avec Sébastien.
Jai limpression de passer un entretien dembauche. Si je réussis je sauve mon couple, et si jéchoue je suis viré ! Quand je dis que cest une histoire de fous, je suis encore loin du compte : je ne sais pas ce que je dois faire, je ne sais pas ce que veut Corinne exactement, je ne sais pas dans quel état desprit est Sébastien mais si jéchoue, gare à moi ! Les femmes ont lart de vous mettre dans des positions impossibles et de vous demander des choses contradictoires. Corinne ma dit quil me suffisait de rester authentique. Facile à dire ! Cest quoi, être authentique ? Se laisser aller à ses pulsions ? Oui, mais alors, on ne tient plus compte des autres ! Authentique : un gros porc qui ne pense quà lui. Pas authentique : un gentleman distingué et prévenant. Ah, les femmes ! Jy comprends rien, et le pire cest que pour elles, ça parait évident !
Quand Sébastien sonne à la porte, je vais lui ouvrir. Tout ce que je trouve à faire cest de lui serrer la main en lui souriant. Un peu coincé, non, pour deux types qui ont baisé comme des furies il y a quelques mois à peine ? Je fais les présentations, Corinne lui fait la bise (ce soir elle est particulièrement en beauté, très « femme du monde » avec une robe, des bas
Cest pour qui ? Pour moi ou Sébastien ?)
Bon, tout est normal.
- En fait, je nétais pas trop à laise la dernière fois que je suis passé chez toi.
- Ah, bon ? Pourquoi ?
- Sébastien, pas la peine de faire semblant. Jai tout dit à Corinne. Elle sait ce qui sest passé.
- Ah ?
Sébastien jette un coup dil interrogatif en direction de Corinne, mais cette dernière ne laisse paraître aucun trouble.
- Oui, au début ça ma fait peur, je ne savais pas trop où jen étais et jai douté de moi. Maintenant je suis avec Corinne et jai décidé de ne plus raconter dhistoires. Jassume. On a baisé tous les deux, je ne peux pas le nier, mais cest vrai que ce nest pas une raison pour quon ne se voit plus.
- Bon, mais alors, tout va bien ! Je lève mon verre à nos deuxièmes retrouvailles. À lamitié, à lamour et au sexe qui complique tout !
La formule est bien sentie et résume parfaitement toute mon histoire. Jéprouve de lamitié pour Sébastien, de lamour pour Corinne, mais ces deux sentiments sont menacés à cause dhistoires de sexe.
La soirée savance, on arrive à briser la glace, à se détendre. Lapéro se passe bien, le repas encore mieux. Je retrouve une fois de plus le Sébastien qui me plaît tant, actif, rieur, dynamique, passionnant sans être pédant. Et ma Corinne qui semble à laise partout, authentique, directe, pleine dhumour et pétillante dintelligence. Jai de la chance, quand même, dêtre si bien entouré. On est au mieux tous les trois, détendus et gais. Le repas est fini, on prend le digestif au salon. À un moment, je ne sais pas si cest Corinne ou Sébastien qui démarre (à moins que ce ne soit moi ?), mais la conversation devient un peu plus grivoise.
- Faire jouir quelquun, cest génial. On prend davantage de plaisir quand on réussit à en donner. Si je fais lamour à une femme et quelle sennuie, je me sens minable. Par contre, si elle jouit comme une dingue, je me prends pour le maître du monde et je suis prêt à père et mère pour recommencer. Cest pour ça que Nicolas est une affaire et que même les mecs ont envie de le baiser. Tu le regardes, il rougit ; tu leffleures, il bande ; tu le caresses, il soupire ; tu le baises, il gémit, il crie et il en redemande. Quand cest fini, tu nas quune envie : remettre ça !
Corinne et Sébastien échangent de petits sourires complices et moi je me sens tout chose. Lambiance est bizarre, mais pas désagréable et même assez émoustillante. Avec lalcool que jai ingéré je me sens détendu, mais
quand même ! Je ne vais pas me laisser faire si facilement.
- Oui, oui, enfin
Tu exagères quand même. Ce genre de truc, ça ne marche pas à tous les coups. Il faut être dans lambiance, il faut un peu de sensualité, de mystère, de disponibilité
- Bien sûr, mais quand même, il y des gens plus doués, plus sensibles, plus réceptifs. Tiens, je te parie que je te fais bander en moins de cinq minutes sans même te toucher le sexe.
Bon, nous y voilà. La question qui tue. Je relève ? Non, cest trop gros.
- Laisse tomber, ça ne prouve rien.
- Si, ça prouve que tu es réceptif. Il y a des types qui mettent une demi-heure pour bander, et encore, il suffit dun rien pour que ça foire !
- Admettons que je bande assez facilement et plutôt rapidement. Et alors ?
- Alors ça pose problème à ceux qui te côtoient. Par exemple là, maintenant, jai envie de te faire bander pour me sentir émoustillé et valorisé.
Cest pas possible. Rien que de lentendre dire ça, je commence à rougir et je sens des frémissements dans mon bas-ventre. Un silence sinstalle, et je ne sais pas quoi répondre.
- Je monte les enchères du pari. Chéri, je te parie que tu bandes même si personne ne te touche. Vas-y, déshabilles-toi entièrement devant nous, si tes un homme, un vrai. Assumes.
Jai compris. Linstant de vérité où tout se joue, cest maintenant. Je ne sais pas pourquoi mais cest comme ça. En tout cas, bizarrement, une idée commence à germer dans ma tête. Et si je leur donnais raison ? Jai envie de bander devant eux. Jai envie quils gagnent leur pari. Bizarre, non ? Je proteste pour la forme.
- Non mais dites-donc, jai ma pudeur, quand-même. En pleine lumière, comme ça, sans raison ?
- Daccord, mon chéri, je te mets une lumière plus douce et tamisée. Mais en tout cas, ce nest pas sans raison. Je pense que tu as un don et même un sixième sens pour capter ou encourager les situations érotiques. Déshabilles-toi doucement, fais nous un strip-tease. Si tu ne bandes pas à la fin, tu auras gagné et tu pourras nous demander un gage. Sinon, nous aurons gagné et nous pourrons te faire subir un gage. Je tannonce tout de suite que le gage sera sexuel. Tu es daccord, Sébastien ?
- Mmm
Pourquoi pas ?
Les salauds ! Je suis coincé dans un choix cornélien. Ce jeu que me propose Corinne est diaboliquement excitant. Elle commence à me connaître, et Sébastien aussi. Jai le cur qui bat à cent à lheure, la gorge sèche et le souffle court. Je suis incroyablement excité par cette situation sans comprendre pourquoi. Je suis un peu grisé par le vin et beaucoup par la situation. Jai chaud : ma température intérieure monte
Je mesure les enjeux : que je gagne ou que je perde, il va se passer des trucs torrides et je risque dadorer ! Quest-ce qui me motive le plus ? Gagner pour pouvoir dominer la situation ou perdre pour devoir la subir ? Je suis incapable de mettre mes idées en place.
- Bon, daccord, comme vous voulez
Au moment où je dis ça, je comprends que jai vraiment beaucoup plus envie de perdre que de gagner. À cet instant précis, je veux être un objet de désir, celui quon prend, quon soumet et quon domine. Je nai pas envie dêtre celui qui décide. Et puis, Corinne et Sébastien me donnent la possibilité de jouer les effeuilleuses sans que je me sente ridicule, cest une occasion qui ne se présente pas deux fois dans une vie !
En un clin dil, je comprends tout et cest comme une révélation. Pourquoi suis-je si désireux de perdre et de me soumettre à ce jeu ? La réponse mapparaît dans son évidente simplicité : celui qui décide, qui commande et qui dirige sait ce quil veut et suit son idée : il est donc limité, bridé par sa propre imagination. Par contre celui qui subit, qui soffre et qui se laisse dominer fait don de sa personne, accepte laventure et repousse les limites des possibles.
En ce moment, paradoxalement, je sais que le vrai maître du jeu, cest moi : je vais perdre mon pari pour mettre Corinne et Sébastien en difficulté, pour voir ce dont ils sont capables, pour les laisser imaginer une suite à cette histoire. Cest ça qui est merveilleux quand on se donne : il suffit de se laisser aller aux désirs de lautre.
Plus je pense à tout ça et plus je me sens excité. Sébastien et Corinne sont tranquillement assis et mobservent, attentifs au moindre de mes gestes. Moi, jai le feu aux joues (pas quaux joues, dailleurs). Corinne a installé une douce lumière dambiance, mais ça ne me suffit pas. Ils veulent un show ? On va monter la barre encore plus...
Je me lève lentement. Jai envie de les faire lanterner, de jouer la star. Je mapproche de la chaîne stéréo, je mets un peu de musique douce.
- Excusez-moi, mais je suis un peu timide, alors il faut que je me mette dans lambiance
Je suis tout sauf timide à cet instant, mais quand on joue un rôle... La situation pourrait paraître grotesque pour bien des gens, et pourtant je ne me sens aucunement ridicule. Pourquoi un homme ne pourrait-il pas faire un strip-tease devant sa femme et son copain bisexuel, surtout si lune et lautre le demandent ? Je sais que je suis bien foutu et pas désagréable à regarder. Je sais que Corinne est du genre « voyeuse » et pas insensible à mon corps. Quant à Sébastien, nen parlons pas : noublions pas que cest lui qui ma initié à la sodomie !
Comment un homme doit-il se déshabiller pour être excitant, mais sans singer une femme ? Je ny ai jamais songé, mais jai pourtant limpression davoir la réponse. Il suffit dêtre simple et authentique tout en restant mystérieux, viril tout en étant fragile, déterminé sans être arrogant
Mais aussi et surtout ouvert à toute la sensualité du monde : livresse, la chaleur, la lumière, la musique, la douceur du moment, le trouble de la situation
Linstant est merveilleusement doux et sensuel. Mon corps sérotise au fur et à mesure quil se découvre. Je me déshabille très doucement, jabandonne mes vêtements et ma peau respire toujours plus le parfum érotique de cet instant magique
Le glissement de létoffe sur ma peau, la nudité qui progresse, mes terminaisons nerveuses qui sont au maximum de leur disponibilité... Après avoir retiré mes chaussures, mes chaussettes et ma chemise, je sais, je sens que je vais arriver à mes fins.
À présent jenlève mon pantalon et le doute nest plus permis : je bande comme un cerf en rut. Jaccomplis donc la dernière formalité avec calme et humour. Je retire enfin mon slip et me trouve dans le plus simple appareil avec ma queue raide pointée vers le plafond. Je commente alors ma défaite avec un petit sourire satisfait.
- Bon, je crois que vous avez gagné votre pari. Cest quoi le programme ?
Tous deux sont restés immobiles et sans voix, comme estomaqués que jose aller jusquau bout de ce jeu délirant. Corinne parle la première.
- Félicitations, mon chéri ! Je ne sais pas ce quen pense Sébastien, mais je te trouve très appétissant. En tout cas, je ne me lasse pas du spectacle et je proposerai bien à ton copain de le pimenter en soccupant de ton joli sucre dorge !
Je me trompe où elle demande à Sébastien de me tailler une pipe ? Incroyable ! Voici le manipulateur qui se trouve ravalé à un rôle de simple d'exécutant. Pas de doute, cest Corinne qui a pris les choses en main, et la passation de pouvoir est palpable.
Sébastien, sans un mot, comme résigné, se lève et sapproche de moi, puis me regarde bien dans les yeux avant de sagenouiller à mes pieds. Cétait quand, la première (et dernière) fois ? Il y a trois, quatre mois ? Je ne sais plus, mais ma queue sen souvient encore, et elle attend avec une impatience fébrile.
Je connais la technique de Sébastien, je mattends à une montée en pression interminable visant à me mettre sur les charbons ardents. Mais non, pas du tout ! Je suis surpris lorsque je sens quil me saisit délicatement la queue et que mon gland est avalé directement par sa bouche chaude et humide. Cest toujours aussi mystérieux, lexcitation : elle peut être tout aussi intense parce quon recommence quelque chose de connu, ou au contraire parce quon expérimente quelque chose de nouveau.
Pour linstant, je jubile : ma queue est en terrain ami (cest le cas de le dire !) ; la langue, les lèvres et les mains de Sébastien font merveille et cest vraiment trop bon. Je me laisse aller comme à chaque fois (je suis visiblement doué pour ça !), je jouis de linstant présent. Sébastien me suce avec sensualité, douceur et volupté. Je reconnais son style : jouer sur la lenteur du mouvement, sur la montée de lexcitation, sur lattente sans cesse différée.
Jadore le rôle que Corinne et Sébastien me font subir. Jaime mabandonner ainsi sans avoir à me poser de question. Je me fais sucer la queue et caresser les couilles, puis pétrir les fesses pendant que Corinne joue les spectatrices. Jai décidé de me laisser aller, ce soir, de ne plus réfléchir. Je me contente de me laisser glisser vers ma pente naturelle, donc découter le désir et le plaisir qui montent
Tout à coup, je réalise que Corinne sest levée, elle sapproche de moi. Elle vient tout près et me chuchote à loreille : « Mon chéri, à force de jouer de ta féminité, tu me donnes des idées
».
Je nai pas le temps de lui répondre car elle est déjà en train de membrasser avec une sensualité et une passion dévorante, comme si elle voulait me dévorer tout cru. Je me laisse aller à ce baiser autoritaire et passionné pendant que Sébastien continue de me sucer et de me caresser avec toutes les variantes de sa panoplie.
Cest donc parti pour un plan à trois et je suis à nouveau au centre des festivités. Je suis nu, sucé par Sébastien et embrassé par Corinne, mais tous les deux sont encore habillés. On va où, comme ça ?
Comme réponse à ma question silencieuse, Corinne se détache de mes lèvres, recule un peu comme pour mieux me regarder pendant quelle me parle.
- Jai une surprise pour toi et jai envie que nous puissions en profiter
Elle commence à se déshabiller tout en parlant.
- Tu es mon homme et je nen veux pas dautre pour linstant. Je crois que jai encore envie de faire des choses avec toi, mon amour.
Sébastien, sans cesser de me sucer, jette un coup dil sur Corinne qui commence à son tour à faire un strip-tease. Je ne suis pas rassuré du tout, car connaissant Sébastien, je limaginerais bien profiter de cette drôle de situation pour me cocufier. Comme si elle lisait dans mes pensées, Corinne reprend la parole :
- Les gars, je suis la femme dun seul homme à la fois, je ne vous propose pas une partouze, que ce soit clair, mais jai besoin de me mettre à laise. Ne tinquiète pas, Sébastien, Nicolas nest pas un ingrat, il te rendra bientôt la pareille.
Mais cest pas croyable ! Corinne est en train de nous mener tous les deux à la baguette ! Elle me fait faire un strip-tease, elle mencourage à bander, elle demande à Sébastien de me sucer et maintenant elle me fait comprendre quil va falloir que jen fasse autant avec lui. Inutile de chercher plus loin qui a pris la direction des opérations
En tout cas, je ne lui en veux pas car elle est belle, ma Corinne, avec ses formes féminines bien marquées, avec la cambrure de ses reins, le galbe de ses seins, sa peau de pêche, ses yeux rieurs, ses lèvres sensuelles, ses cheveux qui ondulent en cascade. Je me régale à la voir se déshabiller devant moi, rien que pour moi (elle est derrière Sébastien qui continue de me sucer avec obéissance et application). Elle me jette des illades coquines et provocantes, fait traîner son effeuillage en longueur.
Maintenant elle est en sous-vêtements noirs, porte jarretelles et talons aiguilles. La salope, elle sait que jadore ça et que je ne peux pas résister à un truc pareil. Je ne sais plus où donner de la tête, jai une saturation des sens entre le spectacle de ma femme qui soffre à mes regards concupiscents et la bouche de Sébastien qui soccupe dune partie très précise de mon individu
Quand on vit des trucs pareils, on a limpression de ne pas être venu au monde pour rien !
Elle revient vers nous, me prend par la main et donne ses instructions :
- Venez, les garçons, on va faire un tour dans la chambre, jai des projets pour vous
Avons-nous le choix ? Comme deux toutous obéissants, nous suivons Corinne. Cest une vision un peu irréelle : nous entrons tous les trois dans la chambre, Sébastien entièrement habillé, Corinne en sous-vêtements et moi totalement nu, mon sexe fièrement dressé. Corinne reprend linitiative :
- Déshabilles-toi donc, Sébastien, tu es plutôt ridicule avec tous ces vêtements sur le dos ! Pendant ce temps, je vais prendre ta place.
Aussitôt dit, aussitôt fait, je me retrouve allongé sur le dos et très vite avec ma queue dans la bouche de Corinne pendant que Sébastien se met dans le plus simple appareil.
Cest reparti pour un autre épisode encore plus merveilleux que le précédent. Je vois Corinne, à quatre pattes sur le lit, en train de me sucer avec gourmandise. Il y a des scènes quon aimerait pouvoir se passer en boucle tellement elles sont extraordinaires
À cet instant précis, je réalise que je suis avant tout un hétérosexuel. Un mec a beau avoir un beau corps viril et musclé, une queue raide capable de te faire gueuler de plaisir en te sodomisant, une peau ferme et des muscles toniques, des reins fougueux prêts à temmener au septième ciel, une bouche, une langue et même parfois une gorge pour te faire connaître des extases presque irréelles
Non, décidément, rien ne peut égaler les charmes dune femme, le grain de sa peau, la courbure de ses reins, de ses hanches ou de ses seins, la sensualité de sa bouche, de ses yeux, de tout son visage, de chaque centimètre carré de son corps, sans parler de son sexe qui est un puits dextases et de délices inégalables
En fait, pour moi, les femmes, il ny a pas plus excitant en matière de sexe, un point cest tout.
Tout ceci est une révélation qui se fait en une fraction de seconde, cest simplement un truc que javais en moi depuis longtemps et que je réussis enfin à clarifier. Il me suffit de regarder ma Corinne, à quatre pattes, les reins cambrés, la poitrine offerte à mes regards (avec son soutien-gorge à balconnets, jai une vue plongeante sur son décolleté), les cuisses encore gainées par des bas et des porte-jarretelles noirs, la bouche vorace sacharnant sur mon sexe dur comme du bois, ses petits soupirs féminins
Tout est limpide pour moi.
Apparemment, Sébastien a fini de se déshabiller, car Corinne sinterrompt un instant et se redresse.
- Nicolas, sil te plaît, montres-moi comment tu renvoies lascenseur. Ton copain Sébastien est encore un peu timide, il faut le mettre à laise.
Sébastien est à présent entièrement nu, il sapproche du bord du lit, la queue en avant. Il a pris du volume mais nest visiblement pas encore au maximum de son excitation. Il va falloir que je remédie à ce petit problème. Je tourne donc la tête légèrement de côté pour montrer ma bonne volonté et me passe la langue sur les lèvres avec gourmandise. Corinne veut que je le suce, eh bien allons-y, je suis prêt.
Sébastien avance timidement son sexe vers mon visage, je lencourage en ouvrant la bouche et je tends ma main pour mieux le guider. Quelques secondes plus tard, je lai dans ma bouche. Mmmm
Cest la première fois que je suce une queue qui nest pas encore raide, et du coup je me sens motivé. Jai envie de la faire grossir, durcir, frémir. Je ne tarde pas à constater la réussite de mon projet. Cest assez troublant de sentir un sexe dhomme qui grossit dans votre bouche grâce aux stimulations que vous lui prodiguez. Quand on y pense, cest même très excitant et particulièrement valorisant. Je comprends dautant mieux pourquoi certaines personnes (hommes ou femmes) aiment tant que ça faire des fellations.
La situation dure ainsi quelques minutes pendant lesquelles jexpérimente une double fellation : celle que je reçois de Corinne et celle que je prodigue à Sébastien. Cest encore une première pour moi : le plaisir de se faire sucer par une femme tout en faisant coulisser la bite raide dun homme dans ma bouche ; une main pour caresser les cheveux de Corinne et lencourager à continuer, une autre main pour caresser les couilles de Sébastien et le faire gémir un peu plus. Je suis au centre de tous les plaisirs donnés ou reçus, un vrai bonheur !
Et puis à un moment, Corinne sinterrompt et se penche vers moi pour me susurrer à loreille :
- Mon chéri, je tabandonne deux minutes, je reviens tout de suite. Je vous laisse un peu entre hommes : ne faites pas de bêtises, hein ?
On ne peut pas nier à Corinne un certain sens de lhumour, et ce nest pas pour me déplaire. Nous voici donc « entre hommes », et jai plus de disponibilité pour macquitter de ma tâche : jai la ferme intention de faire grimper Sébastien aux rideaux, car depuis la dernière fois que je lai vu, je suis devenu un expert en fellation et je compte bien lui montrer létendue de mes progrès.
La guerre est déclarée. En moi-même, je ne peux mempêcher de penser « Tu vas voir qui est le maître, mon vieux, je vais te réduire à létat de loque gémissante, tu vas me supplier pour que je te fasse jouir dans ma bouche et je te ferai languir pendant une éternité avant de te délivrer, à condition que tu le mérites ».
Tout en parlant ainsi dans ma tête, je mapplique avec toute lattention dont je suis capable : la langue qui parcourt le gland, senroule, le contourne et le chatouille avec une recherche savante des points les plus sensibles, des variations sur la profondeur et la lenteur (jai définitivement compris que, si on veut que la victime devienne folle de désir, de frustration ou de plaisir, une bonne fellation doit être la plus lente possible et non pas ultra rapide).
Et puis les mains en appui comme troupes de soutien : les couilles que lon griffe ou que lon effleure, la verge que lon branle en rythme, les fesses que lon caresse ou que lon pétrit, la raie que lon explore, la rondelle que lon titille
Et puis aussi la logistique et le renseignement : écouter les soupirs et les gémissements et chercher leur signification (cest parce que jai mis ma langue ici où à cause de mon doigt que jai mis là ? Cest parce que je ralentis ici ou parce que jaccélère là ?).
Et puis enfin la stratégie globale et la tactique : Quel timing ? Quel projet pour les secondes ou les minutes à venir ? Je le fais encore attendre avant de le doigter ? Jessaie de battre un record de profondeur pour le déstabiliser ? Je change complètement de rythme pour le faire éjaculer au plus vite ? Je fais une petite pause pour le laisser récupérer avant de lui mettre lestocade ?
Il ne suffit pas de remporter une bataille pour gagner la guerre. Sébastien contre-attaque. Corinne disparue, je suis à sa merci : il peut me caresser ou me branler et il ne sen prive pas, avec tout le savoir-faire dont il est capable. Du coup, jai un peu de mal à me concentrer car ce salaud me déstabilise en usant de sa technique de masturbation lente, alliée à ses caresses dont il a le secret. Je crains le pire pour la suite, car il a encore de la ressource : il peut utiliser sa bouche quand il le veut, et sa bite est si dure que je pourrais bien me retrouver une fois de plus à quatre pattes, le cul en lair, ramoné comme une chienne et gueulant comme une salope.
Rarement autant que maintenant jai eu à ce point limpression que le sexe était tout sauf un symbole de paix. Entre Sébastien et moi, même si cela na jamais été formulé, il est évident quil y a une compétition permanente. Ça se passe comme ça, entre hommes : je veux te battre au tennis (ou à nimporte quel jeu), je veux te montrer que je suis le meilleur, je veux te soumettre. Tu mas eu ? OK, on fait la revanche. Entre Sébastien et moi, autrefois, cétait le sport. Maintenant cest autre chose : une envie de soumettre lautre au plaisir, de lui imposer la jouissance. Si les mecs nétaient pas si coincés, il y aurait beaucoup plus de masturbations, de sodomies et de fellations comme revanches de matches perdus !
Jen suis là de mes réflexions, la bouche remplie par la queue de Sébastien, masturbé par une main experte, entre les soupirs affirmés de lun et les gémissements étouffés de lautre, avec quatre mains baladeuses qui sactivent, lorsque Corinne revient dans la danse.
- Eh, bien les garçons, vous navez pas lair de vous ennuyer, on dirait. Il est temps que je revienne pour mettre de lordre dans tout ça !
Je ne sais pas ce quelle a en tête mais je constate quelle ne veut pas renoncer à son rôle de «leader». Je la sens devant moi qui bouge et qui sinstalle entre mes jambes. Je suppose quelle ne va pas tarder à reprendre sa fellation, mais je suis loin du compte. Je ne me méfie pas tout de suite quand elle glisse dans ma raie pour mexciter la rondelle et y poser un doigt humide. Par contre je sursaute quand je sens un contact froid sur mon anus, comme si elle y mettait du gel. Limage me parait totalement incongrue, car habituellement, ce genre de lubrification intervient pour préparer une bonne sodomie. Que se passe-t-il ?
Sans abandonner la queue de Sébastien (ce serait dommage, il est en train de gémir comme je le prévoyais, preuve quil est sous mon emprise), je risque un coup dil de côté et je manque de m de surprise : Corinne sest équipée dun gode-ceinture et est tranquillement en train de sinstaller entre mes jambes, de menduire la rondelle de gel pour menculer !
- Mais oui mon chéri, moi aussi jai des envies de changement : si on inversait les rôles aujourdhui ? Je respecte tellement ta part de féminité que jai envie de lhonorer. Et comment on honore une femelle, hein ? En la pénétrant, non ?
Truc de fou : je suis au bout de mon chemin, je crois. Moi qui croyais avoir tout vu, tout connu ou au moins tout imaginé, je naurais jamais pensé à un truc de ce genre : Sébastien me masturbe calmement pendant que je le suce, et en même temps Corinne sapprête à me sodomiser avec un gode-ceinture !
- Mon amour, je taime : je taime tellement que je vais tenculer là, maintenant, tout de suite pendant que tu suces Sébastien. Je vais te limer. Tu vas découvrir que jai une part de virilité en moi et tu vas la sentir passer. Oui, regardes-moi pendant que je te pénètre, cest une vision que je veux garder en moi. Jai limpression que pour nous deux, cest un peu comme un dépucelage. En tout cas, cest une première !
Je suis allongé sur le dos avec la queue de Sébastien en bouche, et Corinne est déjà en position pour me pénétrer, assise sur ses talons entre mes jambes. Oh, mais quelle est bandante, ma Corinne ! Elle a retiré ses derniers sous-vêtements et apparaît dans sa splendide nudité, dressée au-dessus de moi avec ses seins fièrement pointés en avant, mais aussi avec ce truc invraisemblable entre les jambes.
Je navais jamais vu de gode-ceinture avant et je frémis à lidée de ce qui mattend. Corinne semble ravie de son effet et me regarde avec un sourire resplendissant. Elle commence à se préparer et avance son truc en direction de ma rondelle. Elle le guide calmement le long de ma raie, puis se positionne sur mon petit trou. Je sursaute : ça doit être un truc drôlement perfectionné car je sens des vibrations et une sorte dondulation. Oui, cest ça : en plus du mouvement de pénétration très progressif, ça vibre et ça tourne et du coup ça me procure des sensations étonnantes et formidablement agréables.
- Mon chéri, je crois que nous sommes faits pour nous entendre : ce soir jai une furieuse envie de te faire sentir mon côté masculin. Oui, cest ça, montres-moi ta part de féminité, ça mexcite !
Cest vraiment le monde à lenvers. Jexpérimente une fois de plus le paradoxe de la domination. Il y a cinq minutes jétais fier davoir Corinne et Sébastien sous mon emprise, et maintenant je me fais pénétrer par devant et par derrière. Je gémis la bouche pleine pour montrer mon enthousiasme.
- Mmmm
- Oui, mon chou, cest moi qui te pénètre aujourdhui. Jadore te voir ainsi lascivement abandonné. Regardes-moi mon beau mâle, jai envie de te contempler pendant que je te sodomise. Oui, cest ça, continues de sucer la queue de Sébastien, cest encore mieux.
- Mmmm
- Oui, continues de gémir comme une petite salope. Je suis en train de réaliser un drôle de fantasme, tu sais ? Jaime
Et tu sais que je ne suis pas prête de débander !
Elle ne perd pas son humour, ma Corinne. Quant à moi, cest parti pour le cumul de sensations fortes : la vision de Corinne qui me chevauche comme une Amazone, avec ses seins splendides qui bougent au rythme de ses coups de reins, limage invraisemblable et pourtant formidablement stimulante de ma femme en train de menculer, Sébastien qui perd pied et commence à gémir, à soupirer et à grogner, sa bite qui va et vient dans ma bouche, toujours plus dure et frémissante, et aussi, et surtout, le triple mouvement dans mon cul qui irradie jusquà mon propre sexe : pénétration, ondulation, vibration. Ça réagit de tous les côtés :
- Oui, mon chéri, jaime, jaime
Tiens, prends ça, et ça encore
Dis-donc, on dirait que ça te plaît de te faire prendre par tous les bouts ?
- Mmmm
Et Sébastien nest pas en reste :
- Oui, ouiii
Mmmm
Salaud, tu sais y faire avec ta langue, hein ? Oui, cest ça, continues
Pendant deux ou trois minutes, nous montons dans le plaisir et dans la surenchère, à coup de gémissements, dencouragements et de cris. Je sens bien que cette belle harmonie ne pourra pas durer longtemps, mais je profite de linstant tout en me disant que nous sommes arrivés tous les trois dans un drôle de truc, quand même !
Cest Corinne qui rompt le charme et passe à autre chose :
- Espèce de salaud, tu ne vas pas ten tirer comme ça, tu mexcites vraiment trop, cest pas possible !
Je ne tarde pas à comprendre ce quelle a en tête, et, à vrai dire, si javais un peu réfléchi (difficile dans ce genre de situation !), jaurais pu deviner
Elle se retire de mon cul (dommage, je commençais à grimper aux rideaux avec son engin pour me ramoner !), retire son gode-ceinture précipitamment et reprend la direction des opérations.
- Allez, Sébastien, on échange
Mais oui, cest évident, jai compris : noublions pas que, même avec un tel engin, Corinne est une femme, et personne ne sest encore vraiment occupé delle
Quelques secondes plus tard, tout a changé. Sébastien a retiré sa queue de ma bouche (ce nest pas plus mal, dailleurs, car je commençais à avoir un torticolis à le sucer ainsi, placé de travers). Je suis toujours allongé sur le dos, mais à présent Corinne sest presque assise sur mon visage. Je nai aucune possibilité de me dégager (et aucune intention, dailleurs !). Son sexe chaud, humide et enivrant est à portée de ma bouche et je sais ce quil me reste à faire. Vu lhumidité qui émane de sa fente aucun doute nest permis : elle est excitée comme jamais et je vais lui faire un cunnilingus quelle ne sera pas prête doublier.
Non seulement je suis confortablement installé, mais je suis ultra motivé : passer dun sexe dhomme à celui dune femme en quelques secondes, cest un instant unique, surtout quand leurs propriétaires respectifs sont tous les deux au comble de lexcitation et au bord de lorgasme !
En plus, jai les mains libres et une vue impressionnante sur le corps de ma femme : ses cuisses contre mes oreilles que je ne me prive pas de caresser, son ventre, ses flancs et ses seins offerts à ma vue, tout ce que je veux à portée de mains : je sens que je vais me régaler, et pas seulement avec ma bouche !
Mais à nouveau jencaisse un « encombrement des sens », car Sébastien ne sest pas retiré du jeu, au contraire : excité par ma fellation et par la situation, frustré de ne pouvoir éjaculer dans ma bouche, il est devenu actif et entreprenant. Je le sens qui sinstalle entre mes jambes. Il saisit ces dernières sous les genoux et je ne tarde pas à comprendre ce qui mattend.
Oui, cest ça ! Un glissement le long de ma raie, un contact dabord timide et taquin, puis plus autoritaire et insistant sur ma rondelle. Je suis immobilisé de tous les côtés, incapable de bouger. Corinne, assise sur moi, mimmobilise le haut du corps, et Sébastien me tient les deux jambes. Cest dans cette position de soumission absolue que je me fais tout naturellement sodomiser par Sébastien, qui ne se gêne pas pour manifester sa satisfaction :
- Oh, ouais
Cest trop bon de te pénétrer ! Jattends ça depuis des mois
Je me cambre en poussant un gémissement étouffé. Corinne, qui ne voit pourtant pas ce qui se passe dans son dos, a parfaitement compris la situation.
- Alors, mon chéri, tu te fais encore tringler ? Mmmm
Tes un super mâle ou une super femelle ? En tout cas tes une super affaire parce que tu vas nous faire jouir tous les trois si on continue ainsi
Les quelques minutes qui suivent sont surréalistes et resteront sans doute longtemps gravées dans ma mémoire. Un moment déternité. Mon corps totalement immobilisé, mais intégralement érotisé, comme si notre jouissance était communicative, voire contagieuse. Ma bouche et mes mains actives, avides dexplorer les recoins les plus intimes de ma femme qui crie maintenant à chaque stimulation, les seins gonflés, les tétons durs, le sexe ruisselant, le corps agité de spasmes, cambrée ou arc-boutée au gré de ce que je lui inflige. Je suce, pince, lèche ou mordille son clitoris, enfonce ma langue aussi profondément que possible
Et ces cris, ces gémissements, ces feulements de la femme qui jouit, qui sabandonne, qui supplie, qui réclame, qui nen peut plus et qui en veut encore
Comme si cela ne suffisait pas, le bas du corps abandonné au mâle en rut qui me besogne, me pénètre, me tient fermement par les jambes pour mimposer son mouvement de piston, pour se soulager dans mon cul. Et ce rythme qui dégénère, ce moment où toute retenue a disparu, où le sexe a pris le pouvoir et domine le cerveau
Je me fais bourrer comme une chienne et je jouis de me faire chahuter, secouer, limer
Et encore et toujours ce mouvement primitif et envoûtant du sexe dur, chaud, vivant et conquérant qui rentre et qui sort, toujours plus vite, toujours plus fort, toujours plus profondément
Notre excitation est devenue plaisir, notre plaisir orgasme. Nos cris et gémissements se mêlent dans la plus parfaite confusion, et pourtant jai limpression quil y a un ordre et une logique dans tout ceci. Nous sommes comme des poupées désarticulées qui sabandonnent à lextase. Tout ceci avec une douceur et une brutalité incroyables.
Nous lâchons nos « liqueurs de plaisir » de façon désordonnée : Sébastien dans mon cul, Corinne sur mon visage et moi sur mon ventre. La furie se cumule et senchaîne, la violence de linstant explose, puis se calme très progressivement pour lune, beaucoup plus rapidement pour les deux autres
(
)
Je me souviendrai toute ma vie de ce triple orgasme qui nous a habité. Ce moment a été si intense que nous navons jamais réussi à déterminer dans quel ordre nous avons joui ni combien de temps, et comment nous avons pu retourner à la vie « normale ».
Quand on a vécu un tel moment, on pourrait croire que tous les plaisirs sont fades en comparaison. Heureusement, il nen est rien. Les corps sont bien faits et le plaisir que deux personnes (ou plus !) peuvent éprouver ensemble reste magique et sans cesse renouvelé, même si ce nest pas ment avec la même intensité.
(
)
Je suis hétérosexuel, et Corinne aussi. Nous formons un couple, nous nous aimons et nous sommes fidèles lun à lautre. Nous ne nous mentons pas. Nous nous disons (presque) tout. Bref, nous sommes un couple très traditionnel, à quelques exceptions près :
Corinne est souvent plus active, autoritaire, dominatrice que bien des femmes et moi, je suis sans doute plus passif, réceptif et soumis que la plupart de mes congénères, mais je nen suis pas moins un homme, un vrai. Et fier de lêtre. De temps en temps, lun comme lautre, nous utilisons son diabolique gode-ceinture. Il faut bien amortir le matériel !
La vie continue, pleine de surprises et de sensualité. Quand Corinne est absente (elle part de temps en temps pour son boulot et découche une ou deux nuits), jaime me faire des parties de jambes en lair avec mes copains (Sébastien, Marc, Guillaume. Il faudrait que je retourne aussi chez le gastro-entérologue pour voir si tout va bien
). Jaime baiser des mecs ou me faire baiser par eux. Oh, putain, que cest bon, oui ! Corinne est au courant. Tant que je ne la trompe pas avec une femme, non seulement elle accepte, mais, bizarrement, ça lexcite, ça la motive, ça la stimule
En tout cas, je suis heureux et je me sens bien. Jai trouvé ma voie et même si mon parcours peut paraître un peu bizarre et confus, pour moi, tout est clair.
Cette histoire, cette partie de ma vie est finie. Depuis, je ne vis plus des (més)aventures, juste des aventures
Et cest encore mieux, je vous assure !
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!