Leslie La52

Leslie LA52 – Laure, le journal intime – L’auto stoppeuse

Le mois d’août et le calme de la circulation à Paris, mais pas pour moi j’étais en déplacement dans le sud et les vacanciers faisaient les bouchons habituels en cette période, c’est pourquoi j’avais pris un hôtel à Grasse, non loin de Nice où mon travail me retenait.
Les rayons du soleil accompagnaient cette période estivale, les tenues des filles étaient très légères, les petits tops trop courts qui laissent voir une bande de peau, voire qui s’arrêtent bien au-dessus du nombril fleurissaient aux quatre coins des rues, tout comme les jupes si courtes qu’elles laissaient découvrir ces cuisses que ces demoiselles ont malheureusement souvent tendance à cacher.
Il était donc tout à fait plaisant de flâner dans la rue et de s’émerveiller de toutes ces créatures à peine couvertes qui déambulaient et bronzées à souhait.
Les jeunes hommes n’étaient pas en reste, ayant définitivement adoptés une façon de s’habiller de manière à se faire remarquer…

C’est donc qu’une fois mes rendez-vous terminées à Nice, que je repris ma voiture, ma fameuse Triumph TR5, pour rentrer à l’hôtel dans l’arrière-pays, à Grasse.
Sitôt sortie de la ville, le trafic commençait à être plus fluide et je pu enfin prendre un peu de vitesse.
Peut-être trop car lorsque je la vis sur le côté de la route, j’eu à peine le temps de l’apercevoir, et pourtant, cela provoqua en moi un délicieux picotement dans tout mon corps.
Il faut dire, que pour le peu que j’en ai vu, elle devait être sublime.
Elle était là, sur le bord de la route faisant du stop, hélas, ma vitesse et les voitures qui me suivaient firent que je n’ai pas eu le temps de m’arrêter pour la charger. Je continuais donc ma route comme une idiote en me maudissant de rouler si vite et en espérant pouvoir faire rapidement demi-tour et la récupérer.
Je me suis dit en faisant demi-tour un peu plus loin à un rond-point, que certainement quelqu’un d’autre l’aurait prise et que de toutes façons, ce n’est pas parce que je l’aurais prise dans ma voiture que j’aurais pu envisager quelque chose avec elle.


Belle comme elle l’était, elle devait certainement avoir un amoureux et en plus être fidèle, mais je me disais que j’aurais au moins pu la contempler le temps du trajet…

Je redescendis donc la route en espérant la retrouver et en passant à sa hauteur, de l’autre côté de la route, je la vis discutant avec le conducteur d’une décapotable gris argenté. Elle allait certainement monter avec lui et une certaine tristesse m’envahit, mais qu’importe je continuais ma route et refit demi-tour un peu plus loin pour reprendre ma route et rentrer à mon hôtel.
Arrivée à l’endroit où elle se trouvait, je la vis, elle était encore là sur le bord de la route, balançant distraitement son pousse à l’appel d’une bonne âme pouvant la mener là où elle désirait.
Elle mesurait environ un mètre soixante-quinze et était mince, une cinquantaine de kilos tout au plus, de longs cheveux châtains, assez lisses qui cascadaient sur ses épaules pour descendre jusqu’à la cambrure de sa chute de reins.
Malgré cette silhouette mince, elle présentait des formes féminines tout à fait appétissantes, avec une poitrine haute et pointue, pas très volumineuse, mise en valeur par un corsage blanc décolleté et surtout hyper-moulant, aux manches trois-quarts et une mini-jupe, blanche également, qui s’arrêtait entre bien au-dessus du genou. Cette jupe moulait des fesses bien faites et montrait des jambes magnifiquement fuselées et légèrement hâlées. Celles-ci, il faut le dire était en plus mises en valeur grâce à des sandales à talons hauts qui renforçaient leur galbe. Enfin, cette jeune personne portait une paire de lunettes solaires et un petit sac assorti au reste de sa tenue.

Personnellement, j’aurais pu la suivre jusqu’en enfer, tant elle était ravissante, je me suis arrêtée près d’elle et elle se pencha pour me demander si je pouvais l’avancer.
Je lui demandais :
- Où vous rendez-vous ?
- A Aix en Provence, me dit-elle avec un sourire éblouissant.

Ce n’était pas vraiment ma route, ça me rallongeait sérieusement, mais qu’importe ! J’avais terminé mon travail et j’avais tout le temps, alors avec un pieux mensonge, je lui dis que c’était sur mon chemin et que je serais heureuse de pouvoir lui rendre service.
Elle me remercia chaleureusement et s’installa à mes côtés. Je redémarrais. De près, c’était encore pire. Je pouvais voir les traits fins de son visage bronzé. Elle était réellement splendide. En s’asseyant, sa jupe était encore remontée et c’est la quasi entièreté de ses cuisses que je pu admirer. J’en étais un peu intimidée et eu donc du mal à engager la conversation. Heureusement, j’étais tombé sur une fille très sympathique et avenante. De sorte qu’on fit rapidement connaissance.
Elle s’appelait Sandrine, avait vingt ans et était étudiante en psychologie à Aix en Provence.
La Triumph décapotée laissait s’engouffrer un air tiède et délicieux dans la chevelure de Sandrine, faisant voler ses cheveux, ce qui la rendait encore plus désirable.

Plus le chemin avançait et plus je la trouvais sympa. Elle aussi, d’ailleurs semblait penser la même chose à propos de moi. Pour tout vous dire, lorsque j’ai fait demi-tour, je n’en espérais pas tant. On se découvrit rapidement une passion commune pour la photographie. Si je m’adonnais surtout aux portraits, elle avait profité de nombreux voyages pour ramener des images de paysages incroyables selon elles.
En arrivant face à son appartement, je me mis vraiment à regretter qu’elle n’habite pas plus loin. Car je me sentais bien avec elle et surtout, je ne me rassasiais pas de la vue de son corps magnifique. J’étais même prête à lui demander son numéro de téléphone. Mais c’est elle qui prit l’initiative et qui me demanda si j’avais le temps de jeter un œil sur ses derniers clichés. Elle me dédommagerait avec un rafraîchissement. Non seulement j’avais le temps, mais même si cela n’avait pas été le cas, j’aurais tout envoyé promener pour la suivre.

J’acceptais donc son invitation avec un enthousiasme que j’essayais de masquer au mieux. Elle habitait au quatrième étage. Nous empruntâmes donc l’ascenseur. Il était assez exigu et le fait de me trouver aussi proche d’elle me troubla, autant que le délicat parfum qui émanait de son corps. C’est le moment qu’elle choisit pour ôter ses lunettes de soleil, et là, je reçu le choc de deux magnifiques yeux verts qui me regardaient. Elle souriait. Et je dus faire des efforts démesurés pour ne pas lui sauter dessus à cet instant.
C’est presque soulagé que je sortis de l’ascenseur. On se retrouva dans un petit appartement très coquet. Elle me demanda d’ouvrir une fenêtre pendant qu’elle préparait à boire. Ce que je fis. Pendant son absence, j’en profitais pour laisser errer mon regard dans la pièce. Que des objets de très bon goût qui trahissaient une certaine aisance chez cette jeune fille. Je tombais alors sur deux photos. L’une représentait deux personnes d’une cinquantaine d’année alors que l’autre montrait un homme, très beau, allant sur sa trentaine. La tuile. Je me disais bien qu’une aussi jolie fille ne pouvait pas être libre. Elle entra et me vit dans ma contemplation.
- Mes parents, mon frère.
Je dus réprimer un sourire de satisfaction.
- J’avais cru à un petit ami.
- Je n’en ai plus depuis dix mois et ça devient long…
- Une aussi belle jeune fille que vous, je ne comprends pas !
- Pour faire court, j’aime les filles et certains hommes ne supportent pas…
Une lesbienne, non plutôt une bisexuelle, c’était ma chance, alors je lui souris de la façon la plus subjective afin qu’elle sache que cela ne me dérangeais pas.

Elle me sourit aussi curieusement, de manière ambiguë, d’une telle façon que j’en fus troublée, était-ce une façon déguisée de me dire qu’elle était en manque d’amour et que si oui, je pouvais faire lui plaire.
Alors, je bus un coup pour me donner une contenance et lui demandais de voir ses photos, j’étais là pour ça, en principe.
Elle revint avec six pochettes et je pus admirer alors ses prises de vues qui s’avéraient d’une qualité tout à fait honnête.
Les différentes pochettes nous permirent de voyager de la Sicile à l’Andalousie en passant par le Maroc, la Grèce et d’autres pays, elle avait beaucoup voyagé.
Nous étions assis dans un canapé un peu bas, plus les photos défilaient et plus je la sentais proche de moi. Au début, en me désignant certains détails, son bras effleurait le mien, déclenchant en moi de délicieux frissons.
Puis ce sont nos genoux qui sont entrés en contact, vers la fin, à la cinquième pochette, son corps s’appuyait doucement sur le mien et je pu sentir son sein droit contre mon bras. Sensation incroyable.

C’est à ce moment que je me rendis compte qu’avec le corsage qu’elle portait, il était impossible à Sandrine de porter un soutien-gorge sans que cela ne se remarque. Elle était donc nue sous son corsage, vêtue en tout et pour tout de son corsage, de sa mini-jupe, et probablement d’une petite culotte et, de ses sandales à talons haut.
Cette fille, un phantasme ambulant et fut-ce par hasard, nous tournâmes notre visage l’un vers l’autre exactement au même moment et je ne vis plus que ses grands yeux verts et sa belle bouche au sourire éclatant.
La tension était à son comble, j’étais au bord de l’incontrôlable, alors elle recula un peu, et nous poursuivîmes la contemplation des photos. Mais quelque chose avait changé et il régnait dans la pièce une tension intense. Je voulu ouvrir la sixième et dernière pochette, mais elle m’arrêta précipitamment.
- Pourquoi ? Demandais-je.
- Parce que… Parce que ce sont des photos personnelles.
- De toi ?
- Oui.
- Alors elles doivent être magnifiques. Tu ne veux pas me les montrer ?
- C’est que tu risques de ne pas me reconnaître.
- Pourquoi. Tu étais petite. Je suis sûr que tu devais être aussi mignonne.
Elle rougit délicieusement.
- En fait, je n’y suis pas toujours très habillée.
- J’étais stupéfaite, Sandrine avait fait des photos de nu.
- Tu t’es faite prendre nue en photo ?
Elle ne répondit pas.
- Elles doivent être magnifiques. Mais ne te sens pas obligée de me les montrer.
- En fait, c’est moi qui les ai prises, en mode minuterie, un soir où j’étais seule et un peu en manque. Je te l’ai dit, ça fait dix mois…
- Mais on les regarde ou pas ?
- D’accord, mais ne ris pas de moi.
- D’accord, je ne vais pas rire.

Quand je les vis, je n’eus d’ailleurs pas du tout envie de rire, mais plutôt de prendre Sandrine sur le champ dans mes bras, là sur le canapé. Elle avait réellement un corps somptueux. Certes les cadrages n’était pas parfaits mais la fille qui s’étalait sur ces photos me faisait mouiller un max.
- Tu es absolument splendide.
- Merci. Mais ce n’est pas très pro, comme photos.
- C’est normal, tu n’étais pas derrière l’objectif.
Et je lui expliquai comment j’imaginais les prises de vues idéales, et là, coup de tonnerre, elle me dit gentiment :
- Tu voudrais en faire ?
- Quoi, des photos de toi, nue ?
- Ben oui. Maintenant, tu sais comment je suis faite et tu as l’air de t’y connaitre en photos.
- Si tu veux, dis-je en avalant péniblement ma salive.
- Où ?
- Je pense que ta chambre serait un bon début.
- D’accord !

Elle me précéda vers la porte de celle-ci et je la suivis haletante, me demandant quel dieu avait pu mettre cette fille incroyable sur mon chemin. Je me retrouvais donc dans une chambre pas très grande, mais bien agencée, elle prit un appareil photo et me le tendit.
- Cela te conviendra-t-il ?
Ce sera parfait. Je te propose de procéder comme suit, tu vas bouger naturellement dans la chambre, prendre les poses qui te passent par la tête et je shooterais les poses qui me semblent les meilleures, je pense que c’est la meilleure façon d’obtenir des clichés naturels et un bon début pour commencer.
Elle se dirigea vers un meuble qu’elle ouvrit, c’était un meuble hi-fi et elle mit de la musique et les premières notes d’un morceau d’ambiance s’élevèrent dans la pièce, ça promettait d’être chaud !
Sandrine commença alors à danser seule autour de son lit. La voir ainsi évoluer à quelques pas de moi provoquait chez moi des frissons de désir. Son corps était d’une souplesse remarquable.

A suivre…

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